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La résurrection de Jésus est source d’espérance

Posté par diaconos le 31 janvier 2021

La résurrection de Jésus est chemin de foi

La Bible face à la critique historique - La résurrection et la vie après la  mort

Si Jésus n’est pas ressuscité, dit Paul dans sa première lettre aux chrétiens de Corinthe, notre prédication et notre foi sont vaines. (1 Co. 15, 12-14) Mais s’il est ressuscité alors c’est l’appel d’air. Si tant de gens croient que Jésus Christ est ressuscité, c’est qu’ils ont perçu que quelque chose a été bouleversé dans leur vie, une sorte de passage de la mort à la vie, une ouverture de l’espérance.

En général, ces gens là donnent de leur vie, comme si déjà elle était tout autre, dès maintenant. Puissent nos doutes et nos questions, comme pour Thomas, être chemin de foi ! Je crois : tels sont les premiers mots du Credo. Je crois en un seul Dieu, le Père tout puissant. La grâce de la foi est un don de Dieu qu’il faut sans cesse demander. Seigneur, je crois, mais viens en aide à mon peu de foi.

Seigneur, je ne mérite pas que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri, priait le centurion romain. (Mt. 8, 8) Quand on aborde les questions de la foi et des questions qui portent sur la religion, nous avons tendance de parler immédiatement de Dieu, de prouver son existence. Par respect pour son nom, ne le nommons pas trop vite.

C’est en nous que nous devons chercher la trace de Dieu et si elle ne s’y trouve pas, rien ne peut nous permettre de parler de lui. Que nous le voulions ou non, nous sommes tous habités par la question de l’absolu ou du mystère de l’absolu de notre existence.  » L’absolu est auprès de nous, dès le commencement  » (Hegel)

Croire ne va de soi pour personne. Il ne s’agit pas de croire que Dieu existe, mais de croire que toute personne n’existe que pour Dieu ! En d’autres termes, Dieu s’intéresse-t-il à nous ? Autre question que nous sommes amenés à nous poser : Dieu peut-il intervenir dans notre histoire pour notre bien ? Depuis Abraham, la foi a répondu  » Oui  » Abraham est notre modèle et notre guide parce que tout simplement, il eut foi dans le Seigneur.

Bien qu’au début de son histoire personnelle, Abraham fut un vagabond immigré, Dieu s’est lié à lui par une Alliance, en s’engageant à lui par trois promesses : une présence, une descendance et une terre. Une présence : je serai avec toi, une descendance : je te rendrai fécond, très fécond. Tu deviendras non pas une, mais des nations et des rois sortiront de toi. (Gn 17, 6a) et une terre : lève les yeux et regarde de l’endroit où tu te trouves vers le nord et vers le midi, vers l’orient et vers l’occident.

Tout le pays que tu vois, je te le donnerai à toi et à tes descendants pour toujours.” (Gn 13, 14-15)  Pour le monde musulman, Abraham est connu comme Ibrahim et il est l’un des prophètes les plus importants, à la fois en tant que prêcheur du monothéisme et en tant que père d’Ismaël puis d’Isaac (voir aussi en Gn 16, 7-15).

Si vous ne croyez pas, vous ne tiendrez pas. (Is 7, 9) Telle fut l’attitude d’Abraham qui s’appuya sur Dieu. Jésus, à la fin de son discours sur la montagne, reviendra sur ce thème et Matthieu affirmat qu’Il enseigna avec autorité. Jésus nous invite à nous engager dans la construction du Royaume et de vivre en accord avec ces valeurs. Agir ainsi, c’est bâtir sa vie sur un roc solide (Mt 7, 24,29 ; Lc 6, 47-49).

Croire en Dieu, c’est entrer dans un dialogue avec Lui. Pour bien nous y préparer, partons d’un exemple choisi dans notre vécu. Par exemple, quand j’ai rendez-vous avec un ami ou une amie, je me prépare à la rencontre. Je pense à l’avance à ce que je voudrais lui dire, lui confier… Si je le reçois chez moi, je peux même arranger la pièce pour qu’elle soit agréable avec un bouquet, de la musique de fond, etc.

