Tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup
Posté par diaconos le 9 novembre 2020
# La parabole illustre l’obligation pour les chrétiens de ne pas gâcher leurs dons reçus de Dieu et de s’engager, même s’il y a risque, à faire grandir le royaume de Dieu Le Frère Élie, décrivit ce que cette parabole ne cache qu’à demi-mot : un jugement sera.prononcé, un jugement de salut sur ceux à qui le Seigneur confia dons et talents à faire fructifier durant son absence. Cette parabole de Jésus oriente notre attention sur le temps qui s’étend entre son ascension au ciel et son retour dans la gloire. À chacun de donner selon ses aptitudes afin d’aider son prochain. Cependant, Frère Élie alla plus loin : pour lui l’homme ici est le Christ, son retour sera alors le temps du jugement dernier. Selon saint Jean Chrysostome, il faut par ce mot de talent entendre tout ce qui peut contribuer à l’avantage de son frère, soit en le soutenant, soit en l’aidant de son argent, soit en l’assistant de ses conseils par un échange fructueux de parole, en lui rendant tous les autres services qu’on est capable de lui rendre. Rien n’est si agréable à Dieu que de sacrifier sa vie à l’utilité publique de tous ses frères. Le troisième serviteur, devant son raté, aurait pu se présenter au maître, au lieu de l’insulter, en demandant pardon. La seule solution est de consentir à ce que Dieu donne..
De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : « C’est comme un homme qui partait en voyage : il appela ses serviteurs et leur confia ses biens. À l’un il remit une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul talent, à chacun selon ses capacités. Puis il partit. Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint et il leur demanda des comptes. Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha, présenta cinq autres talents et dit : ‘Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres.’ Son maître lui déclara : ‘Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.’ » (Mt 25, 14-15.19-21)
La parabole des talents
Le royaume des cieux est comparé à ce que fit un homme qui, s’en allant en voyage, remit ses biens à ses serviteurs. Il donna à l’un cinq talents, à l’autre deux, à l’autre un. Celui qui eut reçu cinq talents se mit à l’œuvre et en gagna cinq autres ; de même aussi celui qui en eut reçu deux. Mais celui qui n’en eut reçu qu’un talent, l’eut enfoui dans la terre.
Longtemps après, le maître revint et fit rendre compte à ses serviteurs. Celui qui eut reçu cinq talents en produisit cinq autres qu’il eut gagnés ; de même aussi celui qui en eut reçu deux. Alors le maître, louant leur fidélité, les admit à partager sa joie. Mais celui qui n’eut reçu qu’un talent vint et dit : » Seigneur, je savais que tu es un homme dur et injuste ; j’ai craint et j’ai enfoui ton talent dans la terre : voici ce qui est à toi. Mais son maître lui répondit : « Méchant serviteur, si tu savais que je suis un homme dur et injuste, tu devais remettre mon argent à d’autres, qui me l’auraient rendu avec intérêt. Ôtez-lui le talent, donnez-le à celui qui en a dix, et jetez le serviteur inutile dans les ténèbres du dehors ».
Ce propriétaire ne revint qu’après un long temps, ayant laissé à ses serviteurs le temps nécessaire pour leur travail. Ce retour du maître représente la seconde venue du Sauveur : Jésus ne l’annonça pas dans un avenir ; il en laissa le moment inconnu. Les cinq talents confiés ne furent pas peu de chose ; mais le maître les désigna ainsi en comparaison de ce qu’il confiera encore de ses immenses richesses à ce serviteur qui se montra bon et fidèle.
Que signifie dans la parabole, ce mot : la joie de ton seigneur ? Les uns pensèrent à la satisfaction que le maître éprouva au sujet de ce bon serviteur, d’autres à quelque banquet ou quelque fête qu’il voulut instituer pour célébrer son retour. Le plus naturel fut d’admettre qu’ici Jésus passa tout à coup de l’image à la réalité, et que cette joie, ce fut la félicité et la gloire dont il jouit, et dans laquelle, il introduisit son fidèle serviteur. L’approbation et la récompense furent exactement les mêmes pour les deux talents gagnés que pour les cinq. Jésus ne les mesure pas à la grandeur des dons confiés, mais à la fidélité.
Diacre Michel Houyoux
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