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Le Verbe s’est fait chair

Posté par diaconos le 31 décembre 2020

 Le Verbe s'est fait chair  dans Catéchèse Noel-1

# Le titre ‘Logos’ est donné à Jésus par saint Jean dans le prologue de son Évangile (Jn 1:1-18). D’un point de vue christologique, l’idée que le Christ soit le Logos a joué un rôle important dans l’affirmation de la divinité de Jésus-Christ et sa position en tant que Dieu le Fils dans la Trinité comme indiqué dans le credo de Chalcédoine (451). Le pape Damase Ier s’intéressa à la formule « le Verbe s’est fait chair » de l’évangile de Jean et refusa l’idée que Dieu devienne homme dans l’incarnation de Jésus-Christ.Le pape Léon précisa que Dieu s’est uni à l’homme. Pour Justin de Naplouse, le Christ est le Logos incarné. Pour Apollinaire de Laodicée, le Verbe prend totalement possession de Jésus, qui n’a qu’une enveloppe humaine et est entièrement Dieu. Cette opinion, appelée apollinarisme, est considérée comme hérétique par l’Église. Le théologien et philosophe juif Philon d’Alexandrie a beaucoup écrit sur le Logos d’une manière qui rappelle la théologie du Nouveau Testament.

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; la  lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.w

Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean. Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.

xLe Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à  l’existence, mais le monde ne  l’a pas reconnu. Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, ceux qui croient en son nom. Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu.

Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.

xJean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « C’est de lui que j’ai dit : Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. » Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce ; car la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.

Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître. Jn 1, 1-18)

La Parole dans ses rapports avec Dieu et avec le monde

À l’origine de toutes choses la Parole existait, elle était en relation vivante avec Dieu, et elle était Dieu. C’est par elle que toutes choses existent ; en elle était la vie, cette vie qui est la lumière des hommes ; mais l’humanité rebelle repousse cette lumière.

La Parole repoussée par l’incrédulité et reçue par la foi. Bien qu’elle fût précédée du témoignage de Jean-Baptiste, qu’il y eût une relation naturelle entre elle et tout homme, que le monde eût été fait par elle, et qu’elle vînt chez le peuple qui fut préparé comme son chez-soi, elle n obtint ni du monde ni de ce peuple l’accueil auquel on put s’attendre. Mais à ceux qui l’eurent reçue, elle  donna de devenir enfants de Dieu, à ceux qui furent nés, non de la chair, mais de Dieu.

La Parole faite chair, objet de l’expérience du croyant. La Parole fut faîte chair et  habita parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; Jean et les croyants ses contemporains contemplèrent sa gloire de Fils unique venu du Père ; Jean-Baptiste le leur attesta ; et Jean énuméra tout ce qu’ils reçurent de Jésus-Christ, le Fils unique en qui Dieu se révéla.

La Parole

Tandis que les autres évangélistes commencèrent leur narration avec la venue de Jésus-Christ en ce monde, ou son entrée dans son ministère, Jean remonta au-delà du temps, pour saisir le Sauveur dans son éternelle préexistence, car en Jésus de Nazareth,  la Parole fut faite chair.

  1. Jean s’élevant à l’origine de toutes choses, présenta la Parole en elle-même et dans sa relation primordiale avec Dieu ; puis il décrivit ses rapports avec le monde en général et son action sur l’humanité rebelle.
  2. Dans la seconde partie,Jean caractérisa l’accueil que les hommes, et spécialement le peuple élu firent à la Parole, quand, annoncée par Jean-Baptiste, elle apparut en Jésus-Christ. Repoussée par le peuple qui aurait dû la recevoir, elle donnaé à ceux qui la reçurent, et qui, par la foi, naquirent de Dieu, le pouvoir de devenir enfants de Dieu.
  3. Cette expérience des croyants est exposée dans la troisième partie : la Parole faite chair a habité parmi ceux qui ont cru en elle.

Les premiers mots de l’Évangile de Jean : Au commencement était la Parole rappellent les premiers mots de la Genèse et il ne s’agit pas d’un simple rapprochement dans les termes, mais d’une analogie profonde. Si la Genèse raconte la création de l’univers, l’Évangile retrace la création nouvelle d’un monde moral.