Je me prépare le cœur pour donner et pour recevoir. Je me dispose à la rencontre sans savoir exactement ce qu’elle sera. Croire ne suffit pas. Encore faut-il que la foi soit placée au bon endroit, sur la bonne personne. Mettre sa foi en l’Église ou dans les sacrements ou dans une personne déclarée sainte ou encore en ses propres bonnes actions, n’est pas la foi dont parle la Bible.

Croire que Dieu existe ou encore que Jésus Christ a existé ne suffit pas non plus. La foi qui sauve, la foi vivante, la foi qui réconcilie l’homme avec son Dieu, est la confiance en l’efficacité totale de la mort et de la résurrection de Jésus Christ. Cette foi là ne s’effondre pas devant le moindre doute : elle est ancrée sur la nature de Dieu, sur ses promesses infaillibles.

Pour retrouver la foi, il faut revenir aux sources. Croire, c’est adhérer à Jésus Lumière. Nous jugeons sur les apparences : les records de l’athlète, la beauté ou le jeu d’un acteur, la réussite scolaire ou sociale… Dieu, lui, voit le cœur. C’est par notre cœur que nous entrons en relations avec les autres et avec Dieu ; c’est notre cœur bon ou mauvais qui déterminera notre comportement dans tout ce qui fait notre existence.

Voilà ce que Dieu regarde, qui nous échappe si souvent, et c’est pourquoi les choix de Dieu nous déconcertent fréquemment. Soyons assez lucides pour reconnaître ce qui est capable de plaire à Dieu et laissons-nous éclairer par la véritable lumière pour devenir à notre tour lumière pour les autres en témoignant d’une vie de bonté, de justice et de vérité.

Jean, venu au tombeau, le premier jour de la semaine après la mort de Jésus, voyant les linges restés là, cru en la résurrection de Jésus. Heureux es-tu si tu crois sans avoir vu ! C’est la foi qui donne la vision, et non pas la vision qui donne la foi. Croire, c’est adhérer à Jésus Lumière ! Bien que je n’aie jamais vu Dieu, je crois qu’il existe et qu’il est le créateur de l’Univers.

Dieu a parlé à l’humanité et cette Parole est fondatrice de la foi. La Bible nous apprend que Dieu a interpellé l’homme pour dire qu’il existe et pour lui révéler son nom, pour lui dévoiler son amour, ses projets.

En voici quelques exemples

  1. L’histoire du peuple de Dieu commence par l’ordre donné à Abraham de quitter sa patrie et par une promesse : “Je ferai de toi une grande nation ”. (Gn 12, 1)
  2. Dieu appelle Samuel (Premier Livre de Samuel au chapitre trois)
  3. Au mont Sinaï, , dans le buisson ardent, Dieu se révélèa à Moïse : “Je suis celui qui suit.” (Ex 3, 14)
  4. Dieu parla à Job (livre de Job au chapitre quarante)
  5. Dieu fait homme, né à Bethléem, mort sous Pilate, ressuscité et glorifié, toujours présent dans le monde. (Voir les récits des évangiles de Matthieu, Marc, Luc et Jean

Diacre Michel Houyoux

 

Les deux voies    Éditions Croix du Salut ( 05.06.2013 )

 Les deux voies
7
EAN: 9783841698728
Langue du Livre: Français
By (author) : Michel Houyoux
Nombre de pages: 144
Publié le: 05.06.2013
Catégorie: Christianity

Détails du livre: ISBN-13

Les deux voiesLes deux voies

Choisis le chemin de la Vie. Pour être disciple de Jésus

Il nous faut marcher derrière lui, suivre le même chemin

Auteur le Diacre Michel Houyoux , publié le  5 juin 2013  Broché  Prix : 25, 80€

Pour acheter le livre, cliquez ici →Omni badge Les deux voiesRecevez-le par la poste.
€ 25,80

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Fourth Sunday in Ordinary Time in year B

Posté par diaconos le 31 janvier 2021

# The Christian faith is based on the Bible. Faith is a matter of trust in God, before it concerns a belief or dogmatic content. Jesus compares the believer to a man who builds his house on rock and thus gives it a truly indestructible character. To characterise the relationship of the believer to God, the Bible does not use the word religio in its Greek and Latin translations. The believer is not the one who believes that God exists, but who believes IN God, a formulation that is used in Christian symbols of faith.

