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Saint Jean de la Croix

Posté par diaconos le 13 décembre 2020

Saint Jean de la Croix : sur la voie de l’union à Dieu

Saint Jean de la Croix

# Ouvrages Jean de la Croix (trad. de l’espagnol), La Nuit obscure, Paris, Seuil, coll. « Sagesse », 2011 (1re éd. 1929), 216 p. (ISBN 978-2-02-006725-6 et 2-02-006725-0). Jean de la Croix, La Montée du Carmel, Seuil, coll. « Livre de vie », 1998 (ISBN 2-02-024764-X). Jean de la Croix, Maximes et pensées spirituelles, Perpignan, Artège, coll. « Classiques de la spiritualité », 2011, 74 p. (ISBN 978-2-36040-048-5). Jean de la Croix, Œuvres, Paris, Gallimard, coll. « La Pléiade », 2012, 1094 p. (ISBN 978-2-07-012294-3). Jean de La Croix, Louis-Marie de Blignières, Au commencement le Verbe, Ad Solem, avril 2001, 64 p. (ISBN 2-940090-73-4). . Œuvres complètes Poèmes (trad. Benoît Lavaud), Paris, éditions Ivrea, 1986. Édition bilingue espagnol-français. Dominique Poirot (dir.) (trad. Mère Marie du Saint-Sacrement), Œuvres Complètes, Paris, Cerf, 1990. Jean de la Croix, Œuvres Complètes (trad. André Bord, préf. Père Eulogio Pacho), Paris, Pierre Téqui, 2003. Prix des écrivains catholiques – édition ayant bénéficié des progrès décisifs de l’édition critique espagnole. L’Œuvre poétique (trad. Bernard Sesé), éditions Arfuyen, coll. « Ombre (édition revue et augmentée) », 2016, 180 p. (ISBN 978-2845902367) Édition bilingue espagnol-français.

Saint Jean de la Croix dans Histoire lwf0003web

Gonzalo de Yepes et Catalina Álvarez eurent un premier fils, François, lorsque naquit Jean en 1542 à Fontiveros en Vielle Castille. son père, chevalier, appartint à la noblesse espagnole. À la suite de son mariage, considéré comme une mésalliance, avec Catalina Alvarez, une humble ouvrière, Gonzalo de Yepes fut déshérité,  et déclassé. Le couple vécut du tissage, mais la situation économique étant difficile, arriva la famine.

 Gonzalo de Yepes mourut en 1545 et son frère Luis en 1547. Ces décès affectèrent beaucoup le jeune Jean, et le marquèrent toute sa vie.  Les survivants connurent alors l’exclusion, l’errance et la misère. Le manque d’argent conduisit Catalina à confier Francisco, le frère aîné, à un oncle pendant un an avant de le lui reprendre à cause des maltraitances qu’il lui fit subir.

Francisco la seconde alors dans son métier, et Jean, pour raison de pauvreté, fut envoyé dans une école d’orphelins à l’âge de cinq ans. Il y fit une expérience souvent racontée : il manqua de se noyer dans une lagune où il tomba et y  vit une dame très belle qui lui demanda sa main et lui tendit la sienne, et lui qui ne voulut pas la donner pour ne pas salir celle de la dame, et, à cet instant critique, arriva un laboureur qui, avec une perche, le sortit de là.

Dans la dame, les hagiographes reconnurent la Vierge Marie.Jean de la Croix ou Juan de la Cruz, naquit   dans une famille aristocratique à Foniveros (Espagne) le 24 juin 1542.  il devint carme après ses études alors qu’il songeait à se faire ermite chez les chartreux. Thérèse d’Avila, réformatrice de l’Ordre du Carmel, lui demanda de prendre en charge l’ordre masculin du carmel. Il accepta et fonda  l’ordre des ces Carmes déchaux.

