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Jeudi de la dexième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 21 janvier 2021

Les esprits impurs criaient : “Toi, tu es le Fils de Dieu !”  Mais il leur défendait vivement de le faire connaître

Méditations sur les textes du Jour " - Page 30

# Les miracles sont nombreux dans la littérature antique juive et gréco-latine : les inscriptions rapportèrent des guérisons miraculeuses à Épidaure, le sanctuaire grec du dieu de la médecine Asclépios ; les Romains eurent ont leurs guérisseurs comme Apollonius de Tyane, les juifs leurs rabbis thaumaturges comme Honi HaMe’aguel ou Hanina ben Dossa. Le bibliste protestant Gerd Theissen2 et le théologien jésuite Xavier Léon-Dufour relèvent trente-trois motifs qui affleureraient dans les récits évangéliques de miracles. Selon le théologien protestant Daniel Marguerat, « il s’est avéré que dans la variété de leurs motifs et de leurs personnages, ces récits se présentaient comme les variations infinies d’un même genre, stéréotypé, que l’on retrouve en abondance dans la culture gréco-romaine ».

Les exégètes comme John P. Meier6 ou Craig S. Keener (en)7 se basent ainsi sur le rôle des thaumaturges dans l’antiquité juive et le critère d’attestation multiple pour affirmer l’historicité de certains miracles tels que des guérisons ou des exorcismes, en prenant en compte les textes évangéliques qui les évoquent (sommaires évangéliques8, récits de miracles, sentences de Jésus) et leur stratification (aspects théologiques, légendaires et faits bruts).

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Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là, Jésus se retira avec ses disciples près de la mer, et une grande multitude de gens, venus de la Galilée, le suivirent. De Judée, de Jérusalem, d’Idumée, de Transjordanie, et de la région de Tyr et de Sidon  vinrent aussi à lui une multitude de gens qui avaient entendu parler de ce qu’il faisait. Il dit à ses disciples de tenir une barque à sa disposition pour que la foule ne l’écrase pas.
Car il avait fait beaucoup de guérisons, si bien que tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher. Et lorsque les esprits impurs le voyaient, ils se jetaient à ses pieds et criaient : « Toi, tu es le Fils de Dieu ! » Mais il leur défendait vivement de le faire connaître.» (Mc 3, 7-12)

Jésus au bord de la mer

En présence de l’hostilité déclarée et des desseins meurtriers de ses adversaires, Jésus se retira vers la mer. Jésus demanda à ses disciples de tenir à sa disposition une barque qui lui permette d’échapper à la pression de la foule. Il guérit de nombreux malades, qui le saluèrent comme le Fils de Dieu. Jésus se retira volontiers vers le lac, sur le rivage duquel il enseigna les multitudes qui le suivirent ; il passa fréquemment au bord opposé, pour y trouver quelque repos, ou pour échapper aux embûches de ses adversaires.

Marc décrivit plus complètement que les autres synoptiques cette affluence des multitudes qui se pressèrent sur les pas de Jésus. Il énuméra les contrées et les villes d’où elles accoururent : d’abord la Galilée, où il se trouva ; puis la Judée et sa capitale, Jérusalem ; puis l’Idumée, pays d’Édom, habitée par les descendants d’Ésaü et située sur les limites sud-est de la Palestine ; puis enfin Tyr et Sidon, villes de Syrie, célèbres par leur commerce.

Ces foules furent attirées par tout ce que Jésus fit : ses miracles, ses guérisons, son enseignement. Les manuscrits présentent diverses variantes. D’après le texte et la ponctuation adoptés par plusieurs critiques, il faudrait traduire : une grande multitude le suivit de la Galilée, de la Judée et de Jérusalem… une grande multitude, entendant parler de tout ce qu’il fit, vint à lui.

Jésus demanda à ses disciples de tenir prête une petite barque, afin qu’il pût y monter si la multitude le pressa trop en se jetant sur lui.  Ces scènes émouvantes, si bien décrites par Marc, montrèrent quelle fut l’inépuisable richesse de la charité de Jésus : « Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies, et il expulsa beaucoup de démons ; il empêchait les démons de parler, parce qu’ils savaient, eux, qui il était. » (Mc 1, 34)

 Les esprits impurs furent identifiés avec les malades en qui ils résidèrent ; car ce furent ces derniers qui se prosternèrent et s’écrièrent. Mais ce furent bien les démons qui connurent Jésus comme étant le Fils de Dieu.

Diacre Michel Houyoux

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Les esprits impurs criaient : “Toi, tu es le Fils de Dieu ! »

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◊ Regnum Christi  : cliquez ici pour lire l’article →  Toi, tu es le Fils de Dieu !

◊  KT 42   : cliquez ici pour lire l’article → Activités, jeux, BD, diaporamas : découvrir Jésus

♥  Les esprits impurs criaient : “Toi, tu es le Fils de Dieu !” » – Lectio Divina

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