This faith is verified in daily life through the observance of the commandments. It gives the certainty of the reality of God and his truth . The New Testament offers a model of the believer : Jesus, of whom Paul says in the Letter to the Galatians that, through his faith, he is the author of our salvation. Faith is the place of salvation for humanity. Faith is not innate. The apostle James specifies that faith without works is dead. Another model of a believer is Mary, the mother of Jesus, who first believed in the fulfilment of the promise made to her by the angel Gabriel. Faith does not exclude the dimension of knowledge of divine realities.

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  Divine Mercy Apostolate: Jesus Taught with Authority

Living my faith with conviction and authenticity

From the Gospel according to Saint Mark

Jesus, accompanied by his disciples, arrives in Capernaum. Immediately, on the Sabbath day, he went to the synagogue, and there he taught. They were struck by his teaching, for he taught as a man of authority, and not like the scribes. Now there was a man in their synagogue, tormented by an evil spirit, who began to cry out, « What do you want with us, Jesus of Nazareth ? Have you come to lose us ? I know very well who you are: the Holy One, the Holy One of God. Jesus challenged him sharply : « Silence ! Come out of this man ». The evil spirit shook him violently and came out of him with a loud cry. Everyone was frightened and asked :  « What does this mean ? This is a new teaching, proclaimed with authority! It commands even the evil spirits, and they obey it ». From then on, his fame spread throughout the whole region of Galilee. (Mk 1, 21-28)

Author +FATHER MARIE LANDRY C+MPS

Lord, help me to live my Christian faith with conviction and authenticity. Give me the courage to bear witness to your love through the purity and sincerity of my love for each of my brothers and sisters. Today, Christ addresses his energetic cry to us, without doubt and with authority : « Shut up and come out of that man » (Mk 1, 25).

He says this to the evil spirits that live in us and do not let us be free, as God created us and wanted us to be. You may have noticed that the first rule that the founders of religious orders laid down in community life is silence: in a house where one must pray, silence and contemplation must reign. As the proverb says : « Good does not make noise, noise does not do good ».

That is why Christ commands the spirit of evil to be silent, for its obligation is to surrender itself to Him who is the Word, who became flesh and dwelt among us.  (Jn 1, 14). But it is certain that a sense of sufficiency can mingle with our admiration for the Lord, so that we come to think of what St. Augustine said in his own confessions : « Lord, make me chaste, but not at once ». For there is a strong temptation to leave our own conversion for later, since now it does not fit in with our personal plans.

The call to follow Jesus Christ without concession is for the here and now, so that his Kingdom, which is struggling to make a passage among us, may become possible. He knows our lukewarmness, he knows that we don’t try hard enough to follow the Gospel but that we want to temporize, to go this way and that, to live without reluctance and without hurrying.

Evil cannot coexist with good. The holy life does not allow sin. « No one can serve two lords; for he will hate the one and love the other » (Mt, 6, 24) says Jesus Christ. Let us take refuge in the holy tree of the Cross so that its shadow may be cast over our lives, and let Him console us, make us understand the reason for our existence and grant us a life worthy of Children of God.

Lord, I often find it difficult to live my faith coherently and sincerely. The world in which I live tries to pull me constantly to the other side, to think constantly about myself, my pleasure, my satisfactions, my own happiness. Help me not to be afraid to live the Gospel in a radical way ; to love my neighbour as you have loved us. Help me to understand that it is by giving that one receives, it is by forgetting oneself that one finds oneself, it is by forgiving that one is forgiven, it is by dying that one is resurrected to eternal life.  » (Prayer of St. Francis of Assisi) Let us live authentically what we preach to others.

