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Question brûlante : n’y aurait-il que peu de gens à être sauvés ?

Posté par diaconos le 14 février 2021

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# Michel Houyoux enseigna la biologie, la chimie et la physique dans plusieurs établissements scolaires et instituts en Belgique et à l’étranger. Par arrêté royal du 26 novembre 1993, il reçut la décoration de Chevalier de l(Ordre de la Couronne en récompense de plus de trente années de service dans l’enseignement. Michel Houyoux est également diacre permanent dans le diocèse de Namur-Luxembourg, pour le doyenné de Florennes. (Belgique)

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« Seigneur n’y aurait-il que peu de gens à être sauvés ? »

Cette question redoutable qui fut posée à Jésus par ses disciples, nous est aussi adressée et nous met dans l’embarras. Comment parler du salut ? Comment concilier l’amour de Dieu pour tous les hommes sans exception et son respect de leur liberté ? Si tout le monde va au ciel, alors il ne faut pas s’en tracasser. Si très peu de personnes y vont, pourquoi faire tant d’efforts ? Dans l’Évangile selon Luc, au chapitre treize, Jésus renvoie chaque personne à la décision qu’elle doit prendre : Dieu sauve les hommes gratuitement.

Mais, il ne les sauve pas malgré eux, sans leur accord. Il leur laisse la liberté de s’opposer à son don bienveillant. Dieu nous laisse le choix, la liberté de refuser l’amour qu’il propose. Jésus veut nous rendre responsable de notre destin et pour nous le faire comprendre, il utilise une image très fréquente dans la Bible : le royaume de Dieu est comparable à une salle de festin. Mais, il ajoute : « Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite, car, je vous le déclare, beaucoup essayeront d’entrer mais ils ne le pourront pas ! »

Il est donc urgent de nous poser la question : pour gagner le ciel, quel est donc mon combat à moi ? Sur quels points précis dois-je porter mon attention et me remettre en question ? Le temps presse, demain il sera trop tard. Oui, un jour pour toi, pour moi, il sera trop tard ! Combien de temps nous reste-t-il ? Il faudrait que nous vivions chaque jour comme si c’était le dernier. Pour aller à la fin de notre vie au ciel, il faut le vouloir, il faut se battre pour, il faut opter pour Jésus !

Ce n’est pas l’appartenance à un groupe, à une communauté, à une paroisse, ni la pratique de quelques rites, assister à la messe de temps en temps, qui peuvent nous donner une illusoire assurance, c’est l’engagement de toute notre personne à la 49 suite de Jésus. Et surtout ne jugeons pas les autres. Dans notre prière, demandons à Jésus de nous aider à lui redire oui. Au jugement, les méchants ne se lèveront pas, ni les pécheurs au rassemblement des justes. Le chemin que nous suivons, image de notre vie, s’il n’est pas fondé en Dieu est amené à disparaître de lui-même.

Le Seigneur connaît les hommes en qui sa parole a créé un lien de parenté avec lui. Moi, nous dit Jésus, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent. (Jn 10, 14) Toute sa vie, le juste rend grâce au Seigneur en produisant des fruits d’amour, de justice et de paix. Toute la vie des justes est placée sous le signe de l’amour infini de Dieu. Par opposition, le chemin du méchant est abandonné ; c’est un chemin fermé, sans issue et ne conduisant nulle part. N’entre pas dans la voie des méchants, des gens peu stables et sans principes.

Ne suit pas la route des gens habitués à une vie coupable comme ces pharisiens et ces scribes qui récriminaient contre Jésus. Ne suit pas les rieurs, ces personnes, dont l’esprit profane ne voit plus dans les textes sacrés que matière à plaisanterie. Le juste est comme un arbre planté près d’un ruisseau, qui donne du fruit en son temps. L’Esprit Saint est une eau vive qui rafraîchit et renouvelle notre vie intérieure. Pour celui qui croit en moi, dit Jésus, des fleuves d’eau vive jailliront de son cœur. (Jn 7, 38) Tout ce que le juste entreprend réussira.

Le succès ne sera pas toujours immédiat ni apparent ; mais ni les crises, ni sa vieillesse ne l’empêcheront de porter du fruit. (Psaume 1) Suivons les conseils de l’apôtre Paul : le Royaume des cieux s’aborde sur le mode de l’engagement. Il nous faut accomplir des actions concrètes avec un esprit d’amour pour y avoir accès. Pour tous, une seule question se pose : que devons-nous faire ? Cherchez à imiter Dieu, soyez pleins de générosité, de tendresse.

