• Accueil
  • > Archives pour novembre 2020

Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom. Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu

Posté par diaconos le 25 novembre 2020

Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom. Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu  dans Catéchèse

# La persécution des chrétiens recouvre une diversité d’actions et de comportements dont le point commun est la répression du christianisme et l’élimination des chrétiens, culturelle et même physique, par des pouvoirs religieux ou laïcs. Ces persécutions peuvent aller jusqu’au massacre organisé. L’Empire ottoman eut une politique de persécution envers les chrétiens qui culmina avec les massacres hamidiens à la fin du XIXe siècle, puis les génocides arménien, grec et assyrien pendant la Première Guerre mondiale et la guerre civile turque. Ce fut aussi le cas dans des pays communistes, particulièrement en URSS du temps de Staline, en Albanie, en Chine populaire ou en Corée du Nord. La persécution des chrétiens recouvre une diversité d’actions et de comportements dont le point commun est la répression du christianisme et l’élimination des chrétiens, culturelle et même physique, par des pouvoirs religieux ou laïcs. Ces persécutions peuvent aller jusqu’au massacre organisé. L’Empire ottoman eut une politique de persécution envers les chrétiens qui culmina avec les massacres hamidiens à la fin du XIXe siècle, puis les génocides arménien, grec et assyrien pendant la Première Guerre mondiale et la guerre civile turque, en Albanie, en Chine populaire ou en Corée du Nord.

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « On portera la main sur vous et l’on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues et aux prisons, on vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs, à cause de mon nom. Cela vous amènera à rendre témoignage. Mettez-vous donc dans l’esprit que vous n’avez pas à vous préoccuper de votre défense. C’est moi qui vous donnerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront ni résister ni s’opposer.

Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d’entre vous. Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom. Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu.    C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie. » (Lc 21, 12-19)

Jésus annonça la persécution

 Après l’apparition des faux prophètes les troubles parmi les peuples et les phénomènes effrayants dans la nature, Jésus annonça aux siens la persécution que les trois évangélistes décrivirent à peu près dans les mêmes termes. Matthieu en marqua le temps par le mot : alors ; Luc par : avant tout cela. En effet, la persécution, surtout de la part des Juifs, commença bien avant la ruine de Jérusalem. Luc ajouta que ce fut pour les disciples l’occasion la plus favorable de rendre témoignage à la vérité, pensée qui fut pour eux un puissant encouragement : ils ne tardèrent pas à en faire l’expérience.

D’autres traduisirent : cela vous servira de témoignage ; ils interprétèrent cette idée en disant soit que la fidélité dont les disciples feront preuve confirmera leur foi, soit que leur innocence sera reconnue par ces tribunaux.Cette promesse que Jésus avait déjà faite aux disciples (Matthieu 10.19-20, note ; Luc 12.11-12), il la leur fait entendre encore dans ce moment solennel, où il ouvre à leurs regards la douloureuse perspective des persécutions qu’ils auront à subir.

La bouche est l’image de la parole dont elle est l’organe, d’une parole rendue puissante par l’Esprit de Dieu. Ce même Esprit leur donna une sagesse à laquelle les adversaires ne purent résister, et dont ils ne purent contredire les déclarations. Avez quelle majesté divine Jésus annonce qu’il accomplira lui-même cette promesse : car moi, je vous donnerai ! Il parle au point de vue de son exaltation ; il sera donc tout-présent au milieu d’eux. (Bengel)

Quelle douloureuse aggravation dans les souffrances des témoins de Jésus-Christ, que celle d’être livrés par les membres mêmes de leurs propres familles (les parents sont ici les père et mère) et d’être haïs de tous ! « Marie, la prophétesse, sœur d’Aaron, prit à la main un tambourin, et toutes les femmes vinrent après elle, avec des tambourins et en dansant. Marie répondait aux enfants d’Israël: Chantez à l’Éternel, car il a fait éclater sa gloire; Il a précipité dans la mer le cheval et son cavalier.(Jn 15 20-21)