Additional information at

◊ Deacon Michel Houyoux : click here to read the paper → Fourth Sunday in Ordinary Time – Year B

Links to other Christian sites on the web

◊ Young catholics : click here to read the paper →  4th Sunday in Ordinary Time – Year B (2021)

◊ aucklandcatholic.org. : click here to read the paper →  Fourth Sunday in Ordinary Time, Year B

Kien kieu :  » Fourth sunday in ordinary time year B »

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Quatrième dimanche du Temps Ordinaire dans l’année B

Posté par diaconos le 31 janvier 2021

Quatrième dimanche du Temps Ordinaire dans l'année B dans Catéchèse La-colline-des-Beatitudes-Israel-1-860x280

# La foi chrétienne est basée sur la Bible. La foi est affaire de confiance en Dieu, avant de concerner une croyance ou un contenu dogmatique. Jésus compare le croyant à un homme qui construit sa maison sur le roc et qui lui confère ainsi un caractère vraiment indestructible. Pour caractériser la relation du croyant à Dieu, la Bible n’utilise pas, dans ses traductions grecques et latines, le mot de religio. Le croyant n’est pas celui qui croit que Dieu existe, mais qui croit EN Dieu, formulation reprise dans les symboles de foi chrétiens.

Cette foi se vérifie dans la vie quotidienne, par l’observation des commandements. Elle donne la certitude de la réalité de Dieu et de sa vérité. . Le Nouveau Testament propose un modèle de croyant : Jésus, dont Paul dit dans la Lettre aux Galates que, par sa foi, il est l’auteur de notre salut. La foi est le lieu du salut de l’humanité. La foi n’est pas innée. L’apôtre Jacques précise que la foi sans œuvres est morte. Un autre modèle de croyante est Marie, mère de Jésus, qui a cru, la première, en la réalisation de la promesse qui lui fut faite par l’ange Gabriel. La foi n’exclut pas la dimension de connaissance des réalités divines.

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Vivre ma foi avec conviction et authenticité

De l’Évangile selon saint Marc
Jésus, accompagné de ses disciples, arrive à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, il se rendit à la synagogue, et là, il enseignait. On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes. Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit mauvais, qui se mit à crier: «Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth? Es-tu venu pour nous perdre? Je sais fort bien qui tu es: le Saint, le Saint de Dieu». Jésus l’interpella vivement: «Silence ! Sors de cet homme». L’esprit mauvais le secoua avec violence et sortit de lui en poussant un grand cri. Saisis de frayeur, tous s’interrogeaient: «Qu’est-ce que cela veut dire? Voilà un enseignement nouveau, proclamé avec autorité! Il commande même aux esprits mauvais, et ils lui obéissent». Dès lors, sa renommée se répandit dans toute la région de la Galilée. (Mc 1, 21-28)
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Auteur +PÈRE MARIE LANDRY C+MPS
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Seigneur, aide-moi à vivre ma foi chrétienne avec conviction et authenticité. Donne-moi le courage de témoigner de ton amour par la pureté et la sincérité de mon amour pour chacun de mes frères.
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Aujourd’hui, le Christ nous adresse son cri énergique, sans doute et avec autorité : « Tais toi et sors de cet homme » (Mc 1, 25). Il le dit aux esprits mauvais qui vivent en nous et qui ne nous laissent pas être libres, tels que Dieu nous a crées et voulus.
Vous avez peut-être remarqué que la première règle que les fondateurs des ordres religieux ont fixée dans la vie communautaire est le silence : dans une maison où on doit prier, le silence et la contemplation doivent régner. Comme le dit le proverbe : «Le bien ne fait pas de bruit, le bruit ne fait pas de bien».
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C’est pour cela que le Christ ordonne à l’esprit du mal de se taire, car son obligation est de se rendre face à Celui qui est la Parole, qui s’est fait chair, et a habité parmi nous.  (Jn 1, 14). Mais il est certain qu’un sentiment de suffisance peut se mêler à l’admiration que nous éprouvons pour le Seigneur, de telle façon que nous arrivions à penser ce que Saint Augustin disait dans ses propres confessions : «Seigneur, rends-moi chaste, mais pas tout de suite». Car la tentation est forte de laisser notre propre conversion pour plus tard puisque maintenant elle ne cadre pas avec nos plans personnels.
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L’appel à suivre Jésus-Christ sans concession est pour ici et maintenant, pour que son Règne qui a du mal à se faire un passage parmi nous devienne possible. Il connaît notre tiédeur, il sait que nous ne nous efforçons pas suffisamment pour suivre l’Évangile mais que nous voulons temporiser, aller comme ci comme ça, vivre sans rechigner et sans se presser.
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Le mal ne peut pas cohabiter avec le bien. La vie sainte n’autorise pas le péché. «Nul ne peut servir deux seigneurs ; car il haïra l’un et aimera l’autre» (Mt, 6, 24) dit Jésus-Christ. Réfugions-nous dans l’arbre saint de la Croix afin que son ombre se projette sur notre vie, et laissons-Le nous consoler, nous faire comprendre le pourquoi de notre existence et nous concéder une vie digne d’Enfants de Dieu.
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Seigneur, j’ai souvent du mal à vivre ma foi de façon cohérente et sincère. Le monde dans lequel je vis cherche à me tirer sans cesse de l’autre côté, à penser constamment à moi-même, à mon plaisir, mes satisfactions, mon propre bonheur. Aide-moi à ne pas avoir peur de vivre l’Évangile de façon radicale ; à aimer mon prochain comme toi tu nous as aimés. Aide-moi à comprendre que c’est en se donnant que l’on reçoit, c’est en s’oubliant que l’on se retrouve, c’est en pardonnant que l’on est pardonné, c’est en mourant que l’on ressuscite à la vie éternelle. » (Prière de saint François d’Assise)  Vivons de façon authentique ce que nous prêchons aux autres.
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Complément