Faites disparaître de votre vie tout ce qui est amertume, emportement, colère, éclats de voix ou insultes, ainsi que toute espèce de méchanceté, pardonnez-vous les uns aux autres. Oui, levons-nous, marchons sur le chemin que Jésus nous a tracé en nous abreuvant chaque jour à sa parole. Alors notre feuillage demeurera vert et nous porterons des fruits de joie, de bonheur et de paix que nos frères seront heureux de venir cueillir. (Ep 4, 30-5,2) Les réponses données à cette question sont diverses.

C’est, selon Jean-Baptiste, des gestes de pénitence, de conversion :  » Produisez donc des fruits qui expriment votre conversion » (Lc 3,8) ; ou encore des prières :  » Les disciples de Jean jeûnent souvent et font des prières (Lc 5, 33). À ses auditeurs, Jean Baptiste donnait des conseils de partage fraternel (Lc 3, 11), de modération, de justice et de douceur (Lc 3, 13-14b), Aimer permet de passer par la porte étroite. Aimer c’est aussi nous réjouir de ce qui est, de ce qui peut ou doit changer… Demandons à Dieu de nous guider dans cet esprit.

Efforçons-nous donc d’entrer par la porte étroite, recommençant autant de fois que nécessaire, tout en étant confiants dans la miséricorde de Dieu. Il faut se sauver avant qu’il ne soit trop tard ; car au bout d’un certain temps, la porte étroite sera fermée, et les retardataires frapperont en vain, comme les vierges folles de la parabole. (Mt 25, 1-13) Retenons que c’est par notre manière de vivre que nous programmons notre salut avec la grâce de Dieu. Une vraie conversion doit se traduire par des actes et non seulement par un changement de mentalité ou de volonté.

Ces actes de la conversion sont à faire dans la vie sociale ou professionnelle : partager, accomplir son devoir d’état avec justice, ne pas profiter de sa situation. Le messie qu’annonça Jean Baptiste est avant tout un justicier, charger de trier les bons des mauvais :  » Il tient à la main la pelle à vanner pour nettoyer son aire à battre le blé. Il amassera le grain dans son grenier ; quant à la paille, il la brûlera dans un feu qui ne s’éteint pas.  » (Lc 3, 17) L’aire en Orient, était préparée et aplanie sur le champ même où l’on moissonnait.

On y foulait le blé au moyen de bœufs ou d’instruments propres à cet usage, puis on le vannait, la paille était rejetée sur le champ et brûlée, tandis que le grain était recueilli dans les greniers. Voir aussi à Mt 3, 11-12 et à Mc 1, 7-8 51 Cette séparation commence d’une manière intérieure et invisible, dès ici-bas, elle sera consommée plus tard et manifestée au dehors par l’exclusion des impies du royaume des cieux, représenté par le grenier.

Mais Jésus a récusé ce rôle, lui, l’ami des publicains et des pécheurs, sa fonction de juge ne s’est pourtant pas éclipsée : la Bonne Nouvelle de l’Évangile fait déjà le partage entre les personnes. Il y a celles qui en l’entendant changent leur vie et celles qui ne changent rien ou se contentent de bonnes intentions. Heureuses sont les personnes qui croient sans avoir vu. Nous ressemblons tous un peu à l’apôtre Thomas, resté incrédule devant l’annonce de la résurrection de Jésus. (Jn 20, 25) Mais lui ressemblons-nous pour affirmer avec lui que Jésus est notre Seigneur et notre Dieu ? (Jn 20, 28)

Thomas est pour nous la figure de l’homme incrédule. Les autres disciples ont bien vu le Christ ressuscité et ils ont cru qu’il est bien vivant. Par contre, Thomas a été le premier à reconnaître que Jésus, celui qui a ri et a bu le vin lors d’un mariage à Cana, qui a pardonné à la femme adultère, qui a pleuré sur la tombe de son ami Lazare, dont il a touché le corps labouré des cicatrices de sa passion (Jn 20, 27), celui là est Dieu.  » Mon Seigneur et mon Dieu », c’est le cri de foi de Thomas pour qui le toucher est devenu inutile. Il a compris que Jésus, même invisible, est là !

