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Prendre l’appel du Christ au sérieux et désirer le suivre

Posté par diaconos le 20 décembre 2020

Le semeur sortit pour semer la semence...

La parabole du semeur

Nous sommes tous appelés à entrer au Royaume annoncé par Jésus ; mais pour y accéder, nous devons accueillir sa Parole. La Parole de Jésus est comparable à une semence qui tombe dans un champ. (Mt 3, 13,1 ; Mc 4, 1 ; Lc 8,4) l y a plus de 2000 ans, en Galilée (pays de Jésus), certaines personnes vivaient des travaux des champs comme le semeur de ce récit.

La terre de Galilée était loin d’être partout fertile : il y a de la bonne terre, mais aussi des endroits arides où rien ne pousse et des zones broussailleuses… À cette époque, on semait à la volée et la semence tombait un peu partout… De nos jours encore, dans des régions pauvres, des gens travaillent toujours de cette manière et les récoltes sont assez médiocres. Voici que le semeur est sorti pour semer.

Comme il semait, des graines tombèrent au bord du chemin, et les oiseaux vinrent tout manger. D’autres tombèrent sur le sol pierreux, où il y eut peu de terre ; elles levèrent aussitôt parce que la terre fut peu profonde. Sous le soleil montant, faute de bonnes racines, elles séchèrent. D’autres graines tombèrent dans les ronces ; les ronces montèrent et les étouffèrent. D’autres tombèrent sur la bonne terre et elles donnèrent du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un.  Celui qui a des oreilles, qu’il entende. (Mt 3, 3-9)

Vous comprenez assez rapidement quelles graines donneront de belles plantes et par la suite une belle récolte. Cet extrait de l’Évangile selon saint Matthieu nous invite à nous demander quels sont en nous les effets de la parole de Dieu. Contentons-nous de l’entendre ? Savons-nous l’écouter ? Passe-t-elle vraiment dans notre vie ? Dans ce texte, Jésus nous enseigne qu’il y a plusieurs manières de l’écouter mais qu’une seule est capable de transformer notre vie.

Semer, c’est la preuve que l’on espère. Jésus s’est lancé dans une entreprise désespérée : sauvé son peuple quand apparemment personne n’est en mesure de freiner la montée de la violence. Jésus ne compte que sur la force de la Parole de Dieu proclamée et vécue pour sauver l’humanité. La parole de Dieu est une force puissante.

Nous pouvons fragiliser cette parole dans la mesure où elle retentit dans notre cœur lorsque nous sommes indifférents ou réticents à la recevoir. Seules les personnes qui la reçoivent avec foi, peuvent comprendre que Jésus, fils de Dieu, ait accepté les limites que la liberté humaine impose à e à sa parole, au risque de l’étouffer. Quelles sont les attitudes qui risquent d’ôter de mon cœur la Parole de Dieu ? Le respect humain, le manque de prière, l’athéisme ?

Quelles épines dans ma vie risquent de l’étouffer ? Le rythme infernal de ma vie, la recherche de mon confort, les moqueries de certaines personnes ? Quelles épreuves dans ma vie risquent de déraciner la parole de Dieu ? Mes doutes, le refus de la foi, l’indifférence de gens qui m’entourent ? Le terreau où germe la parole de Dieu, c’est aussi le cœur de nos frères et de nos sœurs. Ai-je le souci des autres ?

Le Royaume des cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ. Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema de l’ivraie au milieu du blé et s’en alla.« (Mt 13,24-25). Le champ représente le monde et il y a deux semeurs : l’un a semé en plein jour et l’autre a semé pendant la nuit. Sur les pas du semeur (Jésus), son ennemi (le démon) se glissa de nuit pour répandre l’ivraie.

La mauvaise herbe (l’ivraie), c’est l’oubli de Dieu, de l’Amour, au fil des jours. Le démon ne se montre pas, il agit par le désespoir, par le doute du soir. C’est ainsi qu’il procède. Le mal, en nous et dans les autres n’est pas notre vrai visage ; il se glisse, à notre insu, pendant des moments d’inconscience ou d’inattention.

