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Pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque ?

Posté par diaconos le 18 novembre 2020

Un serviteur rend la mine à son maître

# La parabole des talents est racontée dans l’Évangile de Mathieun (Mt 25, 14-30)V, 14-30. La parabole des mines se trouve dans l’Évangile de Luc (Lc 19, 12-27) Elles dépeignent un maître qui gratifia des serviteurs méritants, et qui en punit un autre pour sa paresse. Jésus cherche à ce que ses enfants donnent du fruit, qu’ils partager, aident, et fassent vivre la compassion. Les deux récits évoquent également le sort des élus et le sort des damnés lors du Jugement dernier. Dans leur commentaire de la parabole des mines, l’exégète Daniel Marguerat et Emmanuelle Steffelk indiquèrent que le prince en attente de royauté représenta Jésus, et que le moment où les serviteurs durent rendre des comptes correspond au Jugement dernier.Selon un dicton selon : les riches deviennent toujours plus riches et les pauvres toujours plus pauvres. Là encore, les mœurs politiques de l’époque se font jour. ». Dans son commentaire, Paul Jorion releva: « une simple lecture du texte de la parabole dans ses deux versions, chez Mathieu et chez Luc, révèle toute l’étendue du malentendu : le maître qui admonesta son serviteur de ne pas avoir investi fut un tyran méprisable. »
 De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là, comme on l’écoutait, Jésus ajouta une parabole : il était près de Jérusalem et ses auditeurs pensaient que le royaume de Dieu allait se manifester à l’instant même. Voici donc ce qu’il dit : « Un homme de la noblesse partit dans un pays lointain pour se faire donner la royauté et revenir ensuite. Il appela dix de ses serviteurs, et remit à chacun une somme de la valeur d’une mine ; puis il leur dit : “Pendant mon voyage, faites de bonnes affaires.”

Mais ses concitoyens le détestaient, et ils envoyèrent derrière lui une délégation chargée de dire : Quand il fut de retour après avoir reçu la royauté, il fit convoquer les serviteurs auxquels il avait remis l’argent, afin de savoir ce que leurs affaires avaient rapporté.
Le premier se présenta et dit : “Seigneur, la somme que tu m’avais remise a été multipliée par dix.” Le roi lui déclara : “Très bien, bon serviteur ! Puisque tu as été fidèle en si peu de chose, reçois l’autorité sur dix villes.”     Le second vint dire : “La somme que tu m’avais remise, Seigneur, a été multipliée par cinq.”
À celui-là encore, le roi dit : “Toi, de même, sois à la tête de cinq villes.” Le dernier vint dire : “Seigneur, voici la somme que tu m’avais remise ; je l’ai gardée enveloppée dans un linge. En effet, j’avais peur de toi, car tu es un homme exigeant, tu retires ce que tu n’as pas mis en dépôt, tu moissonnes ce que tu n’as pas semé.”
Le roi lui déclara : “Je vais te juger sur tes paroles, serviteur mauvais : tu savais que je suis un homme exigeant, que je retire ce que je n’ai pas mis en dépôt, que je moissonne ce que je n’ai pas semé ; alors pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque ?
À mon arrivée, je l’aurais repris avec les intérêts.” Et le roi dit à ceux qui étaient là : “Retirez-lui cette somme et donnez-la à celui qui a dix fois plus.”   “Seigneur, il a dix fois plus ! Je vous le déclare : on donnera à celui qui a ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a.
Quant à mes ennemis, ceux qui n’ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et égorgez-les devant moi.” » Après avoir ainsi parlé, Jésus partit en avant» (Lc 19, 11-28)

La parabole des mines

Comme Jésus entra dans Jéricho, un chef des péagers, Zachée, chercha à le voir. En étant empêché par sa petite taille, il monta sur un sycomore. Ses efforts récompensés Jésus, arrivé près de l’arbre, leva les yeux et annonça à Zachée qu’il dut loger chez lui. Zachée le reçut avec joie. L’entrée de Jésus chez un péager provoqua les murmures des assistants. Zachée se présenta devant Jésus et déclara sa résolution de donner la moitié de ses biens aux pauvres et de restituer le quadruple. Jésus déclara à son tour que le salut entra ce jour même dans la maison de Zachée, car le fils de l’homme vint chercher et sauver ce qui fut perdu.

Jésus prononça cette parabole pour calmer l’excitation que provoquèrent dans son cortège l’approche de Jérusalem et l’attente de l’avènement immédiat du royaume de Dieu.  Un homme de haute naissance alla dans un pays lointain recevoir l’investiture de la royauté. Il confia à dix de ses serviteurs dix mines à faire valoir par leur travail. Ses concitoyens envoyèrent une ambassade à sa suite pour combattre ses prétentions à la royauté. Le maître revint investi de la royauté et fit rendre compte aux serviteurs. L’un rapporta dix mines et reçut dix villes ; l’autre rapporta cinq mines et reçut cinq villes.

