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Second Sunday in Lent – Year B

Posté par diaconos le 28 février 2021

Nous avons contemplé sa gloire, pleine de grâce et de vérité

The glory and the cross

# The Transfiguration is an episode in the life of Jesus Christ as recorded in the New Testament. It is a change in Jesus’ bodily appearance for a few moments of his earthly life, to reveal his divine nature to three disciples. This physical state, considered miraculous, is reported in the three synoptic Gospels : (Mt 17,1-9, Mk 9,2-9, Lk 9,28-36). It is, according to Christianity, the prefiguration of the bodily state announced to the believers for their own resurrection. The traditional place of the Transfiguration is Mount Tabor, near Lake Tiberias.

Some exegetes situate the event at Mount Hermon, since the evangelical episodes that frame it are located in this region. For the Maronites, the Transfiguration took place in the region of Bcharré, on Mount Lebanon. For the Catholic Church, the immediate aim of the Transfiguration was to prepare the hearts of the disciples to overcome the scandal of the cross. The Transfiguration is also a proclamation of the « marvellous adoption which will make all believers sons of God . The Orthodox Church also celebrates the Transfiguration. In the Ethiopian Church, the feast is called Buhe.

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From the Gospel according to Saint Mark

Jesus takes Peter, James and John with him, and leads them away alone on a high mountain. And he was transfigured before them. His clothes became so shining, so white that no one on earth can achieve such whiteness. And Elijah appeared to them with Moses, and they were talking with Jesus.

Then Peter spoke and said to Jesus, « Rabbi, it is good that we are here. Let us make three tents: one for you, one for Moses and one for Elijah ». In fact, he did not know what to say, so great was their fear. A cloud came and covered them with its shadow, and from the cloud a voice was heard :  » This is my beloved Son. Hear him ».

Suddenly, looking around, they saw only Jesus alone with them. When Jesus came down from the mountain, he forbade them to tell anyone what they had seen before the Son of Man had risen from the dead. And they stuck firmly to this order, while wondering among themselves what it meant to rise from the dead. He was transfigured before them.  (Mk 9, 2-10).

Author +FATHER MARIE LANDRY C+MPS

Lord Jesus, I entrust this new day to you. Increase in me faith, hope and charity. Glory be to the Father and to the Son and to the Holy Spirit. Lord, may your light shine in my heart throughout this Lent.

Today we contemplate the scene « in which Peter, James and John are in ecstasy before the beauty of the Redeemer » (John Paul II) : « And he was transfigured before them. His clothes became shining » (Mk 9:2-3). As far as we are concerned, we can glimpse a message in what Saint Paul assures his disciple Timothy : « He destroyed death and made life and immortality shine through the Gospel » (2Tim 1:10).

This is what we contemplate with amazement, as the three chosen apostles did at the time, in this episode of the Gospel of the Second Sunday of Lent: the Transfiguration.

It does us good to welcome, in our Lenten exercise, this burst of sunshine and light that is reflected in the face and clothing of Jesus. They form a wonderful icon of redeemed humanity, since the ugliness of sin is no longer there, in its place there is the beauty that the divinity transmits to our flesh. Peter’s happiness is the one we feel when we allow ourselves to be invaded by divine grace.

The Holy Spirit also transfigures the senses of the apostles and this is how they can see the divine glory of Jesus Man. The eyes were transfigured to see what is radiant, the ears were transfigured to hear the sublime and real voice of the Father who is pleased in his Son. The whole results are a little too surprising for us, accustomed as we are to the greyish grey of mediocrity.

Only if we allow ourselves to be touched by the Lord will our senses be able to see and hear what is most beautiful and joyful in God and in those who have been raised to holiness by Him who rose from the dead.

John Paul II wrote : « Christian spirituality has as its characteristic the duty of the disciple to configure himself entirely with his Master », so that – through an assiduity that could be called « friendly » – we will reach the point of « breathing the same feelings ». Let us place in the hands of the Virgin Mary the objective of achieving our true « trans-figuration » in her Son Jesus Christ.

Lord, come into my heart, give me the strength and grace to accompany you throughout this Lent. May your light and your voice illuminate my steps and guide me, as they did your apostles.  Let us take a moment of prayer to entrust to the Lord all those who suffer.