Dans son prologue, Jean remonta à l’origine de toutes choses pour nous montrer l’Auteur de cette double création. Si les mots : au commencement ne reportèrent pas la pensée au-delà de la première création, Jean ne dit pourtant pas que la Parole elle-même fut alors créée, mais qu’elle était au moment où toutes choses furent créées, qu’elle fut antérieure à toute la création,

Si la pensée de l’éternité n’était pas impliquée dans les termes mêmes dont se servi Jean, elle se présenterait comme une conséquence de la nature divine attribuée à la Parole. Et cette idée de la préexistence éternelle du Fils de Dieu ne fut pas une spéculation métaphysique de Jean, mais une vérité religieuse clairement enseignée dans tout le Nouveau Testament, et qui ressortit de mainte déclaration de Jésus lui-même, dans l’Évangile : « Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, je suis. » (Jn 8, 58)

Rattachant sa pensée au commencement de la Genèse,  Jean affirma que toute la création  fut réalisée par la Parole, expression de la volonté et de la puissance de Dieu.

Le terme de Parole, non moins que celui de au commencement, sert à rappeler le récit génésiaque ; il fait allusion à ce : et Dieu dit huit fois répété, qui est comme le refrain de ce magnifique poème. Tous ces dire de Dieu, Jean les rassemble comme en une Parole unique, vivante, douée d’intelligence et d’activité, de laquelle émane chacun de ces ordres particuliers. Au fond de ces paroles divines parlées, il découvre la parole divine parlante. Mais, tandis que celles là retentissent dans le temps, celle-ci existe au-dessus et en dehors du temps. (Godet)

Comment Jean fut-il amené à concevoir comme une personne cette Parole éternelle, par laquelle ont eurent lieu la création et toutes les révélations divines ?

L’Ancien Testament, compris à la lumière des enseignements de son Maître, lui fournit cette idée. Plusieurs de ses données conduisent  à la notion de la Parole que nous trouvons dans l’évangile.

  1. Dans une série de passages, la Parole de l’Éternel est l’objet de personnifications plus ou moins poétiques : c’est par elle que les cieux ont été faits (Psaumes 33.6), c’est elle que Dieu envoya à ceux qui furent dans l’angoisse, et elle les guérit ; c’est elle que Dieu envoya sur la terre ;  c’est elle qui, sortant de la bouche de Dieu, exécuta son bon plaisir et amena à bien la chose pour laquelle il l’envoya : « Ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche: Elle ne retourne point à moi sans effet, Sans avoir exécuté ma volonté Et accompli mes desseins » (Is 55, 11)
  2. Dans les livres des prophètes, la Parole de l’Éternel est présentée comme l’organe des révélations divines : « la parole de l’Éternel a été adressée à Ezéchiel, le fils du prêtre Buzi, dans le pays des Babyloniens, près du fleuve Kebar. C’est là que la main de l’Éternel a reposé sur lui.
  3. Depuis l’exil, les docteurs juifs considérèrent ces actions attribuées à la Parole divine comme l’œuvre d’un agent permanent et personnel qu’ils nommèrent la Memra (Parole) de Jéhovah.
  4. La Sagesse divine se présenta aux hommes, parlant, agissant comme un être personnel : « L’Éternel m’a possédée dès le commencement, avant ses œuvres ; j’ai été établie dès l’éternité, avant les origines de la terre »
  5. Deux vérités, en apparence contradictoires, sont enseignées dans toute l’écriture : d’une part, Dieu, le Dieu invisible, inaccessible, ne s’est jamais manifesté aux hommes. « Personne ne vit jamais Dieu », nul homme ne peut le voir et vivre. « Il est le seul à posséder l’immortalité, lui qui habite une lumière inaccessible et qu’aucun homme n’a vu ni ne peut voir. A lui soient l’honneur et la puissance éternelle. Amen ! » (Ti 6, 16)
  6. D’autre part, la Bible raconte à toutes les époques de l’histoire d’Israël diverses théophanies ou apparitions de Dieu à ses serviteurs. Comment se concilie cette contradiction ? Par la manifestation d’un être mystérieux qui est appelé l’ange de sa face : « Dans toutes leurs détresses ils n’ont pas été sans secours, Et l’ange qui est devant sa face les a sauvés; Il les a lui-même rachetés, dans son amour et sa miséricorde, Et constamment il les a soutenus et portés, aux anciens jour » (Is 63, 9)
  7. Cette même révélation divine par l’ange qui s’appelle l’Éternel est souvent rapportée dans l’Écriture.Mon nom est en lui, dit l’Éternel en parlant de l’ange qu’il envoyait devant Israël, c’est-à-dire qu’il fut la manifestation de l’essence divine elle-même.

