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Présentation du Seigneur au Temple

Posté par diaconos le 2 février 2021

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# La Présentation de Jésus au Temple est un événement de la vie de Jésus tel que relaté dans l’Évangile selon Luc. Accomplissant une prescription de la loi juive — « Tout mâle premier-né sera consacré au Seigneur » (Ex 13:2,11-13) — les parents de l’enfant Jésus le présentèrent et l’offrirent au Temple de Jérusalem. Il y est reçu par le vieillard Syméon. . La fête chrétienne qui y est associée est célébrée le 2 février dans le calendrier grégorien. Dans les Églises d’Orient, elle est aussi célébrée le 2 février du calendrier julien, qui équivaut au 14 février du calendrier grégorien.

Le 2 février fut longtemps une date importante pour les paysans, ce qui est commémoré par un grand nombre de proverbes. Cette date est traditionnellement celle de la Chandeleur, originairement une fête païenne célébrant la lumière, remplacée par la fête chrétienne. Cette fête est également un thème de l’iconographie religieuse, aussi bien en peinture qu’en enluminures, sculpture, vitraux, tapisseries, etc. Elle s’inspire d’une scène décrite par l’Évangile selon Luc II, 22-39 où le fils de la Vierge Marie est annoncé par Syméon comme le « Maître » et « la lumière qui portera la révélation aux païens », c’est-à-dire aux non-juifs.

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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou  deux petites colombes.

Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Siméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur.
Sous l’action de l’Esprit, Siméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. »

Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive  : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre.»

Il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage, demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de 84 ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.

Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui. » (Lc 2, 22-40)

Offrande de deux tourterelles au Temple

 Toute la famille dut se rendre à Jérusalem pour une double cérémonie religieuse. Joseph n’avait pas à se purifier. La loi de Moïse prescrivait qu’après sept jours de souillure légale et trente-trois jours passés dans la retraite, la mère israélite devait offrir pour sa purification un sacrifice : une paire de tourterelles ou deux jeunes pigeons. Tout premier-né appartenait à l’Éternel et devait être exclusivement consacré à son service ; mais la tribu de Lévi ayant été choisie pour ce service, il fallut que tous les premiers-nés des autres tribus fussent rachetés à prix d’argent, afin que le droit divin fût constaté, et que le futur chef de famille se souvînt toujours de ses obligations..

La mère devait offrir un agneau en holocauste et un jeune pigeon ou une tourterelle pour le péché ; mais, si ses moyens ne le lui permettaient pas, elle pouvait remplacer ce sacrifice par celui de deux tourterelles ou de deux jeunes pigeons : « Quand les jours de sa purification seront achevés – qu’il s’agisse d’un garçon ou d’une fille – elle apportera à l’entrée de la tente de la Rencontre un agneau dans sa première année pour l’holocauste, et un pigeonneau ou une tourterelle pour le sacrifice pour le péché, et elle les remettra au prêtre. Celui-ci les présentera à l’Éternel, accomplira pour elle le rite d’expiation et elle sera rituellement purifiée de sa perte de sang. Telle fut la règle concernant la femme qui donna naissance à un garçon ou à une fille. Si elle n’a pas de quoi offrir un agneau, elle prendra deux tourterelles ou deux pigeonneaux, l’un pour l’holocauste et l’autre pour le sacrifice pour le péché ; le prêtre accomplira pour elle le rite d’expiation et elle sera purifiée ». (Lv 12, 6-8)

Luc ne mentionna ici que ce dernier sacrifice, celui des pauvres, parce que ce fut celui de Marie. Alors déjà s’accomplit une parole profonde de saint Paul : « Ce n’est pas un ordre que je donne, mais je parle de l’empressement des autres pour vérifier l’authenticité de votre charité.  Vous connaissez en effet le don généreux de notre Seigneur Jésus Christ : lui qui est riche, il s’est fait pauvre à cause de vous, pour que vous deveniez riches par sa pauvreté.’ (2 Co, 8-9)

Siméon est inconnu dans l’histoire. Il fut juste et pieux ; il attendait la venue du Sauveur, ici désignée par ce terme : la consolation d’Israël. Les exemples de Siméon, d’Anne, de Zacharie, de Joseph d’Arimathée, et d’autres encore, révèlent qu’il y eut d’humbles Israélites qui furent prêts à recevoir Jésus sous quelque apparence qu’il plairait à Dieu de le leur manifester.

Le sacerdoce officiel n’accueillit pas Jésus qui, pour la première fois, entra dans son temple : « Voici que j’envoie mon messager pour qu’il prépare le chemin devant moi ; et soudain viendra dans son Temple le Seigneur que vous cherchez. Le messager de l’Alliance que vous désirez, le voici qui vient, dit le Seigneur de l’univers. » (Ma 3, 1)   Un sacerdoce libre s’était formé pour le suppléer ; il est représenté par Siméon et Anne.