Deacon Michel Houyoux

Complementary

◊ Deacon Michel Houyoux: click here to read the article → Second Sunday in Lent

Homily by Father Valan Arockiaswamy

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Deuxième dimanche du Carême – Année B

Posté par diaconos le 28 février 2021

Nous avons contemplé sa gloire, pleine de grâce et de vérité

La gloire et la croix

# La Transfiguration est un épisode de la vie de Jésus-Christ relaté par le Nouveau Testament. Il s’agit d’un changement d’apparence corporelle de Jésus pendant quelques instants de sa vie terrestre, pour révéler sa nature divine à trois disciples. Cet état physique, considéré comme miraculeux, est rapporté dans les trois Évangiles synoptiques : (Mt 17,1-9, Mc 9,2-9, Lc 9,28-36). C’est, selon le christianisme, la préfiguration de l’état corporel annoncé aux croyants pour leur propre résurrection. Le lieu traditionnel de la Transfiguration est le mont Thabor, près du lac de Tibériade

.Certains exégètes situent l’événement au mont Hermon, puisque les épisodes évangéliques qui l’encadrent se situent dans cette région. Pour les maronites, la Transfiguration a eu lieu dans la région de Bcharré, sur le mont Liban. Pour l’Église catholique, le but immédiat de la Transfiguration était de préparer le cœur des disciples à surmonter le scandale de la croix. Cette transfiguration est aussi une annonce de la « merveilleuse adoption qui fera de tous les croyants des fils de Dieu . L’Église orthodoxe fête elle aussi la Transfiguration. Dans l’Église d’Éthiopie, la fête est appelée Buhe.

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De l’Évangile selon saint Marc

Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmène, eux seuls, à l’écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux. Ses vêtements devinrent resplendissants, d’une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille. Élie leur apparut avec Moïse, et ils s’entretenaient avec Jésus.
Pierre alors prend la parole et dit à Jésus: «Rabbi, il est heureux que nous soyons ici!. Dressons donc trois tentes: une pour toi, une pour Moïse et une pour Élie». De fait, il ne savait que dire, tant était grande leur frayeur. Survint une nuée qui les couvrit de son ombre, et de la nuée une voix se fit entendre: «Celui-ci est mon Fils bien-aimé. Écoutez-le». Soudain, regardant tout autour, ils ne virent plus que Jésus seul avec eux.
En descendant de la montagne, Jésus leur défendit de raconter à personne ce qu’ils avaient vu, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. Et ils restèrent fermement attachés à cette consigne, tout en se demandant entre eux ce que voulait dire: «ressusciter d’entre les morts».
«Il fut transfiguré devant eux» (Mc 9, 2-10)
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Auteur +PÈRE MARIE LANDRY C+MPS
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Seigneur Jésus, je te confie cette nouvelle journée. Augmente en moi la foi, l’espérance et la charité. Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit. Seigneur, que ta lumière brille dans mon cœur tout au long de ce Carême.
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Aujourd’hui nous contemplons la scène «dans laquelle Pierre, Jacques et Jean sont en extase devant la beauté du Rédempteur» (Jean-Paul II) : «Et il fut transfiguré devant eux. Ses vêtements devinrent resplendissants» (Mc 9,2-3). En ce qui nous concerne, nous pouvons entrevoir un message dans ce que Saint Paul assure à son disciple Timothée : « Il a détruit la mort et a fait briller la vie et l’immortalité par l’Évangile» (2Tim 1,10).
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C’est cela même en effet que nous contemplons avec stupeur, comme l’ont fait à l’époque les trois apôtres choisis, en cet épisode propre à l’Évangile du deuxième dimanche de Carême: la Transfiguration.
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Cela nous fait du bien d’accueillir, dans notre exercice de Carême, cet éclat de soleil et de lumière qui se reflète dans le visage et les vêtements de Jésus. Ils forment un merveilleux icône de l’humanité rachetée, puisque la laideur du péché n’y est plus, à sa place il y a la beauté que la divinité transmet à notre chair. Le bonheur de Pierre est celui que nous ressentons quand nous nous laissons envahir par la grâce divine.
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L’Esprit Saint transfigure aussi les sens des apôtres et c’est ainsi qu’ils peuvent voir la gloire divine de Jésus Homme. Les yeux transfigurés pour mieux voir ce qui rayonne, les oreilles transfigurées pour mieux entendre la voix sublime et réelle: celle du Père qui se complait dans son Fils. L’ensemble résulte un peu trop surprenant pour nous, habitués comme nous le sommes au grisâtre de la médiocrité.
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C’est seulement si nous nous laissons toucher par le Seigneur que nos sens seront capables de voir et d’entendre ce qu’il y a de plus beau et joyeux en Dieu et en ceux qui ont été élevés à la sainteté par Celui qui est ressuscité d’entre les morts.
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Jean-Paul II a écrit: «la spiritualité chrétienne, a comme caractéristique le devoir du disciple de se configurer entièrement avec son Maître», ainsi donc —à travers une assiduité que l’on pourrait appeler « amicale »— nous parviendrons au point de « respirer les mêmes sentiments ». Mettons entre les mains de la Vierge Marie l’objectif d’atteindre notre vraie « trans-figuration » dans son Fils Jésus-Christ.
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Seigneur, viens en mon cœur, donne-moi la force et la grâce de t’accompagner tout au long de ce Carême. Que ta lumière et ta voix illuminent mes pas et me guident, comme pour tes apôtres.  Prenons un moment de prière pour confier au Seigneur toutes les personnes qui souffrent.
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Contact  Père Marie Landry Bivina   Écrivez un commentaire…