Jésus vint de dire : Aucun mal ne vous arrivera. Pourquoi ? Parce que la puissance de Dieu vous protégera et que vous-mêmes, de votre côté, au milieu des dangers, vous gagnerez vos âmes, et cela par votre patience, en persévérant jusqu’à la fin. Plusieurs versions, d’après la leçon du texte reçu, rendent ainsi cette pensée : « Possédez vos âmes par votre patience » ; mais le sens du verbe grec n’est pas posséder ; il signifie acquérir, se mettre en possession de, ou enfin gagner. La même pensée est exprimée ailleurs par Jésus : « Mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. » (Mt 24, 13)

Diacre Michel Houyoux

 Liens avec d’autres sites chrétiens sur Unternet

◊ Regnum Christi  : cliquez ici pour lire l’article → « Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom

◊ Parole de Vie : cliquez ici pour lire l’article →   Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom

Abbé Pierre Desroches : « Là où l’on sent qu’on perd tout, avec le Christ, rien n’est perdu »

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans Catéchèse, Disciples de Jésus, Page jeunesse, Religion, Temps ordinaire | Pas de Commentaire »

First Sunday of Advent of year B

Posté par diaconos le 25 novembre 2020

A time of joy and hope

Premier dimanche de l'Avent : une bougie s'allume en attendant la naissance du Sauveur

# Benedict XVI, in one of his homilies, speaks of this passage given today during the season of Advent; for the Supreme Pontiff, we must pray as St Mark says, but not only : « Preparing ourselves for the coming of Christ is also the exhortation we receive from today’s Gospel : ‘Keep watch’, Jesus tells us in the brief parable of the master of the house who goes away but does not know if he will return ( Mk 13, 33-37). Watching means following the Lord, choosing what he has chosen, loving what he has loved, conforming one’s life to his own; watching means spending every moment of our time in the horizon of his love without allowing ourselves to be overwhelmed by the inevitable daily difficulties and problems ».

# Advent, in many Christian rites, is the liturgical time before Christmas and is preparatory to it: in Western Christian rites it marks the beginning of the new liturgical year. In the Roman rite of the Catholic Church Advent contains four Sundays and can last four weeks. It is made up of two periods; initially it looks to the future Advent of Christ in glory at the end of time, an occasion of penance; from 17 December the liturgy focuses instead on the Advent of Christ in the fullness of time, with his Incarnation. In Advent the colour of the priest’s sacred vestments is purple, except on Sundays in the third week when pink vestments may optionally be worn. This Sunday, in fact, is called Gaudete, because of the antiphon at the entrance to the Mass, which is a passage from the Letter to the Philippians in which Paul invites joy: « Rejoice always in the Lord: I repeat, rejoice, the Lord is near »[1]; the penitential character of Advent is therefore diluted by the hope of Christ’s glorious coming.
From the Gospel of Jesus Christ according to Saint Mark

At that time, Jesus said to his disciples: « Beware, stay awake: for you do not know when the time will be right. He is like a man on a journey: leaving his home, he gave all power to his servants, put everyone in their place of work, and asked the porter to keep watch. So look, because you don’t know when the landlord arrives, in the evening or at midnight, at the cockcrow or in the morning; if he arrives unexpectedly, he wouldn’t want him to find you asleep. What I say to you now, I say to all of you: Stay awake! « (Mk 13:33-37).

# Advent (from the Latin adventus: Advent, arrival of the Messiah) is the period covering a few weeks before Christmas, four in the tradition of the Latin Church. Since the foundation of this liturgical time, by analogy with the Lenten quadragenesis, by Pope Gregory the Great, Advent represents the period in which one prepares for the coming of Christ, that is, for his birth. In churches using the Gregorian calendar, Advent begins on the fourth Sunday before Christmas and marks the beginning of the liturgical year. Advent therefore begins on 27 November at the earliest and on 3 December at the latest and ends on 24 December. For the Orientals and Mozarabis, Advent lasts six weeks and begins between 11 and 15 November.

In the Catholic Church and in most Protestant Churches, the liturgical colour of this period is purple. Four candles are placed on the Advent wreath. Every Sunday in Advent an extra candle is lit. The closer the festival gets, the more light there is. The four lighted candles are a symbol of the approaching Christmas light that brings hope and peace. These candles symbolise the great stages of salvation before the coming of the Messiah.