Un serviteur vint, apportant sa mine cachée dans un linge. Il expliqua sa conduite par la crainte que lui inspira la sévérité de son maître. Le maître répondit qu’il le jugea sur cette parole : cette crainte dut le pousser à mettre l’argent à la banque. Il ordonna de lui ôter sa mine et de la donner à celui qui en reçut dix, et, sur l’objection qu’on lui fit que ce serviteur en eut déjà  reçu dix , il déclara qu’on donna à celui qui eu eut déjà, et qu’à celui qui n’eut rien, on ôta ce qu’il eut. Après ces paroles, Jésus marcha en tête de son cortège, montant à Jérusalem.

Ce trait principal de la parabole fut emprunté aux circonstances politiques du temps. La maison des Hérode n’exerça la royauté que sous la dépendance des Romains. Chaque prince de cette famille dut, avant de prendre le gouvernement de ses États, s’en aller à Rome pour y chercher la confirmation impériale. Ce que Jésus appela être investi de la royauté. Il arriva parfois que les Juifs, mécontents d’un prince, envoyèrent après lui des délégués qui durent, en l’accusant auprès de l’empereur, empêcher son élévation à la souveraineté. Ils combattirent de la sorte l’avènement d’Archélaus, ainsi que le renseigna  l’historien Josèphe.

« Quoique Antipater eût fait disparaître ses frères et chargé son père du plus impie des crimes et du remords qui les vengeait, ses espérances d’avenir ne s’accordaient pas à ses desseins. Délivré de la crainte de voir ses frères partager le pouvoir avec lui, il s’apercevait que l’accession au trône serait peur lui chose fort ardue et embarrassante, tant la nation avait conçu de haine contre lui. [2] C’était là un obstacle gênant ; mais ce qui le tourmentait plus encore, c’étaient les mauvaises dispositions de l’élément militaire, de qui dépendait, toute la sécurité de la maison royale toutes les fois que le peuple venait, à tenter une révolution. Telle était la situation pleine de péril que lui fit la mort de ses frères. » (Josèphe (Antiquités Juives, XVII, 11, 1)

Jésus se représenta lui-même dans la position d’un de ces princes ; il ne dut pas prendre immédiatement possession de son royaume, mais s’en aller auparavant auprès de son Père, où son autorité fut confirmée. Les Juifs agirent envers lui comme ils agirent envers un prince qu’ils n’aimèrent pas. Mais il eut aussi des serviteurs fidèles, auxquels il confia les moyens de travailler à l’établissement de son règne. Les concitoyens du prince représentèrent les Juifs, qui refusèrent de reconnaître Jésus : « Mais ils s’écrièrent : Ôte, ôte, crucifie-le ! Pilate leur dit : Crucifierai-je votre roi ? Les principaux sacrificateurs répondirent : Nous n’avons de roi que César. » (Jn 19, 15 Ils le haïrent à cause de la vérité qu’il leur annonça.

Avec quelle tristesse Jésus prononça cette parole ! La vraie cause de la révolte de l’homme pécheur, fur que Jésus voulut régner sur lui.  Plus le serviteur se montra humble, plus fut belle la louange et grande la récompense que jésus lui accorda. Avec ces dix mines, il aurait à peine acheté une maison, et le maître lui donne dix villes à gouverner. Telles sont les richesses de la grâce. Comment faut-il entendre cette récompense quand il s’agit du royaume de Dieu ? Jésus ne le dit pas ; mais il est évident que la position plus élevée et l’activité plus étendue qui fut assignée aux serviteurs furent une image de la vie glorieuse et féconde que les enfants de Dieu posséderont dans la maison de leur Père.

Dans la parabole des talents, la récompense fut ainsi énoncée : «  Bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle en peu de choses, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton Seigneur »  (Mt 25, 21). Récompense également proportionnée à la fidélité. Elle suppose des degrés divers de félicité et d’activité dans le royaume de Dieu. Dans Matthieu, les deux serviteurs reçurent la même louange et la même récompense, bien que les résultats de leur travail fussent différents. Ce fut une autre face de la même vérité. Le don immense de la vie éternelle fait disparaître les diversités.

Dans Matthieu, le serviteur infidèle cacha l’argent de son maître dans la terre ; ici, il le garda dans un linge. L’expression de Luc : « Tu prends ce que ta n’as pas déposé », est plus rude encore que celle de Matthieu. La principale divergence résulte du fait que dans la parabole de Luc tous les serviteurs reçurent la même somme à faire valoir. Cette plainte s’explique mieux dans la parabole de Matthieu : l’unique talent qu’il eutt reçu lui parut comme rien en comparaison des multiples talents confiés aux autres. Jésus quitta Jéricho et prit la route pour aller à  Jérusalem. L’heure fut décisive.Il se mit en marche, à la tête d’un cortège qui devint plus important à chaque instant.

Diacre Michel Houyoux

                                                                                                                 Complément

 ◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → L’histoire de Zachée est une histoire de regards (Lc 19, 1-10)

 Liens avec d’autres sites chrétiens sur Internet

◊  Entretiens chrétiens  : cliquez ici pour lire l’article → La parabole des mines – Lc 19(11-27)

◊ Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article → « Pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque ?