C’est la manière ordinaire du démon de mêler le mensonge avec la vérité, afin que sous le masque de la vraisemblance, l’erreur passe pour la vérité même, et qu’elle trompe ceux et celles qui sont faciles à séduire. C’est pour ce motif que Jésus ne marqua pas dans cette semence de l’ennemi, d’autre mauvaise graine que l’ivraie qui est fort semblable au froment. En s’exprimant ainsi, Jésus nous apprend comment le démon s’y prend pour surprendre les âmes.

Oui, l’ivraie fait partie du champ de blé et du champ de nos cœurs. Il faut apprendre à vivre avec elle, en nous et autour de nous, et ne pas perdre cœur. Car la graine minuscule deviendra arbre (Mt 13, 31-32 ; Mc 4, 30 ; Lc 13, 18 ) et la pincée de levure gonflera la pâte du monde (Mt 13, 33 ; 1 Co 5,6 ; Ga 5,9) Quand la tige poussa et produisit l’épi, alors l’ivraie apparut aussi.

Les serviteurs du maître s’inquiétèrent et vinrent dire à leur maître :  » Seigneur, n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ? «  Il répondit : « C’est un ennemi qui a fait cela. » Les serviteurs lui dirent : » Alors, veux-tu que nous allions l’enlever ? «  Il répondit :  » Non, de peur qu’en enlevant l’ivraie, vous n’arrachiez le blé en même temps.  » (Mt 13, 26-29) Ces paroles de Jésus nous invitent à la patience, à l’espérance.

Nous voulons toujours récolter. Tout, tout de suite ! Et avant de le faire, nous voulons enlever les mauvaises herbes. Mais Jésus dit : « Attendez. Ne coupez pas tout de suite les mauvaises herbes ; on ne sait pas : on peut très bien confondre le bon grain avec les mauvaises herbes. » (Mt 13, 26-29) Jésus nous met en garde contre la précipitation des personnes qui voudraient s’y attaquer. Il accepte dans son Église le mélange des bons et des mauvais.

Il va jusqu’à provoquer le scandale en donnant ses préférences aux pécheurs. Il est, lui, pour la méthode des petits pas. Il est patient et prudent. Il aime le cœur de chaque personne où la bonne graine et l’ivraie se livrent à une lutte sans merci. Au cœur du monde en proie à ses luttes et à ses déchirements, le Fils de Dieu a été enfoui, broyé comme le grain. Dieu sait le contraste entre la petitesse de cette graine enfouie et l’ampleur de la moisson finale.

Il a hâte de voir le Royaume parvenu à sa pleine maturité. Mais sa délicatesse à l’égard du monde fragilisé par le péché le rend radicalement patient. Tandis que toi, Seigneur, qui disposes de la force, tu juges avec indulgence, tu nous gouvernes avec beaucoup de ménagement » (Sg 12, 18)

Mais au temps de la moisson, Jésus dira aux moissonneurs : « Enlevez d’abord l’ivraie, liez-la en botte pour la brûler ; quant au blé, rentrez-le dans mon grenier  » (Mt 13, 30b) Nous voilà bien avertis : nous ne verrons qu’à la fin, à la moisson, au jour du jugement, les fruits réels de ce que nous aurons essayé de faire dans le champ du Père. Oui il y a un juge et il y aura un jugement ; il y a une échéance et il y aura une récompense.

De cela Jésus ne doute pas. Jésus nous invite à un optimisme réaliste envers nous-mêmes et envers les autres. Avec patience, il nous transforme, avec lui l’ivraie peut devenir du bon grain. On ne se moque pas de Dieu ; telle semence, telle moisson : la chair ne peut produire que la corruption, l’Esprit que la vie impérissable.

L’issue de l’une et de l’autre de ces deux voies, entre lesquelles nous devons choisir, est ici clairement déterminée : d’une part, la corruption, de l’autre la vie éternelle.Et l’image d’une semence et d’une moisson montre tout ce qu’il y a de naturel, d’organique, d’inévitable dans ces deux résultats qui s’offrent à tous comme seule alternative.