The first is the symbol of forgiveness granted to Adam and Eve. Inspired by a 16th century German tradition, the Advent wreath was invented in 1839 by the shepherd Johann Heinrich Wichern to contain the impatience of the children he brought up; he then made a wooden wreath with nineteen small red candles and four large white candles.

Every morning a small candle was lit and every Sunday a large candle was lit; the custom was to light only the large ones. The crown is traditionally made of spruce branches tied with a red ribbon and decorated with pine cones, holly, laurel and sometimes mistletoe. It is also an ancient symbol that means several things; first of all the crown symbolizes victory, besides its round shape that evokes the sun and its return every year, the number of four represents the four weeks of Advent, the four seasons and the four cardinal points, and the colour green is a sign of life and hope.

The fir tree is a symbol of strength and the laurel is a symbol of victory over sin and suffering. The latter two, together with the holly, do not lose their leaves, and thus represent the eternity of God. The flames of candles, on the other hand, are a representation of the approaching Christmas light, which brings hope and peace, and a symbol of the fight against darkness. For Christians, this crown is also the symbol of Christ the King, the holly that reminds us of the thorns of the Holy Crown placed on Christ’s head. The Advent wreath is traditionally placed on a table with its four candles or on the front door of the house as a sign of welcome.

Candles also symbolize the great stages of salvation before the coming of the Messiah ; the first is the symbol of forgiveness granted to Adam and Eve, the second is the symbol of the faith of Abraham and the patriarchs who believe in the gift of the Promised Land, the third is the symbol of the joy of David whose lineage will not end and thus testifies to his covenant with God, and the fourth and last candle is the symbol of the teaching of the prophets who announced a kingdom of justice and peace. Or again, they symbolize the four phases of human history : Creation, Incarnation, Redemption of sins and the Last Judgment. Currently at Mass in the Catholic Church, the four candles are gradually lit, but the symbolism of these phases is rarely expressed. In the Orthodox Churches there are sometimes wreaths with six candles, due to the long period of Advent.

In Sweden, Advent candlesticks are white, a symbol of festivity and purity, and the wreath is reserved for the feast of St. Lucy on the 13th of December. In Canada, the Advent wreath is decorated with three purple candles and a pink candle; the pink candle is lit on the third Sunday of Advent, evoking the joy of the completion of the wait. In Austria the candles are purple, a sign of penance.

Advent is traditionally a time of joy and hope. Advent is the perspective that opens up on Christmas, a perspective of peace and light, which Christ comes to bring to the world. It is also a time of waiting: the visit we await is not only relatives and friends, it is also and above all the Lord. That is why it is important not to fall asleep, but to be vigilant so as not to miss such an important visit. We must be vigilant brothers and sisters. The new world will come from our hands, the Lord shows Himself through our gestures of love and justice. We are not deaf to the calls of our world.

To look means to wait, it means to keep alive in us the desire for a new day. This can be learned because waiting is an attitude of the poor. This is in line with the first bliss : « Blessed are those who have the souls of the poor! « Why wait any longer if we have everything ? Why learn to keep watch if we wait for nothing ? However, this waiting must be active: it is not by sitting on our hands that we await the coming of Christ.

In the Catholic Church and in most Protestant Churches, the liturgical colour of this period is purple. Four candles are placed on the Advent wreath. Every Sunday in Advent an extra candle is lit. The closer the festival gets, the more light there is. The four lighted candles are a symbol of the approaching Christmas light that brings hope and peace. These candles symbolise the great stages of salvation before the coming of the Messiah.

To look means to remain waiting, it means to keep alive in us the desire for a new day. This can be learned because waiting is an attitude of the poor. This is in line with the first bliss : « Blessed are those who have the souls of the poor! « Why wait any longer if we have everything? Why learn to keep watch if we wait for nothing? However, this waiting must be active: it is not by sitting on our hands that we await the coming of Christ.

Christ teaches us through his parables to stay awake, not to live in sleep, to keep his lamp burning, to develop our talents, to help our neighbour, not to live for ourselves, without thinking of others ». Be careful, then, because you don’t know when your landlord will come back… he might come unexpectedly and find you asleep. What I say to you here, I say to all of you: Stay awake ! « ( Mk 13, 33-37) But what can make us fall asleep, what can make us find ourselves asleep when the Lord comes ?