◊ Les informations de la semaine : cliquez ici pour lire l’article → Paroisses du Confluent 78

Paroisse du Confluent (Diocèse de Versailles) :  « Pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque ? ».

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Christ is King of the Universe (Year A)

Posté par diaconos le 18 novembre 2020

You, my flock, behold, I will judge between sheep and sheep

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Jesus Christ is the king of the entire universe. The history of the festival dates back to 1899, when Pope Leo XIII instituted the universal consecration of mankind to the Heart of Jesus on 11th May. In the same year, the Italian Jesuit Sanna Solaro wrote to all the Italian bishops to sign a petition requesting the institution of a liturgical feast. Forty-nine bishops joined the petition. Another petition was presented to Pope Pius XI after the International Eucharistic Congress held in Rome in the first months of his pontificate, signed by 69 prelates. In 1923, a third petition was presented with the signatures of 340 cardinals, archbishops, bishops and superiors general.

The petition asked : « In order to make reparation for the offences committed to Jesus Christ by official atheism, the Church should deign to institute a liturgical feast proclaiming the sovereign rights of the royal person of Jesus Christ, who lives in the Eucharist and reigns, with his Sacred Heart, in society ». This request was supported by two hundred religious orders and congregations, twelve Catholic universities and petitions signed by hundreds of thousands of faithful throughout the world. There was no lack of objections: according to some, the theme of this feast had already been celebrated at the Epiphany.

# A pastor is a person who exercises management and teaching functions in a Christian church community. The term refers to a Protestant or evangelical minister. It also refers, but in a less institutional sense, to a priest or deacon in the Catholic and Orthodox Churches. The term refers to the theme of the shepherd in the Bible, especially in the New Testament, and to the identification of Jesus Christ with the image of the Good Shepherd. In the Catholic religion, the word refers to any person charged with the spiritual leadership of a religious community, and is sometimes used to refer to the priest or bishop. In North American English, Northern Germany and the Dutch language, a parish priest is called pastor or pastoor. In some parts of the Protestant churches, women can be pastors. Some evangelical denominations officially allow the ministry of women in churches.

From the book of the prophet Ezekiel

# The parable of the lost sheep, also known as the « parable of the good shepherd » or « of the good shepherd », attributed to Jesus of Nazareth, is found in two canonical gospels of the New Testament. It is reported by Matthew (Mt 18:12-13) and Luke (Lk 15:3-7). It is also found in the apocryphal Gospel of Thomas, logion 107. Possible parallels in the Old Testament are Ez 34,6, 12 and Ps 119,176. The parable gave rise to an expression, the « lost sheep », referring, like the « prodigal son » in a parable which follows shortly after in Luke, to the person who goes astray morally, or, again in Luke, to the lost drachma. The first two parables, and sometimes all three, serve as a basis for the considerations developed by theologians and preachers on the need to go and fetch the lost sheep to bring it back into the flock, in the case of involuntary straying, or to welcome the repentant sinner with grace, in the case of voluntary straying.

You, my flock, behold, I will judge between sheep and sheep

Thus says the Lord God : Behold, I myself will care for my sheep and watch over them. As a shepherd watches over the sheep of his flock when they are scattered, so will I watch over my sheep, and I will go and deliver them in all the places where they have been scattered on a day of clouds and dark clouds. It is I who will feed my flock, and I who will cause them to rest, says the Lord God.
I will seek the lost sheep, and I will bring them back. I will heal the wounded. I will make the sick sheep strong again. I will keep the fat and strong one and feed it according to the law. And you, my flock, thus says the Lord God, behold, I will judge between sheep and sheep, between rams and goats. (Ez 34, 11-12.15-17).

The true shepherd of his people

The Lord, the true shepherd of his people, intervenes to put an end to this state of affairs and finds a better one: « God heard their lamentations and remembered his covenant with Abraham, Isaac and Jacob. God looked at the children of Israel and had mercy on them » (Exodus 2:24-25). He looked for them and took effective measures to bring them out of that state.

God himself will do what previous leaders did not think of; he will remedy all forms of physical and moral misery. But for this he will still have to exercise order within the nation itself. For there were not only kings of evil in Israel, there were also rich and powerful members of the people who oppressed others. They are what Ezekiel calls the big and strong. The Lord will treat them justly.

Between the weak and sick sheep and the fat and strong sheep – rams and goats; do not translate as if there were: between rams and goats; for these two terms apply only to the second class of sheep, the fat and strong sheep. In Hebrew, the word used here for sheep is very generic, it includes all small cattle, goats and sheep, male and female.

Deacon Michel Houyoux

 Links to other Christians websites

◊ Friamusings : click here to read the paper →   Christ the King

◊Theology for the common man   : click here to read the paper →  Christ the King of the Universe A Year

The Solemnity of Our Lord Jesus Christ, King of the Universe

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