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Vendredi de la quatrième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 5 février 2021

Celui que j’ai fait décapiter, Jean, le voilà ressuscité !

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# Salomé est le nom d’une princesse juive du Ier siècle mentionnée chez l’historiographe judéo-romain Flavius Josèphe. Fille d’Hérodiade et d’Hérode, elle épouse en premières noces son oncle (le demi-frère de son père) Philippe II, puis Aristobule de Chalcis, roi d’Arménie Mineure. Dans le Nouveau Testament, une fille d’Hérodiade, identifiée par la tradition chrétienne à cette Salomé, fut protagoniste d’un épisode des évangiles selon Matthieu et selon Marc que son possible aspect scandaleux rendit peu vraisemblable pour certains historiens : la fille d’Hérodiade dansa devant Hérode Antipas qui fut son beau-père.

Charmé, celui-ci lui accorda ce qu’elle voulut. Sur le conseil de sa mère, elle réclama la tête de Jean Baptiste, qu’Hérode Antipas fit apporter sur un plateau. L’enfant sans désir propre qui apparut dans l’épisode néotestamentaire devint un personnage de tentatrice sensuelle qui inspira les artistes, particulièrement aux XIXe et XXe siècles La seule mention explicite de Salomé, fille d’Hérodiade et d’Hérode fils d’Hérode (appelé Philippe dans les évangiles), se trouve dans la partie IV du chapitre V du livre XVIII des Antiquités judaïques de Flavius Josèphe.

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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là, comme le nom de Jésus devenait célèbre, le roi Hérode en entendit parler. On disait : « C’est Jean, celui qui baptisait : il est ressuscité d’entre les morts, et voilà pourquoi des miracles se réalisent par lui. » Certains disaient : « C’est le prophète Élie. » D’autres disaient encore : « C’est un prophète comme ceux de jadis. » Hérode entendait ces propos et disait : « Celui que j’ai fait décapiter, Jean, le voilà ressuscité ! »
Car c’était lui, Hérode, qui avait donné l’ordre d’arrêter Jean et de l’enchaîner dans la prison, à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe, que lui-même avait prise pour épouse.
En effet, Jean lui disait : « Tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère. » Hérodiade en voulait donc à Jean, et elle cherchait à le faire mourir. Mais elle n’y arrivait pas parce que Hérode avait peur de Jean : il savait que c’était un homme juste et saint, et il le protégeait ; quand il l’avait entendu, il était très embarrassé ; cependant il  l’écoutait avec plaisir.
Or, une occasion favorable se présenta quand, le jour de son anniversaire, Hérode fit un dîner pour ses dignitaires, pour les chefs de l’armée et pour les notables de la Galilée. La fille d’Hérodiade fit son entrée et dansa. Elle plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille : « Demande-moi ce que tu veux, et je te le donnerai. » Et il lui fit ce serment : « Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, même si c’est la moitié de mon royaume. »
Elle sortit alors pour dire à sa mère : « Qu’est-ce que je vais demander ? » Hérodiade répondit : « La tête de Jean, celui qui baptise. » Aussitôt la jeune fille s’empressa de retourner auprès du roi, et lui fit cette demande : « Je veux que, tout de suite, tu me donnes sur un plat la tête de Jean le Baptiste. » Le roi fut vivement contrarié ; mais à cause du serment et des convives, il ne voulut pas lui opposer un refus.
Aussitôt il envoya un garde avec l’ordre d’apporter la tête de Jean. Le garde s’en alla décapiter Jean dans la prison. Il apporta la tête sur un plat, la donna à la jeune fille, et la jeune fille la donna à sa mère. Ayant appris cela, les disciples de Jean vinrent prendre son corps et le déposèrent dans un tombeau.» (Mc 6, 14-29)

Hérode et Jean-Baptiste

La renommée de Jésus parvint à Hérode ; tandis que d’autres dirent que Jésus fut Élie ou un prophète, Hérode affirma qu’il fut Jean ressuscité.  Marc raconta à ce propos l’issue tragique du Baptiste. Jean fut emprisonné parce qu’il blâma l’union d’Hérode avec Hérodias, la femme de son frère. Celle-ci poursuivit le prophète de sa haine, mais ne put obtenir sa mort. Hérode protégea Jean, l’écoutait volontiers et fut troublé par ses entretiens avec lui.