Il a compris que Jésus, invisible était là, présent, à l’heure de ses doutes. Qui est Jésus Christ pour toi ? Est-il l’idéal de ta vie, le moteur de ta générosité ? Jésus Christ est-il pour toi celui qui te révèle une religion d’amour, de pardon et de justice pour les plus petits ? Si Jésus Christ pour toi n’est que cela, quand ton idéal s’effritera, quand ta générosité diminuera et quand t’auront désabusé les mots d’amour, de pardon et de justice, tout s’écroulera !

Si Jésus n’est pas Dieu, ni sa mort, ni son pardon, ni la paix qu’il promet ne peuvent te sauver. Si Jésus n’est pas ressuscité, s’il n’est pas Dieu, alors notre foi est vaine ! (1 Corinthiens 15)

Diacre Michel Houyoux

Les deux voies    Éditions Croix du Salut ( 05.06.2013 )

 Les deux voies
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EAN: 9783841698728
Langue du Livre: Français
By (author) : Michel Houyoux
Nombre de pages: 144
Publié le: 05.06.2013
Catégorie: Christianity

Détails du livre: ISBN-13

Les deux voiesLes deux voies

Choisis le chemin de la Vie. Pour être disciple de Jésus

Il nous faut marcher derrière lui, suivre le même chemin

Auteur le Diacre Michel Houyoux , publié le  5 juin 2013  Broché  Prix : 25, 80€

Pour acheter le livre, cliquez ici →Omni badge Les deux voies     Recevez-le par la poste.
€ 25,80

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Sixth Sunday in Ordinary Time of Year B

Posté par diaconos le 14 février 2021

Humility and discreetness

Peut être une image de une personne ou plus

# Leprosy is a chronic infectious disease caused by Mycobacterium leprae, a bacterium related to the agent responsible for tuberculosis, identified by the Norwegian Gerhard Armauer Hansen in 1873. It affects the peripheral nerves, skin and mucous membranes, causing severe disability. It is endemic in certain tropical countries (particularly in Asia). Leprosy is not very contagious. Leprosy was for a long time incurable and highly mutilating, leading in 1909, at the request of the Society for Exotic Pathology, to the « systematic exclusion of leprosy patients » and their grouping in leprosaria as an essential prophylactic measure.

Today, the disease can be treated with antibiotics; public health efforts are made to treat the sick, to provide prostheses to those cured, and to prevent the disease. Leprosy, a pathological reality, was filled with a morbid imagination which actively participated in its representation and perception, an imagination which illustrates what this disease inspired and still inspires today. Above all, it is necessary to observe the attitudes towards the disease directly inspired by religion, establishing that leprosy could be countered if strict rules were observed.

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From the Gospel according to Saint Mark

At that time a leper came to Jesus and begged him, and falling down on his knees, said to him, « If you want to, you can make me clean. « Jesus, filled with compassion, stretched out his hand, touched him and said to him, « I want you to be cleansed. « Immediately the leprosy left him and he was cleansed. Jesus sent him away immediately and said, « Be careful, say nothing to anyone, but go and show yourself to the priest, and give what Moses commanded in the Law for your purification, so that it may be a testimony to the people. « And when he had gone, this man began to proclaim and spread the news, so that Jesus could no longer enter openly into a city, but stayed away in deserted places. But people came to him from everywhere. (1, 40-45)

Author +FATHER MARIE LANDRY C+MPS

Lord Jesus, I offer you my hands to do your work, I offer you my feet to follow your path, I offer you my eyes to see as you do, I offer you my tongue to speak your words, I offer you my intelligence so that you may think in me. I offer you my spirit so that you may pray in me, and above all I offer you my heart so that in me you may love the Father and all men, and I offer you all that I am so that you may grow in me, that you may be Christ, who lives, works and prays in me. Lord Jesus, make my heart a little more like yours every day ! Amen

TODAY In our prayer, how can we exercise our faith in the Lord? When presenting our requests to the Lord, let us address them to the conditional rather than the imperative. This is what the leper does in today’s Gospel.  Lord, you must purify me » or even: « Lord, purify me ! « He said, « If you want to… »

Prayer is above all a search for God’s will for us; let us trust that what the Lord wants for me is best for me. What does he want for me in my life today ? I can certainly have my own opinion on the matter, but I cannot impose it on him. Let the Lord answer our prayer knowing that he always answers my requests even if his answer is not always what I expected.

The greatness of Christ’s compassion seizes us in this passage. Where we would expect only repugnance for a disease as contagious and repulsive as leprosy, the Lord feels only compassion ! « Seized with compassion, Jesus stretched out his hand and touched him.  » I may not meet lepers in my life, but there may be other human miseries that I can see around me and that can challenge me : the time-consuming person who demands my time and attention; the one who is unbearable because of his temperament or difficult character ; a dull person; the enemy who has hurt me and whom I must be able to forgive, so many situations in which I am called by the Lord to compassion and mercy.