Diacre Michel Houyoux

À la fin de notre vie, nous serons jugés sur la mesure de notre amour. Jésus est la personne qu’il faut aimer pour trouver le chemin de la vie. Jésus nous indique ce chemin. Il s’est déclaré comme étant lui-même la voie, la vérité et la vie. Il est la porte ; si quelqu’un entre par Lui, il sera sauvé.(Jn 10,9) Le Christ est venu sur la terre pour que nous ayons par Lui, avec Lui, en Lui la vie éternelle. Il est la Porte du Salut, la Voie du Salut. Laissons les morts ensevelir leurs morts et allons à Celui qui donne la lumière et la vie, parce qu’il est la lumière et la vie. Soyons fidèles aux commandements du Seigneur et nous serons assurés de ne pas nous égarer dans les ténèbres et de demeurer dans son amour. Cette invitation à suivre le chemin de vie montre l’importance de nos décisions prises en toute liberté ainsi que le respect de Dieu pour la liberté de chacun. Il est spacieux le chemin qui mène à la perdition. Ce chemin facile qui mène à la perdition, c’est le chemin de la mort. Vouloir entrer dans le royaume des cieux par le Christ ne peut se faire que par le don de soi, par l’amour. Au jour du jugement, Dieu agira envers nous comme nous aurons agi envers notre prochain.

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EAN: 9783841698728
Langue du Livre: Français
By (author) : Michel Houyoux
Nombre de pages: 144
Publié le: 05.06.2013
Catégorie: Christianity

Les deux voies

Choisis le chemin de la Vie. Pour être disciple de Jésus, il nous faut marcher derrière lui, suivre le même chemin

Éditions Croix du Salut ( 05.06.2013 )

À la fin de notre vie, nous serons jugés sur la mesure de notre amour. Jésus est la personne qu’il faut aimer pour trouver le chemin de la vie. Jésus nous indique ce chemin. Il s’est déclaré comme étant lui-même la voie, la vérité et la vie. Il est la porte ; si quelqu’un entre par Lui, il sera sauvé.(Jn 10,9) Le Christ est venu sur la terre pour que nous ayons par Lui, avec Lui, en Lui la vie éternelle. Il est la Porte du Salut, la Voie du Salut. Laissons les morts ensevelir leurs morts et allons à Celui qui donne la lumière et la vie, parce qu’il est la lumière et la vie. Soyons fidèles aux commandements du Seigneur et nous serons assurés de ne pas nous égarer dans les ténèbres et de demeurer dans son amour. Cette invitation à suivre le chemin de vie montre l’importance de nos décisions prises en toute liberté ainsi que le respect de Dieu pour la liberté de chacun. Il est spacieux le chemin qui mène à la perdition. Ce chemin facile qui mène à la perdition, c’est le chemin de la mort. Vouloir entrer dans le royaume des cieux par le Christ ne peut se faire que par le don de soi, par l’amour. Au jour du jugement, Dieu agira envers nous comme nous aurons agi envers notre prochain.

Détails du livre: ISBN-13

Les deux voiesLes deux voies

Choisis le chemin de la Vie. Pour être disciple de Jésus

Il nous faut marcher derrière lui, suivre le même chemin

 

Auteur le Diacre Michel Houyoux , publié le  5 juin 2013  BrochéPrix : 25, 80€
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€ 25,80

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Vierter Adventssonntag im Jahr B

Posté par diaconos le 20 décembre 2020

L’image contient peut-être : Cherenfantcsc Jean Paul

Siehe, du wirst schwanger werden und einen Sohn gebären

# Bevor die Verkündigung an Maria gemacht wurde, wurde die Verkündigung einer wundersamen Schwangerschaft an Sarah, die Frau von Abraham (Genesis 18:9-15) und an die Frau von Manoah, die Simson gebar (Richter 13:2-7.24-25a), gemacht. Ebenso war Marias Cousine Elisabeth trotz ihres hohen Alters schwanger (Lukas 1, 5-25 & 57-80). Der koranische Bericht greift die Episode der Verkündigung in Sure 19, Verse 17-21 auf. Nach William Dye folgt der Koran hier dem Protevangelium des Jakobus, einer christlichen Apokryphe aus dem 2. Jahrhundert. Die Verkündigung ist eines der zentralen Mysterien des christlichen Gottesdienstes. Die libanesische Regierung erklärte den Tag der Verkündigung zum nationalen Feiertag, um die islamisch-christliche Einheit zu verdeutlichen, da die Verkündigung im Evangelium und im Koran erwähnt wird.