Enfin, le dernier des prophètes annonça en ces termes l’apparition définitive sur notre terre de ce grand révélateur de Dieu : « Voici, je vais envoyer mon messager ; il préparera la voie devant moi et aussitôt entrera dans son temple le Seigneur (Adonaï) que vous cherchez, l’ange de l’alliance que vous désirez » (Ml 3, 1).w

Ces deux vérités contradictoires furent conciliées, et Jean, qui fut pénétré de toutes deux, en montra le sublime accord dans ces paroles : « Personne ne vit jamais Dieu, le Fils unique qui est dans le sein du Père, est celui qui nous l’a fait connaître »w

Nous savons maintenant pourquoi Jean appelle la Parole Celui par qui le Dieu invisible s’est toujours manifesté au monde, soit dans la création, soit dans ses révélations successives, soit enfin dans la rédemption de notre humanité. Et l’on conçoit quelle vive lumière ce fait projette sur toutes les Écritures, qui nous apparaissent ainsi dans leur pleine harmonie.w

Jean a donc tiré de l’Ancien Testament son idée de la Parole (grec Logos). Si, de ce que ce mot était alors usité dans les écoles de la philosophie alexandrine et se trouve souvent dans les écrits de Philon, on veut inférer que Jean l’a emprunté à ce philosophe, il n’y a pas lieu de le nier absolument. Mais s’il l’a fait, c’est pour rectifier les notions fausses que ce terme recouvrait et pour mettre la vérité divine à la place des spéculations métaphysiques de son époque.

«  Mais nous prêchons une sagesse entre les parfaits, sagesse qui n’est pas de ce siècle, mais une sagesse de Dieu  » (1 Co 2, 6). La préposition « Avec Dieu » ne signifie pas seulement que la Parole fut auprès de Dieu, dans sa société ; elle la présente dans un mouvement constant vers

La Parole, cette lumière à laquelle Jean dut rendre témoignage, fut la véritable lumière, qui éclaire tout homme. La Parole fut appelée la véritable lumière par contraste avec la lumière que répandit Jean-Baptiste et qui ne fut qu’un reflet de la véritable lumière manifestée en Jésus.

Cette lumière divine éclaire tout homme. Il s’agit de cette illumination universelle et intérieure que la Parole éternelle procure à l’homme créé à l’image de Dieu et par laquelle celui-ci est amené à sentir le besoin d’un Sauveur et à le reconnaître quand il lui est présenté.

xJean s’arrêta sur ce point, de montrer par l’effet, qu’un chacun de nous sent en soi que Christ est la lumière… Cette lumière a répandu de ses rayons généralement sur tout le genre humain. Car nous sommes doués de raison et intelligence, qui nous permettent de faire la distinction entre le Bien et le Mal.

Christ n’a jamais été tellement absent du monde que cependant les hommes étant éveillés par ses rayons, ne dussent lever leurs yeux vers lui. (Calvin)

xAu lieu de cela, Jean constata avec tristesse que le monde ne l’a point connu, tellement il fut aveuglé par les ténèbres du péché. Malgré tout, les siens ne l’ont point accueilli. Ce dernier terme est plus expressif encore que les précédents.Bien loin d’avoir été accueillie, la Parole vivante et personnelle fut rejetée, méprisée, crucifiée.

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Licht dat zich aan de volkeren openbaart

Posté par diaconos le 31 décembre 2020

We zijn uit het Oosten gekomen om de Koning te aanbidden

 

“Il Signore è come l’aria e la luce di  primavera ed estate”

# De Voorstelling van Jezus in de Tempel is een gebeurtenis in het leven van Jezus, zoals vastgelegd in het Evangelie volgens Lucas (Lc 2:22f). Om te voldoen aan een eis van de Joodse wet: « Iedere eerstgeborene zal worden gewijd aan de Heer » (Ex 13:2,11-13). Zijn ouders presenteerden hem en boden hem aan in de Tempel in Jeruzalem. Daar werd hij ontvangen door de oude Simeon. Het bijbehorende christelijke feest wordt veertig dagen na Kerstmis gevierd, dat wil zeggen op 2 februari in de Gregoriaanse kalender.

