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Heureux, vous les pauvres. Mais quel malheur pour vous, les riches

Posté par diaconos le 9 septembre 2020

Luc 6 20 23

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là, Jésus, levant les yeux sur ses disciples, déclara : « Heureux, vous les pauvres, car le royaume de Dieu est à vous. Heureux, vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés. Heureux, vous qui pleurez maintenant, car vous rirez. Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous excluent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l’homme.

Ce jour-là, réjouissez-vous, tressaillez de joie, car alors votre récompense est grande dans le ciel ; c’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les prophètes.     Mais quel malheur pour vous, les riches, car vous avez votre consolation ! Quel malheur pour vous qui êtes repus maintenant, car vous aurez faim ! Quel malheur pour vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et vous pleurerez ! Quel malheur pour vous lorsque tous les hommes disent du bien de  vous ! C’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les faux prophètes. »  (Lc 6, 20-26)

Le discours sur la montagne

Jésus proclama le bonheur de ceux que leur condition rendit propres à avoir part au royaume de Dieu, et le malheur de ceux qui en furent exclus par leurs dispositions.

La loi du royaume de Dieu

a) L’amour et ses diverses manifestations. La règle première, que Jésus énonça avant tout, ce fut la charité. Elle nous porte à aimer ceux qui nous haïssent, à supporter ceux qui nous maltraitent et nous dépouillent. Elle se résume dans ce précepte : faire aux autres ce que nous voudrions qui nous fût fait.

b) L’amour opposé aux sentiments naturels. Jésus fit ressortir les caractères distinctifs de la charité en l’opposant aux sentiments naturels qui se bornent à rendre le bien pour le bien, tandis que la charité se montre absolument désintéressée.

c) Le but et le modèle de l’amour. Cette charité désintéressée a pour unique but Dieu, dont elle nous fait les fils en nous rendant miséricordieux comme lui. C’est là sa grande récompense.

d) L’esprit de jugement et les relations fraternelles. Jésus met en ésus proclame le bonheur de ceux que leur condition rend propres à avoir part au royaume de Dieu, et le malheur de ceux qui en sont exclus par leurs dispositions (20-26).

La loi du royaume de Dieu

a) L’amour et ses diverses manifestations. La règle première, que Jésus énonce avant tout, c’est la charité. Elle nous porte à aimer ceux qui nous haïssent, à supporter ceux qui nous maltraitent et nous

dépouillent. Elle se résume dans ce précepte : faire aux autres ce que nous voudrions qui nous fût fait (27-31).

b) L’amour opposé aux sentiments naturels. Jésus fait ressortir les caractères distinctifs de la charité en l’opposant aux sentiments naturels qui se bornent à rendre le bien pour le bien, tandis que la charité se montre absolument désintéressée (32-38a).

c) Le but et le modèle de l’amour. Cette charité désintéressée a pour unique but Dieu, dont elle nous fait les fils en nous rendant miséricordieux comme lui. C’est là sa grande récompense (35b-36).

d) L’esprit de jugement et les relations fraternelles. Jésus met enésus proclame le bonheur de ceux que leur condition rend propres à avoir part au royaume de Dieu, et le malheur de ceux qui en sont exclus par leurs dispositions (20-26).

La loi du royaume de Dieu

a) L’amour et ses diverses manifestations. La règle première, que Jésus énonce avant tout, c’est la charité. Elle nous porte à aimer ceux qui nous haïssent, à supporter ceux qui nous maltraitent et nous dépouillent. Elle se résume dans ce précepte : faire aux autres ce que nous voudrions qui nous fût fait (27-31).

b) L’amour opposé aux sentiments naturels. Jésus fait ressortir les caractères distinctifs de la charité en l’opposant aux sentiments naturels qui se bornent à rendre le bien pour le bien, tandis que la charité se montre absolument désintéressée (32-38a).

c) Le but et le modèle de l’amour. Cette charité désintéressée a pour unique but Dieu, dont elle nous fait les fils en nous rendant miséricordieux comme lui. C’est là sa grande récompense (35b-36).

d) L’esprit de jugement et les relations fraternelles.