Aus dem Evangelium nach Lukas

Der Engel Gabriel wurde von Gott in eine Stadt in Galiläa gesandt, die Nazareth heißt, zu einem jungen Mädchen, einer Jungfrau, die mit einem Mann aus dem Hause David, der Josef heißt, verheiratet war; und das Mädchen hieß Maria. Und der Engel trat zu ihr und sprach: « Sei gegrüßt, voll der Gnade, der Herr ist mit dir. Als sie dies hörte, war sie sehr aufgeregt und fragte sich, was dieser Gruß zu bedeuten hatte.

Da sagte der Engel zu ihr : « Fürchte dich nicht, Maria, denn du hast Gnade bei Gott gefunden. Siehe, du wirst schwanger werden und einen Sohn gebären, und du wirst seinen Namen Jesus nennen. Er wird groß sein und Sohn des Höchsten genannt werden; und Gott der Herr wird ihm den Thron seines Vaters David geben, und er wird König sein über das Haus Jakob in Ewigkeit, und sein Reich wird kein Ende haben. Und Maria sprach zu dem Engel : « Wie soll das geschehen, da ich eine Jungfrau bin ? ».

Der Engel antwortete ihr : « Der Heilige Geist wird über dich kommen, und die Kraft des Höchsten wird dich überschatten; darum wird der, der geboren werden soll, heilig sein, und man wird ihn Sohn Gottes nennen. Und siehe, deine Kusine Elisabeth hat auch einen Sohn empfangen in ihrem hohen Alter, und sie ist im sechsten Monat, da sie ‘die Unfruchtbare’ genannt wurde. Denn für Gott ist nichts unmöglich ». Da sagte Maria: « Siehe, ich bin die Magd des Herrn; mir geschehe alles nach deinem Wort. Dann verließ der Engel sie. (Lukas 1, 26-38)

Autor +FATHER MARIE LANDRY C+MPS

Gesegnet ist der Mann, der nicht in den Rat der Gottlosen eintritt, der nicht dem Weg der Sünder folgt, der nicht bei denen sitzt, die spöttisch sind, sondern sich freut über das Gesetz des Herrn und Tag und Nacht sein Gesetz murmelt. (Ps 1,1-2) «   Gesegnet sind wir, Herr, weil wir nach Maria, der Empfängerin deines Wortes, deinen Willen erkennen und befolgen.  » Lass alles mit mir geschehen, Herr, nach deinem Wort.  » Mit deinem Engel (Boten), der Kirche, mache mich zu einem wahren Diener des Evangeliums.

Heute ist der Ton des Evangeliums der eines Volksmärchens. Erzählungen beginnen immer mit : « Es war einmal… », wir werden mit den Charakteren, der Zeit, dem Ort und dem Thema bekannt gemacht. Der heilige Lukas erzählt uns in ähnlicher Weise, in einem einfachen und zugänglichen Ton, die größte Geschichte, die es je gab.

Er präsentiert uns keine von der Phantasie erdachte Geschichte, sondern eine wahre Geschichte, die von Gott selbst unter Mitwirkung der Menschheit gewoben wurde. Der Höhepunkt ist : « Siehe, du wirst schwanger werden und einen Sohn gebären, und du sollst seinen Namen Jesus nennen » (Lk 1,31). Die Botschaft sagt uns, dass Weihnachten nahe ist. Maria, wird uns die Tür öffnen, um an Gottes Werk mitzuarbeiten.