In de Oosterse Kerken wordt het ook gevierd op 2 februari in de Juliaanse kalender, wat overeenkomt met 14 februari in de Gregoriaanse kalender. 2 februari is al lang een belangrijke datum voor de boeren, die door een groot aantal spreekwoorden wordt herdacht. Deze datum is traditioneel die van Candlemas, oorspronkelijk een heidens feest ter ere van het licht, dat werd vervangen door het christelijk festival. Dit feest is ook een thema in de religieuze iconografie, zowel in de schilderkunst als in de verlichting, beeldhouwkunst, glas in lood, wandtapijten, enz. Het is geïnspireerd op een scène die in het Evangelie wordt beschreven volgens Lucas II, 22-39, waar de zoon van de Maagd Maria door Simeon wordt aangekondigd als de « Meester » en « het licht dat openbaring zal brengen aan de heidenen « 2 , dat wil zeggen aan niet-joden.

Uit het Evangelie van Jezus Christus volgens de heilige Lucas

Toen de door de wet van Mozes voorgeschreven tijd voor de zuivering werd vervuld, brachten Jezus’ ouders hem naar Jeruzalem om hem aan de Heer voor te stellen, volgens wat er in de wet staat : Ieder eerstgeborene zal aan de Heer worden gewijd. Ze kwamen ook om het offer te brengen dat in de Wet van de Heer wordt voorgeschreven: een paar tortelduiven of twee duiven.

Nu was er in Jeruzalem een man genaamd Simeon. Hij was een rechtvaardig en religieus man, wachtend op de Troost van Israël, en de Heilige Geest was op hem. Hij had van de Heilige Geest de aankondiging ontvangen dat hij de dood pas zou zien als hij Christus, de Messias van de Heer, had gezien. Onder de invloed van de Geest kwam Simeon naar de Tempel.

Toen de ouders het kind Jezus voorlegden om de ritus van de hem betreffende wet in acht te nemen, ontving Simeon hem in zijn armen en zegende God : « Nu, o soevereine meester, laat uw dienaar in vrede gaan, volgens uw woord. Want mijn ogen hebben het heil gezien dat u voor de volkeren aan het voorbereiden was : een licht dat aan de volkeren wordt geopenbaard en dat uw volk Israël eer aandoet. »

De vader en moeder van het kind waren verbaasd over wat er over hem werd gezegd. Simeon zegende hen en zei tegen Maria zijn moeder : « Zie, dit kind zal de val en de opkomst van velen in Israël teweegbrengen. Hij zal een teken van tegenstrijdigheid zijn – en je ziel zal doorboord worden met het zwaard : zo zullen de gedachten die uit het hart van velen komen, geopenbaard worden ». (Lk 2, 22-35)

Besnijdenis en presentatie in de tempel

Jezus’ ouders namen hem mee naar de tempel om te voldoen aan de eisen die de wet stelt aan het zuiveren van de moeder en het toewijden van de eerstgeborene. Ze boden het offer van de armen aan. Simeon. Deze rechtvaardige en godvruchtige man, die op zijn verlossing wachtte en een belofte had ontvangen om Hem te zien voordat hij stierf, kwam naar de tempel, geleid door de Geest, en ontving het kind in zijn armen en zegende God.

Simeon drukte zijn persoonlijke gevoelens uit : hij kon in vrede vertrekken, want hij zag het heil ; toen vierde hij dit heil dat God had voorbereid en dat het licht van de heidenen en de heerlijkheid van Israël was. Op de bewondering van zijn vader en moeder antwoordde Simeon door de oplossing te profeteren die de Messias maakte, de tegenstand die hij tegenkwam, het grote verdriet dat hij zijn moeder bezorgde. Het doel van deze dispensaties was de manifestatie van verborgen gedachten.

Jozef moest zichzelf niet zuiveren, maar, zoals M. Godet opmerkt, zou hij als gezinshoofd verantwoordelijk zijn geweest als de zuivering niet was volbracht. De wet van Mozes schreef voor dat de Israëlische moeder na zeven dagen wettelijke bezoedeling en drieëndertig dagen retraite een offer moest brengen voor haar zuivering.

