Fête de la nativité du Christ

 

Le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous

# L’Incarnation : Dieu incarné en un homme, Jésus-Christ,à Bethléem. La tradition chrétienne issue du concile de Chalcédoine le voit comme étant l’union parfaite et sans confusion de la nature divine de la Personne du Verbe et de la nature humaine issue de la Vierge Marie. Jésus est défini comme étant un vrai homme et le vrai Verbe de Dieu dont la volonté divine est commune avec celle de Dieu le Père. L’Église orthodoxe confesse que par l’Incarnation, le Christ a revêtu en totalité la nature humaine se faisant égal aux hommes en vérité tout en conservant sa nature divine. Luther écrivit : « Nous enseignons aussi que Dieu le Fils est devenu homme, né de la pure Vierge Marie, et que les deux natures, la divine et l’humaine, unies inséparablement dans une personne unique, constituent un seul Christ, qui est vrai Dieu et vrai homme. Les controverses christologiques qui agitèrent les christianismes au Ve siècle portaient sur la nature de cette Incarnation du Verbe. Certains courants chrétiens des premiers siècles considérèrent que l’incarnation du Verbe n’eut lieu qu’au moment du baptême par Jean-Baptiste dans le Jourdain. Le concept de l’Incarnation est considéré comme un mystère.

De l’Évangile selon saint Jean

En ces jours-là, parut un édit de l’empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre —ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie—. Et chacun allait se faire inscrire dans sa ville d’origine. Joseph, lui aussi, quitta la ville de Nazareth en Galilée, pour monter en Judée, à la ville de David appelée Bethléem, car il était de la maison et de la descendance de David. Il venait se faire inscrire avec Marie, son épouse, qui était enceinte. Or, pendant qu’ils étaient là, arrivèrent les jours où elle devait enfanter. Et elle mit au monde son fils premier-né; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune.

xDans les environs se trouvaient des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L’ange du Seigneur s’approcha, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte, mais l’ange leur dit: «Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple: aujourd’hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur. Et voilà le signe qui vous est donné: vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire». Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant: «Gloire à Dieu au plus. haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’il aime». (Jn 1, 1-18)

+PÈRE MARIE LANDRY C+MPS

Seigneur, aujourd’hui tu viens en ce monde, tu te rends présent dans ma vie. Ouvre mon cœur pour que je reçoive tes grâces. Jésus, permets-moi de vivre cette fête de Noël en prenant exemple sur Marie à Bethléem. Que mon cœur soit rempli du mystère que nous célébrons aujourd’hui : Dieu se fait homme !

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Aujourd’hui, le Sauveur est venu au monde. Voici la bonne nouvelle de la nuit de Noël. Comme tous les Noëls, Jésus vient à nouveau au monde, dans chaque foyer, dans nos cœurs.Mais, contrairement à la façon dont notre société consommatrice commémore cette fête, Jésus ne vient pas au monde dans un environnement d’opulence, de shopping, de luxe, de caprices, et de grands repas. Jésus vient au monde dans la simplicité d’un portail et une mangeoire.

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Et ce fut ainsi car il était rejeté par les hommes, personne n’a voulu les accueillir, ni dans les maisons, ni dans les auberges. Marie et Joseph, ainsi que Jésus bébé, ont ressenti ce que veut dire le rejet, le manque de générosité et de solidarité. Peu après, avec l’annonce de l’Ange : «Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple» (Lc 2,10),  ils sont tous accourus pour adorer le Fils de Dieu.

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C’est un peu comme dans notre société qui marginalise et rejette les gens parce qu’ils sont pauvres, étrangers ou simplement différents et ensuite fête Noël en parlant de paix, de solidarité et d’amour en ce jour, nous les chrétiens nous sommes remplis de joie, et à juste titre. Comme l’affirme Saint Léon le Grand : «La tristesse n’est pas de mise en ce jour où naît la vie». Mais nous ne pouvons oublier que cette naissance demande de notre part un compromis : celui de vivre Noël de la façon la plus proche possible de celle vécue par la Sainte Famille.

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C’est à dire, sans ostentations, sans dépenses inutiles, sans jeter l’argent par la fenêtre. Fêter et faire la fête est tout à fait compatible avec austérité ainsi qu’avec pauvreté. Par ailleurs, si pendant ces jours nous n’éprouvons pas de sentiments de solidarité envers ceux qui sont rejetés, les étrangers, les sdf, cela veut dire qu’au fond nous sommes comme les habitants de Bethléem : nous n’accueillons pas l’enfant Jésus.

