• Accueil
  • > Archives pour le Mardi 15 décembre 2020

Il est spacieux le chemin qui mène à la perdition

Posté par diaconos le 15 décembre 2020

Il est spacieux le chemin qui mène à la perdition  dans Catéchèse entrez-par-la-porte-etroite-car-large-est-la-porte-spacieux-est-le-chemin-qui-menent-a-la-perdition-et-il-y-en-a-beaucoup-qui-entrent-par-la-matthieu-713

Le diacre Michel Houyoux enseigna la biologie, la chimie et la physiquen dans différents instituts et collèges en Belgique et à l’étanger. Par arrêté royal du 26 novembre 1993, il reçut la décoration de Chevalier de l’Ordre de la Couronne en récompense de plus de tente ans de bons et loyaux services dans l’enseignement

lwf0003web.gif

« Large est la porte et spacieuse la voie qui mènent à la perdition, et nombreux sont ceux qui y passent ! » (Mt 7, 7a)  Ce chemin est nommé ainsi parce qu’il est le plus facile à suivre : c’est le chemin de la vie sans Dieu, vouée aux choses périssables, aux jouissances, aux passions, au bonheur terrestre. La large porte symbolise le monde. On la franchit facilement. Il n’y a aucun obstacle pour nous en bloquer l’accès. Tout le monde peut la franchir sans contrainte.

Il n’y a qu’à faire un pas en avant pour la franchir et se retrouver sur le chemin spacieux. Les personnes qui la franchissent font ce qu’elles veulent et adhèrent aux idées qui leur conviennent. Ce chemin facile mène à la perdition, c’est le chemin de la mort. La déchéance d’Adam et Ève Selon le livre de la Genèse, il y a six mille ans qu’Adam partit sur ce chemin, et après neuf cent trente ans il en atteignit l’extrémité : la mort.

Dieu le créa à son image et le constitua dans son amitié. Adam ne pouvait vivre cette amitié que sur le principe de la libre soumission à Dieu. C’est ce qu’exprimait la défense que Dieu lui fit de manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. « Tu peux manger les fruits de tous les arbres du jardin ; mais quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas ; car, le jour où tu en mangeras, tu seras condamné à mourir. » (Gn 2, 17)

Cet arbre de la connaissance du bien et du mal est le symbole de la limite infranchissable qu’Adam et Ève devaient accepter et respecter avec une totale confiance en leur créateur. Tentés par le démon, symbolisé par le serpent Adam et Ève laissèrent mourir dans leur cœur la confiance qu’ils avaient mis en Dieu. En abusant de leur liberté, ils désobéirent à son commandement.

Le serpent dit à la femme : « Alors, Dieu vous a dit : vous ne mangerez le fruit d’aucun arbre du jardin » La femme lui répondit : « Nous mangeons les fruits des arbres du jardin. Mais, pour celui qui est au milieu du jardin, Dieu nous a dit : ‘Vous n’en mangerez pas, vous n’y toucherez pas, sinon vous mourrez.’ «  Le serpent répliqua : « Pas du tout ! Vous ne mourrez pas ! Mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. »

Ève s’aperçut que le fruit de l’arbre devait être savoureux, qu’il avait un aspect agréable et qu’il était désirable, puisqu’il donnait l’intelligence. Elle prit de ce fruit, et en mangea. Elle en donna aussi à son mari qui en mangea. (Gn 3, 1-6) Source : Bible de la liturgie – Textes liturgiques © AELF, Paris En commettant cette faute, Adam et Ève se préférèrent à Dieu et d’une certaine manière, ils le méprisèrent.

Ils firent le choix de leur personne contre Dieu. C’est en cela que consista le premier péché de l’homme. Le livre de la Genèse nous raconte les conséquences dramatiques de leur choix : ils perdirent immédiatement la grâce de la sainteté originelle :  » Tous les hommes sont pécheurs, ils sont tous privés de la gloire de Dieu, » (Rm 3, 23) Plutôt que de croire en ce que Dieu leur avait dit, ils préférèrent écouter la voix du démon, ce qui les conduisirent à tout perdre ce que Dieu avait préparé pour eux.

De plus, ils durent en subir la mort en retournant dans la poussière :  » C’est à la sueur de ton visage que tu gagneras ton pain, jusqu’à ce que tu retournes à la terre dont tu proviens ; car tu es poussière, et tu retourneras à la poussière. » (Gn 3, 19) Les conséquences de leur faute ne s’arrêtèrent pas là. Toute leur descendance, jusqu’à la fin du monde, hérita du même sort dont Dieu mit en garde Adam.