Die demütige Magd von Nazareth hört mit Erstaunen die Ankündigung des Engels. Sie betet zu Gott, denjenigen zu schicken, der auserwählt ist, die Welt zu retten. In ihrer Einfachheit war sie weit davon entfernt, zu ahnen, dass Gott sie erwählen würde, um seinen Plan auszuführen. Maria erlebte sehr intensive, dramatische Momente in ihrem Herzen: Sie wollte Jungfrau bleiben ; Gott bietet ihr nun die Mutterschaft an.

Sie versteht nicht : « Wie soll das denn gehen ? » (Lk 1,34) fragt sie ? Der Engel sagt ihr dann, dass ihre Jungfräulichkeit und ihre Mutterschaft nicht im Widerspruch zueinander stehen, sondern dass sie durch die Kraft des Heiligen Geistes in vollkommener Harmonie sind. Das bedeutet nicht, dass sie mit dieser Erklärung besser versteht. Aber es reicht ihr, denn sie versteht, dass das Wunder, das sich verwirklichen soll, das Werk Gottes ist : « Denn für Gott ist nichts unmöglich » (Lk 1,38). Und deshalb antwortet sie: « Es geschehe mir alles nach deinem Wort » (Lk 1, 38).

Möge es in Erfüllung gehen ! Es soll geschehen ! Fiat ! Ja. Eine totale Akzeptanz des Willens Gottes, ohne zu viel zu verstehen, aber ohne Vorbehalte oder Bedingungen. In dem Moment, als das Wort Fleisch wurde, wohnte es unter uns (Joh 1,14). Das Volksmärchen wird dann zur göttlichsten und menschlichsten Wirklichkeit. Paul VI. schrieb 1974 : « Maria ist die Antwort Gottes auf das Geheimnis des Menschen; und sie ist die Frage, die sich der Mensch über Gott und sein eigenes Leben stellt. »

Komm, Herr Jesus, komm, Emmanuel. Wir warten auf Sie. Sieh nicht auf unsere Lebensstörungen, sondern erkenne den Durst unserer Herzen. Denn du bist unser Retter, der uns mit dem Vater versöhnt. Du zeigst uns den Weg, den wir verloren haben: den Weg der Menschlichkeit, den Weg der Demut, den Weg der Nächstenliebe. In dir, mit dir und durch dich, Herrlichkeit, Ehre und Macht Gott, dem Vater, in seinem Geist.

Ergänzung

◊ Diakon : Klicken Sie hier, um den Artikel zu lesen → Vierter Adventssonntag im Jahr B

Links zu anderen Christlichen Webseiten

◊ Predigt von  Richard Baus : klicken Sie hier, um den Artikel zu lesen →  Vierter Adventssonntag

◊ Von Julia Martin : klicken Sie hier, um den Artikel zu lesen → Das bedeuten die vier Adventssonntage

Predigt zum vierter Adventssonntag 2020

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Quatrième dimanche de l’Avent de l’année B

Posté par diaconos le 20 décembre 2020

L’image contient peut-être : Cherenfantcsc Jean Paul

Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils

# Avant d’être faite à Marie, l’Annonciation d’une grossesse miraculeuse fut faite à Sarah, épouse d’Abraham (Genèse 18, 9-15) ainsi qu’à la femme de Manoah, qui enfanta Samson (Juges 13, 2-7.24-25a). De même la cousine de Marie, Élisabeth fut enceinte malgré son âge avancé (Luc 1, 5-25 & 57-80). Le récit coranique reprend l’épisode de l’annonciation dans la sourate 19, versets 17-21. Selon Guillaume Dye, le Coran suit ici le Protévangile de Jacques, apocryphe chrétien du IIe siècle. L’annonciation est un des mystères centraux du culte chrétien. C’est en effet le moment où le divin s’incarna en homme Le gouvernement libanais décréta le jour de l’Annonciation jour de fête nationale, illustrant l’unité islamo-chrétienne, puisque l’Annonciation est citée dans l’Évangile et dans le Coran.