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Jésus, montre-moi le chemin de la vie. Apprends-moi à te connaître et te contempler, à regarder ton visage et me laisser transformer par ton regard. Tu t’es fait homme, l’un de nous, pour te rendre présent dans chacun de nos vies : bénis sois-tu !

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Contact  Père Marie Landry Bivina

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article →  Le Verbe s’est fait chair

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → L’Enfant couché dans la pauvreté d’une mangeoire : tel est le signe de Dieu.

♥ L’Enfant Christ : histoire de la nativité

 

La vigilia di Natale 2020

Il sole nascente ci visiterà

# Il Cantico di Zaccaria, talvolta chiamato Benedetto, appare nel Vangelo secondo Luca (Lc 1,68-79). Questo testo è pronunciato da Zaccaria alla nascita di suo figlio Giovanni Battista. Fa parte del Sondergut di questo vangelo. Liturgia cattolica: l’inno è cantato ogni mattina nell’ufficio divino delle Lodi nella Liturgia delle Ore.

Dal Vangelo di Gesù Cristo secondo San Luca

In quel tempo, quando nacque Giovanni Battista, Zaccaria, suo padre, era pieno di Spirito Santo e pronunciò queste parole profetiche « Benedetto sia il Signore, il Dio d’Israele, che visita e redime il suo popolo. Egli ha portato la forza che ci salva nella casa di Davide, suo servo, come ha detto per bocca dei santi, dei suoi profeti, fin dall’antichità : la salvezza che ci libera dal nemico, dalla mano di tutti i nostri oppressori, l’amore che mostra verso i nostri padri, il ricordo della sua santa alleanza ; Giura ad Abramo nostro padre di liberarci senza timore, affinché, liberati dalla mano dei nemici, possiamo servirlo in rettitudine e santità, in sua presenza, per tutta la nostra vita.

Anche tu, figliola, sarai chiamata profeta dell’Altissimo, e camminerai davanti al Signore e preparerai le sue vie, affinché tu dia al suo popolo la salvezza attraverso il perdono dei suoi peccati, attraverso la tenerezza e l’amore del nostro Dio, quando la stella dall’alto ci visiterà, per illuminare coloro che dimorano nelle tenebre e nell’ombra della morte, per guidare i nostri passi. al cammino della pace. «  (Lc 1, 67-79).

il cantico di Zaccaria

Per comprendere il bel cantico di Zaccaria, questa ardente effusione della sua anima, dobbiamo dare a queste due parole il loro pieno significato biblico: pieno di Spirito Santo e: profetizzava. Lo Spirito di Dio gli comunicava il dono della profezia, cioè il dono di penetrare nel futuro del regno di Dio e la facoltà di esprimere i suoi misteri in discorsi pieni di elevazione e di lucidità : « Chi parla in lingue non parla agli uomini, ma a Dio, perché nessuno lo capisce, e in spirito parla dei misteri.

Senza questo fatto sottolineato da Luca, sarebbe impossibile per noi comprendere come Zaccaria abbia potuto cantare l’opera della nostra redenzione in un momento in cui non era ancora apparso nulla, se non la nascita di Giovanni Battista del Messia. È vero che l’angelo gli rivelò ciò che un giorno questo bambino sarebbe stato; ma da lì alla contemplazione della grande salvezza di Dio come già compiuta, c’era una distanza che solo lo Spirito divino poteva fargli attraversare.

Lo stile e il pensiero di questo inno, tuttavia, si muovono nell’ambito delle rivelazioni dell’Antico Testamento. Questo è un carattere che ha in comune con quello di Maria. Il padre di Giovanni, come la madre di Gesù, si nutriva delle promesse di Dio nelle Sacre Scritture.

A questi è allegata la speciale rivelazione che gli ha permesso di esprimere tali luminosi punti di vista sul compimento della redenzione. Questa ispirazione dell’Antico Testamento è molto presente nella situazione, e dimostra l’autenticità dei racconti di Luca.

Zaccaria ha iniziato con un’ondata di gratitudine e di adorazione per ciò che Dio ha visitato e riscattato il suo popolo. Redenzione attraverso un riscatto è un termine che non può essere applicato alla liberazione politica del popolo d’Israele, come si pensava, ma piuttosto alla liberazione dalla schiavitù morale.