En iedere eerstgeborene van de Heer zou geheel gewijd moeten zijn aan zijn dienst ; maar de stam van Levi was voor deze dienst, dat alle eerstgeborenen van de andere stammen verlost zouden worden voor geld, dat het goddelijk recht gevestigd zou worden, en dat de vorst van het huis der vaderen altijd zijn plicht zou gedenken.

De moeder zou een lam als brandoffer aanbieden, en een jonge duif of tortelduif voor de zonde; maar als ze het zich niet kon veroorloven, kon ze dit offer vervangen door dat van twee tortelduiven of twee jonge duiven.

Lucas noemde alleen dit laatste offer, het offer van de armen, omdat het het offer van Maria was. Toen al werd een diepgaand woord van Paulus vervuld : ‘Want u kent de genade van onze Heer Jezus Christus: want hij werd arm voor u toen hij rijk was, opdat u door zijn armoede rijk zou worden. « (2 Korintiërs 8, 9).

Simeon is onbekend in de geschiedenis ; zijn naam betekent ‘prestatie’. Hij was rechtvaardig en vroom (dit woord heeft ook de betekenis van voorzichtig aangeduid met deze mooie en intieme term: de troost van Israël.  We kunnen aan de voorbeelden van Simeon, Anna, Zacharia, Jozef en anderen zien dat er nederige Israëlieten waren die bereid waren om de Heer te ontvangen in welke vrome vorm God hen ook wilde laten zien.

Het officiële priesterschap heeft de Heer, die voor het eerst zijn tempel binnenging, niet welkom geheten : « Welnu, ik zal mijn boodschapper sturen om recht voor me uit te komen. En plotseling zal hij zijn tempel binnengaan, de Heer op wie u wacht; hij is de engel van het verbond, geroepen door uw geloften. Zie, hij komt, verklaart de Heer, de Heer van de hemelse legers.   » (Ml 3, 1)

Er wordt een vrij priesterschap gevormd, vertegenwoordigd door Simeon en Anna, om hem te vervangen. De bron van het religieuze leven van Simeon werd duidelijk aangegeven. Het was de Heilige Geest die op hem was. Op dat plechtige moment van zijn leven ontving hij een nieuwe maat van die goddelijke Geest, die hem de gave van profetie meedeelde.

De Christus van de Heer, een oudtestamentische term die de Gezalfde van de Heer betekent, de Heiland die de Heer aan zijn volk had beloofd en hen net had gegeven.  « Hij werd verlicht en geleid door de Geest, en het was door deze Geest dat hij zijn Verlosser in het kleine kind onmiddellijk herkende. Door de Geest die in hem was, werd Simeon een profeet; hij sprak niet meer over zichzelf, maar zijn geest werd verheven tot dat heil dat God voor alle volkeren had voorbereid en dat iedereen zal zien.

En deze voorbereiding is al eeuwenlang aan de gang door alle openbaringen van het oude verbond. Deze grote verlossing die voor iedereen bedoeld is, is verdeeld in twee verschillende stromen. Aan de ene kant is het licht om de niet-Joodse volken te verlichten, want de openbaring die voor hen bestemd was, werd in de diepste duisternis gedompeld; aan de andere kant was het de glorie van het volk Israël.

De ouders ; zij werden gezegend in de naam van God. De prachtige beloften die ze hoorden, slaagden erin om in de harten van Jozef en Maria vleselijke hoop te wekken, vol illusies ; Simeon verdrongen hen door hen het pijnlijke aspect van de toekomst voor te stellen dat aan hun kind was voorbehouden. Hij richtte zich persoonlijk tot Maria, omdat deze profetie haar direct aanging.

Het plan van God werd bepaald door de tegengestelde gezindheid van degenen aan wie de Verlosser was gezonden : voor sommigen was het een gelegenheid om te vallen, voor anderen was het een gelegenheid om op te staan. Waar de waarheid aan een ziel wordt gepresenteerd, wordt het Goddelijk oordeel in haar uitgeoefend; door haar ongeloof en verharding.

