Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres. Aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays

Posté par diaconos le 31 août 2020

3è Dimanche ordinaire: l'esprit nous conduit

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,  Jésus vint à Nazareth, où il avait été élevé. Selon son habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture. On lui remit le livre du prophète Isaïe. Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit :   » L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés,  annoncer une année favorable accordée par le Seigneur. »  Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit.
Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui.   Alors il se mit à leur dire : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre » Tous lui rendaient témoignage et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche.
Ils se disaient : « N’est-ce pas là le fils de Joseph ? » Mais il leur dit : « Sûrement vous allez me citer le dicton : “Médecin, guéris-toi toi-même”, et me dire : “Nous avons appris tout ce qui s’est passé à Capharnaüm : fais donc de même ici dans ton lieu d’origine !” »
Puis il ajouta : « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays. En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une  grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère. Au temps du prophète Élisée,  il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. »

À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas. Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin.  (Lc 4, 16-30)

Jésus en Galilée et à Nazareth

Le mi­nis­tère de Jé­sus en Ga­li­lée ne fi­t que com­men­cer, mais à la pieuse ha­bi­tude qu’il eut du­rant toute sa jeu­nesse de fré­quen­ter le ser­vice di­vin dans les sy­na­gogues. Il mon­tra, en se le­vant, son in­ten­tion de lire et de par­ler. À l’or­di­naire, ce fut le pré­sident de la sy­na­gogue qui in­vi­tait à rem­plir cette fonc­tion : « Après la lecture de la loi et des prophètes, les chefs de la synagogue leur envoyèrent dire: Hommes frères, si vous avez quelque exhortation à adresser au peuple, parlez. Paul se leva, et, ayant fait signe de la main, il dit: Hommes Israélites, et vous qui craignez Dieu, écoutez ! » (Ac 13, 15-16)

Il y avait deux por­tions des saintes Écri­tures fixées pour chaque jour : l’une ti­rée de la loi (parasche), l’autre des pro­phètes (haphthare). Comme on re­mit à Jé­sus le livre du pro­phète Ésaïe, on pour­rait pen­ser que le pas­sage qu’il lira fut in­di­qué pour ce jour. Cette grande pro­phé­tie mes­sia­nique, lue pu­bli­que­ment par Ce­lui en qui elle fut ac­com­plie, fut d’au­tant plus frap­pante. Ce passage de l’Écriture état lue dans les sy­na­gogues à la fête des expiations en sep­tembre. Jésus  dé­clara de la ma­nière la plus so­len­nelle :  »L’Esprit du Seigneur, l’Éternel, re­pose sur lui, parce que l’Éter­nel l’a oint de cet es­prit. « 

L’œuvre ma­gni­fique, pour la­quelle le Li­bé­ra­teur a été oint et en­voyé, est in­di­quée par six termes d’une si­gni­fi­ca­tion pro­fonde et tou­chante :