Il corno in cui risiede la forza di certi animali è, nello stile della Scrittura, l’immagine del potere : « Ha esaltato la forza del suo popolo, motivo di lode a tutti i suoi fedeli, ai figli di Israele, al popolo che gli è vicino ». Lode al Signore!  » (Sal 148, 14). Un corno di salvezza è una liberazione compiuta con potenza, e anche l’immagine indica un potente liberatore, il Messia : « In quel giorno darò forza alla casa d’Israele, e aprirò la tua bocca in mezzo a loro; ed essi sapranno che io sono il Signore ». (Ez 29, 21)

Maria discendeva veramente da Davide : « Quando iniziò, Gesù aveva circa trent’anni; si pensava che fosse il figlio di Giuseppe, il figlio di Eli. « ( Lc 3,23)  Ciò che rafforzava la fede di Zaccaria era che i grandi eventi che celebrava nel suo inno erano solo il compimento delle promesse di Dio, sempre fedeli alla sua parola.
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Il suo pensiero ha abbracciato tutti i profeti in questa espressione : « per bocca dei santi profeti di tutti i tempi che il cielo deve ricevere fino ai tempi della restaurazione di tutte le cose, di cui Dio ha parlato nell’antichità per bocca dei suoi santi profeti. « (Atti 3:21)

Diacono Michel Houyoux

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◊ Qumran : clicca qui per leggere l’articolo → TESTO Ci visiterà un sole che sorge dall’alto

◊ Padre LinocPedron  : clicca qui per leggere l’articolo → Oremus: Ci visiterà un sole che sorge dall’alt

♥ Padre Occell  : « Commento al Vangelo 24 dicembre 2020″

 

Veille de Noël 2020

Le soleil levant nous visitera

# Le Cantique de Zacharie, parfois nommé Benedictus, figure dans l’Évangile selon Luc (Lc 1,68-79). Ce texte est prononcé par Zacharie à la naissance de son fils Jean le Baptiste. Il fait partie du Sondergut de cet évangile. Liturgie catholique : le cantique est chanté tous les matins à l’office divin des Laudes dans la liturgie des Heures.

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là, à la naissance de Jean Baptiste, Zacharie, son père, fut rempli d’Esprit Saint et prononça ces paroles prophétiques
« Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, qui visite et rachète son peuple. Il a fait surgir la force qui nous sauve dans la maison de David, son serviteur, comme il l’avait dit par la bouche des saints, par ses prophètes, depuis les temps anciens : salut qui nous arrache à l’ennemi, à la main de tous nos oppresseurs, amour qu’il montre envers nos pères, mémoire de son alliance sainte ;
serment juré à notre père Abraham de nous rendre sans crainte, afin que, délivrés de la main des ennemis, nous le servions dans la justice et la sainteté, en sa présence, tout au long de nos jours.

Toi aussi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut ; tu marcheras devant, à la face du Seigneur, et tu prépareras ses chemins, pour donner à son peuple de connaître le salut par la rémission de ses péchés, grâce à la tendresse, à l’amour de notre Dieu, quand nous visite l’astre d’en haut, pour illuminer ceux qui habitent les ténèbres et l’ombre de la mort, pour conduire nos pas
au chemin de la paix. » (Lc 1, 67-79)

Pour comprendre le beau cantique de Zacharie, cette effusion ardente de son âme, il faut donner à ces deux mots leur pleine signification biblique : rempli de l’Esprit-Saint et : il prophétisa.

L’Esprit de Dieu lui communiqua le don de prophétie, par où il faut entendre le don de pénétrer dans l’avenir du règne de Dieu et la faculté d’en exprimer les mystères dans des discours pleins d’élévation et de lucidité : « En effet, celui qui parle en langue ne parle pas aux hommes, mais à Dieu, car personne ne le comprend, et c’est en esprit qu’il dit des mystères.

Sans ce fait signalé par Luc, il nous serait impossible de comprendre comment Zacharie put chanter l’œuvre de notre rédemption, au moment où rien n’en parut encore, si ce ne fut la naissance de Jean Baptiste du Messie. Il est vrai que l’ange lui t révéla ce que cet enfant serait un jour ; mais de là à contempler le grand salut de Dieu comme déjà accompli, il y eut une distance que l’Esprit divin put seul lui faire franchir.

Toutefois le style et les pensées de ce cantique se meuvent dans la sphère des révélations de l’Ancien Testament. C’est là un caractère qu’il a en commun avec celui de Marie. Le père de Jean, comme la mère de Jésus, s’était nourri des promesses de Dieu u dans les saintes Écritures.