Maar de crisis kan een heel andere uitkomst hebben: door berouw, door geloof, is de ziel tot in de volheid van het leven opgestaan. De ouders ; zij werden gezegend in de naam van God. De prachtige beloften die ze hoorden, slaagden erin om in de harten van Jozef en Maria vleselijke hoop te wekken, vol illusies ; Simeon verdrongen hen door hen het pijnlijke aspect van de toekomst voor te leggen die aan hun kind was voorbehouden.

Hij richtte zich persoonlijk tot Maria, omdat deze profetie haar direct aanging. Het plan van God werd bepaald door de tegengestelde gezindheid van degenen aan wie de Verlosser was gezonden : voor sommigen was het een gelegenheid om te vallen, voor anderen een gelegenheid om op te stijgen. Waar de waarheid aan een ziel wordt gepresenteerd, wordt het goddelijke oordeel daarin uitgeoefend; door haar ongeloof en verharding.

Maar de crisis kan een heel ander resultaat hebben : door berouw, door het geloof is de ziel tot de volheid van het morele en geestelijke leven gestegen. In die dubbele zin was de aanwezigheid van de Verlosser altijd een teken ; en Simeon waarschuwde dat hij als teken zou worden genomen. Deze profetie werd letterlijk vervuld in het leven van Jezus, en hoeveel meer nog voor zijn meest trouwe dienaren

Het is ook in de aanwezigheid van het kruis dat de gedachten van het hart worden geopenbaard, volgens geloof of ongeloof, liefde of haat voor de Gekruisigde.  De « gedachten van het hart geopenbaard » gaven de reden aan waarom Maria niet gespaard kon worden van deze grote pijn.

Diaken Michel Houyoux

Links naar andere christelijke websites

◊  Kinderwoorddienst : Klik hier om het artikel te lezen →  Drie koningen of drie wijzen

◊ Samuel Adwies  : Klik hier om het artikel te lezen → Zondag 3 januari 2021 – Openbaring van de Heer

Driekoningenvoettocht RK Parochie Paus Johannes XXIII 2018: dankbaar onderweg

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Prayer in the process (Psalm of David)

Posté par diaconos le 30 décembre 2020

Gebed in het proces (Psalm van David) dans comportements

Where is God in this pandemic ?

# In Christianity, this Psalm is associated with repentance and forgiveness of faults. It is often associated with King David’s adultery with Batsheba. At the same time, we see links to the confession of guilt taught in some New Testament texts. These include James 5:16 and 1 John 1:8-10. Reading and mediating this psalm is encouraged when we have sinned, for it is of striking importance in this time of epidemic. The words of David then become the words that God’s Spirit places in our repentant hearts who want to remain in fellowship with him without trying to hide our faults that he knows. The joy of salvation is renewed for us through God’s forgiveness. The confession of our sin changes us. God knows our faults, but He invites us to acknowledge them before Him, for it is we who will benefit from the joy of forgiveness. Among Catholics: since the High Middle Ages, this psalm has traditionally been recited or sung in monasteries on Sunday mornings5 , according to the teachings of Saint Benedict of Nursia6,7. As far as the Liturgy of the Hours is concerned, Psalm 31 is sung or recited in the Vespers on the

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Praying in the ordeal at this time of epidemic

(31:2) O Lord, I take refuge in You; let me never be disgraced. Set me free in Your righteousness!  Bow thine ear to me, hurry to help me. Be for me a protective rock, a stronghold, where I find salvation.  (31:4) For thou art my rock, my fortress: and thou shalt lead me in thy name, thou shalt lead me.  (31:5) Thou shalt bring me out of the net that they have laid for me; for Thou art my protector.

(31:6) I put my spirit in thy hand: thou shalt deliver me, O LORD the God of truth. (31:7) I hate the idolaters who attach themselves to the vain idols; and I trust in the LORD.  (31:8) I will rejoice and rejoice in Your grace; for Thou hast seen my suffering, and known the distress of my soul, 31:9). And Thou shalt not deliver me into the hand of the enemy Thou shalt put my feet in the open sea.