Il accompagna spirituellement les sœurs du Carmel, avant d’être enfermé par les autorités de l’Ordre qui refusèrent sa réforme. Jean de la Croix fait alors l’expérience mystique qu’il appela « La Nuit obscure »(Noche oscura). Il la décrivit et développa tout au long de sa vie à travers des traités tels que La Montée du Carmel (Subida del Monte Carmelo), La Nuit obscure (Noche oscura), La vive Flamme d’amour (Llama de amor viva), ou encore Le Cantique spirituel (Cántico espiritual).

En 1548,  devant la famine et la sécheresse qui révisèrent à Fontiveros, la famille décida de s’installer à Arévalo. Francisco, le frère aîné, commença alors à avoir de mauvaises fréquentations, avant de rencontrer sa future femme, Ana. Il décida alors de venir en aide aux pauvres de la ville. Il les amena chez lui en hiver et, très vite, Jean découvrit ainsi l’aide et le secours prodigués aux pauvres. Tout au long de sa vie, Jean garda une profonde amitié pour son frère, qui resta l’un de ses rares confidents.

La situation familiale ne s’améliorant pas, Catalina décida, pour survivre, de déménager à Médina del Campo où elle trouva du travail comme tisserande. Dans un état de grande pauvreté, ils s’installèrent tous ensemble dans la même maison : Catalina, Francisco et sa femme Ana, ainsi que Jean. Jean, parrainé par Rodrigo de Duenas, étudia au collège de la Doctrine chrétienne tenu par des frères.

Il y apprit à lire, écrire, compter et prit connaissance de la doctrine chrétienne. Il ne put étudier qu’en échange de services rendus à la paroisse de la Madeleine tels le nettoyage de l’église, le service comme enfant de chœur,  l’aide aux religieuses. Jean se montra bon élève. Rodrigo de Duenas exigea  que les enfants du collège apprirent un métier qui leur permit d’aider à subvenir aux besoins de leur famille. Jean s’essaya à plusieurs activités mais il ne se montra pas très habile et dut en changer plusieurs fois ; il fut successivement charpentier, tailleur, sculpteur sur bois, puis peintre.

Sa mère l’envoya provisoirement au couvent de la pénitence où il fut servant de messe. Un gentilhomme, Alvarez de Toledo, retiré du monde pour s’occuper des pauvres à l’hôpital de Medina del Campo, le prit au service des indigents et comme infirmier à l’hôpital. Jean obtint finalement une licence pour suivre les cours du collège des jésuites de Medina del Campo, et y apprit la philosophie, la rhétorique, le latin et la grammaire, tout en poursuivant son travail à l’hôpital. Il se montra très doué pour les études.

Il vécut encore chez ses parents avec son frère Francisco et Ana. Le couple  eut des enfants dont aucun ne survécut, à cause de l’extrême misère ambiante. Jean qui  vit mourir deux des enfants de son frère en fut très marqué. Il resta dévoué aux pauvres, notamment aux mendiants, à la recherche de familles pour accueillir les orphelins.

À l’âge de 21 ans, Jean termina ses humanités ; il apprit les règles de la prosodie avec le père Bonifacio. Alvarez de Toledo et sa mère décidèrent d’en faire le prochain chapelain de l’hôpital de Medina et, dans cet objectif, l’envoyèrent parfaire ses études. Mais Jean de Yepes eut plusieurs fois l’occasion de rencontrer des carmes. Il leur demanda de l’accepter au sein de l’Orde de Medina del Campo.

Jean entra dans  la communauté de Medina en 1563. Il prit le nom de « Jean de Saint-Matthias », en référence à saint Matthieu. Il y découvrit :  » La règle de l’Ordre des frères et sœurs de Notre Dame du Mont Carmel«   ainsi que « L’institution des premiers moines », deux œuvres qui fondèrent la spiritualité de l’ordre du Carmel. Il découvre aussi l’importance du renoncement dans la vie comptenplative et mena une vie ascétique faite de pénitence

. Un an plus tard, il prononça ses vœux perpétuels de pauvreté, d’obéissance, et de chasteté. Le supérieur décide de l’envoyer poursuivre ses études au couvent Saint-André annexé à l’université de Salamanque, qui compta près de six mille étudiants, l’un des principaux foyers de réflexion du continent, l’une des quatre plus grandes universités d’Europe avec Paris, Oxford et Bologne.

