Lundi de la deuxième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 18 janvier 2021

 Jésus Aujourd'hui

# Le prophète Jérémie était fils de Hilqiyahou, prêtre à Anathoth, dans le territoire de Benjamin, à quelques kilomètres au nord de Jérusalem. Jérémie prouva aux Israélites la véracité de ses songes après une altercation avec un autre prophète nommé Hananya, dans le VIe siècle av. J.-C.. Ainsi Jérémie annonça la mort de Hananya pour l’année à venir car ses prophéties ne furent pas divines et qu’il s’attira la colère de Dieu.
En effet, Hananya mourut le septième mois de cette année. Jérémie fut un solitaire que sa mission contraignit à rester à l’écart de la société, situation dont il souffrit. En outre, Jérémie n’eut pas de femme Il connut aussi la prison, fut brutalisé, et exilé en Égypte à Taphnis. Jérémie annonça l’arrivée des Chaldéens et prédit la destruction de Jérusalem, ainsi que l’exil des Judéens à Babylone du fait de leur manque de foi. Il encouragea la réforme de Josias et essaya d’enrayer les progrès de l’idolâtrie . Jérémie prophétisa la destruction de nombreux peuples étrangers, royaumes et cités, dont Dedân, Téma, Buz…
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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là, comme les disciples de Jean le Baptiste et les pharisiens jeûnaient, on vint demander à Jésus : « Pourquoi, alors que les disciples de Jean et les disciples des Pharisiens jeûnent, tes disciples ne jeûnent-ils pas ? »
Jésus leur dit : « Les invités de la noce pourraient-ils jeûner, pendant que l’Époux est avec eux ? Tant qu’ils ont l’Époux avec eux, ils ne peuvent pas jeûner. Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors, ce jour-là, ils jeûneront.

Personne ne raccommode un vieux vêtement avec une pièce d’étoffe neuve ; autrement le morceau neuf ajouté tire sur le vieux tissu et la déchirure s’agrandit. Ou encore, personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; car alors, le vin fera éclater les outres, et l’on perd à la fois le vin et les outres. À vin nouveau, outres neuves. » (Mc 2, 18-22)

Jérémie rappela la voix de ses gémissements

 Le prophète Jérémie, pour donner une émouvante expression aux douleurs de son peuple emmené en captivité à Babylone, rappela que la voix de ses gémissements eut retenti vers le septentrion jusqu’à Rama, ville de la tribu de Benjamin, sur les montagnes d’Éphraïm : « Elle siégeait sous le palmier de Débora, entre Rama et Béthel, dans la montagne d’Éphraïm; et les enfants d’Israël montaient vers elle pour être jugés. » (Jr 4, 5)

Par un symbolisme plein de poésie et de vérité, Jérémie personnifia toutes les mères israélites dans la mère de la tribu, toutes leurs douleurs dans ses douleurs, mais ce fut pour les consoler en ajoutant : « Ainsi a dit l’Éternel : Retiens ta voix de pleurer et tes yeux de verser des larmes, car ton travail aura son salaire et on reviendra du pays de l’ennemi  » (Jg 31, 16)  Telle fut la belle pensée que Matthieu, évangéliste rappela en faisant à son tour de Rachel le type des mères bethléhémites qui pleurèrent leurs enfants égorgés par le tyran.

Ces enfants furent ceux de Rachel, mère de toute la tribu de Benjamin et morte à Bethléhem où elle fut enterrée : « Ils partirent de Béthel; et il y avait encore une certaine distance jusqu’à Éphrata, lorsque Rachel accoucha. Elle eut un accouchement pénible; et pendant les douleurs de l’enfantement, la sage-femme lui dit: Ne crains point, car tu as encore un fils ! Et comme elle allait rendre l’âme, car elle était mourante, elle lui donna le nom de Ben-Oni; mais le père l’appela Benjamin. Rachel mourut, et elle fut enterrée sur le chemin d’Éphrata, qui est Bethléhem. » (Gn 35, 13-19)

Aucune prophétie ne s’accomplit, hélas ! Plus rigoureusement que la voix de nos douleurs qui retentit de siècle en siècle.  Hérode mourut peu après le meurtre ici raconté, d’une maladie horrible, objet de dégoût pour tous ceux qui l’approchèrent, le désespoir dans l’âme et le cœur rempli d’affreux projets de vengeance : «  Néanmoins il ne réussit pas à tromper sa tante, qui l’avait deviné depuis longtemps et ne se laissait plus berner par lui, ayant déjà par tous les moyens possibles lutté contre ses mauvais desseins.  Pourtant sa fille était mariée à l’oncle maternel d’Antipater qui, par ses calculs et, ses manœuvres, lui avait fait épouser cette jeune femme, précédemment, mariée à Aristobule. L’autre fille de Salomé était la femme du fils d’Alexas, mari de Salomé. Mais l’alliance n’empêchait pas plus Salomé de pénétrer les mauvais desseins d’Antipater que les liens de parenté ne précédemment arrêtée dans sa haine contre Aristobule (Josèphe, Antiquités Juives, XVII, 8 et 9).

