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N’ayez pas peur !

Posté par diaconos le 7 février 2021

parabole des talents

La parabole des talents , comme tant d’autres, traite du Royaume de Dieu et du retour du Christ. L’essentiel est de nous préparer à la rencontre et d’être toujours prêts pour accueillir celui qui vient comme un voleur dans la nuit. Il y a  » talents » et « talents » Les talents sont ces dons naturels que chacun a ; ce sont ces aptitudes particulières que nous avons tous à faire remarquablement telle ou telle chose : celui-ci est un peintre de talent mais vois celui-là, c’est un jeune talent.

Au temps de Jésus, un talent était un lingot en argent ou en or qui valait six mille deniers, une somme énorme qui représentait l’équivalent du salaire de six mille journées de travail ; soit le salaire de plus de seize années de labeur ! Ces talents confiés aux serviteurs, à chacun selon ses capacités, sans consignes particulières, par le maître qui partit en voyage, les laissèrent devant leur responsabilité.

Les comptes seront à rendre au retour du maître. Le Maître qui part en voyage en nous ayant confié tous ses biens, c’est Dieu, bien sûr. Et la récompense sera d’avoir part à son Royaume : « Entre dans la joie de ton Maître. » L’histoire des talents est d’abord et avant tout l’histoire d’une peur. Et des peurs, nous en avons toutes et tous. La première chose à faire, est d’abord de se l’avouer. Ayant pris conscience de celle-ci, il y a lieu d’agir nous dit le Christ.

À force d’avoir peur, nous risquons de ne plus rien faire à l’image de l’homme qui n’avait qu’un seul talent : « J’ai eu peur, et je suis allé enfouir ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient.  » (Mt 25, 25) Cet homme a manqué d’audace et de confiance. Il n’a pas pris ses responsabilités. Nous ne sommes pas sur terre pour subir la vie mais pour la vivre à fond et pour ce faire, il y a parfois des risques à prendre.

Cet homme prétend savoir distinguer le bon et le mauvais et, pour lui, le maître est mauvais : « Maître, je savais que tu es un homme dur, tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain. J’ai eu peur. » (Mt 25, 24)  C’est bien là, en chacun de nous, que peut se tenir le commencement de l’échec et du malheur. Croire que Dieu est vraiment Amour, tel est le défi qui nous est proposé.

Le croire et par conséquent sortir de la peur qui nous stérilise. Essayons d’identifier les peurs qui nous font prendre Dieu pour un maître dur. L’un des enjeux majeurs de notre vie est le passage de la peur à la foi, même quand, comme Jésus mis en croix, nous sommes agressés par le pire. C’est bien pour cela que les rencontres de Jésus avec ses disciples commencèrent si souvent par :  » N’ayez pas peur « 

Quiconque a peur, enterre sa vie parce qu’il a trop peur de la perdre. Or, une seule vie nous a été donnée, ne passons pas à côté de celle-ci. Elle vaut tellement la peine d’être vécue en plénitude. Ne rien faire, de façon à ce qu’on n’ait rien à nous reprocher… C’est justement cela qui nous serait reproché sévèrement : « Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dehors dans les ténèbres ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents !  » (Mt 25, 30)

Nous avons tous des capacités, des talents. Qu’en faisons-nous ? Les utilisons-nous pour satisfaire notre égoïsme, pour nos intérêts personnels ? Ou bien pour honorer le Seigneur dans la préservation et le développement de notre environnement, pour servir le Seigneur dans les autres, ceux qui nous entourent, ceux qui sont plus mal pris que nous ?

Si nous agissons de cette façon, nous faisons fructifier les talents que le Seigneur nous a donnés, nous remplissons notre cruche personnelle jusqu’au bord. Et, quand le Seigneur reviendra, nous pourrons lui dire en toute vérité :  » Voilà, Seigneur, avec mes capacités et avec les dons de ta création, je te présente ce que j’en ai fait ; j’ai agi de mon mieux et j’ai fait tout mon possible : je te l’offre comme un beau cadeau. «  Et le Seigneur nous dira :  » Viens, bon et fidèle serviteur ; entre dans mon royaume de lumière. « 

Luc raconta dans son évangile qu’un jour Jésus montant vers Jérusalem essaya de réconforter son petit groupe de disciples en l’appelant de ce terme affectueux « petit troupeau « . N’aie pas peur ! Ne crains pas, petit troupeau. (Lc 12, 31-48) Aujourd’hui, Jésus me redit cette même parole, en mes moments d’épreuves… Aujourd’hui, Jésus redit cela à L’Église en ses crises…