La malédiction du sol, l’effort pour en tirer de la nourriture, les douleurs de l’enfantement, les maladies, la mort physique et la mort spirituelle en furent les fruits. Par la désobéissance d’Adam, la multitude fut constituée pécheresse. Depuis ce premier péché, une véritable  invasion  du péché inonda le monde : le fratricide commis par Caïn sur Abel ; la corruption universelle à la suite du péché ( Gn 6, 5. 12 ; Rm 1, 18-32)

Dans l’histoire d’Israël, le péché se manifesta fréquemment, surtout comme une infidélité au Dieu de l’alliance et comme transgression de la Loi de Moïse ; après la Rédemption du Christ aussi, parmi les chrétiens, le péché se manifeste de nombreuses manières  (1 Co 1-6 ; Ap 2-3). L’Écriture et la Tradition de l’Église ne cessent de rappeler la présence et l’universalité du péché dans l’histoire de l’homme. (Catéchisme de l’Église catholique : le premier péché de l’homme)

L’œuvre de justice du Christ procure à tous une justification qui donne la Vie. (Rm 5, 18) L’acte de justification est l’œuvre de la grâce divine déclarant juste toute personne qui croit en Jésus. La justification individuelle qui en résulte met le croyant en possession de la vie éternelle, dans laquelle il vivra. Choisis le chemin de vie ! Le Christ l’a dit clairement :  » Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » (Jn 14, 6)

Malheureusement bien des gens refusent cette option et ont inventé toutes sortes de chemins pouvant conduire au but ultime de la vie : le pluralisme. Et au milieu de ce pluralisme la parole de Jésus retentit :  » Je suis le chemin ! » Une première condition pour devenir disciple du Christ, c’est la volonté d’apprentissage de ce que sont ses volontés : nous croyons facilement que nous avons tout compris et nous risquons de parler avec assurance.

Reconnaissons humblement que nous n’avons pas la moindre idée de ce que Dieu pense ! En dehors de ce qu’il nous dit expressément par la bouche de ses prophètes, bien sûr. Quel homme peut découvrir les intentions de Dieu ? Qui peut comprendre les volontés du Seigneur ? »  Il s’agit ensuite d’ouvrir nos yeux dans son amour : comment puissions-nous être comblés par Dieu si nous sommes pleins de nous-mêmes ?

Reconnaissons notre fragilité pour que Dieu puisse agir en nous. Puis vient le moment de la décision parfois difficile : être son disciple. Être disciple du Christ, c’est l’aimer et cela ne peut se faire à moitié ! Pour être disciple de Jésus, il nous faut marcher derrière lui, c’est à dire, suivre le même chemin :  » Pour demeurer avec Jésus, marchez comme il marche  » (1Jn 2, 6).

L’apôtre Paul nous rappelle qu’il faut « marcher dans l’amour comme le Christ vous a aimés » (Ep 5, 2)  Si jusqu’à présent tu as été loin de lui, avait exhorté le premier pape jésuite et du continent américain, fais un petit pas : il t’accueillera à bras ouverts. Si tu es indifférent, accepte de risquer : tu ne seras pas déçu. S’il te semble difficile de le suivre, n’aie pas peur, fais-lui confiance, il t’est proche, il te donnera la paix que tu cherches. Message du Pape François, 31 mars 2013, cité du Vatican

Les personnes qui aiment leurs proches plus que Jésus ne peuvent être son disciple. Suivre Jésus, c’est une aventure de longue haleine ! Il faut pouvoir aller jusqu’au bout. Cesser de suivre Jésus quand on a commencé à le suivre serait-ce plus grave que de ne l’avoir jamais connu ? « Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. » (Lc 14, 26)

Si le candidat au service ne s’est pas complètement engagé, il échouera nous prévient Jésus et sa situation sera pire que s’il n’avait pas commencé. Si nous voulons vraiment suivre le Christ pour devenir son disciple, quels obstacles nous empêchent de le devenir : égoïsme, amour-propre, timidité, respect humain, amour de l’argent

Le candidat disciple doit commencer par s’asseoir pour examiner calmement les exigences de Jésus ainsi que ses propres possibilités d’action avant de prendre la décision de s’engager. Être disciple de Jésus, le suivre et l’imiter en allant vers nos frères pour les aimer, les aider et être dans notre entourage des ferments d’unité, n’est pas une tâche facile. À cause de leur faute, Adam et Ève furent punis par Dieu.