(31:10) Have pity on me, O Jehovah, for I am in trouble; my face, and my soul, and my body are worn out with sorrow. (31:11) My life is consumed in sorrow, and my years in sigh: my strength is spent because of my iniquity, and my bones wither away.  All my adversaries have brought shame upon me, and great shame upon my neighbours, and terror upon my friends; those who see me flee from me. (31:13)

I am forgotten from the heart like a dead man, I am like a broken vessel.  (31:14) I have heard the evil words of many, and the terror around them, when they conspire against me: they plan to take my life.  (31:15) But I trust in you, o Lord. I say: You are my God! (31:16) My fate is in Your hand; deliver me from my enemies and persecutors! Let Thy face shine upon Thy servant; save me by Thy grace. (31:18)

O LORD, let me not be confused when I call upon thee. Let the wicked be disgraced; let them go to Sheol in silence.  (31:19) Let their lying lips be dumb, speaking boldly against the righteous, with arrogance and contempt. Oh, how great is your kindness, which you have reserved for the people who fear you, that you witness those who seek refuge in you, when you see the children of men!  (31:21)

You protect them in the shelter of Your face against those who persecute them; You protect them in Your tent  against the tongues that attack them. 21 Blessed be the LORD. For He has shown me His mercy, as if I were in a fortified city. 22 I said in my haste, I have been driven out of thy sight. But thou hearest the voice of my supplications, when I cried unto thee. 23 Love the LORD all you godly men. The LORD preserveth the faithful, and punisheth the proud with severe punishment. 24 Be strong, and let thine heart be established, all them that hope in the LORD. (Ps 31, 2-25)

Grief turned to joy

 We find in this psalm an example of the power of prayer to turn sorrow into joyful confidence in the heart of the believer, even before the external circumstances under which he suffers have changed. This result will not come about without a spiritual struggle that is reflected in the very clear changes in the tone of the psalm.

Already in the first part the supplicant strives in prayer to believe in the certain help of the Lord. Then sadness seizes him, exposing to God the wretched state to which his enemies have brought him (verses 10 to 14). But when he has confided everything to the Lord, the prayer of faith becomes victorious (verses 15 to 19). Therefore, the last part of the psalm is nothing but thanksgiving (verses 20 to 25).

The moment in David’s life when the lamentation in verses 10 to 14 seems most appropriate is when he was about to flee Saul’s court forever. He has suffered a long time (verses 10 and 11); the wickedness against him has become common; they flee from him, they conspire against him (verses 12 to 14), all that remains for him is to throw himself alone into the unknown, but he knows he is with the Lord as in a fortified city (verse 22).

The last word Jesus spoke on the cross is taken from Psalm 31:6. God is only truly our fortress (verse 5) when we surrender to him the most intimate in us, the spirit that is his own breath: « Then the Lord God formed man from the dust of the ground and blew the breath of life into his nostrils, and man became a living being » (Psalm 31:6). « (Gen 2:7).

David had no pity, but despised those who, knowing the LORD, denied him for what was a lie.  And David’s faith grew stronger and stronger; he saw himself set free, and went on his way without making any false move: « He restoreth my soul; he leadeth me in the paths of righteousness for his name’s sake.  « (Ps 23:3).

David could only rejoice in God by looking away from his sad state. He thought, after looking him in the presence of God in the face, that his faith had achieved a complete victory. When David appealed to God’s righteousness and called himself righteous, he had no illusions about his condition before God. His enemies’ accusations were false, but the Lord had the right to accuse him.

His case was so denied that people were ashamed to have any connection with him, that his friends trembled to be confused with him, and that those who saw him from afar rushed.

Nothing is more difficult, when we see our faith being mocked by everyone, than to address our words to God alone and stop at the testimony of our conscience that he is our God (Calvin).

The psalmist, like the Christian, rejoices even in trials, for then the hidden treasure of God’s goodness is revealed to him in response to his prayer. That you are reluctant under the veil of adversity, to unfold it at the right time and in public (in the eyes of the sons of man) for those who, in spite of everything, know how to believe.

The whole story of David was in these words. This goodness of God was the hidden manna of which he spoke: « He who has an ear, let him hear what the Spirit says to the churches: To him who overcomes, I will give the hidden manna, and I will give him a white stone; and on that stone is written a new name, which no one knows except he who receives it. « (Revelation 2, 17)

Which machinations can still harm those against whom the LORD has bent over with kindness? The last thanksgiving and at the same time the whole psalm led to an admonition addressed to all believers.