L’université de Salamanque organisa de nombreux débats, notamment autour de la modernité : la récente découverte de l’Amérique, la question de la place des pouvoirs du pape face au pouvoir temporel. De 1564 à 1568, Jean de Saint-Matthias étudia trois années durant la philosophie, et la théologie morale de Thomas d’Aquin, devenu l’un de ses grands maîtres spirituels. Il étudia aussi Aristote et Platon, et les écrits d’Augustin d’Hippone.

Il poursuivit sa recherche incessante de pénitence, dormant sans matelas, portant le ciclice et passant de nombreuses heures de la nuit en prière. Étudiant brillant, il devient préfet des études. À la fin de son cursus à Salamanque, il rédigea un mémoire dans lequel il soutint que la pratique du mysticisme, recherche du sensationnel, conduisit à l’illuminisme, obstacle à la claire vision de la beauté de la contemplation.

Il chercha à y témoigner du chemin des âmes vers Dieu. Après avoir été nommé prieur de divers couvents de carmes déchaussés, il finit par être mis au ban de sa communauté avant de mourir en décembre 1591.

Après sa mort, il fut très vite considéré comme un saint et comme l’un des plus grands mystiques espagnols, au même titre que Thérèse d’Avila. L’Église catholique le béatifia en 1675 puis le canonisa en 1726. Il est fêté le 14 décembre. Les querelles sur l’illuminisme conduisirent à remettre ses écrits en cause, mais la religieuse carmélite Thérèse de Lisieux contribua fortement à promouvoir l’importance de sa doctrine. Il fut proclamé docteur de l’Église entre les deux guerres mondiales, le 24 août 1926.

Il est reconnu comme l’un des plus grands poètes du « Siècle d’or espagnol ». Il est depuis 1952 le saint patron des poètes espagnols. Certains philosophes s’appuyèrent sur ses écrits pour conceptualiser le détachement.

Diacre Michel Houyoux

Complément

Jean de la Croix : La Nuit obscure et La Montée du Carmel

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Dritter Adventssonntag im Jahr B

Posté par diaconos le 13 décembre 2020

Der Vorläufer

Troisième dimanche de l'Avent (Gaudete) dans Accueil sur mon blog

# Nach François Blanchetière lebte Jesus eine Zeit lang im Gefolge des Johannes. Die ersten Jünger Jesu kamen aus dem Gefolge von Johannes dem Täufer: Andreas, Simon Petrus, Philippus, Nathanael (Joh 1,35-51). Johannes erkannte Jesus als größer als sich selbst. Die Gelehrten diskutierten, wo sich die beiden Männer trafen. Das Johannesevangelium verortet das Wirken Johannes des Täufers an den Ufern des Jordans oder in Bethanien jenseits des Jordans. Der Ort namens Aenon in der Nähe von Salim, wo das Wasser reichlich vorhanden ist, wurde als Ain Fa’rah identifiziert. Das andere, Bethanien jenseits des Jordans, wo Johannes taufte und wo die erste Begegnung von Jesus und Johannes stattfand, lag nach christlicher Tradition in Peräa jenseits des Jordans. Nach der Arbeit von Murphy O’Connor, die von François Blanchetière aufgegriffen wurde, erwies sich dieser Standort – in Al-Maghtas – jedoch als unmöglich zu halten. Nach der Mehrheit der Historiker und Exegeten ist der Tod Johannes des Täufers um 28/2930 anzusiedeln, oder, der Formulierung von André Paul folgend, gegen Ende der 20er Jahre « 31 , vor der Verhaftung und Kreuzigung Jesu, die um 30 oder 33 stattgefunden hätte. Nach Lukas ist die Geschichte von Johannes dem Täufer ein Midrasch, der auf den biblischen Berichten über die Geburt von Isaak und Samuel von David aufbaut.