Jésus mit en garde contre l’esprit de jugement, si opposé à la vraie charité ; il promit en retour l’indulgence et le pardon. Il exhorta à donner, et promit la compensation à celui qui donnera. Un aveugle ne peut conduire un aveugle ; le disciple n’est pas plus que le Maître. Ne regardez pas la paille dans l’œil de votre frère. Pour ne pas vous rendre coupables d’une telle hypocrisie, et pour être dans vos relations avec vos frères tout ce que vous devez être, souvenez-vous que le fruit répond à l’arbre ; efforcez-vous d’être de bons arbres, d’avoir dans votre cœur un bon trésor.

Conclusion pratique du discours

Jésus recommande à ses auditeurs de ne pas se contenter de l’appeler Seigneur, mais de pratiquer fidèlement le principe du royaume de Dieu. Ils seront ainsi semblables à l’homme qui a bâti sa maison sur le roc ; tandis que ceux qui ne mettent pas en pratique les paroles du Maître ressemblent à l’homme qui bâtit sa maison sur la terre.

 Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Les béatitudes (homélie du premier novembre 2012

◊ Diacre Michel Houyoux  : cliquez ici pour lire l’article → LA FAMILLE DOIT ÊTRE UN LIEU DE PARDON

◊ Diacre Michel Houyoux  : cliquez ici pour lire l’article → La maison construite sur le roc et la maison construite sur le sable

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Regnum Christi  : cliquez ici pour lire l’article → Heureux, vous les pauvres, car le royaume de Dieu est à eux

◊ Catholique.org.   : cliquez ici pour lire l’article → Heureux les pauvres - Les méditations

Vidéo chrétienne « Bonheur et malheur » | L’argent peut-il acheter le bonheur ?

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Twenty-fourth Sunday in Ordinary Time – Year A

Posté par diaconos le 9 septembre 2020

I am not telling you to forgive up to seven times, but up to seventy times seven times seven

forgiveness

From the Gospel of Jesus Christ according to Saint Matthew

At that time Peter came to Jesus and asked him, « Lord, when my brother commits faults against me, how often must I forgive him? Up to seven times? « Jesus replied, « I do not say to you up to seven times, but up to seventy times seven. Thus the kingdom of heaven is comparable to a king who wanted to settle his accounts with his servants. He began when someone who owed him ten thousand talents (that is, sixty million pieces of silver) was brought to him.
As this man did not have enough money to pay back, the master ordered him to be sold, along with his wife, children and all his possessions, to pay back his debt. Then, falling at his feet, the servant fell at his feet and said: ‘Be patient with me and I will repay you everything’. Seized with compassion, the master of this servant let him go and forgave him his debt. But on his way out, the servant found one of his companions who owed him a hundred pieces of silver.
He threw himself on him and strangled him, saying, ‘Pay back your debt’, and falling at his feet, his companion begged him, ‘Be patient with me and I will pay you back’, but the other refused and had him thrown in prison until he had paid what he owed. When his companions saw this, they were deeply saddened and went to tell their master all that had happened. Then their master called him and said to him, ‘Wicked servant, I had forgiven you all this debt because you had begged me.
In his anger his master handed him over to the executioners until he had paid back everything he owed. This is how my heavenly Father will treat you, if each of you does not forgive his brother from the bottom of your heart.

(Mt 18, 21-35)


Forgive us our trespasses as we forgive those who trespass against us !

This twenty-fourth Sunday in Ordinary Time could well be called « Forgiveness Sunday ». Today’s Word of God brings us face to face with the profoundly human and authentically Christian reality of forgiveness: it makes us reflect on the obstacles to forgiveness and the paths that lead us to it. Sooner or later, in your life, the question of forgiveness arises. Because sooner or later someone hurts you in some way.

Resentment and anger! Here we are on familiar ground and on the road to everyday life. Resentment is a well-kept plant whose fruits of anger and revenge are of all seasons! Resentment and anger of people, rage to make people pay dearly for the offence received or the harm caused .  Never, I will never forget! He will pay for it!  Woe to whoever hurts our vanity, casts a shadow on our image, touches the assets that stick to our skin ! Impossible forgiveness !

For a problem of closure, it’s the tension . How many resentments are stirred up, resentments between parents, children, spouses, neighbours and colleagues at work… Even at the threshold of churches, we see people who refuse to greet each other, but they sing together the « Our Father » who condemns them : « Forgive us our trespasses as we forgive those who trespass against us ».  Two centuries before Jesus Christ, Ben Sirac, the Wise Man (First Reading), who observed the human person at length and contemplated God at length, quickly came to identify three great enemies of forgiveness: grudge, anger and revenge, and he reminded his readers of two profound truths that are still very relevant today for our generation.