Deacon Michel Houyoux

Links to other Christian websites

◊ The Catholic Wekly : click here to read the paper →  Prayers in time of a pandemic

◊  Jesuitresource.org   : click here to read the paper → Prayers In Times of Natural Disaster – Xavier

« Long-Suffering » Pastor John K. Jenkins

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Sixième jour dans l’octave de Noël — Année B

Posté par diaconos le 30 décembre 2020

Elle parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem

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# Anne était une prophétesse âgée qui prophétisa au sujet de Jésus dans le Temple de Jérusalem lors de l’épisode de sa présentation de Jésus au Temple. Elle intervient au moment de la prophétie de Siméon. Dans les arts La prophétesse Anne est représentée en statue avec Marie, Joseph et Siméon sur la façade de la cathédrale de Chartres (XIIIe siècle). La prophétesse Anne est représentée par Giotto sur une fresque de la chapelle Scrovegni à Padoue. Rembrandt fit une représentation de sa mère en prophétesse Anne dans un tableau, peint en 1631, exposé au Rijksmuseum d’Amsterdam.

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là, quand les parents de Jésus vinrent le présenter au Temple, il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage, demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de 84 ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui. (Lc 2, 36-40)

De la prophétesse Anne

 Le mot de prophétesse indique que, comme Siméon, Anne avait reçu l’esprit de prophétie, par lequel elle aussi reconnut dans le petit enfant le Sauveur promis, et en glorifia Dieu Luc rappela à sa louange qu’après un temps assez court de mariage, elle vécut jusqu’à l’âge de quatre-vingt-quatre ans dans un long veuvage, ce qui fut considéré comme très honorable chez les Juifs.

Touchant portrait d’une veuve dont la piété remplissait toute la vie ! Saint Paul décrivit à peu près dans les mêmes termes la veuve chrétienne :  » Celle qui est véritablement veuve, et qui est demeurée dans l’isolement, met son espérance en Dieu et persévère nuit et jour dans les supplications et les prières’ (1 Ti 5,  5)

Les mots nuit et jour signifient qu’elle assistait à des services religieux qui avaient lieu le soir et le matin avant le lever du jour, ou qu’elle passait une partie de ses nuits en prières. Les paroles d’Anne ne furent pas rapportées, parce que  elles exprimèrent les mêmes pensées que celles de Siméon. Par l’esprit de prophétie qui l’animait, elle parlait de Dieu et des glorieuses révélations qu’il accorda à son peuple.

Luc passa sous silence divers faits rapportés par Matthieu : la visite des mages, la fuite en Égypte, le meurtre des petits enfants de Bethléem, soit que ces faits ne rentrassent pas dans son plan, soit qu’il les  ignora.

Il est nécessaire d’admettre, dit M. Godet, que les deux évangélistes ont écrit chacun sans connaître le livre de l’autre.

La critique négative se hâta de déclarer les deux récits inconciliables. Elle oublia que, pendant les quarante jours qui s’écoulèrent entre la naissance de Jésus et sa présentation dans le temple, bien des événements purent s’accomplir à Bethléem. Elle oublia encore que le retour de la sainte famille à Nazareth n’eut pas lieu aussitôt après la présentation au temple. Le voyage en Égypte suivit celle-ci, et l’établissement de la famille à Nazareth ne se fit qu’après son retour d’Égypte.

Les faits rapportés s’enchaînèrent naturellement et les deux récits se complétèrent. Jésus grandissait ; ce mot indique le développement physique, tandis que les termes : il se fortifiait, complétés par ceux-ci : étant rempli de sagesse, décrivirent les progrès intellectuels, spirituels et religieux.

La sagesse, comprenant la connaissance de Dieu et celle des hommes, dans son application pratique à la vie, fut le trait saillant du caractère de Jésus enfant. Jésus passa par toutes les phases d’un développement normal, le seul qui se fut accompli sur la terre, le seul qui fut exempt de toutes les atteintes délétères du mal et se poursuivit d’une manière harmonique par une communion constante avec Dieu.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Catholique.org : cliquez ici pour lire l’article →  La prophétesse, Anne – Les méditations

◊ Femmes chrétiennes : cliquez ici pour lire l’article → Anne, la prophétesse

Père Philippe Lefèbvre, dominicain : « Anne et Syméon »

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