  Here are some sleeping pills that make us forget God

First, there are the preparations for Christmas. It is Jesus who comes, not Santa Claus, who is at the origin of all the festive bustle: gifts, visits, shopping, decorations, good food. We are so busy with all these preparations that they make us run almost always, especially if we have forgotten one gift or the other. If we are not careful we risk forgetting the main thing: Jesus, who created the first Christmas. Then there are the amusements and distractions of life that risk making us forget the essentials.

There is still that kind of indifference towards God and then there is also our good old sin, as Isaiah says in the first reading. We all have our addictions that distract us from God, that take up so much time that we forget, sometimes for quite a while, the Lord who comes. All this puts us to sleep. That is why Advent is so useful to get us out of our sleep and put us back into a state of wakefulness, of waiting for the Lord. We are invited to count on the Lord who comes to give new life to our plans, to direct the trajectory of our life better, to inflate our life of hope.

Our salvation is not primarily the work of our hands, Isaiah repeats to us : « You were irritated by our obstinacy in sin, yet we shall be saved. « Shout to God. « (Is 64:4). The first reason for our hope is that God is the first craftsman of our salvation, he is our potter and we are his clay. (Ïs 64, 7) The second reason for our hope is recalled by Paul in the second reading : « Hold fast to the end! No spiritual gift is missing!  « ( 1Co, 7a.8a) And the prophet Isaiah shows us the way.  « Invoke the name of the Lord, awaken to have recourse to God, and follow his path.  « (Is 64, 6a)

It is about creating a place for the Lord in our lives, it is about not forgetting God through personal, family and community prayer, through the observance of His commandments which all lead back to love. It is a matter of turning our hearts and hands towards our neighbours, those around us, our relatives and friends, but also the poorest, the most needy, the neediest who we are particularly invited to help during this time of Advent but who should always occupy a privileged place throughout the year and in our lives. To love ourselves also to be available to others and to God, what a beautiful preparation for Christmas, what a beautiful way to keep us awake to welcome Him who comes !

Deacon Michel Houyoux

Links to other Christian websites

◊ Father Hanly : click here to read the paper →  Homily for 1st Sunday of Advent, Year B

◊Listen to the Podcast  : click here to read the paper → 1st Sunday of Advent, Year B (Nov 29, 2020)

Father Ireneusz Czech : « Homily for the 1st Sunday of Advent B »

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans La messe du dimanche, Religion, Temps de l'Avent | Pas de Commentaire »

Il n’en restera pas pierre sur pierre

Posté par diaconos le 24 novembre 2020

Il n’en restera pas pierre sur pierre  dans Enseignement

# Jérusalem, entièrement ceinte de remparts, fit à l’époque 7 kilomètres de tour et put abriter au moment du siège 600 000 personnes. Hérode la transforma par d’importants travaux qui lui donnèrent un caractère hellénistique avec ses palais et ses tours qui servirent de casernes aux troupes variées qui occupçrent la ville. Pline l’Ancien écrivit qu’elle fut la ville la plus renommée d e tout l’Orient. Au sommet de la ville, le Temple, bâti sur l’esplanade où l’on voit aujourd’hui le dôme du Rocher et la mosquée al-Aqsa, constitue lui-même une forteresse protégée par de gigantesques murs dont subsistent encore les murs occidental et méridional. Elle s’étendit sur le Sud de la vieille ville actuelle et au sud du Temple, là où naquit la cité de David. Le Temple reçut les dons descommunautés de la Diaspora, il suscita la convoitise des Romains comme le révéla le vol dont fut coupable Gessius Florus et aussi le bas-relief de l’arc de Titus à Rome qui représenta le butin rapporté du Temple. C’est un bâtiment long de dix-huit mètres sur neuf de large, haut de vingt-sept mètres14 dont Tacite dit qu’il fut d’une immense richesse et dont les rabbins du Talmud gardèrent un souvenir admiratif : celui qui n’a pas vu le Temple d’Hérode n’a jamais vu de bel édifice.