 Après la mort d’Hérode, Auguste partagea son royaume entre les trois fils survivants du tyran : Archélaüs eut pour sa part la Judée, l’Idumée et la Samarie, et le titre d’ethnarque, avec promesse de la royauté, s’il satisfaisait l’empereur par son administration : «  Puis, ayant changé de sentiments, il refit son testament : à Antipas, auquel il avait d’abord laissé la couronne, il donna les tétrarchies de Galilée et de Pérée ; Archélaüs obtint la royauté : son fils Philippe, frère légitime d’Archélaüs, eut la Gaulonitide, la Trachonitide, la Batanée et Panias à titre de tétrarchie ; Iamné, Axotos et Phasaelis furent attribués à sa sœur Salomé avec cinq cent mille drachmes d’argent monnayé.  Il pourvut aussi au reste de ses parents et les enrichit chacun par des legs de capitaux et de revenus. A l’empereur il donna dix millions de drachmes d’argent monnayé et, en plus, de la vaisselle d’or et d’argent et des étoffes d’un très grand prix ; à Julia, femme de l’empereur et à quelques autres, il distribua cinq millions de drachmes. Cela réglé, le cinquième jour après avoir fait tuer son fils Antipater, il mourut ; il avait régné trente quatre ans depuis l’exécution d’Antigone et trente-sept, depuis sa désignation par les Romains, homme d’une cruauté égale envers tous, cédant à la colère, rebelle à la justice, il jouit d’une fortune sans égale.En effet, de simple particulier, il devint roi et, bien qu’entouré d’innombrables dangers, échappa à tous et atteignit un âge très avancé. Mais quant à ses affaires de famille et ses rapports avec ses fils, si, à son point de vue, il fut favorisé par le sort, puisqu’il les regardait comme ses ennemis et parvint à en triompher, à mon avis il fut profondément malheureux. (Josèphe, Antiquités Juives, XVII, 8,1). Mais après neuf ans de règne, il fut exilé pour ses cruautés à Vienne, dans les Gaules, où il mourut (Josèphe, Antiquités Juives, XVII 13, 2 ; Guerre des Juifs, II, 7, 3). La crainte qu’eut Joseph de venir vivre dans ses états n’était donc pas sans fondement. Dieu mit un terme à ses hésitations en lui montrant la nouvelle résolution qu’il devait prendre.

Ce fut la quatrième révélation que Joseph reçut en songe, durant le cours, d’ailleurs assez prolongé, de ses douloureuses expériences. : « Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint » (Mt 1, 20) Grande pierre d’achoppement pour ceux qui ne peuvent concilier l’intervention de Dieu dans notre vie avec les idées préconçues de leurs systèmes philosophiques.

Quant à ceux qui croient au Dieu vivant et vrai, qui fait ce qu’il lui plaît au ciel et sur la terre , ils considéreront, d’une part les vives sollicitudes de Joseph pour le dépôt sacré confié à ses soins, sollicitudes qui le pressèrent, ainsi que sa pieuse compagne, à rechercher sans cesse, par d’ardentes prières, le secours et les directions d’en haut ; d’autre part, la souveraine importance attachée à la conservation de la vie de Jésus. C’est à cause de lui que Dieu se révèle ainsi à son père adoptif. Le vrai miracle ici, c’est la présence, sur notre terre, de Celui qui s’appellera le Fils de Dieu et le Fils de l’homme ; tout le reste n’est plus que le rayonnement de son apparition au sein de notre humanité.

Quant à la nature de ces révélations en songe, qui trois fois eurent lieu aussi par le moyen d’un ange du Seigneur et qui parurent appartenir à l’économie de l’Ancien Testament plutôt qu’à celle du Nouveau, il serait oiseux de chercher à s’en rendre compte par des analogies psychologiques. En toute manifestation de Dieu à l’homme, le comment nous échappe.

Joseph put désirer, pour des motifs divers, de retourner en Judée, à Bethléhem, où l’eut amené momentanément une circonstance particulière,  où l’enfant naquit et où purent l’attirer tant de choses merveilleuses qui s’y accomplirent.  Il y renonça, se retira en Galilée, où Jésus ut élevé,  et retourna à Nazareth, où il habita auparavant, ainsi que Marie : « Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. » (Lc 2, 39)

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article → L’Époux est avec eux

◊ Maison de Marie d’Ardouane  : cliquez ici pour lire l’article → L’Époux est avec eux.

Père Pascal : « L’Époux est avec eux « 

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