Prendre l’appel du Christ au sérieux et désirer le suivre
Posté par diaconos le 20 décembre 2020
La parabole du semeur
Nous sommes tous appelés à entrer au Royaume annoncé par Jésus ; mais pour y accéder, nous devons accueillir sa Parole. La Parole de Jésus est comparable à une semence qui tombe dans un champ. (Mt 3, 13,1 ; Mc 4, 1 ; Lc 8,4) l y a plus de 2000 ans, en Galilée (pays de Jésus), certaines personnes vivaient des travaux des champs comme le semeur de ce récit.
La terre de Galilée était loin d’être partout fertile : il y a de la bonne terre, mais aussi des endroits arides où rien ne pousse et des zones broussailleuses… À cette époque, on semait à la volée et la semence tombait un peu partout… De nos jours encore, dans des régions pauvres, des gens travaillent toujours de cette manière et les récoltes sont assez médiocres. Voici que le semeur est sorti pour semer.
Comme il semait, des graines tombèrent au bord du chemin, et les oiseaux vinrent tout manger. D’autres tombèrent sur le sol pierreux, où il y eut peu de terre ; elles levèrent aussitôt parce que la terre fut peu profonde. Sous le soleil montant, faute de bonnes racines, elles séchèrent. D’autres graines tombèrent dans les ronces ; les ronces montèrent et les étouffèrent. D’autres tombèrent sur la bonne terre et elles donnèrent du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. Celui qui a des oreilles, qu’il entende. (Mt 3, 3-9)
Vous comprenez assez rapidement quelles graines donneront de belles plantes et par la suite une belle récolte. Cet extrait de l’Évangile selon saint Matthieu nous invite à nous demander quels sont en nous les effets de la parole de Dieu. Contentons-nous de l’entendre ? Savons-nous l’écouter ? Passe-t-elle vraiment dans notre vie ? Dans ce texte, Jésus nous enseigne qu’il y a plusieurs manières de l’écouter mais qu’une seule est capable de transformer notre vie.
Semer, c’est la preuve que l’on espère. Jésus s’est lancé dans une entreprise désespérée : sauvé son peuple quand apparemment personne n’est en mesure de freiner la montée de la violence. Jésus ne compte que sur la force de la Parole de Dieu proclamée et vécue pour sauver l’humanité. La parole de Dieu est une force puissante.
Nous pouvons fragiliser cette parole dans la mesure où elle retentit dans notre cœur lorsque nous sommes indifférents ou réticents à la recevoir. Seules les personnes qui la reçoivent avec foi, peuvent comprendre que Jésus, fils de Dieu, ait accepté les limites que la liberté humaine impose à e à sa parole, au risque de l’étouffer. Quelles sont les attitudes qui risquent d’ôter de mon cœur la Parole de Dieu ? Le respect humain, le manque de prière, l’athéisme ?
Quelles épines dans ma vie risquent de l’étouffer ? Le rythme infernal de ma vie, la recherche de mon confort, les moqueries de certaines personnes ? Quelles épreuves dans ma vie risquent de déraciner la parole de Dieu ? Mes doutes, le refus de la foi, l’indifférence de gens qui m’entourent ? Le terreau où germe la parole de Dieu, c’est aussi le cœur de nos frères et de nos sœurs. Ai-je le souci des autres ?
Le Royaume des cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ. Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema de l’ivraie au milieu du blé et s’en alla.« (Mt 13,24-25). Le champ représente le monde et il y a deux semeurs : l’un a semé en plein jour et l’autre a semé pendant la nuit. Sur les pas du semeur (Jésus), son ennemi (le démon) se glissa de nuit pour répandre l’ivraie.
La mauvaise herbe (l’ivraie), c’est l’oubli de Dieu, de l’Amour, au fil des jours. Le démon ne se montre pas, il agit par le désespoir, par le doute du soir. C’est ainsi qu’il procède. Le mal, en nous et dans les autres n’est pas notre vrai visage ; il se glisse, à notre insu, pendant des moments d’inconscience ou d’inattention.
C’est la manière ordinaire du démon de mêler le mensonge avec la vérité, afin que sous le masque de la vraisemblance, l’erreur passe pour la vérité même, et qu’elle trompe ceux et celles qui sont faciles à séduire. C’est pour ce motif que Jésus ne marqua pas dans cette semence de l’ennemi, d’autre mauvaise graine que l’ivraie qui est fort semblable au froment. En s’exprimant ainsi, Jésus nous apprend comment le démon s’y prend pour surprendre les âmes.
Oui, l’ivraie fait partie du champ de blé et du champ de nos cœurs. Il faut apprendre à vivre avec elle, en nous et autour de nous, et ne pas perdre cœur. Car la graine minuscule deviendra arbre (Mt 13, 31-32 ; Mc 4, 30 ; Lc 13, 18 ) et la pincée de levure gonflera la pâte du monde (Mt 13, 33 ; 1 Co 5,6 ; Ga 5,9) Quand la tige poussa et produisit l’épi, alors l’ivraie apparut aussi.
Les serviteurs du maître s’inquiétèrent et vinrent dire à leur maître : » Seigneur, n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ? « Il répondit : « C’est un ennemi qui a fait cela. » Les serviteurs lui dirent : » Alors, veux-tu que nous allions l’enlever ? « Il répondit : » Non, de peur qu’en enlevant l’ivraie, vous n’arrachiez le blé en même temps. » (Mt 13, 26-29) Ces paroles de Jésus nous invitent à la patience, à l’espérance.