  1. Annoncer une bonne nouvelle aux pauvres. Ce mot pauvres, em­prunté à la ver­sion des Sep­tante, doit s’en­tendre à la fois dans son sens lit­té­ral et spi­ri­tuel (Matthieu 5.3 ; Matthieu 11.5). Mais, en hé­breu le terme ainsi tra­duit si­gni­fie aussi humble, dé­bon­naire, af­fligé, mi­sé­rable (Psaumes 86.1 et sou­vent ailleurs). La bonne nou­velle qui leur est an­non­cée, c’est le re­lè­ve­ment, la conso­la­tion, les ri­chesses de la grâce.
  2. Guérir ceux qui ont le cœur brisé. Ici se trouve le terme propre, gué­rir, au lieu de l’ex­pres­sion hé­braïque : bander, pan­ser des plaies. Le sens spi­ri­tuel se com­prend de lui-même.
    1. Chose sin­gu­lière, cette pa­role l’une des plus belles de la pro­phé­tie, manque dans Codex Sinaiticus, B. D, l’I­tala. Presque tous les cri­tiques mo­dernes l’o­mettent. Mais comme elle est dans l’­hé­breu et dans la ver­sion grecque des Sep­tante, elle ne peut avoir été omise ici que par une in­ad­ver­tance des co­pistes.
    2. An­non­cer ou publier la liberté aux captifs. Cette pro­messe s’ap­pli­quait en pre­mier lieu aux Is­raé­lites cap­tifs à Ba­by­lone, elle avait trait aussi à la li­berté mo­rale que donne le Sau­veur (Jean 8.36) et qui est la source de toutes les li­ber­tés.
    3. Aux aveugles le recouvrement de la vue. Cette pa­role pré­sente une pro­messe très belle qui se trouve déjà ailleurs dans les pro­phètes (Ésaïe 35.5), et que le Sei­gneur a fré­quem­ment ac­com­plie cor­po­rel­le­ment et spi­ri­tuel­le­ment pour les aveugles de son temps. Mais ici les Sep­tante se sont écar­tés de l’­hé­breu qui porte lit­té­ra­le­ment : à ceux qui sont liés, ouverture.
      Le verbe ouvrir est sou­vent joint au mot les yeux dans le sens de rendre la vue ; c’est pour­quoi les tra­duc­teurs grecs
    4. ont vu dans les liés, des aveugles. Il se peut aussi, qu’ils aient pris ce der­nier terme dans un sens fi­guré pour dé­si­gner les pri­son­niers re­voyant la lu­mière au sor­tir de leurs ca­chots. La Bible annotée tra­duit : « aux pri­son­niers le re­tour à la lu­mière ». Du reste, une autre pa­role d’Ésaïe (Ésaïe 42.7) ren­dait cette as­so­cia­tion d’i­dées très na­tu­relle.
    5. Renvoyer libres les opprimés ou mettre en liberté ceux qui sont froissés, fou­lés, bri­sés. Cette pa­role d’une si belle si­gni­fi­ca­tion, ne se trouve ni dans l’­hé­breu ni dans les Sep­tante ; elle a été em­prun­tée à Ésaïe 58.6, et in­tro­duite ici de mé­moire. Peut-être se trou­vait-elle déjà dans le do­cu­ment où Luc pui­sait son ré­cit.
    6. En­fin publier l’année favorable (ou agréée ou agréable) du Seigneur. L’­hé­breu porte : l’année de bienveillance (ou de grâce) de l’Éter­nel. Il s’a­git de l’an­née du ju­bilé, qui re­ve­nait tous les cin­quante ans (Lévitique 25) ; an­née de grâce et de joie uni­ver­selle, où les tra­vaux ces­saient, les es­claves étaient ren­dus à la li­berté, les dettes ac­quit­tées, les pri­son­niers am­nis­tiés, etc. Cette an­née était une image du règne bien­heu­reux du Mes­sie. On com­prend toute la gran­deur et la beauté des es­pé­rances ins­pi­rées ainsi au peuple par le pro­phète, et dont la si­gni­fi­ca­tion sym­bo­lique a été si plei­ne­ment réa­li­sée par le Sau­veur.
    1. ont vu dans les liés, des aveugles. Il se peut aussi, qu’ils aient pris ce der­nier terme dans un sens fi­guré pour dé­si­gner les pri­son­niers re­voyant la lu­mière au sor­tir de leurs ca­chots.
      La Bible annotée tra­duit : « aux pri­son­niers le re­tour à la lu­mière ». Du reste, une autre pa­role d’Ésaïe (Ésaïe 42.7) ren­dait cette as­so­cia­tion d’i­dées très na­tu­relle.
    2. Renvoyer libres les opprimés ou mettre en liberté ceux qui sont froissés, fou­lés, bri­sés. Cette pa­role d’une si belle si­gni­fi­ca­tion, ne se trouve ni dans l’­hé­breu ni dans les Sep­tante ; elle a été em­prun­tée à Ésaïe 58.6, et in­tro­duite ici de mé­moire. Peut-être se trou­vait-elle déjà dans le do­cu­ment où Luc pui­sait son ré­cit.
    3. En­fin publier l’année favorable (ou agréée ou agréable) du Seigneur. L’­hé­breu porte : l’année de bienveillance (ou de grâce) de l’Éter­nel. Il s’a­git de l’an­née du ju­bilé, qui re­ve­nait tous les cin­quante ans (Lévitique 25) ; an­née de grâce et de joie uni­ver­selle, où les tra­vaux ces­saient, les es­claves étaient ren­dus à la li­berté, les dettes ac­quit­tées, les pri­son­niers am­nis­tiés, etc. Cette an­née était une image du règne bien­heu­reux du Mes­sie. On com­prend toute la gran­deur et la beauté des es­pé­rances ins­pi­rées ainsi au peuple par le pro­phète, et dont la si­gni­fi­ca­tion sym­bo­lique a été si plei­ne­ment réa­li­sée par le Sau­veur.