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Quatrième dimanche du Temps Ordinaire — Année B

Catéchèse : « LORSQUE JÉSUS-CHRIST PARLE »

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Saturday of the Third Week of Ordinary Time – Odd Year of the Fair

Posté par diaconos le 30 janvier 2021

Who is he, then, that even the wind and the sea may obey him ?

Samedi de la troisième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire de la férie dans Catéchèse Jésus-Christ-la-Foi-de-St-Pierre-01

# The Calm Storm is a miracle attributed to Jesus Christ. It is quoted in the three synoptic Gospels. It is the symbol that Christ came to bring peace to a humanity caught in the tumultuous waves of life. This episode is said to have taken place on Lake Genezareth or Lake Tiberias, or the Sea of Galilee or Lake Kinneret. It is a freshwater lake with a surface area of 160 km2 situated in the north-east of Israel between the Golan Heights and the Galilee.

Delacroix painted at least six versions of this New Testament passage: awakened by his terrified disciples, Christ scolded them for their lack of trust in Providence.

From the Gospel of Jesus Christ according to Saint Mark

That day, when evening came, Jesus said to his disciples : « Let us go to the other side. » When they left the crowd, they took Jesus as he was in the boat, and other boats accompanied him. There is a violent storm.
The waves were pouring over the boat, so that it was already filling up. He slept on the cushion at the stern. The disciples woke him up and said to him: « Master, we are lost; do you mind ?»
Awake, he rebuked the wind and said to the sea : « Silence, be quiet !  » The wind died down and a great calm fell. Jesus said to them,  » Why are you so afraid ?
Have you not yet faith ? « And they were greatly afraid and said to one another :  « Who is this man, that even the wind and the sea should obey him ?  » (Mk 4, 35-41).

The storm has subsided

One evening, the disciples took Jesus in the boat across the lake. Other boats accompanied them and suddenly a whirlwind rose up. Jesus was sleeping on the stern, on the pillow. The disciples asked for his help, blaming him for not caring about their distress. Jesus commanded the wind and the sea ; a great calm was established.

Jesus reproached his disciples for their lack of faith. Matthew and Luke were very vague about when this event took place. Matthew and Luke only vaguely indicated when this event took place. Mark said that it was on this day that he taught the people in parables, and when evening came, he set sail for the other side.

