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Tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup

Posté par diaconos le 9 novembre 2020

Image du Blog jesus83marie.centerblog.net

# La parabole illustre l’obligation pour les chrétiens de ne pas gâcher leurs dons reçus de Dieu et de s’engager, même s’il y a risque, à faire grandir le royaume de Dieu Le Frère Élie, décrivit ce que cette parabole ne cache qu’à demi-mot : un jugement sera.prononcé, un jugement de salut sur ceux à qui le Seigneur confia dons et talents à faire fructifier durant son absence. Cette parabole de Jésus oriente notre attention sur le temps qui s’étend entre son ascension au ciel et son retour dans la gloire. À chacun de donner selon ses aptitudes afin d’aider son prochain. Cependant, Frère Élie alla plus loin : pour lui l’homme ici est le Christ, son retour sera alors le temps du jugement dernier. Selon saint Jean Chrysostome, il faut par ce mot de talent entendre tout ce qui peut contribuer à l’avantage de son frère, soit en le soutenant, soit en l’aidant de son argent, soit en l’assistant de ses conseils par un échange fructueux de parole, en lui rendant tous les autres services qu’on est capable de lui rendre. Rien n’est si agréable à Dieu que de sacrifier sa vie à l’utilité publique de tous ses frères. Le troisième serviteur, devant son raté, aurait pu se présenter au maître, au lieu de l’insulter, en demandant pardon. La seule solution est de consentir à ce que Dieu donne..

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : « C’est comme un homme qui partait en voyage : il appela ses serviteurs et leur confia ses biens.  À l’un il remit une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul talent, à chacun selon ses capacités. Puis il partit. Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint et il leur demanda des comptes. Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha, présenta cinq autres talents et dit : ‘Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres.’ Son maître lui déclara : ‘Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.’ » (Mt 25, 14-15.19-21)

La parabole des talents

Le royaume des cieux est comparé à ce que fit un homme qui, s’en allant en voyage, remit ses biens à ses serviteurs. Il donna à l’un cinq talents, à l’autre deux, à l’autre un. Celui qui eut reçu cinq talents se mit à l’œuvre et en gagna cinq autres ; de même aussi celui qui en eut reçu deux. Mais celui qui n’en eut reçu qu’un talent, l’eut enfoui dans la terre.

Longtemps après, le maître revint et fit rendre compte à ses serviteurs. Celui qui eut reçu cinq talents en produisit cinq autres qu’il eut gagnés ; de même aussi celui qui en eut reçu deux. Alors le maître, louant leur fidélité, les admit à partager sa joie. Mais celui qui n’eut reçu qu’un talent vint et dit :  » Seigneur, je savais que tu es un homme dur et injuste ; j’ai craint et j’ai enfoui ton talent dans la terre : voici ce qui est à toi. Mais son maître lui répondit : « Méchant serviteur, si tu savais que je suis un homme dur et injuste, tu devais remettre mon argent à d’autres, qui me l’auraient rendu avec intérêt. Ôtez-lui le talent, donnez-le à celui qui en a dix, et jetez le serviteur inutile dans les ténèbres du dehors ».

Ce propriétaire ne revint qu’après un long temps, ayant laissé à ses serviteurs le temps nécessaire pour leur travail. Ce retour du maître représente la seconde venue du Sauveur : Jésus ne l’annonça pas dans un avenir ; il en laissa le moment inconnu. Les cinq talents confiés ne furent pas peu de chose ; mais le maître les désigna ainsi en comparaison de ce qu’il confiera encore de ses immenses richesses à ce serviteur qui se montra bon et fidèle.

Que signifie dans la parabole, ce mot : la joie de ton seigneur ? Les uns pensèrent à la satisfaction que le maître éprouva au sujet de ce bon serviteur, d’autres à quelque banquet ou quelque fête qu’il voulut instituer pour célébrer son retour. Le plus naturel fut d’admettre qu’ici Jésus passa tout à coup de l’image à la réalité, et que cette joie, ce fut la félicité et la gloire dont il jouit, et dans laquelle, il introduisit son fidèle serviteur. L’approbation et la récompense furent exactement les mêmes pour les deux talents gagnés que pour les cinq. Jésus ne les mesure pas à la grandeur des dons confiés, mais à la fidélité.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Le temple du Seigneur : cliquez ici pour lire l’article →  Fête de la Dédicace de la basilique du Latran (9 novembre)

◊ Regnum Christi :  : cliquez ici pour lire l’article → Tu  as été fidèle pour peu de choses, je t’en t’en confierai beaucoup

Monseigneur Cattenoz : « Tu as été fidèle pour peu de choses, entre dans la joie »

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XXXème dimanche du Temps Ordinaire — Année A

Posté par diaconos le 9 novembre 2020

Tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup

 

XXXème dimanche du Temps Ordinaire — Année A dans La messe du dimanche FR-Evangile-Illustre-2018-09-01-web-2019-08-31