    « Nul pro­phète n’est bien reçu dans sa pa­trie » : ce fut un sérieux aver­tis­se­ment de  Jésus. Jé­sus en fournit des preuves his­to­riques. Pour cela, il gé­né­ra­lisa sa pen­sée, qu’il re­porta de Na­za­reth sur Israël tout en­tier. Sarepta était une pe­tite ville phé­ni­cienne si­tuée entre Tyr et Si­don. Le nom s’en est conservé dans ce­lui de Surafend, vil­lage qui rap­pelle en­core le sou­ve­nir de la ville an­cienne. Naaman et la veuve de Sa­repta étaient païens l’un et l’autre.

    Par ces deux exemples, si frap­pants pour des au­di­teurs juifs, Jé­sus voulut re­le­ver cette vé­rité : au­cun homme, au­cune ville, au­cun peuple n’eut des droits à la fa­veur de Dieu, qui est par­fai­te­ment libre dans la dispensation de ses grâces. Na­za­reth est si­tué sur le pen­chant d’une mon­tagne où se voit en­core, près de l’é­glise des ma­ro­nites, une pa­roi de ro­chers de 40 à 50 pieds de hau­teur.

Diacre Michel Houyoux

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Liens avec d’autres  sites web chrétiens

◊  Hozana : cliquez ici pour lire l’article → Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres
◊  Diacre Jean-Yves Fortin : cliquez ici pour lire l’article →   L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré.

Diocèse d’Avignon : « Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres »

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Ventitreesima domenica in tempo ordinario – Anno A

Posté par diaconos le 31 août 2020

Se ti ascolta, hai vinto tuo fratello

Vingt-troisième dimanche du temps ordinaire

Dal Vangelo di Gesù Cristo secondo Matteo

In quel tempo Gesù disse ai suoi discepoli : « Se tuo fratello ha peccato contro di te, vai e rimproveralo da solo« . Se ti ascolta, hai vinto tuo fratello. Se non vi ascolta, portate con voi una o due persone in più, in modo che l’intera questione possa essere risolta sulla parola di due o tre testimoni. Se si rifiuta di ascoltarli, lo dica all’assemblea della Chiesa; se ancora si rifiuta di ascoltare la Chiesa, lo consideri un pagano e un pubblicano. In verità vi dico: tutto ciò che avete legato sulla terra sarà legato in cielo, e tutto ciò che avete sciolto sulla terra sarà sciolto in cielo. E allo stesso modo, amen, vi dico, se due di voi sulla terra acconsentiranno a chiedere qualcosa, la otterranno dal Padre mio che è nei cieli.  Perché quando due o tre sono riuniti nel mio nome, io sono in mezzo a loro.  » (Mt 18, 15-20)

Cosa fare se tuo fratello ha fatto qualcosa di sbagliato ?

 Gesù ha previsto molto chiaramente che i cristiani non sono migliori degli altri. La Chiesa è composta dalle stesse persone fragili della società laica. Gesù ci dà, in questa pagina del Vangelo, una procedura per cercare di risolvere le difficoltà che sorgono un giorno o l’altro in qualsiasi gruppo di persone : « Se tuo fratello ha commesso un peccato, vai a parlargli da solo e mostragli la sua colpa ». Se vi ascolta, avrete vinto vostro fratello » (Mt 18, 15).

Quello che Gesù ci dice qui può essere applicato a tutti i nostri ambienti di vita: famiglia, équipe, gruppi di amici, associazioni, colleghi… Quanti conflitti, tensioni, opposizioni nascono nelle nostre comunità e se non vi prestiamo attenzione, portano a situazioni conflittuali.  A volte, all’inizio, tutto sembrava semplice e armonioso. E poi, a lungo andare, con lo slancio che si è affievolito, il gruppo rischia di affondare se a nessuno importa della coesione e dell’aiuto reciproco fraterno.