Ils crurent qu’en mangeant du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, ils deviendraient aussi grands que Dieu ! Beaucoup de nos contemporains diraient : s’il t’arrive quelque chose, c’est que d’une manière ou d’une autre, tu l’as méritée ! Ce genre de raisonnement est très actuel : si tu n’as pas de travail, c’est parce que tu ne te déranges pas pour en trouver ; si tu es rejeté, c’est parce que tu ne veux pas t’intégrer…

Dieu n’accepte pas que nous ajoutions au poids du malheur la chaîne de la culpabilité. Dieu aime tous ses enfants sans condition préliminaire. Il est indulgent, son pardon s’est fait visible par la croix de Jésus. Dieu nous demande de mettre en valeur la richesse de notre cœur et de nos mains pour que d’autres puissent avoir le droit de vivre.

Pour y arriver, acceptons qu’il mette en nous un cœur de chair semblable au sien, un cœur plein d’amour et de compassion, un cœur qui ne renonce jamais à faire disparaître ce qui détruit. Chercher Dieu, marcher avec lui, suivre avec fidélité les enseignements de Jésus et plus particulièrement son commandement sur l’amour, n’est pas un effort pour se réaliser soi-même, ce n’est pas être un peu plus pieux, ce n’est pas être un meilleur chrétien.

Marcher avec Jésus, c’est entendre le cri du pauvre et accepter de défier les puissances qui l’oppriment. Acceptons librement et avec amour de dépendre en tout de Dieu, notre véritable Créateur, de dépendre de l’Amour. Acceptons de marcher avec simplicité et confiance à la suite de Jésus. Toute personne qui se laisse conquérir par le Christ ne craint pas de perdre sa vie, car sur la Croix Il nous a aimé et s’est donné lui-même pour nous.

Plus précisément en perdant notre vie par amour nous la retrouvons. La Croix est la révélation définitive de l’amour et de la miséricorde divine également pour nous, hommes et femmes de notre époque, trop souvent distraits par des préoccupations et des intérêts terrestres et passagers. Dieu est amour, et son amour est le secret de notre bonheur.

Cependant, pour entrer dans ce mystère d’amour, il n’y a pas d’autre voie que celle de nous perdre, de nous donner, la voie de la Croix. Ce n’est pas notre péché qui entraîne la condamnation de Dieu, mais notre refus de nous convertir. Reconnaissons que nous sommes pécheurs et croyons à la nécessité de nous réconcilier avec Lui. Quelle place donnons-nous au sacrement de pénitence dans notre vie ?

Diacre Michel Houyoux

Complément

Recevez-le samedi 26 décembre
Livraison à 0,01€ par Amazon

Publié dans Catéchèse, comportements, Disciples de Jésus, Histoire du Salut, Page jeunesse, Religion, Temps de l'Avent | Pas de Commentaire »

Tuesday of the third week of Advent in year B

Posté par diaconos le 15 décembre 2020

Messianic salvation is promised to all the poor

Mardi de la troisième semaine de l'Avent de l'année B dans CatéchèseZephaniah (צְפַנְיָה in Hebrew) is the ninth of the twelve little prophets of the Bible; he lived during the reign of Josiah, king of Judah, and was a contemporary of the prophet Jeremiah in the 7th century B.C. He is the author of the Book of Zephaniah, which is part of the Tanakh or Old Testament. Book of Zephaniah Located in the kingdom of Judah, the Book of Zephaniah probably predates by a few years the reform initiated by Josiah in 622 BC. Its message invites Judeans to turn to their God so as not to suffer the same fate as the kingdom of northern Israel, invaded a century earlier. In the Book of Zephaniah he prophesied the Day of Judgment. The attribute of Zephaniah is the lantern. It is explained by the passage in the prophecies where the Lord threatens the city of Jerusalem with imminent destruction: « At that time I will bring the light of the lamps into the most hidden places of Jerusalem » (Chapter I, verse 12).

lwf0003web.gif

With the prophet Zephaniah we are transported to the beginning of the reign of the young king Josiah (So 1,1). So it was around the years 640-630 that the prophet Zephaniah denounced the infidelity of Judah and Jerusalem.  The presence of pagan cults, introduced under the influence of the Assyrian power, was a provocation to God. In his first oracles (So 1-2), Zephaniah denounced this compromise towards these foreign fashions in which princes and priests were led astray. Fifty years before the deportation of Judah and the prophets Jeremiah and Baruch, Zephaniah despaired of the perdition of the sons of Israel and announced his ruin, but also his salvation.

