Mardi de la troisième semaine de l’Avent de l’année B

Posté par diaconos le 15 décembre 2020

Le salut messianique est promis à tous les pauvres

Mardi de la troisième semaine de l'Avent de l'année B dans Catéchèse# Sophonie (צְפַנְיָה en hébreu) est le neuvième des douze petits prophètes de la Bible ; il vécut pendant le règne de Josias, roi de Juda, et fut un contemporain du prophète Jérémie au VIIe siècle av. J.-C. Il est l’auteur du Livre de Sophonie, qui fait partie du Tanakh ou Ancien Testament. Livre de Sophonie Situé dans le royaume de Juda, le livre de Sophonie est probablement antérieur de quelques années à la réforme initiée par Josias en 622 av. J.-C. Son message invite les Judéens à se tourner vers leur Dieu afin de ne pas connaître le même sort que le royaume du nord d’Israël, envahi un siècle plus tôt. Dans le Livre de Sophonie, il prophétisa le Jour du jugement. L’attribut de Sophonie est la lanterne. Elle s’explique par le passage des prophéties où l’Eternel menace d’une destruction prochaine la ville de Jérusalem : »En ce temps là, je porterai la lumière des lampes jusque dans les lieux les plus cachés de Jérusalem « (chapitre I, verset 12).

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Avec le prophète Sophonie nous sommes transportés au début du règne du jeune roi Josias (So 1,1). C’est donc vers les années 640-630 que le prophète Sophonie dénonça l’infidélité de Juda et Jérusalem.  La présence de cultes païens, introduits sous l’influence du pouvoir assyrien, fut une provocation envers Dieu. Dans ses premiers oracles (So 1-2), Sophonie dénonça cette compromission envers ces modes étrangères dans lesquelles se fourvoyèrent les princes et les prêtres. Cinquante ans avant la déportation de Juda et des prophètes Jérémie et Baruch, Sophonie se désola de la perdition des fils d’Israël et annonça  sa ruine, mais aussi son Salut.

Du livre du prophète Sophonie

Ainsi parle le Seigneur : Malheur à la rebelle, l’impure, Jérusalem, la ville tyrannique ! Elle n’a pas écouté l’appel, elle n’a pas accepté la leçon, elle n’a pas fait confiance au Seigneur, de son Dieu elle ne s’est pas approchée. Alors, je rendrai pures les lèvres des peuples pour que tous invoquent le nom du Seigneur et, d’un même geste, le servent.
D’au-delà des fleuves d’Éthiopie, ceux qui m’adorent, mes enfants dispersés, m’apporteront mon offrande. Ce jour-là, tu n’auras plus à rougir de tes méfaits, de tes crimes contre moi, car alors j’extirperai de toi ceux qui se vantent avec insolence, tu cesseras de te pavaner sur ma montagne sainte. Je laisserai chez toi un peuple pauvre et petit ; il prendra pour abri le nom du Seigneur. Ce reste d’Israël ne commettra plus d’injustice ; ils ne diront plus de mensonge ; dans leur bouche, plus de langage trompeur. Mais ils pourront paître et se reposer, nul ne viendra les effrayer. (So 3, 1-2.9-13)

La promesse finale

Le prophète Sophonie s’adressa à Jérusalem, pour lui faire comprendre les conséquences que eurent pour elle ses péchés. Le jugement de l’Éternel fut le seul moyen d’amener le salut d’Israël. Il passa brusquement de Ninive à Jérusalem.

« Car alors je donnerai aux peuples des lèvres pures, afin qu’ils invoquent tous le nom de l’Éternel pour le servir d’un commun accord » : ce morceau indiqua le but et décrivit le fruit admirable du jugement : les confesseurs du nom de l’Éternel d’entre les Gentils lui apportèrent leurs offrandes ; les restes sauvés d’Israël se confièrent humblement en l’Éternel, n’eurent plus d’ennemis à redouter et furent glorifiés.

Les lèvres de ces peuples furent souillées par les noms des faux dieux qu’ils invoquèrent : « Je serai ton fiancé pour toujours ; je serai ton fiancé par la justice, la droiture, la grâce et la miséricorde » (Osée 2, 19) ; leurs cœurs transformés transformèrent leur langage et leur culte. D’après Jérôme, les Juifs  conclurent de ces paroles que tous les peuples en vinrent à ne plus parler qu’une seule langue, comme au commencement, et que cette langue cette langue fut l’hébreu.

Cette purification des lèvres s’opéra, jusqu’à cette heure, par l’œuvre missionnaire de l’Église. Ces hommes qui marchèrent ensemble furent les païens et les Juifs convertis, réunis dans le règne de Dieu comme dans une même patrie spirituelle. Après avoir commencé par montrer les conséquences salutaires du jugement parmi les nations, le prophète finit par Juda, dont la situation fut changée en tous ses détails.

 La multitude des dispersés fut personnifiée, comme dans l’expression la fille de Sion, sous l’image d’une jeune fille : « Et la fille de Sion est restée Comme une cabane dans une vigne, Comme une hutte dans un champ de concombres, Comme une ville épargnée.  » (Is 1, 8)  Les nations les plus éloignées manifestèrent leur zèle pour l’Éternel en lui ramenant ses anciens adorateurs, les membres dispersés du peuple élu.

 Un peuple humble et chétif. Ces deux mots, presque synonymes en hébreu et souvent réunis dans l’Ancien Testament, expriment le sentiment de l’impuissance à faire le bien et du besoin de la grâce divine pour le salut ; de là découle naturellement le qui se confiera dans le nom de l’Éternel.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Père Gilbert Adam : cliquez ici pour lire l’article → Mardi de la 3e semaine de l’Avent

◊ Mouvement des Cursillos francophones du Canada : cliquez ici pour lire l’article → Réflexion chrétienne sur l’Évangile de dimanche prochain

Le Salut : « Que signifie que Jésus sauve ? »

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