Aus dem Evangelium nach dem Heiligen Johannes

Es gab einen Mann, der von Gott gesandt wurde. Sein Name war John. Er war als Zeuge gekommen, um für das Licht Zeugnis abzulegen, damit alle durch ihn glauben können. Dieser Mann war nicht das Licht, aber er war da, um es zu bezeugen. Und dies ist das Zeugnis des Johannes, als die Juden Priester und Leviten aus Jerusalem zu ihm sandten und ihn fragten : « Wer bist du ?  » Und er bekannte sich offen zu ihm und sagte : « Ich bin nicht der Messias. »
Sie fragten ihn : « Wer bist du denn ? Bist du der Prophet Elias ? ».

 Er sagte : « Nein. – Dann bist du der große Prophet ? » Er sagte : « Ich bin es nicht. » Dann sagten sie : « Wer bist du ? Wir müssen denen, die uns geschickt haben, eine Antwort geben. Was sagen Sie über sich selbst ? » Er antwortete : « Ich bin die Stimme, die durch die Wüste schreit : ‘Macht den Weg des Herrn gerade’, wie der Prophet Jesaja gesagt hat. »

Nun, einige der Abgesandten waren Pharisäer. Sie stellten ihm wieder diese Frage : « Wenn du weder der Messias noch Elias noch der große Prophet bist, warum taufst du dann ? Johannes antwortete ihnen : « Ich taufe mit Wasser. Aber in eurer Mitte steht einer, den ihr nicht kennt; er ist es, der hinter mir kommt, und ich bin nicht einmal würdig, den Riemen seiner Sandale zu lösen ».  All das geschah in Betanien in Transjordanien, wo Johannes taufte : « Der, den ihr nicht kennt, steht mitten unter euch » (Joh 1,6-8.19-28).

Autor +FATHER MARIE LANDRY C+MPS

Lassen wir uns durch diese Zeit der Enge nicht verwirren, sondern befolgen wir den Rat, den der heilige Paulus den Philippern gegeben hat: « Seid um nichts besorgt, sondern in jeder Lage betet und bittet und dankt » (Phil 4,6) ; « Bereitet dem Herrn den Weg, macht seine Pfade gerade. «  (Lk 3, 4)

Herr, stärke meinen Glauben und gewähre mir die Gnade, mich von dir auf dem Weg führen zu lassen, den du gekommen bist, um unter deinem Volk zu leben. Kriege, Unruhen und Erschütterungen jeder Art dürfen meinen Wunsch nicht auslöschen, mit Zuversicht und Ausdauer in der heutigen Welt zu leben. Heute, mitten im Advent, erhalten wir eine Einladung zu Freude und Hoffnung : « Seid stets fröhlich und betet ohne Unterlass. Dankt Gott für alles » (1Thess 5,16-17).

Der Herr ist nahe : « Meine Tochter, dein Herz ist der Himmel für Mich« , sagte Jesus zur hl. Faustina Kowalska, und natürlich möchte Er das zu jedem Seiner Kinder wiederholen. Es ist eine gute Zeit, um über alles nachzudenken, was Er für uns getan hat, und Ihm zu danken. Freude ist ein wesentliches Merkmal des Glaubens. Sich von Gott geliebt und gerettet zu fühlen, ist ein Grund für große Freude ; zu wissen, dass wir Brüder von Jesus Christus sind, der sein Leben für uns gab, ist der Hauptgrund für christliche Freude.

Ein Christ, der sich erlaubt, traurig zu sein, wird ein verkümmertes geistliches Leben haben; er wird nicht in der Lage sein, all das zu sehen, was Gott für ihn getan hat, und folglich auch nicht in der Lage sein, es weiterzugeben. Die christliche Freude entspringt der Danksagung, vor allem wegen der Liebe, die der Herr uns erweist; jeden Sonntag tun wir dies gemeinschaftlich, indem wir die Eucharistie feiern.

Das Evangelium hat uns die Gestalt Johannes des Täufers, des Vorläufers, vorgestellt. Johannes erfreute sich großer Beliebtheit bei den einfachen Leuten, aber als er gefragt wurde, antwortete er demütig : « Ich bin nicht der Messias… » (Joh 1,21); «   Ich taufe mit Wasser. Aber unter euch steht einer, den ihr nicht kennt; der kommt nach mir » (Joh 1,26-27). Jesus Christus ist derjenige, auf den sie warten; er ist das Licht, das die Welt erhellt.