À celles-ci se rattache la révélation spéciale qui lui permit d’exprimer des vues si lumineuses sur l’accomplissement de la rédemption. Cette inspiration puisée dans l’Ancien Testament est bien dans la situation, et prouve l’authenticité des récits de Luc.

Zacharie commença par un élan de reconnaissance et d’adoration de ce que Dieu a visité et racheté son peuple. Racheté, une rédemption au moyen d’une rançon est un terme qui ne saurait s’appliquer à la délivrance politique du peuple d’Israël, comme on le pensa, mais bien à la délivrance de sa servitude morale.

La corne dans laquelle réside la force de certains animaux est, dans le style de l’Écriture, l’image de la puissance : « l a élevé la force de son peuple, sujet de louange pour tous ses fidèles, pour les enfants d’Israël, peuple qui est près de lui. Louez l’Éternel ! » (Ps 148, 14) 

      Une corne de salut est une délivrance accomplie avec puissance, et, même, l’image désigne un puissant libérateur, le Messie :   » En ce jour-là, je donnerai de la force à la maison d’Israël, Et je t’ouvrirai la bouche au milieu d’eux ; Et ils sauront que je suis l’Éternel. (Ez 29, 21)

Marie descendit réellement de David  : « Quand il commença, Jésus avait environ trente ans ; il était, à ce que l’on pensait, fils de Joseph, fils d’Éli. » (Lc 3, 23)  Ce qui affermit la foi de Zacharie, ce fut que les grands événements qu’il célébra dans son cantique ne furent que l’accomplissement des promesses de Dieu, toujours fidèle à sa parole.

Sa pensée embrassa tous les prophètes dans cette expression : « par la bouche des saints prophètes de tout temps »  « Que le ciel doit recevoir jusqu’aux temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé anciennement par la bouche de ses saints prophètes. » (Ac 3, 21)

Diacre Michel Houyoux

 Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Idées-Caté : cliquez ici pour lire l’article →  LE CANTIQUE DE ZACHARIE.

◊ Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article →  Le soleil levant nous visitera

♥ « Le soleil levant nous visitera » – Lectio Divina

Mercoledì 23 dicembre 2020

Nascita di Giovanni Battista

 Giovanni Battista, il cui nome di nascita era Yohanan, è una figura di spicco del cristianesimo e dell’islam. La sua esistenza è attestata da un passo di Flavio Giuseppe, era un predicatore ebreo al tempo di Gesù di Nazareth. Giovanni localizzò l’attività del Battista sulle rive del fiume Giordano e a Betania. Si dice che Gesù abbia vissuto per un certo tempo nel suo ambiente e vi abbia reclutato i suoi primi discepoli. I Vangeli sinottici sincronizzano l’inizio dell’attività di Gesù con la prigionia di Giovanni.

L’udienza di Giovanni Battista crebbe costantemente, tanto che Erode Antipa, vedendolo radunare i suoi seguaci, temeva che potesse scatenare una rivoluzione. Il Battista fu messo a morte perché criticava il matrimonio di Antipa con Erodiade.

Nel cristianesimo, Giovanni Battista è il profeta che ha annunciato la venuta di Gesù di Nazareth. Lo battezzò sulle rive del fiume Giordano, permettendo ad alcuni dei suoi discepoli di unirsi a lui. Precursore del Messia, è presentato nei sinottici come uno che condivide molti tratti con il profeta Elia.

La Chiesa lo ha canonizzato e gli ha dedicato due feste: il 24 giugno, che commemora la sua nascita, fissata sei mesi prima di Natale, e il 29 agosto, che celebra la memoria della sua morte. La religione mandea ne fece il suo principale profeta. È considerato dall’Islam un profeta discendente dall’Iran.

Vangelo di Gesù Cristo secondo San Luca

Quando si è compiuto il momento in cui Elisabetta doveva partorire, ha dato alla luce un figlio. I suoi vicini e la sua famiglia hanno saputo che il Signore le aveva mostrato la grandezza della Sua misericordia e si sono rallegrati con lei.     L’ottavo giorno sono venuti per la circoncisione del bambino. Volevano chiamarlo Zacharias, come il nome di suo padre. Ma sua madre rispose e disse : « No, il suo nome si chiamerà Giovanni ». Le hanno detto : « Nessuno nella tua famiglia ha quel nome !  »  Chiesero a suo padre con dei cartelli come voleva chiamarlo. Gli fu data una tavoletta su cui scrisse : « Giovanni è il suo nome ». E tutti erano stupiti. In quel momento la sua bocca si aprì, la sua lingua si sciolse, parlò e benedisse Dio. La paura ha preso tutta la gente del quartiere, e tutta la gente della regione montuosa della Giudea raccontava tutti questi eventi. Tutti coloro che li hanno sentiti li hanno tenuti nel loro cuore e hanno detto: « Cosa sarà questo bambino? « Perché la mano del Signore era con lui. (Lk 1, 57-66)

