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Jeudi après les cendres

Posté par diaconos le 18 février 2021

Vois ! Aujourd’hui je vous propose la bénédiction ou la malédiction

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Du livre du Deutéronome

Moïse disait au peuple : « Vois ! Je mets aujourd’hui devant toi ou bien la vie et le bonheur, ou bien la mort et le malheur. Ce que je te commande aujourd’hui, c’est d’aimer le Seigneur ton Dieu, de marcher dans ses chemins, de garder ses commandements, ses décrets et ses ordonnances. Alors, tu vivras et te multiplieras ; le Seigneur ton Dieu te bénira dans le pays dont tu vas prendre possession. Mais si tu détournes ton cœur, si tu n’obéis pas, si tu te laisses entraîner à te prosterner devant d’autres dieux et à les servir, je vous le déclare aujourd’hui : certainement vous périrez, vous ne vivrez pas de longs jours sur la terre dont vous allez prendre possession quand vous aurez passé le Jourdain.
Je prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : je mets devant toi la vie ou la mort, la bénédiction ou la malédiction. Choisis donc la vie, pour que vous viviez, toi et ta descendance, en aimant le Seigneur ton Dieu, en écoutant sa voix, en vous attachant à lui ; c’est là que se trouve ta vie, une longue vie sur la terre que le Seigneur a juré de donner à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob. »  (Dt 30, 15-20)

Choisis la vie

 La vie, la vraie vie que l’on trouve en Dieu ; le bien, l’état extérieur prospère qui y correspond. La mort la séparation d’avec Dieu ; le mal, les malheurs qui en résultent. J’ai mis devant toi… Ce texte, observa Wogue, consacre de la manière la plus éclatante la liberté morale de l’homme et la négation du fatalisme oriental ; ce qui ressort d’ailleurs d’une foule de passages de la législation mosaïque et du fait même de cette législation.

 Ce texte se situe dans la troisième section du Deutéronome. Dans cette section, le discours de Moïse prend une tournure prophétique. Ce texte concernant les « deux voies » est très célèbre. (1) Cette invitation montre l’importance de nos décisions prises en toute liberté ainsi que le respect de Dieu pour la liberté humaine. Dans ce passage Moïse disait clairement à son peuple : « La vie et la mort se trouvent devant vous choisissez !  » Ce texte montre que les êtres humains sont libres et responsables et on retrouve clairement ce thème dans le Siracide (l’Ecclésiastique) au chapitre quinze.

« Ne dis pas : Dieu m’a fait pécher !, car il ne fait pas ce qu’il déteste. Ne dis pas : Il m’a fait commettre une erreur !, car il n’avait pas besoin d’un pécheur. Le Seigneur déteste le mal, et de même le détestent ceux et celles qui craignent le Seigneur.  Il a mis devant toi, le feu et l’eau : étends la main vers ce que tu préfères. Vie et mort sont là devant les êtres humains, à chacun sera donné ce qu’il a choisi.

 Quand au commencement il a créé l’homme, il l’a remis à sa propre conscience : Si  tu veux, tu peux garder les commandements ; il est en ton pouvoir de rester fidèle. Il a mis devant toi, le feu et l’eau : étends la main vers ce que tu préfères. Vie et mort sont là devant les êtres humains, à chacun sera donné ce qu’il a choisi. Que la sagesse du Seigneur est grande, comme il est fort et puissant ! Le Seigneur voit toutes choses. Son regard se pose sur ceux qui le craignent ; il connaît toutes nos oeuvres.

À personne, il n’a demandé d’être impie, à personne il n’a donné la permission de pécher. » (Si 15, 11-18)  Le chapitre vingt-sept révèle le rituel de conclusion de l’Alliance ; le chapitre vingt-huit relève les bénédictions et les malédictions qui accompagneront le respect ou la violation des commandements. Les dernières exhortations de Moïse sont développées aux chapitres vingt-neuf et trente, révélant un aspect très caractéristique de la théologie deutéronomiste : la promesse est toujours conditionnelle. Le chapitre trente prédit la repentance et le retour du peuple.

Si le peuple reste fidèle, alors tous les bienfaits promis arriveront. Mais s’il se détourne du Seigneur, il ne profitera pas des dons de l’Alliance. Dans ce texte, Moïse fait un appel particulièrement solennel au cœur et à la conscience du peuple, parole d’exhortation puissante.  Le thème des deux voies trouve des prolongements intéressants dans la tradition juive et par conséquent dans la tradition chrétienne. On en trouve des traces dans les écrits rabbiniques. Ce thème appartenait au fond commun des littératures sémitiques, ce qui explique sa présence dans des livres de genres très différents.

En divisant ce texte en trois paragraphes (Dt 30, 15-16 ; Dt 30, 17-18 et Dt 30, 19- 20), vous remarquerez que le morceau central est antithétique du premier et du troisième. Dans cette péricope, il y a des formes verbales en « tu » et d’autres en « vous ». Le discours en « tu » ne vise pas l’Israélite individuellement, mais le peuple tout entier, interpellé comme le partenaire du Seigneur. Cette interpellation collective n’est sans doute pas seulement une forme de style ; elle doit avoir son origine dans certaines cérémonies liturgiques où tout Israël était effectivement rassemblé pour entendre, comme un seul homme, la loi de son Dieu.

