Mercredi de la deuxième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire
Posté par diaconos le 20 janvier 2021
Est-il permis, le jour du sabbat, de sauver une vie ou de tuer ?
La guérison de l’homme à la main paralysée est un miracle de Jésus-Christ. Il est raconté dans les trois évangiles synoptiques. Il se veut preuve du divin. Le docteur de l’Église Jean Chrysostome dit sur ce passage de la Bible que par ce miracle, Jésus veut lutter contre l’aveuglement des cœurs. Il veut montrer sa compassion, et aussi essayer de faire comprendre par ce miracle, par cette maïeutique que l’humain doit s’appliquer à faire le bien quel que soit le jour. Pour l’époque ce n’était pas évident face à des règles strictes qui ne poussaient pas l’humain à écouter les vertus plus que la loi existante.
De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
En ce temps- là, Jésus entra de nouveau dans une synagogue ; il y avait là un homme dont la main était atrophiée. On observait Jésus pour voir s’il le guérirait le jour du sabbat. C’était afin de pouvoir l’accuser. Il dit à l’homme qui avait la main atrophiée : « Lève-toi, viens au milieu. » Et s’adressant aux autres : « Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de tuer ? »
Mais eux se taisaient. Alors, promenant sur eux un regard de colère, navré de l’endurcissement de leurs cœurs, il dit à l’homme : « Étends la main. » Il l’étendit, et sa main redevint normale. Une fois sortis, les pharisiens se réunirent en conseil avec les partisans d’Hérode contre Jésus, pour voir comment le faire périr. (Mc 3, 1-6)
Guérison dans la synagogue
Jésus étant dans une synagogue, y vit un homme qui eut la main desséchée. Les adversaires l’épièrent pour voir s’il violera le sabbat en le guérissant. Jésus dit au malade de se tenir debout et demanda à ceux qui l’observèrent : « Est-il permis, au jour du sabbat, de faire du bien ou du mal ? « Comme ils se turent, il porta sur eux un regard de colère et de tristesse et il dit au malade : « Étends ta main ! Et cette main fut guérie ». Alors les pharisiens et les hérodiens se consultèrent pour le faire mourir.
Jésus voulut dans l’indignation que lui inspira leur hypocrisie, que cet homme fut sous les yeux de tous, il voulut donner le plus grand éclat à ce qui se passa. Mais Jésus leur dit : » Est-il permis, le jour du sabbat, de faire du bien ou de faire du mal ? De sauver une vie ou de tuer ? Mais eux se turent. Quelques interprètes prirent ces mots à la lettre et pensèrent que Jésus eut en vue non seulement le corps de ce malade, mais son âme, qu’il espéra sauver par cette manifestation de sa puissance et de son amour, et qu’il aurait laissée dans la mort, en négligeant de le secourir.
Mais il est probable qu’il faut voir ici, comme dans une multitude d’autres passages, un hébraïsme qui prend l’âme pour la vie. S’il ne fut pas permis de faire du bien le jour du sabbat, négliger ce bien, ce serait faire du mal. Telle fut la conséquence immorale que Jésus vit dans l’interprétation servile et hypocrite que les pharisiens donnèrent à la sainte institution du jour du repos. La loi elle-même ordonna de le sanctifier ; et comment put-on le faire mieux qu’en répandant sur des êtres souffrants les secours, les consolations et les grâces que Dieu leur destina dans son amour ?
Après avoir porté ses regards sur eux tout autour avec colère, étant attristé de l’endurcissement de leur cœur, Jésus dit à l’homme : « Étends ta main. Et il l’étendit, et sa main fut guérie. » Marc seul décrivit complètement cette scène dramatique : l’homme à la main paralysée fut debout au milieu de l’assemblée, où régna un profond silence. Jésus, sans rien dire encore, promena tout autour de lui, sur ses adversaires confus, un regard qui les pénétra jusqu’au fond de l’âme.
Que se passa-t-il en lui ? Cette colère, qui chez les hommes charnels est si facilement accompagnée de haine, ne fut en Jésus que l’effet d’un zèle brûlant pour la gloire de Dieu ; et quant aux hommes mêmes qui résistèrent à la vérité, il n’éprouva à leur égard qu’une profonde tristesse.
Tel fut pour ces hommes le seul résultat de la parole de vérité qu’ils entendirent ; tel fut l’effet de l’endurcissement. Il fallut que l’inimitié des pharisiens eût déjà atteint un haut degré pour qu’ils s’alliassent contre Jésus avec les hérodiens, leurs adversaires politiques. Leur dessein de faire périr Jésus marqua le point culminant de l’hostilité croissante qui se manifesta contre lui.’était manifestée contre lui.
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