Das Evangelium ist keine fremde Botschaft, keine Lehre unter vielen anderen, sondern die Frohe Botschaft, die das ganze menschliche Leben mit Sinn erfüllt, denn sie ist uns von Gott selbst mitgeteilt worden, der Mensch wurde. Jeder Christ ist aufgerufen, Jesus Christus zu bekennen und seinen Glauben zu bezeugen. Als Jünger Christi sind wir aufgerufen, das Geschenk des Lichts zu bringen. Jenseits von Worten ist und wird das beste Zeugnis immer das Beispiel eines gläubigen Lebens sein.

Herr, Johannes der Täufer, dein Vorläufer, war dir nie begegnet, aber dank des Geistes, der in ihm wohnte, wusste er, wer du warst und dass er nicht würdig war, den Riemen deiner Sandale zu lösen (Joh 1,27). Herr, wenn du uns rufst, dir zu dienen, dann gib uns die Demut deines Vorläufers, damit wir immer an dem Platz bleiben, für den du uns bestimmt hast; möge der Herr mir die nötige Demut geben, damit ich die Lampe und das Licht nicht verwechsle: beide gehen zusammen, aber jedes an seinem Platz.

Ergänzungen

◊ Der Diakon : klicken Sie hier, um den Artikel zu lesen → Der dritte Adventssonntag des Jahres B

Ein wahrer Märtyrer reisst nicht andere in den Tod

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Troisième dimanche de l’Avent (Gaudete)

Posté par diaconos le 13 décembre 2020

Le Précurseur

Troisième dimanche de l'Avent (Gaudete) dans Accueil sur mon blog

# Selon François Blanchetière, Jésus vécut un temps dans l’entourage de Jean. Les premiers disciples de Jésus furent issus de l’entourage de Jean Baptiste : André, Simon-Pierre, Philippe, Nathanaël (Jn 1. 35-51). Jean reconnut Jésus comme plus grand que lui. Les spécialistes discutèrent pour déterminer dans quels lieux les deux hommes se rencontrèrent. L’Évangile de Jean localise l’activité de Jean le Baptiste sur les rives du Jourdain, ou à Béthanie au-delà du Jourdain. Le lieu appelé Aenon près de Salim où les eaux sont abondantes fut identifié à Ain Fa’rah. L’autre, Béthanie au-delà du Jourdain, où Jean baptisa où est située la première rencontre de Jésus et de Jean fut localisée en Pérée au-delà du Jourdain par la tradition chrétienne. Toutefois, selon les travaux de Murphy O’Connor repris par François Blanchetière, cette localisation — à Al-Maghtas — se révéla impossible à soutenir. Selon la majorité des historiens et exégètes, la mort de Jean Baptiste est à situer vers 28/2930, ou, à l’instar de la formulation d’André Paul, vers la fin des années 20 »31, avant l’arrestation et la crucifixion de Jésus qui aurait eu lieu vers 30 ou 33. Selon Luc, l’histoire de Jean Baptiste est un midrash bâti sur les récits bibliques de la naissance d’Isaac et de Samuel de David