Le troupeau, guidé par son berger, est une image traditionnelle dans la Bible pour exprimer que Dieu aime et protège son peuple. Pour quelle raison devons-nous bannir la peur selon Jésus ? Parce que votre Père a trouvé bon de vous donner le Royaume, nous dit Jésus. Votre vie a un sens pour Dieu, même si pour une raison ou pour une autre, elle a une apparence d’échec, même si vous êtes lâchés par vos amis, incompris de tous.

Toute la vie de Jésus proclame que Dieu donne son Royaume aux pauvres, aux paumés, aux trébuchants et aux personnes qui l’ont abandonné, quelle qu’en soit la raison, elles peuvent avec l’aide de Jésus, revenir sur la bonne voie. Le Royaume est un don du Père qui a trouvé bon de vous combler. En nous détachant des valeurs et des succès illusoires, notre cœur peut trouver son trésor et bannir toute crainte, être heureux.

Jésus nous suggère de concevoir notre vie comme un rendez-vous d’amour.  Préparons notre cœur pour quelqu’un qui vient. Oui, Dieu vient vers chacun de nous, il s’approche, il vient à notre rencontre, il est là devant notre porte. Le recevrons-nous chaleureusement ? Son amour est sur nous. Notre espoir est-il en lui ? Dieu vient lui-même, à nous, en Jésus Christ. Ses paroles ne cessent de chercher le chemin de nos cœurs. Il veille sur nous.

Il nous libère de nos peurs. Il n’est pas facile d’être disciple de Jésus et d’annoncer un message selon lequel l’amour seul sauvera le monde ; tant d’intérêts s’y opposent. Jésus nous invite à ne pas avoir peur. Jésus sait où se trouvent les vraies valeurs. Pour lui, la vie terrestre est peu de chose, par rapport à la vie éternelle qu’il connaît bien, comme fils de Dieu.

Aussi, c’est sans crainte que nous pouvons lier notre cause à celle de Jésus qui nous assure qu’il se sentira alors lié à son tour avec nous lors du jugement final. Notre seule peur, affirme le Christ, devrait être de perdre la foi ! Notre seule crainte devrait être de ne pas avoir le courage de professer et de vivre de notre foi. Osez proclamer votre foi là où vous vivez ! Osez témoigner du Christ dans votre famille, dans votre quartier.

N’ayez pas une sorte de foi souterraine que personne ne pourrait constater. N’ayez pas honte d’agir ou de parler en tant que croyants ; au besoin, osez confesser vos convictions chrétiennes en public. Si vous ne pouvez pas vous débarrasser de votre peur, regardez d’où vient la plus grande menace : de Dieu ou des hommes ?

Jésus ne nous menace pas de nous envoyer en enfer, il nous rappelle que si nous le perdons, nous nous perdrons nous-mêmes : « Celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux.  » (Mt 10, 33) Une fois de plus, nous constatons que c’est nous qui composons, dès maintenant, notre jugement.

Jésus ne se sépare que des personnes qui se sont séparées de lui. Il ne renie que celles qui ont d’abord commencé à le renier le premier ! Cependant pas de panique ! Aucun reniement n’est fatal, ni définitif. Aucun péché, même le plus grave, n’est impardonnable, à condition de se prononcer r clairement pour Jésus, de croire sincèrement que Jésus sauve et pardonne.

Diacre Michel Houyoux

Les deux voies    Éditions Croix du Salut ( 05.06.2013 )

 Les deux voies
7
EAN: 9783841698728
Langue du Livre: Français
By (author) : Michel Houyoux
Nombre de pages: 144
Publié le: 05.06.2013
Catégorie: Christianity

Détails du livre: ISBN-13

Les deux voiesLes deux voies

Choisis le chemin de la Vie. Pour être disciple de Jésus

Il nous faut marcher derrière lui, suivre le même chemin

Auteur le Diacre Michel Houyoux , publié le  5 juin 2013  Broché  Prix : 25, 80€

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€ 25,80

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Cinquième dimanche du Temps Ordinaire de l’année B

Posté par diaconos le 7 février 2021

Jésus proclame l’Évangile, guérit et expulse les démons

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Évangile selon saint Marc 1, 29-39