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là, comme certains parlaient du Temple, des belles pierres et des ex-voto qui le décoraient, Jésus leur déclara : « Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. » Ils lui demandèrent : « Maître, quand cela arrivera-t-il ? Et quel sera le signe que cela est sur le point d’arriver ? » Jésus répondit : « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom, et diront : “C’est moi”, ou encore : “Le moment est tout proche.”
Ne marchez pas derrière eux ! Quand vous entendrez parler de guerres et de désordres, ne soyez pas terrifiés : il faut que cela arrive d’abord, mais ce ne sera pas aussitôt la fin. » Alors Jésus ajouta : « On se dressera nation  contre nation, royaume contre royaume. Il y aura de grands tremblements de terre et, en divers lieux, des famines et des épidémies ; des phénomènes effrayants surviendront, et de grands signes venus du ciel. » (Lc 21, 5-11)

Le discours prophétique l’avenir du monde et de l’Église

Comme on vanta en sa présence les pierres et les ornements du temple, Jésus prédit sa destruction complète. Les siens lui demandèrent alors quand cet événement aura lieu et quel en sera le signe précurseur. Jésus mit ses disciples en garde contre les séductions de ceux qui se donnèrent pour le Messie venant en son règne. Jésus rassura les siens en prévision de ces bouleversements ; ils n’amenèrent pas aussitôt la fin ; celle-ci fut précédée par des guerres, des tremblements de terre, des famines, des pestes, des signes dans le ciel.

Le premier et principal caractère de ces temps, ce furent les persécutions. Elles furent exercées par les autorités, et offrirent aux disciples une occasion de rendre témoignage à Jésus. Celui-ci leur donna une sagesse à laquelle les ennemis ne purent résister ; ils n’eurent pas à préméditer leur défense. Ces persécutions furent provoquées aussi par l’inimitié de leurs proches. Le nom de Jésus excita contre eux une haine universelle. Mais Dieu les protégea efficacement, et, par leur patience, ils sauvèrent leurs âmes.

Quelques-uns des disciples firent observer à Jésus les belles pierres et les offrandes dont le temple fut orné. On sait par l’historien Josèphe que les Juifs et les prosélytes riches, de toutes les parties du monde, firent au temple de magnifiques présents, qui furent exposés dans les parvis extérieurs et en décorèrent les murs. Le plus remarquable fut un cep de vigne en or, d’une grandeur colossale, et qui fut offert par Hérode le Grand. Dans Marc et dans Luc, la question des disciples ne concerna que le temps de cette destruction du temple et le signe auquel on en reconnut l’approche.

Dans Matthieu, elle s’étendit à la venue de Jésus, que les disciples se représentèrent alors comme devant être simultanée avec la ruine de Jérusalem. Les disciples posèrent à Jésus la double question que Matthieu rapporta, car Jésus, selon les trois évangiles, réunit, dans sa réponse, la prédiction des deux grands événements dont il s’agit. D’après Matthieu et Marc, les disciples interrogèrent Jésus quand il se fut assis sur le mont des Oliviers, en face de Jérusalem ; et ce fut de cet endroit que fut prononcé le discours suivant : «  : « On se dressera nation  contre nation, royaume contre royaume. Il y aura de grands tremblements de terre et, en divers lieux, des famines et des épidémies ; des phénomènes effrayants surviendront, et de grands signes venus du ciel. »

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites chrétiens sur Internet

◊ Regnum Chrisit : cliquez ici pour lire l’article  → Il n’en restera pas pierre sur pierre

◊ Opus Dei  : cliquez ici pour lire l’article  →  Il n’en restera pas pierre sur pierre

« Il n’en restera pas pierre sur pierre » – Lectio Divina -

 Image de prévisualisation YouTube

Publié dans Enseignement, Méditation, Religion, Temps ordinaire | Pas de Commentaire »

Prima domenica di Avvento dell’anno B

Posté par diaconos le 24 novembre 2020

Un momento di gioia e speranza

Premier dimanche de l'Avent : une bougie s'allume en attendant la naissance du Sauveur