Le jour de naissance d’Hérode offrit à Hérodias une occasion propice. Sa fille dansa au festin qu’Hérode offrit à ses grands. Hérode enivré lui promit avec serment ce qu’elle voudrait. La jeune fille, après être allée consulter sa mère, demanda la tête de Jean-Baptiste. Le roi, tout attristé qu’il fût, n’osa refuser. Il envoya un garde décapiter Jean dans sa prison. Le garde apporta la tête de Jean sur un plat et la donna à la jeune fille, qui l’apporta à sa mère. Les disciples de Jean vinrent rendre les derniers devoirs à leur maître.

Hérode fut nommé roi selon l’usage populaire ; ce ne fut pas son titre officiel. Matthieu et Luc le nommèrent le tétrarque. Mais comme ceux-ci ne prêchèrent et n’opérèrent des guérisons qu’au nom et en la puissance de Jésus, Marc, par un tour elliptique, ajouta que Jésus, avait acquis de la renommée par l’activité des apôtres. Quant à l’opinion d’Hérode, que Jean fut ressuscité d’entre les morts, une variante de B, D, fut adoptée par Lachmann, Westcott et Hort.

Les paroles d’Hérode trahirent le trouble d’une conscience tourmentée par le souvenir d’un meurtre. Les paroles qu’on lui prêta signifieraient simplement : « J’ai fait décapiter un de ces prophètes, et en voici un autre qui reparaît ». Tous les évangélistes entendirent ces paroles d’Hérode dans leur sens littéral. Et pourquoi se seraient-ils trompés ? Chez un homme faible, voluptueux, débauché, troublé dans sa conscience comme le fut Hérode, la superstition s’allia fort bien avec l’incrédulité.

La haute estime qu’il eut du caractère de Jean-Baptiste ne put qu’augmenter les remords qui le firent parler ainsi. Remplie de haine contre Jean, parce qu’il contraria sa passion et son ambition.  Hérodias aurait voulu le  tuer. Pourquoi ne le put-elle pas ?  Hérode, à l’égard de Jean, eut des sentiments tout autres que ceux de sa femme. Matthieu dit qu’Hérode eût voulu faire mourir Jean et qu’il n’en fut retenu que par la crainte du peuple.

Quand il s’agit de juger un homme faible, sans résolution, débauché, vacillant aux impressions variables, le jugement peut dépendre du moment où on le prend. Hérode pouvait avoir eu le désir de se défaire de ce témoin importun, dans le temps où il le fit mettre en prison ; mais après avoir eu l’occasion de le voir de près plusieurs fois, il put très bien changer de sentiment à son égard. Marc constate ces nouvelles dispositions envers le précurseur.

Cela n’empêcha pas que l’autre motif que Matthieu attribua à Hérode, la crainte du peuple, pût exercer aussi sur lui son influence.  La crainte qu’Hérode eut de Jean fut très bien motivée par cette remarque qu’il vit en lui un homme juste et saint ; car il pouvait penser que, s’il mettait à mort un tel homme, cela lui porterait malheur. Ainsi il le garda avec soin dans la prison, où il le protégea contre les desseins d’Hérodias, et, comme il l’écoutait volontiers, il lui arrivait, après s’être entretenu avec lui, d’être perplexe, troublé sur beaucoup de choses.

Hérode, pour l’anniversaire de sa naissance, donna un festin à ses grands et aux chefs militaires et aux principaux de la Galilée : Hérode réunit dans cette fête les trois classes d’hommes qui avaient accès à sa cour : les grands dignitaires civils, les chefs militaires (grec les chiliarques, qui avaient le commandement de mille hommes) et les principaux de la province où il se trouvait.