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Deuxième dimanche de Carême — Année B

   Homélie par le père Etienne Vandeputte s.j

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Samstag der ersten Fastenwoche

Posté par diaconos le 27 février 2021

Sei vollkommen, wie dein himmlischer Vater vollkommen ist

Peut être une image de texte qui dit ’Darum sollt ihr vollkommen sein, wie euer himmlischer Vater vollkommen ist. Matthäus 5:48 DailyVerses.net’

# Christliche Vollkommenheit ist eine theologische Lehre, die vom Methodismus und besonders von der aus ihm hervorgegangenen Heiligungsbewegung weit verbreitet wird. Sie bekräftigt, dass Christen, die in Einheit mit Christus leben, innerlich regeneriert und durch die Kraft des Heiligen Geistes von der Sünde befreit sind. Dies ist das « zweite Werk der Gnade », das erste ist die Rechtfertigung (die den reuigen Christen von der Last seiner eigenen Fehler befreit).

Dieser Begriff ist eng verbunden mit denen der Taufe im Geist, der vollkommenen Liebe, der Reinheit des Herzens. Gregor von Nyssa, ein Theologe und Mystiker des vierten Jahrhunderts, schrieb eine Abhandlung « über die christliche Vollkommenheit », nach der die Heiligkeit das Werk Christi in der Seele ist. Für Gregor von Nyssa ist die wahre Vollkommenheit keine Vollendung, sondern eine ständige Bewegung hin zum Besten. Die katholische Theologie kennt den Begriff der christlichen Vollkommenheit, aber mit der bemerkenswerten Ausnahme von Franz von Sales scheint er mehr auf den Klerus als auf die einfachen Gläubigen ausgerichtet zu sein.

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Aus dem Evangelium von Jesus Christus nach Matthäus

Zu jener Zeit sagte Jesus zu seinen Jüngern : « Ihr habt gehört, dass gesagt worden ist : ‘Du sollst deinen Nächsten lieben und deinen Feind hassen. Ich sage euch : Liebt eure Feinde und bittet für die, die euch verfolgen, damit ihr wahrhaftig Söhne eures Vaters im Himmel seid; denn er lässt seine Sonne aufgehen über Bösen und Guten und lässt regnen über Gerechte und Ungerechte.
Denn wenn du die liebst, die dich lieben, welchen Lohn verdienst du dann ? Tun nicht sogar die Zöllner selbst das Gleiche ? Und wenn Sie nur Ihre Brüder grüßen, welche außergewöhnlichen Dinge tun Sie dann ? Tun nicht auch die Heiden das Gleiche ? Ihr sollt also vollkommen sein, wie euer himmlischer Vater vollkommen ist. » (Matthäus 5:43-48)

Nächstenliebe in ihrer ganzen Fülle

Du sollst deinen Nächsten lieben und deinen Feind hassen : « Der erste Teil dieses Gebots stand allein im Gesetz (Levitikus 19, 18), der zweite Teil war eine Glosse des Pharisäertums, das unter dem Nächsten die Juden verstand, unter Ausschluss von Menschen anderer Nationalität. Das waren Feinde, die man hassen musste, und es gab kein Zögern, dieses Prinzip auf persönliche Feinde anzuwenden.