En quittant la synagogue, Jésus, accompagné de Jacques et de Jean, alla chez Simon et André. Or, la belle-mère de Simon était au lit avec de la fièvre. Sans plus attendre, on parle à Jésus de la malade. Jésus s’approcha d’elle, la prit par la main, et il la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait. Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous les malades, et ceux qui étaient possédés par des esprits mauvais.
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La ville entière se pressait à la porte. Il guérit toutes sortes de malades, il chassa beaucoup d’esprits mauvais et il les empêchait de parler, parce qu’ils savaient, eux, qui il était.Le lendemain, bien avant l’aube, Jésus se leva. Il sortit et alla dans un endroit désert, et là il priait. Simon et ses compagnons se mirent à sa recherche. Quand ils l’ont trouvé, ils lui disent : «Tout le monde te cherche». Mais Jésus leur répond : «Partons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame la Bonne Nouvelle ; car c’est pour cela que je suis sorti». Il parcourut donc toute la Galilée, proclamant la Bonne Nouvelle dans leurs synagogues, et chassant les esprits mauvais. (Mc 1, 29-39)
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Auteur  +PÈRE MARIE LANDRY BIVINA C+MPS
Que l’expérience que j’ai de toi, Seigneur, soit vitale ! Qu’elle touche toute ma vie, tout mon être parce que sans toi je ne peux pas vivre vraiment. Et avec toi, je vis ressuscité.
Aujourd’hui, nous voyons Jésus à Capharnaüm, le centre de son ministère, et plus exactement chez Simon Pierre : «En quittant la synagogue, Jésus, accompagné de Jacques et de Jean, alla chez Simon et André» (Mt 1, 29). Là il retrouve la famille de ceux qui écoutent sa Parole et la mettent en pratique (Lc 8,21).
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La belle-mère de Pierre est malade et Il va vers elle, d’un geste qui va au-delà de ce qu’on entend dans le passage, il lui donne la main, la met debout et elle peut reprendre ses activités. Jésus s’approche des pauvres et souffrants qu’on lui amène et les guérit par le seule geste d’étendre sa main, par un très bref contact avec Lui, qui est source de vie, ils sont libérés-sauvés.
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Ils cherchent tous Jésus, certains le font poussés par une certaine obligation, d’autres peut-être inconsciemment, puisque «notre cœur est sans repos jusqu’à ce qu’il repose en Lui» (Saint Augustin). Mais, de la même manière que nous Le cherchons parce que nous avons besoin qu’il nous libère du mal et du Malin, Lui il vient vers nous et s’approche afin de rendre possible ce que nous serions incapables de faire par nous-mêmes.
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Il s’est rendu faible afin de nous racheter, nous qui sommes faibles : « Je me suis fait tout à tous pour en sauver à tout prix quelques-uns » (1Cor 9,, 22). Il y a une main tendue vers nous, qui sommes accablés par tant des maux, il suffit de lui tendre la nôtre et nous nous retrouverons sur pieds et pourrons reprendre nos occupations. Nous pouvons « tendre » la main par la prière, en prenant exemple sur le Seigneur : « Le lendemain, bien avant l’aube, Jésus se leva. Il sortit et alla dans un endroit désert, et là il priait » (Mc 1,35).
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De plus, l’Eucharistie chaque dimanche est la rencontre avec le Seigneur qui vient pour nous relever du péché de la routine et du découragement, pour faire de nous des témoins vivants d’une rencontre qui nous renouvelle constamment, et qui, avec Jésus, nous rend vraiment libres.
Merci, Seigneur Jésus, de l’expérience que j’ai de toi. Grâce à cette expérience, je te cherche. Toi aussi, tu me cherches, mais d’une autre manière ; parce que moi je te cherche bien souvent hors de moi, alors que tu es en moi. Toi, tu ne me cherches pas dans le sens de te demander où je suis, cela tu le sais bien. Mais tu me cherches dans le sens où tu cherches ma réponse, mon amour, en réponse à l’amour que tu as pour moi.
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Demandons au Seigneur la guérison et la délivrance de tout ce qui nous empêche de vivre, et renoncer à toute attache volontaire qui nous éloigne de lui. .
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 Contact   Père Marie Landry Bivina     Écrivez un commentaire…
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Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → 5ème dimanche du Temps Ordinaire — Année B

Jésus guérit

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