De l’Évangile selon saint Luc 

L’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille, une vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit: «Je te salue, comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi». A cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
L’ange lui dit alors: «Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père; Il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin». Marie dit à l’ange : «Comment cela va-t-il se faire, puisque je suis vierge ?».
L’ange lui répondit: «L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu. Et voici qu’Élisabeth, ta cousine, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse et elle en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait: ‘la femme stérile’. Car rien n’est impossible à Dieu». Marie dit alors : «Voici la servante du Seigneur; que tout se passe pour moi selon ta parole». Alors l’ange la quitta. (Luc 1, 26-38)

Auteur +PÈRE MARIE LANDRY C+MPS

« Heureux est l’homme qui n’entre pas au conseil des méchants, qui ne suit pas le chemin des pécheurs, ne siège pas avec ceux qui ricanent, mais se plaît dans la loi du Seigneur et murmure sa loi jour et nuit ! » (Ps 1, 1-2) Heureux, sommes-nous, Seigneur, d’être après Marie, destinataires de ta Parole pour connaître et suivre tes volontés.« Que tout m’advienne selon ta parole, Seigneur. » Avec ton ange (messager), l’Église, fais de moi un vrai serviteur de l’Évangile.
Aujourd’hui, le ton de l’évangile est celui d’un conte populaire. Les contes commencent toujours par : «Il était une fois…», on nous présente les personnages, l’époque, l’endroit et le sujet. Celui-ci arrivera au point culminant du récit, et il y a un dénouement à la fin.Saint Luc, d’une manière similaire nous raconte, avec un ton simple accessible, la plus grande l’histoire qui ait jamais existé.
Il ne nous présente pas un récit créé par l’imagination, mais une histoire vraie tissée par Dieu lui-même avec la collaboration de l’humanité. Le point culminant est: «Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus» (Lc 1, 31) Le message nous dit que Noël est proche. Marie, nous ouvrira la porte en collaborant à l’œuvre de Dieu.
L’humble demoiselle de Nazareth entend avec étonnement l’annonce de l’ange. Elle prie Dieu d’envoyer Celui qui a été choisi pour sauver le Monde. Dans sa simplicité, Elle était loin de se douter, que c’est Elle que Dieu choisirait pour mener à bien son plan. Marie vit des moments très intenses, dramatiques, dans son cœur : Elle tenait à rester vierge ; Dieu lui propose désormais une maternité. Elle ne comprend pas : «Comment cela va-t-il se faire ?» (Lc 1,34) demande-t-elle ?
L’ange lui dit alors que sa virginité et sa maternité ne se contredisent pas, mais que par la force de l’Esprit Saint elles s’accordent parfaitement. Cela ne veut pas dire qu’elle comprend mieux avec cette explication. Mais cela lui suffit, car elle comprend que le prodige qui est sur le point de se réaliser sera l’œuvre de Dieu : «Car rien n’est impossible à Dieu» (Lc 1, 38). Et c’est pour cela qu’elle répond : «Que tout se passe pour moi selon ta parole» (Lc 1,38).
Qu’elle s’accomplisse ! Que cela se fasse ! Fiat ! Oui. Une acceptation totale de la Volonté de Dieu, sans trop comprendre, mais sans réserves ni conditions. À cet instant même,le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous (Jn 1, 14). Le conte populaire devient alors la réalité la plus divine et la plus humaine. Paul VI écrit en 1974 : «Marie est la réponse que Dieu donne au mystère de l’homme ; et Elle est la question que l’homme se pose sur Dieu et sa propre vie». »

Viens, Seigneur Jésus, viens Emmanuel. Nous t’attendons. Ne regarde pas nos désordres de vie, mais reconnais la soif de nos cœurs. Car tu es notre Sauveur qui nous réconcilie avec le Père. Tu nous montres le chemin que nous avons perdu : chemin d’humanité, chemin d’humilité, chemin de charité. En toi, avec toi et par toi, gloire, honneur et puissance à Dieu le Père, en son Esprit. Amen.

Complément

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Quatrième dimanche de l’Avent de l’année B

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Diocèse de Papeete  : cliquez ici pour lire l’article → Quatrième dimanche de l’Avent Année B

◊ Séminaire du Québec  : cliquez ici pour lire l’article → Homélie – 4e dimanche de l’Avent B 2020

Homélie du Père Jean Baptiste Dianda

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