Hérode, ivre de vin, de volupté et de fausse gloire, promit avec serment ce qu’il ne put pas donner. Il parla de son royaume, lui qui ne fut que l’administrateur d’une petite tétrarchie ; il parodia le langage du grand Assuérus, lui qui n’eut aucune souveraineté. Et ce langage, il le tint à une jeune fille qui vint de lui plaire par sa danse.

Matthieu se borna à dire que la jeune fille fit sa demande à l’instigation de sa mère. Marc décrivit la scène d’une manière plus dramatique : Salomé sort, se rendit auprès de sa mère, qui ne craignit pas de donner à son enfant un conseil où se trahirent toute sa haine et sa cruauté ; puis cette enfant rentra avec empressement dans la salle du festin et tint à Hérode ce langage impérieux qui montra en elle la digne fille de sa mère : « Je veux à l’instant, sur un plat, la tête de Jean-Baptiste ! »

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Diacre Jean)Yves Fortin : cliquez ici pour lire l’article →  Celui que j’ai fait décapiter, Jean, le voilà ressuscité

◊  Catholique.org. : cliquez ici pour lire l’article →   Mort de Jean Baptiste – Les méditations

 Florence Blondon : « Salomé »

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Vijfde zondag op de gebruikelijke tijd – jaar B

Posté par diaconos le 5 février 2021

Jezus geneest veel mensen met allerlei ziekten

 

 Une pause par jour – 13 janvier 2016 | «Notre-Dame des 3 Vallées

# Tekenen en wonderen waren het werk van de Charismatici, een bewijs van de intimiteit van hun relatie met de God die hen deze krachten gaf, schrijft Paula Fredriksen. Flavius Josephus, alsmede enkele nauwere rabbinale bronnen en het Nieuwe Testament, bewaren de herinnering aan deze mannen. Een zekere Eleazar verdreef demonen uit de bezetenen; Hanina ben Dosa uit Galilea werd van verre genezen; de historicus Geza Vermes zag een opvallende parallel tussen deze thaumaturgische macht en de macht die aan Jezus werd toegeschreven in de episode van de genezing van de zoon van de officier, waar Jezus van verre moest optreden.

Andere Charismatici beheersten de natuur: Honi, de rondtrekkende padvinder (« Onias » in Josephus), en zijn kleinzoon Canan stonden bekend om het brengen van regen. Deze regenmakers waren zich bewust van hun bijzondere relatie met God: Hanan de regenmaker ging zelfs zover dat hij bad dat zijn toehoorders onderscheid zouden maken tussen hem en degene die de regen bracht, de hemelse Vader. In het algemeen bewonderen de historici het feit dat Jezus Zich in het verlossingswerk presenteerde als de Genezer en de Uitdrijver in overeenstemming met Zijn woord van bevrijding. Wonder speelt een belangrijke rol bij de bekering tot het christendom.

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Uit het evangelie van Jezus Christus, volgens Marcus

Toen zij uit de synagoge te Kapernaüm gekomen waren, gingen Jezus en Zijn discipelen met Jacobus en Johannes naar het huis van Simon en Andreas. Simon’s schoonmoeder lag in bed met koorts. Onmiddellijk vertelden zij Jezus over de zieke vrouw. Jezus kwam en nam haar bij de hand en tilde haar op.

De koorts verliet haar en zij diende hen. Toen de avond viel, na zonsondergang, werden allen die ziek waren of door demonen bezeten, tot Hem gebracht. De hele stad haastte zich naar de poort. Hij genas vele mensen van allerlei ziekten en dreef vele demonen uit; hij weerhield de demonen ervan te spreken omdat zij wisten wie hij was.