Nous voulons toujours récolter. Tout, tout de suite ! Et avant de le faire, nous voulons enlever les mauvaises herbes. Mais Jésus dit : « Attendez. Ne coupez pas tout de suite les mauvaises herbes ; on ne sait pas : on peut très bien confondre le bon grain avec les mauvaises herbes. » (Mt 13, 26-29) Jésus nous met en garde contre la précipitation des personnes qui voudraient s’y attaquer. Il accepte dans son Église le mélange des bons et des mauvais.
Il va jusqu’à provoquer le scandale en donnant ses préférences aux pécheurs. Il est, lui, pour la méthode des petits pas. Il est patient et prudent. Il aime le cœur de chaque personne où la bonne graine et l’ivraie se livrent à une lutte sans merci. Au cœur du monde en proie à ses luttes et à ses déchirements, le Fils de Dieu a été enfoui, broyé comme le grain. Dieu sait le contraste entre la petitesse de cette graine enfouie et l’ampleur de la moisson finale.
Il a hâte de voir le Royaume parvenu à sa pleine maturité. Mais sa délicatesse à l’égard du monde fragilisé par le péché le rend radicalement patient. Tandis que toi, Seigneur, qui disposes de la force, tu juges avec indulgence, tu nous gouvernes avec beaucoup de ménagement » (Sg 12, 18)
Mais au temps de la moisson, Jésus dira aux moissonneurs : « Enlevez d’abord l’ivraie, liez-la en botte pour la brûler ; quant au blé, rentrez-le dans mon grenier » (Mt 13, 30b) Nous voilà bien avertis : nous ne verrons qu’à la fin, à la moisson, au jour du jugement, les fruits réels de ce que nous aurons essayé de faire dans le champ du Père. Oui il y a un juge et il y aura un jugement ; il y a une échéance et il y aura une récompense.
De cela Jésus ne doute pas. Jésus nous invite à un optimisme réaliste envers nous-mêmes et envers les autres. Avec patience, il nous transforme, avec lui l’ivraie peut devenir du bon grain. On ne se moque pas de Dieu ; telle semence, telle moisson : la chair ne peut produire que la corruption, l’Esprit que la vie impérissable.
L’issue de l’une et de l’autre de ces deux voies, entre lesquelles nous devons choisir, est ici clairement déterminée : d’une part, la corruption, de l’autre la vie éternelle.Et l’image d’une semence et d’une moisson montre tout ce qu’il y a de naturel, d’organique, d’inévitable dans ces deux résultats qui s’offrent à tous comme seule alternative.
Diacre Michel Houyoux
À la fin de notre vie, nous serons jugés sur la mesure de notre amour. Jésus est la personne qu’il faut aimer pour trouver le chemin de la vie. Jésus nous indique ce chemin. Il s’est déclaré comme étant lui-même la voie, la vérité et la vie. Il est la porte ; si quelqu’un entre par Lui, il sera sauvé.(Jn 10,9) Le Christ est venu sur la terre pour que nous ayons par Lui, avec Lui, en Lui la vie éternelle. Il est la Porte du Salut, la Voie du Salut. Laissons les morts ensevelir leurs morts et allons à Celui qui donne la lumière et la vie, parce qu’il est la lumière et la vie. Soyons fidèles aux commandements du Seigneur et nous serons assurés de ne pas nous égarer dans les ténèbres et de demeurer dans son amour. Cette invitation à suivre le chemin de vie montre l’importance de nos décisions prises en toute liberté ainsi que le respect de Dieu pour la liberté de chacun. Il est spacieux le chemin qui mène à la perdition. Ce chemin facile qui mène à la perdition, c’est le chemin de la mort. Vouloir entrer dans le royaume des cieux par le Christ ne peut se faire que par le don de soi, par l’amour. Au jour du jugement, Dieu agira envers nous comme nous aurons agi envers notre prochain.
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EAN: | 9783841698728 |
Langue du Livre: | Français |
By (author) : | Michel Houyoux |
Nombre de pages: | 144 |
Publié le: | 05.06.2013 |
Catégorie: | Christianity |
Les deux voies
Choisis le chemin de la Vie. Pour être disciple de Jésus, il nous faut marcher derrière lui, suivre le même chemin
Éditions Croix du Salut ( 05.06.2013 )
À la fin de notre vie, nous serons jugés sur la mesure de notre amour. Jésus est la personne qu’il faut aimer pour trouver le chemin de la vie. Jésus nous indique ce chemin. Il s’est déclaré comme étant lui-même la voie, la vérité et la vie. Il est la porte ; si quelqu’un entre par Lui, il sera sauvé.(Jn 10,9) Le Christ est venu sur la terre pour que nous ayons par Lui, avec Lui, en Lui la vie éternelle. Il est la Porte du Salut, la Voie du Salut. Laissons les morts ensevelir leurs morts et allons à Celui qui donne la lumière et la vie, parce qu’il est la lumière et la vie. Soyons fidèles aux commandements du Seigneur et nous serons assurés de ne pas nous égarer dans les ténèbres et de demeurer dans son amour. Cette invitation à suivre le chemin de vie montre l’importance de nos décisions prises en toute liberté ainsi que le respect de Dieu pour la liberté de chacun. Il est spacieux le chemin qui mène à la perdition. Ce chemin facile qui mène à la perdition, c’est le chemin de la mort. Vouloir entrer dans le royaume des cieux par le Christ ne peut se faire que par le don de soi, par l’amour. Au jour du jugement, Dieu agira envers nous comme nous aurons agi envers notre prochain.
Détails du livre: ISBN-13
Les deux voies
Choisis le chemin de la Vie. Pour être disciple de Jésus
Il nous faut marcher derrière lui, suivre le même chemin
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