Das Gesetz schrieb genau das Gegenteil vor : « Wenn du den Ochsen oder Esel deines Feindes triffst, wenn du dich verirrst, musst du ihn ihm zurückbringen.  Wenn du siehst, dass der Esel desjenigen, der dich hasst, beschwert ist, sollst du ihn nicht im Stich lassen, sondern ihm helfen. 06 Du sollst das Recht des Unglücklichen, der in seiner Prüfung zu dir kommt, nicht abweisen.   » (Ex 23,4-6) und das Verhalten der frommen Israeliten ein gegenteiliges Beispiel geben.

Die Nächstenliebe in ihrer Fülle wurde nur von Jesus gelehrt, und das war eine Schöpfung des Evangeliums im Herzen des Christen. Die fast einhelligen Kritiker, Exegeten und Übersetzer schneiden diese Worte von der Autorität des Codex Sinaiticus, B., der Versionen und der Väter ab.  Wie dem auch sei, Jesus sprach diese Worte, die eine bemerkenswerte Progression darstellen, sowohl im Bösen, das zu leiden ist, als auch im Guten, das zu tun ist. Auf der einen Seite Feinde, die fluchen, hassen, verfolgen, auf der anderen Seite Christen, die lieben, segnen, Gutes tun, beten. Auf der anderen Seite gibt es Christen, die lieben, segnen, Gutes tun, beten. Auf beiden Seiten bewegen wir uns von Gefühlen zu Taten.

Hier sind also drei Grade der Nächstenliebe gegenüber den Feinden : sie zu lieben, ihnen Gutes zu tun, für sie zu beten. Das letzte ist das, von dem wir denken, dass es uns am leichtesten fällt, aber es ist das schwierigste, weil es das ist, was wir in Bezug auf Gott tun. Nichts sollte aufrichtiger, herzlicher, wahrhaftiger sein, als das, was wir Ihm, der alles bis in die Tiefe unseres Herzens sieht, präsentieren. (Glöckner)

Das oberste Motiv der christlichen Moral ist es, in Wirklichkeit Söhne Gottes zu sein, beseelt von seinem Geist, ihm zu ähneln, wie ein Sohn seinem Vater ähnelt, ihn in unseren Gefühlen und unserem Leben nachzuahmen : « So werdet nun Nachahmer Gottes als geliebte Kinder » (Eph 5,1).  Jesus sagt nie « unser Vater », wobei er sich in diesem Wort mit seinen Jüngern versteht, sondern immer « mein Vater » oder « euer Vater ». Ein sehr bedeutender Unterschied. Jesus sagte zu ihm : ‘Rühr mich nicht an, denn ich bin noch nicht zu meinem Vater aufgefahren. Geht aber zu meinen Brüdern und sagt ihnen, dass ich aufsteige zu meinem Vater und eurem Vater, zu meinem Gott und eurem Gott.  » (Joh 20,17)

Sein Sonnenschein : herrlicher Appell ! Er selbst hat die Sonne erschaffen und regiert sie, und besitzt sie in seiner alleinigen Macht. (Bengalisch)

Gottes Segnungen in der Schöpfung, selbst gegenüber seinen Feinden, werden uns zur Nachahmung angeboten. Diese aus der Natur gezogenen Argumente, die zuweilen auch verwüstet und zerstört, würden nicht ausreichen, um uns Gott als unseren Vater kennen und lieben zu lassen, aber sie sprechen das religiöse Gefühl an, und hier verlieh ihnen Jesus seine Autorität. Er sagte: « Er hat nicht aufgehört zu bezeugen, was er ist, indem er Gutes tut, indem er vom Himmel Regen und fruchtbare Jahreszeiten spendet, indem er euch Nahrung in Hülle und Fülle gibt und eure Herzen mit Freude erfüllt.  » (Apostelgeschichte 4,17)