From the book of the prophet Zephaniah

Thus says the Lord: Woe to the rebellious, the impure, Jerusalem, the tyrannical city! She did not listen to the call, she did not accept the lesson, she did not trust in the Lord, she did not come near her God. Then I will cleanse the lips of the peoples, that all may call upon the name of the Lord and serve him with one accord.

 From beyond the rivers of Ethiopia, those who worship me, my scattered children, will bring me my offering. In that day thou shalt no longer be ashamed of thy wickedness, of thy iniquities against me: for then I will take away from thee those who boast insolently, and thou shalt cease to strut about upon my holy mountain. And I will leave a poor and little people in thee, and they shall take the name of the Lord for refuge. This remnant of Israel shall do no more unrighteousness; they shall speak no more lies; in their mouths shall be no more deceitful speech. But they shall feed and rest, and no one shall frighten them. (So 3, 1-2.9-13)

# The best known Biblical figure bearing the name Zephaniah is the son of Cushi, and great-great grandson of King/ Hezekiah, ninth in the literary order of the Twelve Minor Prophets. He prophesied in the days of Josiah, ruler of the Kingdom of Judah (640–609 BCE), but before Josiah’s reform in 621 BCE, and was contemporary with Jeremiah, with whom he had much in common. The unique source containing the minimal knowledge of his personality and rhetorical and literary qualities is the short, three chapter book of the Old Testament which bears his name. The scene of his activity was the city of Jerusalem, which he seems to know well. The existence of two Zephaniahs linked to the book is considered purely hypothetical. In Christianity : He is commemorated with the other minor prophets in the calendar of saints of the Armenian Apostolic Church on July 31. On the Eastern Orthodox liturgical calendar and in the Roman Martyrology, he is commemorated on December His book is an inspiration for the hymn, Dies irae.

The final promise

The prophet Zephaniah spoke to Jerusalem to make her understand the consequences of her sins. The judgement of the Lord was the only way to bring salvation to Israel. He passed suddenly from Nineveh to Jerusalem.

« For then I will give the peoples pure lips, that they may all call upon the name of the LORD to serve him with one accord. » This piece indicated the goal and described the wonderful fruit of the judgment: the confessors of the name of the LORD from among the Gentiles brought him their offerings; the saved remnant of Israel humbly trusted in the LORD, had no more enemies to fear and were glorified.

The lips of these peoples were defiled by the names of the false gods they invoked : « I will be your betrothed for ever ; I will be your betrothed in justice, righteousness, grace and mercy » (Hosea 2, 19); their hearts were transformed by their language and their worship. According to Jerome, the Jews concluded from these words that all peoples came to speak only one language, as in the beginning, and that this language was Hebrew.

This purification of the lips took place, until that hour, through the missionary work of the Church. These men who walked together were the converted Gentiles and Jews, united in the kingdom of God as in one spiritual homeland. After beginning by showing the salutary consequences of the judgment among the nations, the prophet ended with Judah, whose situation was changed in every detail.

The multitude of the scattered was personified, as in the expression the daughter of Zion, under the image of a young girl: « And the daughter of Zion remained As a hut in a vineyard, As a hut in a field of cucumbers, As a city spared.  « (Isaiah 1:8) The nations farthest away showed their zeal for the LORD by bringing back to him his former worshippers, the scattered members of the chosen people.

A humble and puny people. These two words, almost synonymous in Hebrew and often found together in the Old Testament, express the feeling of powerlessness to do good and the need for divine grace for salvation; from this naturally flows the one who will trust in the name of the Lord.