The disciples took Jesus with them, just as he was in the boat, from where he taught the crowd. This observation, which is typical of Mark, means that Jesus left with them unprepared, without taking food or clothing for the night, and none of the disciples returned home. Jesus was tired from the day, it was a matter of leaving the crowd and finding rest; the disciples knew this and they acted accordingly.

This was another feature that was peculiar to Mark, but which Matthew’s account led us to believe. A touching detail, preserved by Mark alone. An attentive hand had prepared this pillow for Jesus, tired from his day. Several interpreters, it is true, noting that the word « pillow » is written with an article, assume that it is the support intended for the boatman who was at the helm.

All these features by which Mark finished painting the scene can only have been observed and remembered by an eyewitness ; and this witness is the apostle Peter, whose accounts and preaching Mark reported. It is worth noting these verbs in the present tense that make the scene so topical and lively : they wake him up, they tell him. Our ordinary versions erase these nuances.

It should also be noted that the three synoptics retain a perfect independence in their relationship to the words that the disciples address to Jesus to awaken him and express their anguish. Each gave it a different title. Matthew, Lord ; Mark, Teacher, Doctor, the one who teaches ; Luke, Epistathete, overseer, president, head of a house. Moreover, one said, « Save us, » and the other reproached him out of fear : « Don’t you care ? » The three united in their anguish : « We are perishing ! »

What majesty ! What certainty of divine power ! What energy in this double commandment that Mark alone made known to us : « Be silent ! Be silent ! . These words were addressed to the wind, the sea, the waves (Luke), not only personified by an oratory or poetic movement, as was thought, but really considered as living forces of nature in convulsion, which Jesus commanded as a master and which he calmed. And a great calm was achieved.

What a parable of Jesus’ action in the turmoil and dangers of the moral world! In this area it takes no less power to produce peace than it does to bring calm in the midst of a storm. This should be considered by those who find it more difficult to admit Jesus’ miracles of inanimate nature than his healing of the sick. In either case, God cannot be a slave to the laws which he himself has established and which are neither annulled nor changed by this action of a higher order.

These various expressions come from the fact that the disciples all spoke at the same time. But what dominated the whole scene was the unanimous recourse of the disciples to Jesus, who alone could save them.

A variant, which can be read in Codex Sinaiticus, B, D, and is adopted by Lachmann, Tregelles, Westcott and Hort, but rejected by others as a copyist’s fault, reads : « Have you no faith yet ?  »in spite of all the works of power and love that you have already seen me perform.

Fear was natural at such a time; faith alone could have dispelled it. But what did the disciples lack faith in? Didn’t they resort to him in danger? Yes, but in their confusion they thought for a moment that they would perish and Jesus with them. Now, on this boat was the whole Church, the salvation of the world, the eternal future of mankind that Jesus came to save. Could this work of divine mercy perish ?

Do not the discouragement and doubts so often experienced by excellent servants of God reveal the same lack of faith that Jesus reproached his disciples for ? What was their fear now that the storm had subsided and all danger had passed ? It was the deep impression of that divine majesty that appeared to them in Jesus, to whom the very wind and the sea obeyed.

This is how they themselves expressed the feeling they had been seized with and which inspired the cry of adoration : « Who is this one?  » This very great deliverance helped to make him known to them, and then they went from fear and doubt to faith in him. When night fell, the boat of the disciples, accompanied by other boats, left the shore in a hurry; the storm broke out with fury, and the waves rushed into the boat, which began to sink.

Jesus was sleeping with his head resting on the pillow ; the anguished cries of the disciples, who reproached him for not caring about their danger ; Jesus woke up ; his almighty word addressed to the winds and the sea, which calmed down in great calm.

Deacon Michel Houyoux

Links to other Christian websites

◊ All of Grace : Click here to read the paper →  Who then is this, that even the wind and the sea obey him ?

◊ Trinity Church (Bristol) : Click here to read the paper →  Who then is this, that even the wind and the sea obey him ?

Pastor Steve Rhoades : « After The Storm Subsides »

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