De volgende dag stond Jezus op, ruim voor zonsopgang. Hij ging naar buiten en ging naar een verlaten plaats, en daar bad hij. Simon en allen die bij hem waren gingen naar hem op zoek. Ze vonden hem en zeiden tegen hem: « Iedereen is naar je op zoek.  « Jezus zeide tot hen: Laat ons naar een andere plaats gaan, naar de naburige dorpen, opdat wij ook daar het evangelie verkondigen; want daarom ben ik uitgegaan. « En Hij trok door geheel Galilea, verkondigde het evangelie in hun synagogen en doofde demonen uit.   « (Mk 1, 29-39)

Jezus’ vele genezingen

Matteüs geeft, evenals Marcus, aan dat Jezus de schoonmoeder van Simon genas op verzoek van zijn discipelen. Terwijl Marcus zegt dat zij hem onmiddellijk over haar vertelden, merkt Lucas op dat zij hem over de zieke vrouw ondervroegen of raadpleegden. Zo waren zij gewend hem aan te roepen in al hun moeilijkheden.

En zij wachtten om hun zieken tot Hem te brengen tot na de Sabbat, omdat zij meenden dat het een overtreding van de rust van die dag zou zijn : « De Joden zeiden tot Hem, dat Hij genezen was, dat de Sabbat aanstaande was; gij zult uw bed niet mogen opnemen.  « (Joh 5:10). De evangelisten maken onderscheid tussen zieken en bezetenen : « Tegen de avond brachten zij vele bezetenen tot Jezus. Hij drijft geesten uit door zijn woord en geneest alle zieken. « (Mt. 8, 16).

De hele stad, dat wil zeggen het merendeel van haar inwoners, verdrong zich voor de deur van het huis waar Jezus zich bevond. Hij legde hun het zwijgen op, opdat zij niet over Hem zouden spreken, omdat zij Hem kenden. Deze passage laat zien hoeveel wonderen Jezus verrichtte die niet in de Evangeliën vermeld staan.

Johannes zelf heeft ze waargenomen en verschillende andere passages in de Evangeliën maken melding van vele genezingen die alleen worden vermeld. De hele activiteit van Jezus was ook oneindig veel rijker dan in de evangelie-verslagen. Marcus en Lucas hadden alleen deze informatie.  De eerste behield verschillende kenmerken die eigen waren aan hem.

Hij verliet het huis waar hij de hier genoemde genezingen verrichtte. Hij trok zich terug op een verlaten plaats om zijn ziel weer in gemeenschap te brengen met God de Vader: daar bad hij. Deze verwijzing naar Jezus’ gebeden, die in de Evangeliën vrij vaak voorkomt, werpt een levendig licht op Jezus’ relatie met de Vader ten tijde van zijn afdaling naar de aarde. Hij had gebed nodig; hoeveel te meer baden Zijn discipelen !

Zij die bij Simon waren, waren Zijn discipelen Jacobus en Johannes. Zij gingen Simon zoeken met de bedoeling hem terug te brengen in de menigte die hem de vorige dag had omringd : zij waren allen op zoek naar Jezus.   Jezus was verontrust door zijn terugtrekking en overpeinzing; indien hij niet toegaf aan hun verlangens, zou hij zijn devotiewerk elders moeten oppakken.

Hij verliet zijn huis met de bedoeling een tijdlang Kapernaüm te verlaten om te prediken in de verschillende dorpen van Galilea. Dit was de eerste betekenis die, afhankelijk van de context, in mij opkomt en wordt door veel uitleggers overgenomen. Anderen dachten dat het betekende: daarom ben Ik uit de schoot van de Vader gekomen en in de wereld gekomen om overal het evangelie te verkondigen. De goddelijke waarheid prediken en goed doen en tegelijk het koninkrijk van de duisternis vernietigen, dat was Jezus’ dubbele daad.

Diaken Michel Houyoux

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Links naar andere christelijke sites

◊ Kinderwoorddienst.nl : klik hier om het artikel te lezen  →   Vijfde zondag door het jaar B

◊ Nationale Raad voor Liturgie: klik hier om het artikel te lezen  →  5e zondag van de Veertigdagentijd (jaar B)

Henk Hofman : Genezing van God!

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