Deacon Michel Houyoux

Links to other Christian websites

◊ Catholic for live : click here to read the paper → Reading for Tuesday of the Third Week of Advent

Reflections on the sacred liturgy : click here to read the paper → Tuesday of the Third Week of Advent

Preachment of  : Cathedral o St John the Baptist (Norwich)

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans comportements, Enseignement, Histoire du Salut, Temps de l'Avent | Pas de Commentaire »

Mardi de la troisième semaine de l’Avent de l’année B

Posté par diaconos le 15 décembre 2020

Le salut messianique est promis à tous les pauvres

Mardi de la troisième semaine de l'Avent de l'année B dans Catéchèse# Sophonie (צְפַנְיָה en hébreu) est le neuvième des douze petits prophètes de la Bible ; il vécut pendant le règne de Josias, roi de Juda, et fut un contemporain du prophète Jérémie au VIIe siècle av. J.-C. Il est l’auteur du Livre de Sophonie, qui fait partie du Tanakh ou Ancien Testament. Livre de Sophonie Situé dans le royaume de Juda, le livre de Sophonie est probablement antérieur de quelques années à la réforme initiée par Josias en 622 av. J.-C. Son message invite les Judéens à se tourner vers leur Dieu afin de ne pas connaître le même sort que le royaume du nord d’Israël, envahi un siècle plus tôt. Dans le Livre de Sophonie, il prophétisa le Jour du jugement. L’attribut de Sophonie est la lanterne. Elle s’explique par le passage des prophéties où l’Eternel menace d’une destruction prochaine la ville de Jérusalem : »En ce temps là, je porterai la lumière des lampes jusque dans les lieux les plus cachés de Jérusalem « (chapitre I, verset 12).

lwf0003web.gif

Avec le prophète Sophonie nous sommes transportés au début du règne du jeune roi Josias (So 1,1). C’est donc vers les années 640-630 que le prophète Sophonie dénonça l’infidélité de Juda et Jérusalem.  La présence de cultes païens, introduits sous l’influence du pouvoir assyrien, fut une provocation envers Dieu. Dans ses premiers oracles (So 1-2), Sophonie dénonça cette compromission envers ces modes étrangères dans lesquelles se fourvoyèrent les princes et les prêtres. Cinquante ans avant la déportation de Juda et des prophètes Jérémie et Baruch, Sophonie se désola de la perdition des fils d’Israël et annonça  sa ruine, mais aussi son Salut.

Du livre du prophète Sophonie

Ainsi parle le Seigneur : Malheur à la rebelle, l’impure, Jérusalem, la ville tyrannique ! Elle n’a pas écouté l’appel, elle n’a pas accepté la leçon, elle n’a pas fait confiance au Seigneur, de son Dieu elle ne s’est pas approchée. Alors, je rendrai pures les lèvres des peuples pour que tous invoquent le nom du Seigneur et, d’un même geste, le servent.
D’au-delà des fleuves d’Éthiopie, ceux qui m’adorent, mes enfants dispersés, m’apporteront mon offrande. Ce jour-là, tu n’auras plus à rougir de tes méfaits, de tes crimes contre moi, car alors j’extirperai de toi ceux qui se vantent avec insolence, tu cesseras de te pavaner sur ma montagne sainte. Je laisserai chez toi un peuple pauvre et petit ; il prendra pour abri le nom du Seigneur. Ce reste d’Israël ne commettra plus d’injustice ; ils ne diront plus de mensonge ; dans leur bouche, plus de langage trompeur. Mais ils pourront paître et se reposer, nul ne viendra les effrayer. (So 3, 1-2.9-13)

La promesse finale

Le prophète Sophonie s’adressa à Jérusalem, pour lui faire comprendre les conséquences que eurent pour elle ses péchés. Le jugement de l’Éternel fut le seul moyen d’amener le salut d’Israël. Il passa brusquement de Ninive à Jérusalem.

« Car alors je donnerai aux peuples des lèvres pures, afin qu’ils invoquent tous le nom de l’Éternel pour le servir d’un commun accord » : ce morceau indiqua le but et décrivit le fruit admirable du jugement : les confesseurs du nom de l’Éternel d’entre les Gentils lui apportèrent leurs offrandes ; les restes sauvés d’Israël se confièrent humblement en l’Éternel, n’eurent plus d’ennemis à redouter et furent glorifiés.

Les lèvres de ces peuples furent souillées par les noms des faux dieux qu’ils invoquèrent : « Je serai ton fiancé pour toujours ; je serai ton fiancé par la justice, la droiture, la grâce et la miséricorde » (Osée 2, 19) ; leurs cœurs transformés transformèrent leur langage et leur culte. D’après Jérôme, les Juifs  conclurent de ces paroles que tous les peuples en vinrent à ne plus parler qu’une seule langue, comme au commencement, et que cette langue cette langue fut l’hébreu.