Lord, give me the strength to approach these people with patience and charity.Jesus, after having done something extraordinary for this leper, receives praise and gratitude from this now healed man. He will even make him famous throughout the region. Jesus takes the opposite tack, moves away from the adulation of the crowd and stays away in deserted places. It is difficult to understand his strategy. Didn’t he come precisely to attract all men to him? Jesus chooses the path of humility and discretion in the good he does. He does not seek return or gratitude. He is simply content to do  good.

This is a beautiful lesson for us who so often seek rewards and compliments when we do a good deed. Let us follow Christ on this path of humility and discretion. Let us do everything in our daily lives for the glory of God! To Him the glory and all the credit for the good we do, since it is He who gives us the strength and the opportunities !

Lord Jesus, I want to renew in my prayer today my trust in you. Above all, I want to seek your will. Of course I have requests, but at the same time I do not want to impose them on you. If you want, you can grant them to me. I trust in you. I am moved by your example of compassion for this leper. Help me to exercise this beautiful virtue of compassion towards all those who, because of their misery, are unbearable to me. Help me to be an instrument of your love for them !

I thank you for your testimony of humility and discretion in accomplishing this miracle. I also want to love and serve today with humility and discretion, seeking only your greater glory in all my good works. Help me, Lord, to do good with great purity of intention. Let us present our requests to the Lord today on the conditional. Let us show compassion to someone whom I find it hard to bear, through an act of charity. Let us offer our good works today for the greater glory of the Lord.

Additions

◊ Deacon Michel Houyoux ; click here to read the paper  → Sixth Sunday in Ordinary Time – Year B

  Father Valan Arockiaswamy

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Sixième dimanche du temps ordinaire de l’année B

Posté par diaconos le 14 février 2021

Humilité et discrétion

Peut être une image de une personne ou plus

# La lèpre est une maladie infectieuse chronique due à Mycobacterium leprae, une bactérie proche de l’agent responsable de la tuberculose, identifiée par le Norvégien Gerhard Armauer Hansen en 1873. Celle-ci touche les nerfs périphériques, la peau et les muqueuses, et provoquant des infirmités sévères. Elle est endémique dans certains pays tropicaux (en particulier d’Asie). La lèpre est une maladie peu contagieuse. La lèpre fut longtemps incurable et très mutilante, entraînant en 1909, à la demande de la Société de pathologie exotique, « l’exclusion systématique des lépreux » et leur regroupement dans des léproseries comme mesure essentielle de prophylaxie.

La maladie est aujourd’hui traitable par antibiotiques ; des efforts de santé publique sont faits pour le traitement des malades, l’équipement en prothèses des sujets guéris, et la prévention. La lèpre, réalité pathologique, était remplie d’un imaginaire morbide qui participait activement à sa représentation et à sa perception, imagination qui illustre ce qu’inspirait cette maladie et inspire encore de nos jours. Avant toute chose, il faut observer les attitudes vis-à-vis de la maladie directement inspirées par la religion, établissant qu’il était possible de contrecarrer la lèpre à condition d’observer des règles strictes.

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De l’Évangile selon saint Marc