Firstly, do not keep in your heart all those negative feelings that are called hatred, rancor, desire for revenge, anger, refusal to forgive… Secondly, if you keep these poisons in your heart, how can you count on the forgiveness of others and how can you seek God’s forgiveness? To all these enemies of inner peace and peace with others, Ben Sirac has only one word: « Forgive… if you want to be forgiven by your God. « Forgive your neighbour for the wrong he has done to you; then at your prayer your sins will be forgiven.

In today’s Gospel, Peter’s question to the Lord is as relevant and topical as ever : « When my brother commits sins against me, how often must I forgive him ? «   Peter proposes a number to the Lord : « Up to seven times ? ». Jesus refuses to enter into his calculations. This is the meaning of his answer: « Up to seventy times seven times seven! « Jesus justifies an unlimited forgiveness : « You must forgive all the time ! »
For God, we are all in the situation of this servant who owes his master a fantastic amount of money. Through an incomprehensible love, God has forgiven us this debt. And, cependant¸ when we have to forgive, we hesitate and very often we decide by haggling or refusal. However, at Mass, we sing : « Lord have mercy on us », while too often having too little mercy on others !

God forgives with the same patience and generosity as the king Jesus speaks of in the parable. His forgiveness, however, presupposes that the lesson bears fruit in us. It is also up to us to understand and have mercy, to forgive and forgive the debts of our brothers and sisters. « Forgive us as we forgive those who have offended us. »

Deacon Michel Houyoux

                                                   Anything you add in relation to this paper is welcome and will be published. Write it in the box below the paper

Connections to other Christian websites

◊ Loyola Press : click here to read the paper →  Twenty-Fourth Sunday in Ordinary Time, Cycle A

◊ NCR Forward  : click here to read the paper → Twenty-Fourth Sunday in Ordinary Time

Homily for Twenty-fourth Sunday in Ordinary Time preached by Father Paul Werley, C.O

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L’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint

Posté par diaconos le 8 septembre 2020

MESSE DE LA VEILLE DE NOËL ANNÉE B - ppt télécharger

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

Généalogie de Jésus, Christ, fils de David, fils d’Abraham. Abraham engendra Isaac, Isaac engendra Jacob, Jacob engendra Juda et ses frères,  Juda, de son union avec Thamar, engendra Pharès et Zara, Pharès engendra Esrom, Esrom engendra Aram, Aram engendra Aminadab, Aminadab engendra Naassone, Naassone engendra Salmone, Salmone, de son union avec Rahab, engendra Booz, Booz, de son union avec Ruth, engendra Jobed, Jobed engendra Jessé, Jessé engendra le roi David. David, de son union avec la femme d’Ourias, engendra Salomon, Salomon engendra Roboam, Roboam engendra Abia, Abia engendra Asa,  Asa engendra Josaphat, Josaphat engendra Joram, Joram engendra Ozias, Ozias engendra Joatham, Joatham engendra Acaz, Acaz engendra Ézékias, Ézékias engendra Manassé, Manassé engendra Amone, Amone engendra Josias, Josias engendra Jékonias et ses frères à l’époque de l’exil à Babylone.

Après l’exil à Babylone, Jékonias engendra Salathiel, Salathiel engendra Zorobabel, Zorobabel engendra Abioud, Abioud engendra Éliakim, Éliakim engendra Azor, Azor engendra Sadok, Sadok engendra Akim, Akim  engendra Élioud, Élioud engendra Éléazar, Éléazar engendra Mattane, Mattane engendra Jacob, Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l’on appelle Christ. Voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint.

Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret. Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »

Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec  nous » (Mt 1, 1-16.18-23)

Origine humaine et divine du Messie

Le but de l’Évan­gile de Mat­thieu est de mettre en évi­dence le rap­port in­time et vi­vant des deux al­liances, de mon­trer en Jé­sus-Christ l’ac­com­plis­se­ment de toute l’­his­toire de son peuple. Ce but, Matthieu  le ma­ni­festa dès les pre­mières lignes de son livre, par cette gé­néa­lo­gie dont la si­gni­fi­ca­tion est mar­quée d’a­bord par les deux grands noms de David et d’Abraham. 