Cette purification des lèvres s’opéra, jusqu’à cette heure, par l’œuvre missionnaire de l’Église. Ces hommes qui marchèrent ensemble furent les païens et les Juifs convertis, réunis dans le règne de Dieu comme dans une même patrie spirituelle. Après avoir commencé par montrer les conséquences salutaires du jugement parmi les nations, le prophète finit par Juda, dont la situation fut changée en tous ses détails.

 La multitude des dispersés fut personnifiée, comme dans l’expression la fille de Sion, sous l’image d’une jeune fille : « Et la fille de Sion est restée Comme une cabane dans une vigne, Comme une hutte dans un champ de concombres, Comme une ville épargnée.  » (Is 1, 8)  Les nations les plus éloignées manifestèrent leur zèle pour l’Éternel en lui ramenant ses anciens adorateurs, les membres dispersés du peuple élu.

 Un peuple humble et chétif. Ces deux mots, presque synonymes en hébreu et souvent réunis dans l’Ancien Testament, expriment le sentiment de l’impuissance à faire le bien et du besoin de la grâce divine pour le salut ; de là découle naturellement le qui se confiera dans le nom de l’Éternel.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Père Gilbert Adam : cliquez ici pour lire l’article → Mardi de la 3e semaine de l’Avent

◊ Mouvement des Cursillos francophones du Canada : cliquez ici pour lire l’article → Réflexion chrétienne sur l’Évangile de dimanche prochain

Le Salut : « Que signifie que Jésus sauve ? »

Image de prévisualisation YouTube

 

Publié dans Catéchèse, Histoire du Salut, Page jeunesse, Religion, Temps de l'Avent | Pas de Commentaire »

Quatrième dimanche de l’Avent de l’année B

Posté par diaconos le 15 décembre 2020

 La royauté de David subsistera toujours devant le Seigneur

David... Né dans l'iniquité

Nathan le prophète vint chez le Roi David

# Nathan, qui signifie « Yahweh a donné », est, selon la Bible, l’un des principaux prophètes à la cour du roi David. Lorsque David envoya Urie le Hittite à la guerre, afin de séduire son épouse Bethsabée, Nathan vint le rappeler à ses devoirs, lui annonçant aussi qu’en châtiment, ce n’est pas le fils aîné de David qui héritera du trône, mais le fruit de la semence que David planta en Bethsabée, au terme de luttes qui décimèrent la famille royale. Il lui annonçae les guerres intestines qui eurent lieu dans la famille royale pour sa succession. Au cours de celles-ci, il soutint Yedidia fils de David et Bethsabée qui prit après son accession au trône le nom de Salomon. Ses actions furent décrites dans le Deuxième livre de Samuel (principalement 2Samuel 7, 2-17 et 12, 1-25), le Premier livre des Rois, les Chroniques et dans le traité talmudique Horayot. Par la suite, Nathan continua à conseiller David, l’avertissant sur son lit de mort des intrigues que nourrit Adonias à l’encontre de Salomon, ce qui précipita le couronnement de celui-ci. Nathan joua également un rôle dans la musique du Premier Temple de Jérusalem. Un livre perdu appelé Livre de Nathan le prophète est mentionné dans la Bible.

Du deuxième livre de Samuel

Le roi David habitait enfin dans sa maison. Le Seigneur lui avait accordé la tranquillité en le délivrant de tous les ennemis qui l’entouraient. Le roi dit alors au prophète Nathan : « Regarde ! J’habite dans une maison de cèdre, et l’arche de Dieu habite sous un abri de toile ! » Nathan répondit au roi : « Tout ce que tu as l’intention de faire, fais-le, car le Seigneur est avec toi. »

Mais, cette nuit-là, la parole du Seigneur fut adressée à Nathan : « Va dire à mon serviteur David : Ainsi parle le Seigneur : Est-ce toi qui me bâtiras une  maison pour que j’y habite ? C’est moi qui t’ai pris au pâturage, derrière le troupeau, pour que tu sois le chef de mon peuple Israël. J’ai été avec toi partout où tu es allé, j’ai abattu devant toi tous tes ennemis. Je t’ai fait un nom aussi grand que celui des plus grands de la terre.