Nessun gruppo è al sicuro dalla colpa, dalla miseria umana… e nemmeno la Chiesa ! Cosa fare se tuo fratello ha commesso un errore ? Vai a parlargli da solo… e mostragli la sua colpa… se ti ascolta, avrai conquistato tuo fratello. Questo consiglio di Gesù parla solo di delicatezza e di misericordia verso il colpevole. Attenti a non disprezzare nessuno… Siate come il pastore che ha perso una pecora e la insegue… Il Padre vostro che è nei cieli non vuole che nessuno si perda. (Mt 18, 23,35).

Quindi è in un clima d’amore che dobbiamo intervenire. Abbiamo il diritto di fare un commento a un fratello solo se gli vogliamo bene. Tutto il Vangelo ci insegna che Gesù era buono con i peccatori. Vai a parlargli da solo… e mostragli la sua colpa… se ti ascolta, avrai conquistato tuo fratello. Gesù vuole che questa sia la soluzione al conflitto. Incontra il tuo fratello in difetto faccia a faccia, con discrezione, affinché il male rimanga sconosciuto, se possibile, e affinché egli possa mantenere la sua reputazione e il suo onore. Non agire in fretta ed evitare l’arbitrarietà.

Nella seconda lettura, l’apostolo Paolo ci ricorda : « Non dobbiamo avere alcun debito con nessuno, se non il debito dell’amore reciproco » (Rm 13,8). Rispettare la persona in difetto, rispettare la sua casa, rispettare la sua reputazione, tutto questo si riduce ad amarlo. Rimaniamo tutti indebitati per quanto riguarda l’amore fraterno. Non abbiamo mai amato veramente gli altri come noi stessi. Non diciamo mai : « Ho fatto abbastanza, ora sono pari! « Abbiamo questo rispetto per il peccatore, che è il primo gesto dell’amore salvifico di Gesù Cristo per ogni persona ».

Gesù ci invita dunque a progredire nella nostra vita fraterna; ci insegna a guardare l’altro: ogni persona è un fratello o una sorella, qualunque sia la sua debolezza o la sua miseria. La persona colpevole non è mai una persona che viene rifiutata dopo averla condannata, è una persona da salvare. Gesù non vede le persone che incontra in modo diverso; per perdonare, dobbiamo fare un approccio fraterno con la persona che ci ha offeso. Non ha senso aspettare che vengano a scusarsi.

Riuniti in questa chiesa in questa domenica per ascoltare la parola di Dio, rivolgiamoci con lo stesso cuore fiducioso al Padre: Padre di misericordia, senza stancarci, tu ci offri il tuo perdono. Concedeteci la forza di perdonarci l’un l’altro.

Il diacono Michel Houyoux

Link ad altri siti web cristiani

◊ Maràn athà (Italia) : clicca qui per leggere l’articolo → Liturgia della XXIII Domenica del Tempo Ordinario – Anno A

◊ Qumran : clicca qui per leggere l’articolo → Testi – XXIII Domenica del Tempo Ordinario (Anno A)

Il commento del padre Fernando Armellini : « 23a Domenica del Tempo Ordinario anno A »

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Zweiundzwanzigster Sonntag in der gewöhnlichen Zeit des Jahres A

Posté par diaconos le 30 août 2020

Den Fußspuren des Herrn Jesus folgen

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Wenn jemand in meine Fußstapfen treten will, soll er sich selbst verleugnen

Aus dem Evangelium nach Matthäus

Von diesem Augenblick an begann Jesus Christus seinen Jüngern zu zeigen, dass er nach Jerusalem gehen, viel unter den Ältesten, Hohenpriestern und Schriftgelehrten leiden, getötet werden und am dritten Tag wieder auferstehen musste. Petrus nahm ihn beiseite und begann, ihn scharf zu tadeln, indem er sagte : « Gott bewahre, Herr, das wird dir nicht passieren. Aber er drehte sich um und sagte zu Petrus : Geh hinter mich, Satan, du bist ein Hindernis auf meinem Weg; deine Gedanken sind nicht Gottes, sondern die der Menschen. »  Er sagte zu Petrus : « Geh hinter mich, Satan, du bist ein Hindernis auf meinem Weg. »

