Mercredi de la quatrième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire
Posté par diaconos le 3 février 2021
Un prophète n’est méprisé que dans son pays
# L’islam est une religion s’appuyant sur le dogme du monothéisme absolu et prenant sa source dans le Coran, considéré comme le réceptacle de la parole de Dieu révélée, au VIIe siècle en Arabie, à Mahomet, proclamé par les adhérents de l’islam comme étant le dernier prophète de Dieu. Un adepte de l’islam est appelé un musulman ; il a des devoirs cultuels. Les musulmans croient que Dieu est unique et indivisible et que l’islam est la religion naturelle au sens où elle n’a pas besoin de la foi en l’unicité divine pour constater l’existence de Dieu.
En 2015, le nombre de musulmans dans le monde est estimé à 1,8 milliard, soit 24 % de la population mondiale, ce qui fait de l’islam la deuxième religion du monde après le christianisme et devant l’hindouisme. L’islam se répartit en différents courants, dont les principaux sont le sunnisme, qui représente 90 % des musulmans, le chiisme et le kharidjisme. L’islam est le troisième grand courant monothéiste de la famille des religions abrahamiques, après le judaïsme et le christianisme, avec lesquels il possède des éléments communs. Le Coran reconnaît l’origine divine de l’ensemble des livres sacrés de ces religions, tout en estimant qu’ils seraient, dans leurs interprétations actuelles, le résultat d’une falsification partielle
De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
En ce temps-là, Jésus se rendit dans son lieu d’origine, et ses disciples le suivirent. Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. De nombreux auditeurs, frappés d’étonnement, disaient : « D’où cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ? N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ?
Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ? » Et ils étaient profondément choqués à son sujet. Jésus leur disait : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. »
Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains. Et il s’étonna de leur manque de foi. Alors Jésus parcourait les villages d’alentour en enseignant. (Mc 6, 1-6)
Visite à Nazareth
Comme Jésus, faisant une visite à Nazareth, enseignait dans la synagogue, beaucoup de gens s’étonnèrent de sa sagesse et de sa puissance ; mais ce qui les empêcha de recevoir sa parole, ce fut que son humble position et celle de sa famille leur fut bien connue. Jésus leur rappela ce proverbe : qu’un prophète n’est méconnu que dans sa patrie. À cause de leur incrédulité, il ne fit là que peu de miracles.
Jésus partit de la maison de Jaïrus : « Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l’agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris. » (Mc 5, 38) Matthieu plaça cette visite de Jésus à Nazareth immédiatement après le grand discours en paraboles.
Les habitants de Nazareth eurent en vue les miracles que Jésus fit à Capharnaüm et ailleurs et dont ils entendirent parler. Leur étonnement ne causa pas seulement par la sagesse de ses discours, à lui qui ne reçu pas l’instruction des rabbins ; il s’y mêla un sentiment d’envie provoqué par le fait que des dons si extraordinaires furent départis à un homme de si humble condition.
Ils trouvèrent une occasion de chute et d’incrédulité dans cette connaissance qu’ils eurent de Jésus selon la chair, qui les empêcha de le connaître selon l’esprit. « Dieu manifesté en chair, n’est-ce pas toujours le « grand mystère ? » (1 Timothée 3, 16)Selon Matthieu, les habitants de Nazareth nommèrent Jésus ‘le fils du charpentier’ ; d’après Marc, simplement le charpentier, sans doute parce qu’ils le virent travailler de ses mains dans l’atelier de son père adoptif.
Telle fut la tradition recueillie par quelques Pères de l’Église (Justin, Dialogue avec Triphon, 88 ; Théodoret, Histoire Ecclésiastique III, 23). Dans toutes ces occasions où les membres de sa famille furent énumérés, il ne fut plus question de Joseph. Peut-être était-il déjà mort, comme l’admit la tradition.
« Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie, et parmi ses parents et dans sa maison. » : si ce proverbe fut vrai, appliqué au Prophète saint et sans tache, combien plus le fut-il pour ses serviteurs, dont les infirmités et les défauts ne furent nulle part mieux connus que parmi leurs amis et dans l’intérieur de leurs maisons.
qu’il ne faut pas identifier cette visite de Jésus à Nazareth, racontée par Matthieu et Marc, avec celle que rapporte Luc. , les deux récits sont tellement différents, qu’on est forcé d’y voir deux faits et non un seul. Mais comme il fut difficile d’admettre que, dans l’un et dans l’autre de ces séjours, les habitants de Nazareth firent la même objection et Jésus la même réponse, n’est-il pas probable que ces paroles furent transférées par la tradition apostolique, recueillie telle quelle par les évangélistes ?
Ce petit nombre de malades guéris fut considéré comme peu de chose, tellement la bienfaisante activité de Jésus fut riche et abondante. Jésus s’étonna de l’incrédulité comme il s’étonna de la foi : « Après l’avoir entendu, Jésus fut dans l’étonnement, et il dit à ceux qui le suivaient: Je vous le dis en vérité, même en Israël je n’ai pas trouvé une aussi grande foi.’ (Mt 8, 10)
Leur incrédulité marqua le point culminant des dispositions défavorables que Jésus rencontra chez son peuple ; elle le détermina à accentuer sa retraite en s’éloignant de la contrée. Auparavant, toutefois, il adressa aux Galiléens un dernier appel par la mission des douze.
Diacre Michel Houyoux
Complément
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