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En ce temps-là, un lépreux vint auprès de Jésus ; il le supplia et, tombant à ses genoux, lui dit : « Si tu le veux, tu peux me purifier. » Saisi de compassion, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » À l’instant même, la lèpre le quitta et il fut purifié. Avec fermeté, Jésus le renvoya aussitôt en lui disant : « Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre, et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit dans la Loi : cela sera pour les gens un témoignage. »Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de sorte que Jésus ne pouvait plus entrer ouvertement dans une ville, mais restait à l’écart, dans des endroits déserts. De partout cependant on venait à lui. (1, 40-45)
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Auteur  +PÈRE MARIE LANDRY C+MPS
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Seigneur Jésus,Je t’offre mes mains pour faire ton travail, Je t’offre mes pieds pour suivre ton chemin, Je t’offre mes yeux pour voir comme toi, Je t’offre ma langue pour dire tes paroles,Je t’offre mon intelligence pour que tu penses en moi. Je t’offre mon esprit pour que tu pries en moi.Surtout je t’offre mon cœur pour qu’en moi tu aimes le Père et tous les hommes.Je t’offre tout ce que je suis pour que tu grandisses en moi,Que ce soit toi le Christ, qui vives, travailles et pries en moi. Seigneur Jésus, rends mon cœur chaque jour un peu plus semblable au tien ! Amen
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AUJOUD’HUI  Dans notre prière, comment exercer notre foi dans le Seigneur ? Lorsque nous présentons au Seigneur nos demandes, adressons-les au conditionnel plutôt qu’à l’impératif. C’est ce que fait le lépreux dans l’Évangile d’aujourd’hui. « Si tu le veux, tu peux me purifier. » Il ne dit pas : « Seigneur tu dois me purifier » ou même : « Seigneur, purifie-moi ! » Il lui dit : « Si tu le veux… »
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La prière est avant tout une recherche de la volonté de Dieu pour nous ; gardons confiance : ce que le Seigneur veut pour moi est le mieux pour moi. Que veut-il pour moi dans ma vie aujourd’hui ? Je peux certainement avoir mon avis sur la question mais je ne peux pas le lui imposer. Laissons le Seigneur répondre à notre prière sachant qu’il répond toujours à mes demandes même si sa réponse n’est pas forcément toujours celle que je m’attendais.
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La grandeur de la compassion du Christ nous saisit dans ce passage. Là où nous n’attendrions que de la répugnance pour une maladie aussi contagieuse et repoussante que la lèpre, le Seigneur n’éprouve que de la compassion ! « Saisi de compassion, Jésus étendit la main, le toucha. » Je ne croise peut-être pas des lépreux dans ma vie mais il y a peut-être d’autres misères humaines que je peux voir autour de moi et qui peuvent m’interpeller : la personne chronophage qui demande de mon temps et de mon attention ; celui qui est insupportable à cause de son tempérament ou de son caractère difficile ; une personne ennuyeuse ; l’ennemi qui m’a blessé et que je dois arriver à pardonner, autant de situations où je suis appelé par le Seigneur à la compassion et la miséricorde.
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Seigneur, donne-moi la force d’aborder ces personnes avec patience et charité.Jésus, après avoir accompli quelque chose d’extraordinaire envers ce lépreux, reçoit louange et gratitude de la part de cet homme désormais guéri. Il lui fera même une belle renommée dans toute la région. Jésus prend le contre-pied, s’éloigne de l’adulation de la foule et reste à l’écart dans des endroits déserts.On a du mal à comprendre sa stratégie. N’était-il pas venu justement pour attirer à lui tous les hommes ? Jésus choisit le chemin de l’humilité et de la discrétion dans le bien qu’il accomplit. Il ne cherche pas de retour ou de gratitude. Il se contente tout simplement de faire le bien.
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C’est une belle leçon pour nous qui recherchons si souvent gratifications et compliments lorsque nous accomplissons une bonne action. Suivons le Christ sur ce chemin de l’humilité et de la discrétion. Réalisons toute chose dans notre quotidien pour la gloire de Dieu ! À Lui la gloire et tout le crédit pour le bien que nous accomplissons puisque c’est lui qui nous en donne la force et les occasions !
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Seigneur Jésus, je veux renouveler dans ma prière aujourd’hui ma confiance en toi. Je veux avant tout chercher ta volonté. J’ai bien sûr des requêtes mais, en même temps, je ne veux pas te les imposer. Si tu le veux, tu peux me les accorder. Je te fais confiance. Je suis saisi par ton exemple de compassion pour ce lépreux. Aide-moi à exercer cette belle vertu de la compassion envers tous ceux qui, à cause de leur misère, m’insupportent. Aide-moi à être un instrument de ton amour pour eux !
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Je te remercie pour ton témoignage d’humilité et de discrétion au moment d’accomplir ce miracle. Je veux aussi aimer et servir aujourd’hui avec humilité et discrétion en ne cherchant que ta plus grande gloire dans toutes mes bonnes œuvres. Aide-moi, Seigneur, à faire le bien avec une grande pureté d’intention. Présentons aujourd’hui nos demandes au Seigneur au conditionnel. Faisons preuve de compassion envers quelqu’un que je peine à supporter, par un acte de charité. Offrons nos bonnes œuvres d’aujourd’hui pour la plus grande gloire du Seigneur.
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Contact  Père Marie Landry Bivina   -  Écrivez un commentaire…
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Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux ; cliquez ici pour lire l’article → Sixième dimanche du Temps Ordinaire — Année B

     Vidéo Monseigneur Sosthéne Léopold BAYEMI MATJEI Évêque du diocèse d’Obala

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