Da sagte Jesus zu seinen Jüngern : nehme sein Kreuz auf sich und folge mir nach. Denn wer sein Leben retten will, wird es verlieren, wer aber sein Leben um meinetwillen verliert, der wird es behalten. Denn was nützt es einem Menschen, die ganze Welt zu gewinnen, wenn er dafür mit seinem Leben bezahlt ? Und wie viel wird er für sein Leben bezahlen können ? Denn der Menschensohn wird mit seinen Engeln kommen in der Herrlichkeit seines Vaters und wird jedem Menschen geben, wie es seinem Weg entspricht »: « Wer mir nachfolgen will, der verleugne sich selbst und nehme sein Kreuz auf sich und folge mir nach » (Mt 16, 21-27).

Predigt

Siehe, ich öffne mein Herz, die Fensterläden meiner Seele, um, Herr, dein Licht und deine Flamme willkommen zu heißen. Und ich hisse das Segel, um mich vom Geist, deinem Stern, oh auferstandener Christus, leiten zu lassen! An diesem Tag, der jetzt beginnt, der noch nie gewesen ist, bin ich hier, in Stille, mein geliebter Jesus. Mit Maria, eurer Mutter, juble ich und segne euch, und wende mich an den Vater und sage ihm schon jetzt : Danke! Möge der Herr uns die Gnade schenken, den Wert der zur Vollkommenheit berufenen Menschenwürde zu verstehen und deshalb dem Schöpfer Ehre zu erweisen.

Heute haben wir die Persönlichkeiten der ersten Jünger Jesu mit großem Realismus dargestellt. Petrus, der das Glaubensbekenntnis schlechthin ablegt, wie wir es im Evangelium XXI gesehen haben, und der vom Herrn großes Lob und die Verheißung der höchsten Autorität in der Kirche verdient (vgl. Mt 16, 16-19), erhält diesmal von Jesus eine schwere Zurechtweisung, weil er auf dem Weg des Glaubens in der Tat noch viel zu lernen hat: « Geh hinter mich, Satan, du bist ein Hindernis auf meinem Weg ; deine Gedanken sind nicht Gottes, sondern der Menschen » (Mt 16,23).

Jesu Zurechtweisung an Petrus zu hören, gibt uns eine gute Motivation, unser Gewissen darüber zu prüfen, wie wir Christen sind. Sind wir den Lehren Jesu wirklich treu ? Bis zu dem Punkt, dass wir wirklich wie Gott denken, oder richten wir unsere Gedanken und Kriterien nach denen der Welt aus ? Im Laufe der Geschichte sind die Söhne der Kirche immer wieder der Versuchung verfallen, den Weg der Welt zu denken, sich auf materiellen Reichtum zu verlassen, nach politischer Macht und sozialem Prestige zu streben, und manchmal motivieren sie weltliche Interessen mehr als der Geist des Evangeliums. Angesichts dessen stellt sich die Frage : « Welchen Vorteil hat ein Mann, der die ganze Welt gewinnt, wenn er dafür mit seinem Leben bezahlt? (Mt 16, 26).

Nachdem er die Dinge in Ordnung gebracht hat, lehrt uns Jesus, was es bedeutet, wie Gott zu denken: zu lieben, mit allem, was dies als Selbstverleugnung zum Wohle des Nächsten mit sich bringt. Deshalb führt der Weg zur Nachfolge Christi über das Kreuz. Es ist ein Weg der Zärtlichkeit, denn « mit der Gegenwart eines Freundes und Hauptmanns, der so gut ist wie Jesus, der sich selbst in die Vorhut des Leidens gestellt hat, können wir alles ertragen: Er hilft uns und ermutigt uns, er lässt uns nie im Stich, er ist ein wahrer Freund » (Hl. Teresa von Avila). Und wenn das Kreuz ein Symbol aufrichtiger Liebe ist, wird es leuchtend und zu einem Symbol der Erlösung.