  • Da­vid, dans la fa­mille du­quel de­vait, se­lon la pro­phé­tie, naître ce­lui dont la royauté se­rait éter­nelle Psaumes 132.11 ; Ésaïe 11.1 ; Jérémie 23.5 com­pa­rez Actes 13.23 ; Romains 1.3
  • Abra­ham, dans la pos­té­rité du­quel de­vaient être bé­nies toutes les fa­milles de la terre, pro­messe qui n’a de sens et d’ac­com­plis­se­ment qu’en Jé­sus-Christ (Genèse 12.3 ; Genèse 22.18 com­pa­rez à Galates 3.14-16).

Le Fils de Dieu vint prendre sa place dans cette pos­té­rité d’A­bra­ham et dans notre hu­ma­nité qu’il dut se re­nou­ve­ler. S’il ne se fut pas agi pour lui que d’ap­por­ter au monde des ré­vé­la­tions nou­velles, une longue sé­rie de traditions au­rait suffi. La bé­né­dic­tion pro­mise à Abra­ham se réa­li­sa dans sa postérité, et consis­ta en une créa­tion nou­velle, com­men­cée dans la per­sonne même de Jésus. De là une gé­néa­lo­gie qui n’eut pas seule­ment pour but d’é­ta­blir la fi­lia­tion his­to­rique de ce­lui-ci.

 Ce pre­mier but at­teint, la gé­néa­lo­gie de Jo­seph ne fut pas in­utile pour les Is­raé­lites. Du­rant tout le temps de sa vie, Jé­sus fut en­vi­sagé comme fils de Jo­seph et il dut l’être en vertu des plus hautes conve­nances. Mais, de plus, il y eut dans cette opi­nion ceci de fondé, que Jo­seph confé­ra à son fils adop­tif un droit lé­gal théo­cra­tique à la royauté, d’a­bord parce qu’il fut lui-même des­cen­dant de Da­vid et en­suite parce que, en épou­sant Ma­rie qui fut, héritière  du nom de sa fa­mille, il en­tra lé­ga­le­ment dans la li­gnée de sa femme et en prit le nom.

Jé­sus-Christ fut l’oint de l’Éter­nel, et ce fut sous ce nom de Mes­sie, em­prunté sur­tout au Psaumes 2 et à Daniel 9.25-26, que son peuple l’at­ten­dit. Lui-même, en prê­chant dès l’en­trée de son mi­nis­tère un royaume de Dieu dont il fut le Chef,  donna à cette no­tion toute sa vé­rité et sa spi­ri­tua­lité. Aussi, dans son Église, le titre de Christ de­vint peu à peu un nom propre, mais sans rien perdre de sa haute si­gni­fi­ca­tion. Ce ne fut pas sans in­ten­tion que les écri­vains sa­crés l’appelèrent tan­tôt Jésus, tan­tôt le Christ, ou lui donnent ce double nom de Jésus-Christ, comme le fit  l’Évan­gile de  Matthieu dès la pre­mière ligne  : « Et Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle est né Jésus, qui est appelé Christ.« 

Les exé­gètes se donnèrent beau­coup de peine pour re­trou­ver la di­vi­sion d’a­près la­quelle Matthieu eut éta­bli ces trois sé­ries de qua­torze gé­né­ra­tions. Les gé­né­ra­tions de la pre­mière pé­riode, d’A­bra­ham à Da­vid, furent énumérées, sans omis­sion. : elles sont au nombre de qua­torze. Dans la se­conde pé­riode, Matthieu re­tran­cha quatre rois de Juda : Acha­zia, Joas, Ama­zia, entre Jo­ram et Ozias  et Jo­ja­kim, entre Jo­sias et Je­cho­nias. La liste a de la sorte qua­torze noms, si l’on compte Je­cho­nias comme le der­nier de cette pé­riode.

Diacre Michel Houyoux

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Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊  Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article → Jésus, engendré en Marie, épouse de Joseph, fils de David 

◊ Père Abbé de Landévénnec   : cliquez ici pour lire l’article → L’appel de Dieu nous pousse toujours sur des chemins inattendus

Commentaire de l’ Abbé Pierre Desroches  « L’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint »

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Vingt-quatrième dimanche du Temps Ordinaire — Année A

Posté par diaconos le 7 septembre 2020

Je ne te dis pas de pardonner jusqu’à sept fois, mais jusqu’à septante fois sept fois

Pardonne soixante-dix fois sept fois L'amour du Seigneur

 

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là, Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? » Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à 70 fois sept fois. Ainsi, le royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs. Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent).
Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette. Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : ‘Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.’ Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette. Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent.
Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : ‘Rembourse ta dette !’ Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : ‘Prends patience envers moi, et je te rembourserai.’ Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé ce qu’il devait. Ses compagnons, voyant cela, furent profondément attristés et allèrent raconter à leur maître tout ce qui s’était passé. Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : ‘Serviteur mauvais ! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié.
Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?’ Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait. C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. »

Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés !

