# Le Jour du jugement dernier est, selon les religions abrahamiques, le jour où se manifestera aux humains le jugement de Dieu sur leurs actes, leurs paroles et leurs intentions. Le devenir des damnés et des justes n’est pas le même selon tous les textes. Selon la Bible et le Coran, la résurrection des morts est un préalable au jugement par Dieu, qui aura lieu le même Jour pour tous. Dans le judaïsme il existe deux choses : le jugement dernier dont parle le Livre de Daniel… Puis viendra le jugement, et on lui ôtera sa domination, qui sera détruite et anéantie pour jamais.) et Yom Hadin, le jour de la fête annuelle de Roch Hachana. Dans la Torah il est écrit à propos du Jour du Seigneur (de YHWH : יוֹם-יְהוָה, Ésaïe 13.6, 13.9, Joël 1.15, 2.1, 2.11, 3.4, 4.14, Amos 5.18, 5.20, Abdias 1.15, Sophonie 1.7, 1.14, Malachie 3.23) , par exemple en Ésaïe 13.9 : « Oui, il arrive implacable, le jour du Seigneur, jour d’emportement et de violente colère, qui réduira la terre en solitude et en exterminera les criminels. » Certains midrachim (récits allégoriques) parlent de Yom HaDin, décrivant Dieu siégeant sur Son trône, tandis que les livres contenant les actes de toute l’humanité sont ouverts pour « révision », et que chacun passe devant Lui pour évaluation de ses actes.[réf. souhaitée]
Ton Règne en mon cœur
Jésus parlait à ses disciples de sa venue : «Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire. Toutes les nations seront rassemblées devant lui; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres : il placera les brebis à sa droite, et les chèvres à sa gauche.Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : »‘Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la création du monde.
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Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi! « . Alors les justes lui répondront : ‘Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu…? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire? tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli? tu étais nu, et nous t’avons habillé? tu étais malade ou en prison.
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Quand sommes-nous venus jusqu’à toi?’. Et le Roi leur répondra: ‘Amen, je vous le dis: chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait’. » Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : ‘Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu éternel préparé pour le démon et ses anges. Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger; j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ; j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité ».
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Alors ils répondront, eux aussi : « Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu avoir faim et soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service?’. Il leur répondra: ‘Amen, je vous le dis: chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces petits, à moi non plus vous ne l’avez pas fait . Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle ». « Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait »
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Auteur +PÈRE MARIE LANDRY C+MPS
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Du jugement dernier
xSeigneur Jésus, toi mon Roi, apprends-moi à faire entrer ton Règne dans mon cœur et à le partager aujourd’hui avec ceux que tu mettras sur mon chemin.Aujourd’hui, Jésus nous parle du jugement dernier. Et en utilisant une métaphore de brebis et de chèvres, il nous montre que ce sera un jugement d’amour. « Vous serez jugé sur l’Amour » nous dit Saint Jean de la Croix.Comme nous le dit un autre mystique, Saint Ignace de Loyola, dans sa Méditation pour atteindre l’amour, il faut mettre plus d’amour dans nos œuvres que dans nos paroles.
L’évangile de ce jour l’illustre très bien. Chaque œuvre de charité que nous faisons, nous la faisons au Christ lui-même : « Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi ! « (Mt 25,34-36). Plus encore: «chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25, 40).
Ce passage de l’Évangile, qui nous remet les pieds sur terre, met la fête du jugement du Christ à sa place. La royauté du Christ est une chose bien distincte de la prépotence, c’est simplement une réalité fondamentale de l’existence: l’amour aura le dernier mot.Jésus nous montre que le sens de la royauté -ou de la puissance- est de se mettre au service des autres. Il a confirmé qu’il était Maître et Seigneur (Jn 13,1 3), et qu’il était Roi (Jn 18, 37), mais il a exercé sa fonction de Maître en lavant les pieds de ses disciples.
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