Vegliate, perché non sapete quando arriverà il padrone di casa

# L’avvento, in molti riti cristiani, è il tempo liturgico che precede il Natale ed è preparatorio allo stesso: nei riti cristiani occidentali segna l’inizio del nuovo anno liturgico. Nel rito romano della Chiesa cattolica l’Avvento contiene quattro domeniche e può durare quattro settimane. Si compone di due periodi ; inizialmente si guarda all’Avvento futuro del Cristo nella gloria alla fine dei tempi, occasione di penitenza ; dal 17 dicembre la liturgia pone invece l’attenzione sull’Avvento di Cristo nella pienezza dei tempi, con la sua Incarnazione. In avvento il colore dei paramenti sacri del sacerdote è il viola, tranne la domenica della terza settimana in cui facoltativamente possono essere indossati paramenti rosa. Questa domenica infatti è chiamata Gaudete, a motivo dell’antifona di ingresso della messa, che riporta un passo della Lettera ai Filippesi in cui Paolo invita alla gioia: «Rallegratevi sempre nel Signore: ve lo ripeto, rallegratevi, il Signore è vicino.»[1]; il carattere penitenziale dell’Avvento è dunque stemperato dalla speranza della venuta gloriosa di Cristo.

Dal Vangelo di Gesù Cristo secondo San Marco

A quei tempi, Gesù disse ai suoi discepoli : « Attenzione, restate svegli : perché non sai quando sarà il momento giusto. È come un uomo in viaggio :  lasciando la sua casa, ha dato tutto il potere ai suoi servi, mettere tutti al proprio posto di lavoro, e ha chiesto al portiere di fare la guardia. Quindi guardate, perché non sai quando arriva il padrone di casa, la sera o a mezzanotte, al canto del gallo o al mattino ; se arriva inaspettatamente, non vorrebbe che ti trovasse addormentato. Quello che dico a voi ora, lo dico a tutti voi : Resta sveglio ! »  (Mc 13, 33-37).

# L’Avvento (dal latino adventus: avvento, arrivo del Messia) è il periodo che copre poche settimane prima di Natale, quattro nella tradizione della Chiesa latina. Fin dalla fondazione di questo tempo liturgico, per analogia con la quadragenesi quaresimale, da parte di papa Gregorio Magno, l’Avvento rappresenta il periodo in cui ci si prepara alla venuta di Cristo, cioè alla sua nascita. Nelle chiese che utilizzano il calendario gregoriano, l’Avvento inizia la quarta domenica prima di Natale e segna l’inizio dell’anno liturgico. L’Avvento inizia quindi non prima del 27 novembre e al più tardi il 3 dicembre e termina il 24 dicembre. Per gli orientali e i mozarabi, l’Avvento dura sei settimane e inizia tra l’11 e il 15 novembre.

Quattro candele sono poste sulla corona di fiori dell'Avvento. Ogni domenica d'Avvento viene accesa una candela in più. Più il festival si avvicina, più luce c'è. Le quattro candele accese sono un simbolo della luce di Natale che si avvicina e che porta speranza e pace. Queste candele simboleggiano le grandi tappe della salvezza prima della venuta del Messia. La prima è il simbolo del perdono concesso ad Adamo ed Eva. Tradotto con www.DeepL.com/Translator (versione gratuita)

Quattro candele sono poste sulla corona di fiori dell’Avvento. Ogni domenica d’Avvento viene accesa una candela in più. Più il festival si avvicina, più luce c’è. Le quattro candele accese sono un simbolo della luce di Natale che si avvicina e che porta speranza e pace. Queste candele simboleggiano le grandi tappe della salvezza prima della venuta del Messia. La prima è il simbolo del perdono concesso ad Adamo ed Eva

Nella Chiesa cattolica e nella maggior parte delle Chiese protestanti, il colore liturgico di questo periodo è il viola. Quattro candele sono poste sulla corona di fiori dell’Avvento. Ogni domenica d’Avvento viene accesa una candela in più. Più il festival si avvicina, più luce c’è. Le quattro candele accese sono un simbolo della luce di Natale che si avvicina e che porta speranza e pace. Queste candele simboleggiano le grandi tappe della salvezza prima della venuta del Messia.

La prima è il simbolo del perdono concesso ad Adamo ed Eva.Ispirata a una tradizione della Germania del XVI secolo, la corona dell’Avvento fu inventata nel 1839 dal pastore Johann Heinrich Wichern per contenere l’impazienza dei bambini da lui allevati; egli realizzò poi una corona di legno con diciannove piccole candele rosse e quattro grandi candele bianche.