Unser Zustand als Geschöpfe zwingt uns, unserem Erlöser, dem Sohn unseres Schöpfers, eine Antwort zu geben. Unser Zeugnis ist eine Folge unseres Glaubens an seine Versprechen. Wenn die Zeit erfüllt ist, will Gott alle Dinge unter ein Haupt, Christus, bringen. Er will die geschaffene Welt, die die Sünde aufgelöst hat, wieder vereinen. Herr Gott, bewahre mich in der Treue, dir zu folgen, bewahre mich in der Treue zu dem, was der Paraklet, den du uns schickst, um uns alle Dinge zu lehren, mich verstehen lässt. Ame

Beilage

◊ Diakon Michel Houyoux: Klicken Sie hier, um den Artikel zu lesen → Zweiundzwanzigster Sonntag in regulärer Zeit – Jahr A

Links zu anderen christlichen Websites

◊ Rebbeka Smidt : klicken Sie hier, um den Artikel zu lesen →  Sich selbst verleugnen – Und was ist mit dem, was ich will

◊ Pastor Roland Bohnen : klicken Sie hier, um den Artikel zu lesen →  Wer mein Jünger sein will, der verleugne sich selbst  veleugen

Wer war Jesus ?

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Thou hast been faithful for little, enter into the joy of thy lord

Posté par diaconos le 29 août 2020

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From the Gospel of Jesus Christ according to Saint Matthew

At that time, Jesus told his disciples this parable: « A man going on a journey called his servants and entrusted his goods to them. To one he gave the sum of five talents, to another two talents, to the third only one talent, to each according to his ability. Then he left. Immediately the one who had received the five talents went away to make use of them and won five more. Likewise, he who had received two talents won two more. But he who had received only one went and dug up the earth and hid his master’s money.

After a long time, the master of these servants returned and asked them to account for it. And he who had received five talents came and presented another five talents and said, « Lord, you entrusted me with five talents; behold, I have earned five more. »     His master said to him, « Very well, good and faithful servant, you have been faithful for a few things, I will entrust you with many; enter into the joy of your lord. »  He who had received two talents also came nearer
and said, « Lord, you entrusted me with two talents; behold, I’ve won two more. »  His master said to him: « Very well, good and faithful servant, you have been faithful for a few things, I will entrust you with many; enter into the joy of your lord. » The one who had received one talent also came near and said: « Lord, I knew that you are a hard man: you reap where you have not sown, you reap where you have not sowed, you gather where you have not scattered the grain. I was afraid, and I went and hid your talent in the ground.

Here it is. You have what is yours. » And his master said, « You lazy, wicked servant, you knew I reap where I did not sow, you knew I gather where I did not sow. So I had to put my money in the bank; and when I returned, I would have found it with the interest. So take away his talent and give it to the one who has ten. To him that hath, more shall be given, and he shall be in abundance; but he that hath nothing shall have even that which he hath taken away.     And as for that good-for-nothing servant, cast him into outer darkness; there shall be weeping and gnashing of teeth. »  (Mt 25, 14-30)

The parable of talent

The kingdom of heaven is compared to what a man did when he went on a journey and handed over his possessions to his servants. He gave to one five talents, to the other two, to the other one one. Immediately the one who received five talents set to work and earned five more; likewise the one who received two. But he who had only one talent buried it in the ground.  After a long time the master returned and made his servants answer for it. He that had received five talents produced five more that he had earned; likewise also he that had received two. Then the master, praising their faithfulness, admitted them to share his joy.

But he that had received one talent came and said : « Lord, I knew that you are a hard and unjust man ; I feared and buried your talent in the earth: this is yours.  » But his master answered him : « O wicked servant, if thou knewest that I am a hard and unjust man, thou shouldest have given my money to others, who would have returned it to me with interest. Take away the talent from him, and give it to him that has ten, and cast the useless servant into outer darkness. Luke (Luke 19:12 ff.)  reports a parable which has some similarities with this one, but differs from it in other respects. Several interpreters, considering these two accounts as one and the same parable, variously modified by apostolic tradition, wondered to which of the two belongs the priority and originality. But why not instead admit that Jesus used such a striking form of instruction twice, modifying it in such a way as to express two different ideas? This is the result of a careful study of the two parables.

