Troisième dimanche de l’Avent dans l’année B

Posté par diaconos le 8 décembre 2020

Au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas

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# Le Gaudete est le premier terme latin de l’introït du troisième dimanche de l’Avent. Ce mot, signifiant Réjouissez-vous (impératif, deuxième personne du pluriel), se distingue en raison d’une caractéristique particulière de ce dimanche dans la période de l’Avent. Celui-ci donnait naissance à de nombreuses œuvres. Le mot correspond au terme Laetare du quatrième dimanche de Carême mettant le même sens ainsi que la même fonction. En tant que pause au milieu de l’Avent, ce dimanche se distingue de sa caractéristique joyeuse. Il s’agit d’une anticipation partielle de Noël. Dans cette optique, d’une part, des vêtements et ornements roses au lieu des vêtements violets sont utilisés, exceptionnellement avant la Nativité. D’autre part, il est recommandable que, lors de la célébration, on joue l’orgue avec les pièces joyeuses. Ces moyens symbolisent et amplifient la célébration de ce dimanche.Depuis le Moyen Âge, le chant Gaudete a été si populaire qu’on l’a souvent exécuté en chœur, au lieu de la version originale, en monodie, de l’introïtgrégorien. D’ailleurs, la mélodie de ce dernier a été utilisée dans plusieurs messes parodies. Parmi elles, celle de Josquin des Prés a été faussement attribuée à Johannes Ockeghem. Mais sa publication à Venise en 1502 a bien été confirmée.

SOYEZ TOUJOURS DANS LA JOIE

 La joie, c’est quand un papa soulève son enfant au bout de ses bras et le reprend tout contre lui, quand les deux rient aux éclats et que leurs yeux brillants se mirent les uns dans les autres. La joie, c’est quand la fiancée repose tendrement dans les bras de son fiancé, en silence et en amour ;  c’est aussi quand les enfants reviennent de l’école et, tout en savourant une tartine et un verre de lait, racontent en toute confiance leur journée à leur maman qui les écoute avec amour.

 La joie, c’est quand, après avoir vécu une grande angoisse, nous retrouvons soudain la paix pour un nouveau départ. La joie encore, c’est quand notre cœur, las de tristesse et de douleur, trouve consolation et réconfort auprès de personnes que nous  aimons et qui nous aiment. Et encore la joie, quand nous  donnons un cadeau à un enfant ou à un plus pauvre que nous et que nous  voyons  leurs yeux briller.  Que c’est bon de  vivre de tels moments !

 S’il y a la joie des humains, il y a aussi celle de Dieu lui-même. Dieu, qui nous envoie son Fils pour nous sauver.  La joie de Dieu, c’est de nous accompagner sur tous nos chemins, qu’ils soient heureux ou malheureux, bons ou mauvais, et de ne jamais nous abandonner. La joie de Dieu, c’est de nous accueillir dans sa maison en tout temps et encore plus quand nous revenons de loin, de si loin parfois que nous l’avions presque oublié.

 La joie chrétienne repose principalement sur notre foi en notre Dieu qui nous aime et qui nous sauve à chaque instant. La joie chrétienne, c’est de savoir que Dieu habite au plus profond de notre cœur et que nous pouvons  lui parler où nous  voulons, quand nous le souhaitons, de ce que nous désirons… ; la joie chrétienne,  c’est de découvrir Jésus en chaque personne, même la pire… : « Au milieu de vous se tient Celui que vous ne connaissez pas » ( Jn 1, 26b)

 Seigneur, aide-nous à te reconnaître là où tu te caches. Aide-nous Seigneur à ne pas passer à côté de ta présence cachée. Si vous découvrez Jésus caché, toujours présent, vous aurez découvert une source de joie que personne, ni rien, ne pourra vous ravir. Oser dire notre joie de la présence,  aujourd’hui,  du Christ parmi les hommes. Oserons-nous chercher des mots tout simples qui diront notre joie, notre foi, à notre entourage. Des mots qui sortent du cœur.

 Dans la deuxième lecture, l’apôtre Paul nous invite au calme et à la joie en toute occasion et pour nous aider, il nous suggère quelques-uns unes des attitudes utiles et nécessaires :  être heureux, prier avec constance, rendre grâce, être attentifs à choisir toujours ce qui est bon en évitant les tentations. Le Seigneur continue à nous aimer et, s’il nous trouve en ces attitudes, il pourra nous sanctifier complètement, il pourra nous remplir la vie de son Saint Esprit. Alors, nous aussi nous pourrons dire avec Jésus : « L’Esprit du Seigneur est sur moi… il m’a envoyé pour porter la bonne nouvelle aux pauvres… !  » Is (61,1)

 Partageons aujourd’hui la joie des pauvres du Seigneur et que  le Dieu de l’espérance vous donne joie et paix dans la foi . (Rm 15, 13) Allons à la rencontre de l’autre et ouvrons les yeux à sa lumière : en effet, au milieu de nous, se tient quelqu’un que vous ne connaissez pas. Qui est-il ?

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites chrétiens sur Internet

◊ Diocèse de Toulouse : cliquez ici pour lire l’article → Au milieu de vous se tient quelqu’un que vous ne connaissez pas.

◊ Léon Paillot: cliquez ici pour lire l’article →  Au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas

Père Nicolas Bossu : « Invitation à la Lectio Divina »

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» (Jn 1, 6-8.19-28)

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