Ogni mattina si accendeva una candela piccola e ogni domenica si accendeva una candela grande; l’usanza era di accendere solo quelle grandi.La corona è tradizionalmente composta da rami di abete legati con un nastro rosso e decorati con pigne, agrifoglio, alloro e talvolta vischio. È anche un simbolo antico che significa diverse cose; innanzitutto la corona simboleggia la vittoria, oltre alla sua forma rotonda che evoca il sole e il suo ritorno ogni anno, il numero di quattro rappresenta, oltre alle quattro settimane di Avvento, le quattro stagioni e i quattro punti cardinali, e il colore verde è un segno di vita e di speranza.

L’abete è un simbolo di forza e l’alloro è un simbolo di vittoria sul peccato e sulla sofferenza. Questi ultimi due, insieme all’agrifoglio, non perdono le loro foglie, e rappresentano così l’eternità di Dio. Le fiamme delle candele, invece, sono una rappresentazione della luce di Natale che si avvicina, che porta speranza e pace, e un simbolo della lotta contro le tenebre. Per i cristiani, questa corona è anche il simbolo di Cristo Re, l’agrifoglio che ci ricorda le spine della Santa Corona poste sul capo di Cristo. La corona di fiori dell’Avvento è tradizionalmente posta su un tavolo con le sue quattro candele o sulla porta d’ingresso della casa in segno di benvenuto.

I ceri simboleggiano anche le grandi tappe della salvezza prima della venuta del Messia; il primo è il simbolo del perdono concesso ad Adamo ed Eva, il secondo è il simbolo della fede di Abramo e dei patriarchi che credono nel dono della Terra Promessa, il terzo è il simbolo della gioia di Davide il cui lignaggio non finirà e testimonia così la sua alleanza con Dio, e il quarto e ultimo cero è il simbolo dell’insegnamento dei profeti che hanno annunciato un regno di giustizia e di pace. O ancora, simboleggiano le quattro fasi della storia umana: la Creazione, l’Incarnazione, la Redenzione dei peccati e il Giudizio Universale. Attualmente alla messa della Chiesa cattolica, le quattro candele sono gradualmente accese, ma il simbolismo di queste fasi è raramente espresso. Nelle Chiese ortodosse ci sono a volte corone con sei candele, a causa del lungo periodo dell’Avvento.

In Svezia, i candelabri dell’Avvento sono bianchi, simbolo di festa e purezza, e la corona di fiori è riservata alla festa di Santa Lucia del 13 dicembre. In Canada, la corona dell’Avvento è decorata con tre candele viola e una candela rosa; la candela rosa viene accesa la terza domenica di Avvento, evocando la gioia del completamento dell’attesa. In Austria le candele sono viola, segno di penitenza.

L’Avvento è tradizionalmente un tempo di gioia e di speranza. L’Avvento è la prospettiva che si apre sul Natale, una prospettiva di pace e di luce, che Cristo viene a portare al mondo. È anche un tempo di attesa: la visita che attendiamo non è solo parenti e amici, è anche e soprattutto il Signore. Ecco perché è importante non addormentarsi, ma essere vigili per non perdere una visita così importante. Dobbiamo essere fratelli e sorelle vigili. Il nuovo mondo verrà dalle nostre mani, il Signore si mostra attraverso i nostri gesti d’amore e di giustizia. Non siamo sordi alle chiamate del nostro mondo.

Guardare significa rimanere in attesa, significa mantenere vivo in noi il desiderio di un nuovo giorno. Questo si può imparare perché l’attesa è un atteggiamento dei poveri. Questo è in linea con la prima beatitudine: « Beati quelli che hanno l’anima dei poveri! « Perché aspettare ancora se abbiamo tutto? Perché imparare a fare la guardia se non aspettiamo nulla? Tuttavia, questa attesa deve essere attiva: non è stando seduti sulle nostre mani che aspettiamo la venuta di Cristo.