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : « C’est comme un homme qui partait en voyage : il appela ses serviteurs et leur confia ses biens.  À l’un il remit une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul talent, à chacun selon ses capacités. Puis il partit. Aussitôt,  celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla pour les faire valoir et en gagna cinq autres.
De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. Mais celui qui n’en avait reçu qu’un alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître. Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint et il leur demanda des comptes.
Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha, présenta cinq autres talents et dit : ‘Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres.’ Son maître lui déclara : ‘Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.’   Celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi et dit : ‘Seigneur, tu m’as confié deux talents ; voilà, j’en ai gagné deux autres.’ Son maître lui déclara : Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.’ Celui qui avait reçu un seul talent s’approcha aussi et dit : ‘Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain. J’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient.’
Son maître lui répliqua : ‘Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu. Alors, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts. Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix.
À celui qui a, on donnera encore, et il sera dans l’abondance ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a. Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dans les ténèbres extérieures ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents !’ »  (Mt 25, 14-30)

N’ayez pas peur !

La parabole des talents, comme tant d’autres, traite du Royaume de Dieu et du retour du Christ. L’essentiel est de se préparer à la rencontre et d’être toujours prêt pour accueillir celui qui vient comme un voleur dans la nuit. Il y a « talents » et « talents »

Les talents sont ces dons naturels que chacun a ; ce sont ces aptitudes particulières que nous avons tous à faire remarquablement telle ou telle chose : celui-ci est un peintre de talent mais vois celui-là, c’est un jeune talent. ; mais au temps de Jésus, un talent était un lingot en argent ou en or qui valait six mille deniers, une somme énorme : l’équivalent du salaire de six mille journées de travail ; soit, le salaire de plus de seize d’années de labeur ! Ces talents confiés aux serviteurs, à chacun selon ses capacités, et sans consignes particulières, par le maître qui part en voyage, les laissent devant leur responsabilité. Les comptes seront à rendre au retour du maître.

Le Maître partit en voyage et nous ayant confié tous ses biens c’est Dieu, bien sûr. Et la récompense c’est d’avoir part à son Royaume : « Entre dans la joie de ton Maître.  » L’histoire des talents est d’abord et avant tous l’histoire d’une peur. Et des peurs, nous en avons toutes et tous. La première chose à faire, est d’abord de se l’avouer. Ayant pris conscience de celle-ci, il y a lieu d’agir nous dit le Christ. À force d’avoir peur, nous risquons de ne plus rien faire à l’image de l’homme qui n’avait qu’un seul talent : « J’ai eu peur, et je suis allé enfouir ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient. » Cet homme a manqué d’audace et de confiance. Il n’a pas pris ses responsabilités.

Nous ne sommes pas sur terre pour subir la vie mais pour la vivre à fond et pour ce faire, il y a parfois des risques à prendre. Cet homme prétend savoir distinguer le bon et le mauvais et, pour lui, le maître est mauvais : « Maître, je savais que tu es un homme dur, tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain. J’ai eu peur. » C’est bien là, en chacun de nous, que peut se tenir le commencement de l’échec et du malheur.

Croire que Dieu est vraiment Amour, tel est le défi qui nous est proposé. Le croire et par conséquent sortir de la peur qui nous stérilise. Essayons d’identifier les peurs qui nous font prendre Dieu pour un maître dur. L’un des enjeux majeurs de notre vie est le passage de la peur à la foi, même quand, comme Jésus mis en croix, nous sommes agressés par le pire. C’est bien pour cela que les rencontres de Jésus avec ses disciples commencent si souvent par : « N’ayez pas peur « 

Quiconque a peur, enterre sa vie parce qu’il a trop peur de la perdre. Or, une seule vie nous a été donnée, ne passons pas à côté de celle-ci. Elle vaut tellement la peine d’être vécue en plénitude. Ne rien faire, de façon à ce qu’on n’ait rien à nous reprocher… c’est justement cela qui nous serait reproché, et plutôt sévèrement : « Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dehors dans les ténèbres ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents ! »

Nous avons tous des capacités, des talents. Qu’en faisons-nous ? Les utilisons-nous pour satisfaire notre égoïsme, pour nos intérêts personnels ? Ou bien pour honorer le Seigneur dans la préservation et le développement de notre environnement, pour servir le Seigneur dans les autres, ceux qui nous entourent, ceux qui sont plus mal pris que nous ?

S i nous agissons de cette façon, nous faisons fructifier les talents que le Seigneur nous a donnés, nous remplissons notre cruche personnelle jusqu’au bord. Et, quand le Seigneur reviendra, nous pourrons lui dire en toute vérité : « Voilà, Seigneur, avec mes capacités et avec les dons de ta création, je te présente ce que j’en ai fait ; j’ai agi de mon mieux et j’ai fait tout mon possible : je te l’offre comme un beau cadeau. » Et le Seigneur nous dira : «  Viens, bon et fidèle serviteur ; entre dans mon royaume de lumière. « 

Diacre Michel Houyoux

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◊ Puiser à la source : cliquez ici pour lire l’article → 33ème dimanche du temps ordinaire de l’année A

◊ La Croix cliquez ici pour lire l’article → 33ème dimanche du temps ordinaire de l’année A

Prédication du Pasteur  Marc Pernot au temple de Champel : « La parabole des talents. Quel talent ? »

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