Il doppio adempimento delle promesse

La prima idea dell’opera di Luca e le circostanze in cui l’ha intrapresa, il fondamento storico del suo racconto, la fonte da cui i suoi predecessori hanno attinto e da cui si è proposto di attingere… Il metodo che ha seguito è stato quello di tornare all’origine, di esporre i fatti in modo completo e coerente.

Il metodo che ha seguito è stato quello di tornare all’inizio, di presentare i fatti in modo completo e coerente, con l’obiettivo di far riconoscere a Teofilo, al quale ha dedicato il suo libro, la certezza del Vangelo e della verità cristiana in cui è stato istruito.

All’epoca della circoncisione, l’ottavo giorno, gli amici della famiglia volevano dare al bambino il nome del padre, ma la madre si oppose, dichiarando che si sarebbe chiamato Giovanni. Zaccaria consultato dai cartelli indicava il nome di Giovanni. Immediatamente la sua lingua si sciolse, e benedisse Dio. L’impressione prodotta da questo evento è stata profonda in tutto il paese. La gente si chiedeva : « Cosa sarà questo bambino ? »

Parlando sotto l’ispirazione dello Spirito, Zaccaria si alzò per contemplare i destini della teocrazia e rese grazie per la venuta della salvezza messianica. Ha benedetto Dio per ciò che ha visitato e riscattato il suo popolo e gli ha dato nel figlio di Maria un potente Salvatore, adempiendo così alle promesse della sua alleanza e compiendo la liberazione del suo popolo, che lo ha servito.

Esprimendo i suoi sentimenti paterni, Zaccaria salutò nel suo bambino il Precursore, che avrebbe insegnato al popolo che la salvezza consiste nel perdono dei peccati; poi tornò al Salvatore: lo celebrò come il sole nascente, che illumina di luce coloro che siedono nelle tenebre e nell’ombra della morte, per condurli sulla via della pace.

Poi è tornato al Salvatore: lo ha celebrato come il sole nascente, che illumina di luce coloro che siedono nelle tenebre e nell’ombra della morte, per condurli sulla via della pace.

Il bambino cresceva nel corpo e nello spirito; rimaneva in ritiro fino al momento di entrare nel suo ministero. La circoncisione avvenne l’ottavo giorno, e al bambino fu dato il suo nome. I genitori e i vicini erano disposti a dare al piccolo il nome del padre. Ma la madre si oppose, perché sapeva dal marito che avrebbe dovuto chiamarsi John.

Alcuni Padri della Chiesa videro nell’azione di Elisabetta un’ispirazione dello Spirito Santo, poiché Zaccaria, che era muto, non poteva dirle il nome della bambina. Come se non fosse ovvio che Zaccaria fosse in grado di comunicare alla moglie tutti i dettagli dell’apparizione dell’angelo e di dirle il nome del bambino come ha fatto in un attimo !

Le tavolette degli anziani erano spesso delle tavole di legno ricoperte di cera su cui erano scritte con uno stile o una sorta di segno distintivo. Zaccaria scrisse: « Giovanni è il suo nome ». Ha parlato, questo è il fatto straordinario notato da Luca. E subito il pio israelita ha suscitato i sentimenti di cui era pieno, con un canto di lode e di ringraziamento.

Lo stupore all’inizio ha lasciato il posto alla paura. Hanno fatto di queste parole l’oggetto della conversazione, le hanno tenute con pietà nel loro cuore e si sono chiesti: « Cosa sarà questo piccolo bambino? « Questa attesa era legittima, perché la potenza protettiva dello Spirito di Dio, di cui era già pieno, era con lui.

Il diacono Michel Houyoux

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◊ Scuola di Preghiera : clicca qui per leggere l’articolo → Nascita di Giovanni Battista

◊ La Parola (Italia) : clicca qui per leggere l’articolo →Natività di San Giovanni Battista

Fernando Armellini : « Nativita di San Giovanni Battista – anno B «