Ce vingt-quatrième dimanche du temps ordinaire pourrait bien s’intituler « le dimanche du pardon ». La Parole de Dieu de ce jour nous met en présence de cette réalité profondément humaine et authentiquement chrétienne qu’est le pardon : elle nous fait réfléchir sur les obstacles au pardon et sur les chemins qui nous y conduisent. Tôt ou tard, dans votre vie, la question du pardon se pose. Car tôt ou tard, quelqu’un vous fait du mal d’une manière ou d’une autre.

Rancune et colère ! Nous voici en terre familière et sur la route du quotidien. La rancune est une plante bien entretenue dont les fruits de colère et de vengeance sont de toutes les saisons ! Rancunes et colères des personnes, rage de faire payer très cher l’offense reçue ou le tort causé…  .  Jamais, je n’oublierai ! Il me le paiera !  Malheur à qui blesse notre vanité, jette une ombre sur notre image de marque, touche aux avoirs qui nous collent à la peau ! Pardon impossible !

 Pour un problème de clôture, c’est la tension… . Que de rancœurs ressassées, de ressentiments entretenus entre parents, enfants, entre conjoints, entre voisins et collègues du travail… Même au seuil des églises, nous voyons des gens qui refusent de se saluer, mais ils chantent ensemble le « Notre Père » qui les condamne : « Pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux et à celles qui nous ont offensés.  »  Deux siècles, avant Jésus Christ, Ben Sirac, le Sage (Première lecture) qui observa longuement la personne humaine et contempla aussi longuement Dieu, en arriva rapidement à déceler trois grands ennemis du pardon : la rancune, la colère et la vengeance et il rappela à ses lecteurs deux vérités profondes toujours très actuelles pour notre génération.

 D’abord ne garde pas dans ton cœur tous ces sentiments négatifs qui s’appellent haine, rancune, désir de vengeance, colère, refus de pardonner…Ensuite, si tu gardes ces poisons dans ton cœur, comment peux-tu compter sur le pardon des autres et comment peux-tu chercher celui de Dieu ? À tous ces ennemis de la paix intérieure et avec les autres, Ben Sirac n’a qu’un mot : «  Pardonne… si tu veux être pardonné par ton Dieu. «   Pardonnez à votre prochain le tort qu’il vous a fait ; alors, à votre prière vos péchés seront remis.

Dans l’Évangile de ce jour, la question que Pierre pose au Seigneur, est d’une pertinence et d’une actualité toujours aussi brûlante : « Quand mon frère commettra des fautes contre moi,, combien de fois dois-je lui pardonner ? » Pierre propose un chiffre au Seigneur : « Jusqu’à sept fois ? ». Jésus refuse d’entrer dans ses calculs. C’est le sens de sa réponse : « Jusqu’à soixante-dix fois sept fois ! » Jésus justifie par là un pardon sans limite : « Tu dois pardonner tout le temps ! »

 Vis à vis de Dieu, nous sommes tous dans la situation de ce serviteur qui doit à son maître une somme fantastique. Par un amour incompréhensible, Dieu nous a remis cette dette. Et, cependant¸ quand il nous faut pardonner, nous hésitons et très souvent nous tranchons par le marchandage ou le refus. Cependant, à la messe, nous chantons : « Seigneur prends pitié de nous », tout en ayant trop souvent trop peu pitié des autres !

 Dieu  pardonne avec la même patience et la même générosité que ce roi dont parle Jésus dans la parabole. Son pardon suppose cependant que la leçon porte en nous du fruit. À nous aussi de comprendre et d’avoir pitié, de pardonner et de remettre les dettes de nos frères. « Pardonne-nous comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. »

Diacre Michel Houyoux

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Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Régnat : cliquez ici  pour lire l’article → Vingt-quatrième Dimanche du Temps ordinaire

◊  SVD TOG : cliquez ici  pour lire l’article → VINGT QUATRIÈME DIMANCHE ORDINAIRE – ANNÉE A – SVD TOG

Pardonner jusqu’à sept fois, mais jusqu’à septante fois sept fois

youtube]https://youtu.be/suE5xFc7Wy8[/youtube]

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