L’Épiphanie du Seigneur — Année B
Posté par diaconos le 3 janvier 2021
Nous sommes venus d’Orient adorer le roi
# Dans l’Église arménienne, la fête est une des plus grandes fêtes de l’année car Noël n’est pas fêté le 25 décembre mais, selon l’usage chrétien ancien, le 6 janvier. Cela correspond aussi aux anciennes traditions des premières églises chrétiennes (antérieures à la conversion de l’Empire romain), et même aux traditions familiales de l’époque, selon lesquelles un enfant ne devient le fils de son père que le jour de sa présentation à lui et la reconnaissance du fils par son père, et ce jour-là, on rend aussi grâce à la mère pour cet enfant reconnu par son père et qui se soumet à sa volonté. La nativité fêtée prend alors une signification plus théologique que dans l’Église catholique romaine, puisque c’est aussi traditionnellement la date par laquelle il reçoit du père la révélation de sa mission prophétique : ce qui est fêté est plus la naissance du « Christ sauveur » et la manifestation de Dieu (théophanie), que celle de l’enfant Jésus, même si cette célébration est directement liée à sa naissance. L’église arménienne procède à la bénédiction des eaux comme dans la tradition byzantine.
De l’Évangile selon saint Matthieu
Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent: «Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu se lever son étoile et nous sommes venus nous prosterner devant lui». En apprenant cela, le roi Hérode fut pris d’inquiétude, et tout Jérusalem avec lui.
Il réunit tous les chefs des prêtres et tous les scribes d’Israël, pour leur demander en quel lieu devait naître le Messie. Ils lui répondirent: «À Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète : ‘Et toi, Bethléem en Judée, tu n’es certes pas le dernier parmi les chefs-lieux de Judée; car de toi sortira un chef, qui sera le berger d’Israël mon peuple’».
Auteur +PÈRE MARIE LANDRY C+MPS
Adoration des mages
wLes autres la contemplent comme quelque chose qui leur parait admirable, mais qui ne les affecte pas. Et, ainsi ils ne réagissent pas. Les Mages se rendent compte que par elle, Dieu leur envoie un message important qui vaut la peine de passer par les désagréments de laisser de côté de choses sûres et de s’aventurer dans un voyage incertain : l’espérance de trouver le Roi les amène à suivre cette étoile qu’avaient annoncée les prophètes et que le peuple d’Israël avait attendu depuis des siècles.
wIls arrivent à Jérusalem, la capitale des juifs. Ils pensent que là on saura leur indiquer le lieu précis où est né son Roi. Effectivement, on leur dira : « A Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète » (Mt 2, 5). La nouvelle de l’arrivée des Mages et leur question se propagea par tout Jérusalem en peu de temps: Jérusalem était alors une petite ville, et la présence des Mages avec leur suite a dû être remarqué par tous les habitants, le roi Hérode fut pris d’inquiétude, et tout Jérusalem avec lui (Mt 2, 3).
Contact Père Marie Landry Bivina
Compléments
◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Épiphanie du Seigneur -Solennité
◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Les Saints Innocents, martyrs
◊ Venez tous adorer votre Dieu : cliquez ici pour lire l’article → L’Épiphanie du Seigneur
♥ Christine Pellistrandi : « La lumière de l’Épiphanie »
Laisser un commentaire