La source de la vie religieuse de Siméon fut clairement indiquée : l’Esprit-Saint était sur lui. Il vint dans le temple éclairé et conduit par l’Esprit, et c’est par cet Esprit qu’il reconnut aussitôt son Sauveur dans le petit enfant. Par l’Esprit qui fut en lui, Siméon devint prophète ; il ne parla plus de lui, sa pensée s’éleva jusqu’à ce salut que Dieu  prépara pour tous les peuples, et que tous verront.

Cette préparation eut lieu durant des siècles par toutes les révélations de l’ancienne alliance. Ce grand salut destiné à tous se répartit en deux courants divers. D’une part, il est lumière pour éclairer les nations païennes, pour la révélation des nations qui, pour la révélation qui leur est destinée, à elles, sont plongées dans les ténèbres les plus profondes ; d’autre part, il est la gloire du peuple d’Israël qui, tout en ayant part à ce salut, aura l’immortel honneur de l’avoir donné au monde.

Ces vues lumineuses sur l’universalité du salut ne s’expliquent en Siméon que par l’action de l’Esprit qui fut sur lui, et par la connaissance qu’il eut des prophéties ; car même les apôtres ne les comprirent que par une révélation particulière, et plusieurs Juifs, après leur conversion au christianisme, y trouvèrent un sujet de scandale : « Lorsque Pierre fut de retour à Jérusalem, ceux qui étaient juifs d’origine le prirent à partie, en disant : « Tu es entré chez des hommes qui ne sont pas circoncis, et tu as mangé avec eux ! » (Ac 11, 2-3)

La croix, couronnement de l’œuvre du Messie, manifeste dans toute sa profondeur l’opposition des hommes et mettra au jour leurs dispositions secrètes, en les contraignant à se prononcer pour ou contre Jésus : « Nous, nous prêchons Christ crucifié; scandale pour les Juifs et folie pour les païens » (1 Co , 23)  Le mot de prophétesse indique que, comme Siméon, Anne avait reçu l’esprit de prophétie, par lequel elle aussi reconnut dans le petit enfant le Sauveur promis, et en glorifia Dieu.

Luc rappela encore à sa louange qu’après un temps assez court de mariage, elle vécut jusqu’à l’âge de quatre-vingt-quatre ans dans un long veuvage, ce qui fut considéré comme très honorable chez les Juifs. Elle assista  à des services religieux qui eurent lieu le soir et le matin avant le lever du jour, ou qu’elle passa une partie de ses nuits en prières.

Luc passa sous silence divers faits rapportés par Matthieu : la visite des mages, la fuite en Égypte, le meurtre des petits enfants de Bethléem, soit que ces faits ne rentrassent pas dans son plan, soit qu’il les ignora. Il est nécessaire d’admettre, dit M. Godet, que les deux évangélistes ont écrit chacun sans connaître le livre de l’autre.

La critique négative se pressa de déclarer les deux récits inconciliables. Elle oublia que, pendant les quarante jours qui s’écoulèrent entre la naissance de Jésus et sa présentation dans le temple, bien des événements s’accomplirent à Bethléem. Elle oublia que le retour de la sainte famille à Nazareth n’eut pas lieu après la présentation au temple. Le voyage en Égypte suivit celle-ci, et l’établissement de la famille à Nazareth ne se fit qu’après son retour d’Égypte : « Joseph se leva, prit l’enfant et sa mère, et il entra dans le pays d’Israël,  et vint habiter dans une ville appelée Nazareth, pour que soit accomplie la parole dite par les prophètes : Il sera appelé Nazaréen. » (Mt 2, 23)

Les faits rapportés s’enchaînèrent naturellement et les deux récits se complétèrent.   La sagesse, comprenant la connaissance de Dieu et celle des hommes, dans son application pratique à la vie, fut le trait saillant du caractère de Jésus enfant. Jésus passa par toutes les phases d’un développement normal, le seul qui se soit accompli sur la terre, le seul qui ait été exempt de toutes les atteintes délétères du mal et se soit poursuivi d’une manière harmonique par une communion constante avec Dieu.

Diacre Michel Houyoux

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Elle parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Diocèse de Reims et des Ardennes  : cliquez ici pour lire l’article → Présentation du Seigneur au Temple – 2 février
◊ Marie de Nazareth : cliquez ici pour lire l’article → Pauvreté, obéissance, et offrande – Présentation de Jésus

Abbé Pierre Desroches : « Jésus est présenté au Temple »

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5ème dimanche du Temps Ordinaire — Année B

Posté par diaconos le 2 février 2021

Jésus guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies

Une pause par jour – 13 janvier 2016 | «Notre-Dame des 3 Vallées

# Les signes et les miracles étaient le fonds de commerce des charismatiques, la preuve de l’intimité de leur relation avec Dieu qui leur accordait ces pouvoirs, écrit Paula Fredriksen. Flavius Josèphe, tout comme certaines sources rabbiniques plus proches et le Nouveau Testament, conserve le souvenir de ces individus. Un certain Eléazar chassait les démons des possédés ; Hanina ben Dosa de Galilée guérissait à distance ; l’historien Geza Vermes vit un parallèle frappant entre ce pouvoir thaumaturgique et celui attribué à Jésus dans l’épisode de la guérison du fils d’un officier, où Jésus fut censé agir à distance.