Cristo ci insegna attraverso le sue parabole a stare svegli, a non vivere nel sonno, a tenere accesa la sua lampada, a sviluppare i nostri talenti, ad aiutare il prossimo, a non vivere per noi stessi, senza pensare agli altri ». Fate attenzione, allora, perché non sapete quando il padrone di casa tornerà… potrebbe arrivare inaspettatamente e trovarvi addormentati. Quello che dico a voi qui, lo dico a tutti voi: Resta sveglio! « ( Mc 13,33-37) Ma cosa può farci addormentare, cosa può far sì che, quando il Signore verrà, ci troverà addormentati?

                                                                                                                             Ecco alcuni sonniferi che ci fanno dimenticare Dio

In primo luogo, ci sono i preparativi per il Natale. È Gesù che viene, non Babbo Natale, che è all’origine di tutto il trambusto festivo: regali, visite, acquisti, decorazioni, buon cibo. Siamo così impegnati con tutti questi preparativi che ci fanno correre quasi sempre, soprattutto se abbiamo dimenticato un regalo o l’altro. Se non stiamo attenti rischiamo di dimenticare la cosa principale: Gesù, che ha creato il primo Natale.
Poi ci sono i divertimenti e le distrazioni della vita che rischiano di farci dimenticare l’essenziale.

  C’è ancora quel tipo di indifferenza verso Dio e poi c’è anche il nostro buon vecchio peccato, come dice Isaia nella prima lettura. Abbiamo tutti le nostre dipendenze che ci distraggono da Dio, che occupano così tanto tempo che dimentichiamo, a volte per un bel po’, il Signore che viene. Tutto questo ci fa addormentare. Ecco perché l’Avvento è così utile per farci uscire dal nostro sonno e rimetterci in uno stato di veglia, di attesa del Signore. Siamo invitati a contare sul Signore che viene a dare nuova vita ai nostri progetti, a dirigere meglio la traiettoria della nostra vita, a gonfiare la nostra vita di speranza.

La nostra salvezza non è principalmente opera delle nostre mani, ci ripete Isaia : « Voi eravate irritati dalla nostra ostinazione nel peccato, eppure noi saremo salvati. « Grida a Dio. « (Is 64, 4). La prima ragione della nostra speranza è che Dio è il primo artigiano della nostra salvezza, è il nostro vasaio e noi siamo la sua argilla. (Ïs 64:7) La seconda ragione della nostra speranza è ricordata da Paolo nella seconda lettura : « Tenetevi forte fino alla fine! Non manca nessun dono spirituale!  « ( 1Co, 7a.8a) E il profeta Isaia ci indica la via.  « Invoca il nome del Signore, svegliati per ricorrere a Dio, segui il suo cammino.  « (Is 64, 6a)

Si tratta di creare un posto per il Signore nella nostra vita, si tratta di non dimenticare Dio attraverso la preghiera personale, familiare e comunitaria, attraverso l’osservanza dei suoi comandamenti che tutti riconducono all’amore. Si tratta di rivolgere il nostro cuore e le nostre mani verso il prossimo, quello che ci circonda, i nostri parenti e amici, ma anche i più poveri, i più bisognosi, i più bisognosi che siamo particolarmente invitati ad aiutare in questo periodo di Avvento ma che dovrebbero sempre occupare un posto privilegiato durante tutto l’anno e nella nostra vita. Amare noi stessi anche per essere disponibili agli altri e a Dio, che bella preparazione per il Natale, che bel modo di tenerci svegli per accogliere Colui che viene!

Diacono Michel Houyoux

Link ad altri siti web cristiani

◊ Qumran.it. : clicca qui per leggere l’articolo → Testi – I Domenica di Avvento (Anno B)
◊  Diocesi Trivento (Italia)  : clicca qui per leggere l’articolo → Domenica 29 novembre – Prima di Avvento (B)

Padre Giulio Michelini, biblista e teologo : « Prima domenica di Avvento dell’anno B »

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans articles en Italien, La messe du dimanche, Religion, Tempo di Avvento, Temps de l'Avent | Pas de Commentaire »

12345...14
 

Passion Templiers |
CITATIONS de Benoît XVI |
La pastorale Vauban |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | chrifsossi
| La Mosquée de Méru
| Une Paroisse virtuelle en F...