De l’Évangile selon saint Jean

Il y eut un homme envoyé par Dieu. Son nom était Jean. Il était venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour lui rendre témoignage. Et voici quel fut le témoignage de Jean, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : «Qui es-tu ?  Il le reconnut ouvertement, il déclara : «Je ne suis pas le Messie».
Ils lui demandèrent : «Qui es-tu donc ? Es-tu le prophète Élie ?».
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Il répondit : «Non. —Alors es-tu le grand Prophète ?» Il répondit : «Ce n’est pas moi». Alors ils lui dirent: «Qui es-tu ? Il faut que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu sur toi-même ?». Il répondit : «Je suis la voix qui crie à travers le désert : ‘Aplanissez le chemin du Seigneur’, comme a dit le prophète Isaïe».
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Or, certains des envoyés étaient des pharisiens. Ils lui posèrent encore cette question : «Si tu n’es ni le Messie, ni Élie, ni le grand Prophète, pourquoi baptises-tu ?». Jean leur répondit : «Moi, je baptise dans l’eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas : c’est lui qui vient derrière moi, et je ne suis même pas digne de défaire la courroie de sa sandale».
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Tout cela s’est passé à Béthanie-de-Transjordanie, à l’endroit où Jean baptisait.«Au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas» (Jn 1, 6-8.19-28)
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Auteur  +PÈRE MARIE LANDRY C+MPS
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Que cette période de confinement ne nous déroute pas ; au contraire et suivons les conseils que saint Paul adressait aux Philippiens : «Ne soyez inquiets de rien mais, en toute circonstance, priez et suppliez, tout en rendant grâce» (Ph 4, 6) ; « Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers. » (Lc 3, 4)
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Seigneur, augmente ma foi et accorde-moi la grâce de te laisser me conduire sur le chemin que tu es venu vivre au milieu de ton peuple. Guerres, désordres et tremblements en tout genre ne doivent pas effacer mon désir de vivre avec confiance et persévérance dans le monde d’aujourd’hui.Aujourd’hui au milieu de l’Avent, nous recevons une invitation à la joie et à l’espérance : «Soyez toujours joyeux et priez sans cesse. Rendez grâce à Dieu pour tout» (1Th 5,16-17).
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Le Seigneur est proche : «Ma fille, ton cœur est le ciel pour Moi», dit Jésus à sainte Faustine Kowalska et, bien sûr, Il voudrait le répéter à chacun de ses enfants. C’est un bon moment pour penser à tout ce qu’Il a fait pour nous et Lui rendre grâce.La joie est une caractéristique essentielle de la foi. Se sentir aimé et sauvé par Dieu est un motif de grande joie ; nous savoir frères de Jésus-Christ qui a donné sa vie pour nous est le motif principal de l’allégresse chrétienne.
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Un chrétien qui se laisse aller à la tristesse aura une vie spirituelle rachitique, il ne parviendra pas à voir tout ce que Dieu a fait pour lui et, par conséquent, sera incapable de le communiquer. L’allégresse chrétienne jaillit de l’action de grâce, surtout en raison de l’amour que le Seigneur nous manifeste; chaque dimanche, nous le faisons communautairement en célébrant l’Eucharistie.
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L’Évangile nous a présenté la figure de Jean-Baptiste, le précurseur. Jean jouissait d’une grande popularité parmi les gens simples; mais, quand on le lui demande, il répond avec humilité : «Je ne suis pas le Messie…» (Jn 1, 21) ; «Moi, je baptise dans l’eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas : c’est lui qui vient derrière moi» (Jn 1, 26-27). Jésus-Christ est Celui qu’ils attendent ; Il est la Lumière qui éclaire le monde.
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L’Évangile n’est pas un message étrange, ni une doctrine parmi tant d’autres, mais la Bonne Nouvelle qui remplit de sens toute vie humaine, car il nous a été communiqué par Dieu lui-même, qui s’est fait homme. Tout chrétien est appelé à confesser Jésus-Christ et à témoigner de sa foi. En tant que disciples du Christ, nous sommes appelés à apporter le don de la lumière. Au-delà des paroles, le meilleur témoignage est et sera toujours l’exemple d’une vie fidèle.
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Seigneur, Jean-Baptiste, ton Précurseur, ne t’avait jamais rencontré mais, grâce à l’Esprit qui l’habitait, il savait qui tu étais et qu’il n’était pas digne de délier la courroie de ta sandale (Jn 1, 27). Seigneur, si tu nous appelles à te servir, accorde-nous l’humilité de ton Précurseur afin que nous restions toujours à la place à laquelle tu nous destines.Que le Seigneur m’accorde l’humilité nécessaire pour ne pas confondre la lampe et la lumière : l’une et l’autre vont ensemble mais chacune à sa place.
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Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : Troisième dimanche de l’Avent dans l’année B

Pasteure Florence Blondon : « Jean-Baptiste le précurseur « 

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