Nachdem Jesus die Feindesliebe mit der Verpflichtung, des Vaters Sohn zu sein, begründet hatte, präsentierte er einen zweiten Grund für dasselbe Gebot: « Die zu lieben, die uns lieben » ist im Herzen des Menschen natürlich und kann keinen Lohn beanspruchen: « Freut euch, seid fröhlich, denn euer Lohn ist groß im Himmel! So wurden die Propheten, die vor Ihnen kamen, verfolgt.  » (Mt 5,12).

Die Mautstellen selbst haben es geschafft. Die Juden hassten und verachteten diese Männer, die sich in den Dienst der römischen Herrschaft gestellt hatten, um die verhassten Steuern zu erheben, und die dies oft mit Härte und Ungerechtigkeit taten. Deshalb werden sie im Evangelium mit den am meisten verachteten Sündern genannt: « Es wurde auch gesagt : ‘Wenn jemand sich von seiner Frau trennt, soll er ihr eine Abtreibungsurkunde geben. Ich sage euch: Wer sich von seinem Weibe trennt, es sei denn in unrechtmäßiger Ehe, der macht, daß sie die Ehe bricht; und wer ein abgetriebenes Weib heiratet, der ist eine Ehebrecherin.  » (Mt 21,31-32)

Begrüßen bedeutet, Freundlichkeit und Zuneigung zu zeigen. Es zu Gunsten von Brüdern oder Freunden zu tun, ist nichts Außergewöhnliches, das über das Maß der menschlichen Natur hinausgeht. Heiden tun das auch. Sie werden es sein, ich erwarte es von Ihnen, und durch den Weg, den ich Ihnen eröffne, werden Sie es erreichen. Jesus wandte dieses Wort auf das an, was er über die Liebe gesagt hatte. « Gib, was du befiehlst, Herr, und befiehl, was du willst !  » (St. Augustinus)

Diakon Michel Houyoux

Links zu anderen christlichen Websites

◊ Laurence Freeman OSB : klicken Sie hier, um den Artikel zu lesen → Samstag der ersten Fastenwoche

◊ Katholisch ? Logisch !: klicken Sie hier, um den Artikel zu lesen → Samstag der ersten Fastenwoche

   Short Film : Liebe dich selbst wie deinen Nächsten

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Vendredi de la première semaine du Carême-Année B

Posté par diaconos le 26 février 2021

Prendrais-je donc plaisir à la mort du méchant, et non pas plutôt à ce qu’il se détourne de sa conduite et qu’il vive ?

Une pause par jour – 23 février 2018 | «Notre-Dame des 3 Vallées

# Le sacrement de pénitence et de réconciliation, est, dans l’Église catholique, dans les Églises orthodoxes et dans l’Église anglicane, l’un des sept sacrements. Il a pour objectif que Dieu puisse pardonner les péchés au pénitent. C’est au IIIe siècle environ que le sacrement se répandit, sous la forme d’un acte public, effectué après l’aveu de la faute à l’évêque.Selon saint Augustin, confesser, cela signifie « faire la vérité », et implique surtout la discipline et l’humilité de la vérité .

Aux environs du VIIe siècle, une nouvelle discipline se répandit à partir des monastères celtes et anglo-saxons : le prêtre entendit la confession en privé, et donna des pénitences adaptées à la faute. L’absolution ne fut accordée qu’à l’issue de ces pénitences. Vers la fin du XIIe siècle, l’aveu prit de l’importance : il tendit à suffire pour permettre l’absolution, donnée immédiatement à l’issue de la confession. Le canon 21 du concile de Latran IV (1215) prescrit la confession annuelle : « Tout fidèle de l’un ou l’autre sexe parvenu à l’âge de discrétion doit lui-même confesser loyalement tous ses péchés au moins une fois l’an à son curé, accomplir avec soin la pénitence à lui imposée et recevoir avec respect, au moins à Pâques, le sacrement de l’eucharistie ».