In the parable reported by Luke, all the servants received the same amount of money to be claimed. Here the gifts entrusted were individualised according to the ability and means of each one. Having thus entrusted his goods, the master left immediately. Immediately he went away and made use of his talents; he did not waste a moment, feeling his responsibility and how precious time was. From that moment on he worked, worked with the talents and made five more talents. He returned only after a long time, having given his servants the time they needed for their work. And since this return of the master represented the second coming of Jesus, Jesus did not announce it in a future so near that a certain exegesis would want it.

The five talents entrusted to him were no small thing ; but the master designated them so in comparison with what he would still entrust of his immense riches to this servant who proved to be good and faithful. What does this word mean in the parable: the joy of your lord? Some thought of the master’s satisfaction with this good servant, others of some banquet or feast he wanted to hold to celebrate his return. Here Jesus suddenly passed from image to reality, and that joy was the happiness and glory he enjoyed, into which he introduced his faithful servant: « Now if we are children, we are also heirs, heirs of God and joint heirs with Christ, if we suffer with him, that we may be glorified with him » (Rm 8, 17).

The language of this wicked servant was borrowed from the customs of agriculture. He even expressed, in two different forms, his accusation against his master : wanting to reap without having sown, and to gather without having spilled. The latter image is borrowed from the custom of threshing the wheat, whose ears are scattered over the ground, and then gathering the grain into the granary. The servant wanted to prove to his master that he was a hard man, too demanding and unjust. But he himself betrayed the depths of his heart, where there was only fear and no trust, no love, no concern for his master’s interests. He placed himself before him on the field of his own justice. He also rebuked him for having confided too little in him.

Badness and laziness are the two vices that the master saw in the heart and in the conduct of his servant. The latter would have revealed them abundantly, either in his manner of acting or in his feelings towards his master. The master did not refute the accusation made against him, he admitted it, and there is a sad irony in this admission, but to draw an immediate conclusion which is quite the opposite of the servant’s conduct. Even though he was a hard and unjust man, who could only inspire fear in his servant, the latter should have, by this fear alone, had his master’s money taken by bankers : thus separating his property from that of his master, he would not have done the latter any harm; he would at least have achieved that justice to which he appealed. Still others saw in the act of taking the money to the bankers, the renunciation of the Christian profession which is commanded to those who do not have the faith and love of Jesus in their hearts.

 The divine treasure, and the act of depositing it, demanded of the servant a state of prayer in which the servant, who believes himself incapable of acting himself for the cause of Christ, can at least ask God to draw from him and from his Christian knowledge the part he will find good. (M. Godet)

When Jesus takes away from a man the talent he entrusted to him, he thereby deprives him of any means of still working for him. This is the beginning of the judgment: « For to every man that hath shall be given, and he shall have abundance; but from him that hath not, even that which he hath shall be taken away. « (Mt 25, 29). Explanation of this parable.  The man who entrusts his possessions before going away is Jesus himself, who was soon going to leave the house.

Explanation of this parable

The man who entrusts his possessions before going away is Jesus himself, who was soon to separate himself from his disciples. The servants are the disciples of then and the redeemed of all times, whatever their position or function in the Church. Talents represent all of God’s gifts, natural advantages and spiritual graces, and in particular the outpouring of His Holy Spirit which was to be given to the Church, to create new life and to enliven all other gifts.

These talents are distributed to each one selo→formément to the sovereign wisdom of one who probes hearts, measures moral and intellectual strength and knows the degree of receptivity of each soul. It is a question for all to increase these talents by making use of them. In the same way, in fact, that capital increases through interest, through work, in the same way all the graces of God are multiplied by their faithful use in daily life.

The return of the master who comes to settle accounts with his servants is the solemn advent, on the last day, of Jesus before whom will be manifested all the secrets of hearts and all the fruits of each one’s work.  The happiness of the faithful servants who enter into the joy of their Lord, as well as the inexpressible misfortune of the wicked and lazy servant who finds himself stripped of his talent and thrown into outer darkness this great and tragic outcome of the parable, is self-explanatory.

Deacon Michel Houyoux

Links to other Christian websites

◊ Highter Prais : click here to read the paper → Well Done, Thou Good and Faithful
◊ Lara & good news click here to read the paper →  Good & Faithful Servants

The parable of talent

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