Je fixerai en ce lieu mon peuple Israël, je l’y planterai, il s’y établira et ne tremblera plus, et les méchants ne viendront plus l’humilier, comme ils l’ont fait autrefois, depuis le jour où j’ai institué des juges pour conduire mon peuple Israël.

Oui, je t’ai accordé la tranquillité en te délivrant de tous tes ennemis. Le Seigneur t’annonce qu’il te fera lui-même une maison. Quand tes jours seront accomplis et que tu reposeras auprès de tes pères, je te susciterai dans ta descendance un successeur, qui naîtra de toi, et je rendrai stable sa royauté. Moi, je serai pour lui un père ; et lui sera pour moi un fils. Ta maison et ta royauté subsisteront toujours devant moi, ton trône sera stable pour toujours. »  (2 S 7, 1-5.8b-12.14a.16)

Promesse d’un règne éternel faite à la maison de David

Le désir de David de bâtir un temple à l’Éternel, au lieu de l’ancien sanctuaire qui tomba en désuétude et de la tente provisoire qu’il éleva à Jérusalem, se rattacha naturellement à la nouvelle situation créée par l’établissement de sa résidence et par le transport de l’arche dans cette ville. Ce fut ce désir, exprimé au prophète Nathan, qui provoqua l’une des scènes les plus importantes de sa vie.

On peut dire que toutes les promesses messianiques prononcées plus tard par les prophètes reposent sur le message divin adressé à David en cette circonstance par le prophète. La famille de David fut installée par l’Éternel comme dépositaire irrévocable de la royauté messianique par laquelle dut être réalisée cette promesse faite à Abraham : « Toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité. »

En même temps la série des antiques promesses messianiques  arriva à son terme. En dedans de la famille de Noé fut choisie la descendance de Sem, dans le sein de celle-ci, la famille d’Abraham, en dedans de cette dernière, la famille d’Isaac, puis celle de Jacob ; au milieu de celle-ci la tribu de Juda fut mise au premier rang, et maintenant, en dedans de la tribu de Juda, fut désignée, comme élue à toujours, la famille de David.

Au milieu de celle-ci la tribu de Juda fut mise au premier rang, et maintenant, en dedans de la tribu de Juda, fut désignée, comme élue à toujours, la famille de David. Un prophète lui-même put se tromper lorsqu’il parla avant d’avoir entendu : « Je ne puis rien faire de moi-même: selon que j’entends, je juge; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. » (Jn 5, 30)

Dieu fut celui qui le prévint de toutes manières et qui l’eut gratuitement béni dans l’élévation merveilleuse qu’il lui accorda jusqu’à ce moment, et ce fut  gratuitement qu’il y ajouta le dernier bienfait qu’il lui réserva et qu’il lui annonça par la bouche de Nathan. La promesse se rapporta avant tout à l’élévation du fils sur le trône de son père ; mais en même dans la personne de Salomon fut comprise sa descendance tout entière.

« Je serai pour lui un père, et il sera pour moi un fils ; s’il fait mal, je le châtierai avec une verge d’hommes et des plaies de fils d’homme »  Si cette postérité de David, à partir de Salomon lui-même, devint infidèle, elle sera châtiée, mais non retranchée tout à fait, comme le fut Saül et sa famille. La relation de père et fils comprit non seulement la protection, mais aussi l’éducation, par conséquent les châtiments.

L’homme ne peut aller jusqu’à supprimer de son chef une famille, comme cela fut l’insuccès de Saül avec la famille d’Ahimélec ou celui d’Athalie avec celle de Joram.

 Diacre Michel Houyoux

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article →  Voici que la vierge est enceinte (Is 7, 10-16)

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article →   Quatrième dimanche de l’Avent, année B

Liens avec d’autres sites Web chrétiens

◊ Diocèse de Papeete : cliquez ici pour lire l’article →   Quatrième dimanche de l’Avent Année B

◊ Service de la catéchèse (Toulon)  : cliquez ici pour lire l’article → Quatrième dimanche de l’Avent, année B

Pasteur Marc Pernot : « Prière de David pour demander à Dieu 
le pardon »

 Image de prévisualisation YouTube

Publié dans Catéchèse, Dieu, La messe du dimanche, Religion, Temps de l'Avent | Pas de Commentaire »

 

Passion Templiers |
CITATIONS de Benoît XVI |
La pastorale Vauban |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | chrifsossi
| La Mosquée de Méru
| Une Paroisse virtuelle en F...