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Du livre du prophète Ézékiel

Ainsi parle le Seigneur Dieu : Si le méchant se détourne de tous les péchés qu’il a commis, s’il observe tous mes décrets, s’il pratique le droit et la justice, c’est certain, il vivra, il ne mourra pas. On ne se souviendra d’aucun des crimes qu’il a commis, il vivra à cause de la justice qu’il a pratiquée. Prendrais-je donc plaisir à la mort du méchant  oracle du Seigneur Dieu ,  et non pas plutôt à ce qu’il se détourne de sa conduite et qu’il vive ?
Mais le juste, s’il se détourne de sa justice et fait le mal en imitant toutes les abominations du méchant, il le ferait et il vivrait ? Toute la justice qu’il avait pratiquée, on ne s’en souviendra plus : à cause de son infidélité et de son péché, il mourra !
Et pourtant vous dites : « La conduite du Seigneur n’est pas la bonne. » Écoutez donc, fils d’Israël : est-ce ma conduite qui n’est pas la bonne ? N’est-ce pas plutôt la vôtre ? Si le juste se détourne de sa justice, commet le mal, et meurt dans cet état, c’est à cause de son mal qu’il mourra.
Si le méchant se détourne de sa méchanceté pour pratiquer le droit et la justice, il sauvera sa vie. Il a ouvert les yeux et s’est détourné de ses crimes. C’est certain, il vivra, il ne mourra pas.  (Ez 18, 21-28) 

Faire grâce au retour du pécheur

Restaient les cas où le changement moral eut lieu non dans la vie de la race, d’une génération à l’autre, mais dans le même individu, à différents moments de son existence. Comment la justice divine agira-t-elle envers cet homme-là ? Ici encore Ézéchiel  donna des exemples très frappants, celui de la punition d’Ézéchias pour une faute commise à la fin de sa vie, et du pardon accordé à Manassé lorsqu’il fut rentré en lui-même.

Le motif pour lequel la grâce l’emporta dans ce cas : ce ne fut qu’à contre-cœur que Dieu fit périr. Quand donc il trouva dans le retour du pécheur un motif de lui faire grâce il le saisit avec empressement. Le plus grand pécheur peut revenir à lui avec la certitude d’être reçu en raison de ce retour même : «  Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai: Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi,  je ne suis plus digne d’être appelé ton fils; traite-moi comme l’un de tes mercenaires. Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa. » (Lc 15, 18-20)

Le cas du juste qui vint à se corrompre : ses justices passées se perdirent dans sa corruption finale. Car Dieu juge un homme non d’après ce qu’il a pu faire, mais d’après ce qu’il est. « Mais vous dites : La voie du Seigneur n’est pas droite. Écoutez, maison d’Israël, est-ce ma voie qui n’est pas droite ? Ne sont-ce pas vos voies qui ne sont pas droites » (Ez 18, 25)

L’objection n’est pas développée. Voici probablement en quoi elle consistait : il n’est pas complétement juste d’oublier ainsi le passé pour le présent, en ne tenant pas compte, soit à celui qui revient au bien, de ses fautes passées, soit à celui qui se corrompt, de ses justices premières. Ce ne sont pas les œuvres isolées qui pèsent dans la balance divine, c’est la disposition intérieure qui les produit.

Voilà pourquoi l’homme est jugé d’après l’état moral dans lequel il est trouvé. Dans ce qu’est l’homme au moment suprême, se concentre le résultat moral de sa vie entière. Ne sont-ce pas vos voies… ?  L’inintelligence de cette vérité, si claire pour le cœur droit, prouvèrent  que les auditeurs du prophète Ézéchiel furent eux-mêmes entraînés dans une fausse direction.

Diacre Michel Houyoux

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article →  Va d’abord te réconcilier avec ton frère

◊ Diacre Michel Houyoux  : cliquez ici pour lire l’article →   Où est ton frère ?

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Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Père Gilbert Adam  : cliquez ici pour lire l’article → Vendredi de la 1re semaine de Carême

◊ evangeli.net : cliquez ici pour lire l’article →  Temps du Carême – 1e Semaine: Vendredi

    Vendredi 1ère semaine de Carême

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