D’autres charismatiques commandaient à la nature : Honi, le traceur de cercles (« Onias » dans Josèphe), et son petit-fils Hanan furent réputés pour faire venir la pluie. Ces faiseurs de pluie étaient conscients de leur relation privilégiée avec Dieu : Hanan le faiseur de pluie alla même jusqu’à prier pour que son auditoire fît la distinction entre lui et celui qui accorda la pluie, le Père au ciel. De manière générale, les historiens admirent que Jésus se présenta lui-même comme un guérisseur et un exorciste dans une action de salut en accord avec sa parole de libération. Le miracle joue un rôle important dans la conversion au christianisme.

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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là, aussitôt sortis de la synagogue de Capharnaüm, Jésus et ses disciples allèrent, avec Jacques et Jean, dans la maison de Simon et d’André. Or, la belle-mère de Simon était au lit, elle avait de la fièvre. Aussitôt, on parla à Jésus de la malade. Jésus s’approcha, la saisit par la main et la fit lever.

La fièvre la quitta, et elle les servait. Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous ceux qui étaient atteints d’un mal ou  possédés par des démons. La ville entière se pressait à la porte. Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies, et il expulsa beaucoup de démons ; il empêchait les démons de parler, parce qu’ils savaient, eux, qui il était.

Le lendemain, Jésus se leva, bien avant l’aube. Il sortit et se rendit dans un endroit désert, et là il priait. Simon et ceux qui étaient avec lui partirent à sa recherche. Ils le trouvent et lui disent : « Tout le monde te cherche. » Jésus leur dit : « Allons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame l’Évangile ; car c’est pour cela que je suis sorti. » Et il parcourut toute la Galilée, proclamant l’Évangile dans leurs synagogues, et expulsant les démons. » (Mc 1, 29-39)

Nombreuses guérisons de Jésus

Matthieu, aussi bien que Marc, indiquèrent que Jésus opéra la guérison de la belle-mère de Simon à la demande de ses disciples. Tandis que Marc dit qu’ils lui parlèrent d’elle aussitôt, Luc remarqua qu’ils l’interrogèrent ou le consultèrent au sujet de la malade. Ainsi ils s’habituèrent à avoir recours à lui dans toutes leurs détresses.

Ils attendirent, pour lui amener leurs malades, que le sabbat fût passé, parce qu’ils estimèrent que c’eût été violer le repos de ce jour :  » Les Juifs dirent donc à celui qui avait été guéri: C’est le sabbat; il ne t’est pas permis d’emporter ton lit.  » (Jn 5, 10). Les évangélistes distinguèrent les malades d’avec les démoniaques   »  Le soir, on amena auprès de Jésus plusieurs démoniaques. Il chassa les esprits par sa parole, et il guérit tous les malades. » (Mt 8, 16)

Toute la ville signifie la plupart de ses habitants  qui se pressèrent à la porte de la demeure où Jésus se trouva. Il leur imposa le silence pour les empêcher de parler de lui, parce qu’ils le connurent, et que, dés lors, ils lui auraient rendu un témoignage que Jésus rejeta. Ce passage  montre combien de miracles Jésus accomplit qui ne sont pas racontés dans les évangiles.

Jean en fit lui-même l’observation et plusieurs autres passages des évangiles firent allusion à de nombreuses guérisons qui ne furent qu’indiquées. Toute l’activité de Jésus fut de même infiniment plus riche que ne le rapportèrent les récits évangéliques. Marc et Luc eurent seuls ce récit.  Le premier  conserva divers traits qui lui furent particuliers.

Il sortit de sa demeure où il eut opéré les guérisons citées ici. Il se retira dans un lieu désert pour y retremper son âme dans la communion de Dieu, son Père : là il pria. Cette mention des prières de Jésus qui revient assez fréquemment dans les évangiles, éclaire d’une vive lumière les rapports de Jésus avec son Père durant le temps de son abaissement sur la terre. Il avait besoin de la prière : combien plus ses disciples !

Ceux qui furent  avec Simon, étaient ses condisciples Jacques et Jean. Ils allèrent à sa recherche dans l’intention de le ramener vers la foule qui l’avait entouré la veille : tous  cherchèrent Jésus.   Jésus se laissa troubler dans sa retraite et son recueillement ; et s’il ne se rendit pas à leurs désirs, ce fut pour porter ailleurs son activité dévouée.

Sorti de sa demeure  avec l’intention de quitter pour quelque temps Capharnaüm afin de prêcher dans les diverses bourgades de la Galilée. Tel fut le premier sens qui s’offre à l’esprit d’après le contexte et qui est admis par plusieurs interprètes. D’autres pensèrent que ce mot signifie : c’est pour cela que je suis sorti, issu du sein du Père et venu dans le monde pour prêcher l’Évangile en tous lieux.

Prêcher la vérité divine et faire du bien en détruisant le royaume des ténèbres, telle fut la double activité de Jésus.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Familles chrétiennes :  cliquez ici pour lire l’article →  Jésus guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies

Charismes et guérisons, Sans langue de buis

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