La manière de parler de Moïse diffère beaucoup de celle d’un prophète. À l’inverse du prophète qui transmit une parole directe de Dieu à son peuple, Moïse s’adressa lui-même au peuple et lui parla de son Dieu. Moïse tint  le rôle d’un médiateur, placé entre le Seigneur qui lui  révéla sa loi et le peuple à qui il dut la transmettre et l’expliquer. Vois…(30,15), …si tu écoutes…(30,16), …si ton cœur (30, 17) : la vue, les oreilles et le cœur sont, dans la Bible, reconnus comme étant le siège de l’intelligence spirituelle des évènements, sans laquelle l’œuvre divine du salut échoue.

En (Dt 30,35) : l’Alliance de Dieu avec son peuple est liée à la perspective de la vie, ici, dans sa composante corporelle. Le commandement est présenté en elle comme le  chemin de la vie. Le choix du bien n’est pas une adhésion à une morale théorique, c’est un choix concret que l’on doit faire aujourd’hui, c’est à dire dans un « aujourd’hui » (hayom) précis immédiat et permanent, dans l’existence. Ce mot apparaît sept fois dans Dt 30. (3)  Ce n’est pas le langage d’un législateur mais celui d’un catéchiste ou d’un prédicateur.

Cet enseignement s’adressa à tout Israël (Dt 1,1 ; Dt 34,12) qui est interpellé tantôt en « tu », tantôt en  » vous » Cette curieuse oscillation intervient souvent au cours du même développement,, et cela sans raison apparente (voir par exemple 6.1-3 et 30,15-20 ). Ce phénomène, que la traduction n’a pas cru devoir atténuer, trahit probablement une composition du texte par étapes successives. En effet, si l’on  essaie de prendre séparément les passages en « tu », l’on obtient un ensemble continu, tandis que les passages en « vous » sont fragmentaires et paraissent avoir été écrits pour renforcer le texte primitif en « tu ». (3)

Cette expression hayom, en ce jour-ci, est un concept fondamental du judaïsme ; elle apparaît 435 fois dans la Bible sous cette forme, sans compter les formes dérivées ; dans notre paracha voyez au chapitre 29 les versets 9, 11, 12, 14, 17, et dans le chapitre 30 les versets 2, 8, 11, 15, 16, 18, 19. La présence divine n’est pas virtuelle mais se manifeste ici et maintenant dans une rencontre concrète soutenue par les mitsvotes et les mots et les intentions du cœur. Ainsi, le lien à Hachèm est une relation de contact et de vie qui se joue continuellement. Hachèm : le grand nom de Dieu qui se manifeste, en quatre lettres dans la Bible.

Les mots vie et mort suggèrent deux états, indiquent deux directions ; ils sont toujours liés. Ils se retrouvent dans le verset 11 du chapitre 15 du Siracide  Bonheur et malheur sont à rapprocher de bénédiction et malédiction : bénédiction si le Peuple de Dieu obéit aux commandements du Seigneur ou malédiction s’il n’obéit pas à ses commandements. Deux voies se trouvent devant moi : choisir la bonne voie c’est accepter en toute liberté les commandements de Dieu. Le bonheur dont il s’agit ici est un bonheur terrestre, l’auteur n’en conçoit pas d’autre.

Dt 30,15-16 reprend Dt 11,26-28 : « Tu vois que je mets aujourd’hui devant vous la bénédiction et la malédiction : la bénédiction si vous obéissez aux commandements du Seigneur votre Dieu que je vous donne aujourd’hui ; la malédiction, si vous n’obéissez pas aux commandements du Seigneur votre Dieu, si vous vous détournez de la voie que je vous ai montrée en ce jour pour vous mettre à la traîne d’autres dieux que vous n’avez pas connus » (Dt 11,26-28)

Dt 30, 16 : ce verset 16 invite Israël à observer les commandements du Seigneur pour vivre. Dt 30,16a : « Si tu écoutes mes commandements…tu vivras…  » Je retrouve dans ce verset l’aspect conditionnel de la promesse du Seigneur ; de plus, il me renvoie au chapitre quatre dans le discours d’introduction qui traite de l’observance de la Loi. Aimer Dieu, ses commandements, ses lois et ses coutumes assurent vie et prospérité (30,16b) Ce passage du texte fait allusion aux versets Dt 5, 10-21.

« Mais je maintiens ma faveur jusqu’à la millième génération à ceux qui m’aiment et gardent mes commandements  » (Dt 5, 10) Aimer les lois de Dieu implique le respect de son nom (Dt 5, 11), l’observance du jour du sabbat (Dt 5, 12-15), le respect des parents et du prochain (Dt 5, 16-21). Dt 30,16d : « Si tu gardes ses commandements …  » est à rapprocher de Dt 4,2-9. Garder les commandements du Seigneur, c’est les observer tels qu’ils ont été donnés sans rien ajouter ni retrancher.

Diacre Michel Houyoux

Les deux voies    Éditions Croix du Salut ( 05.06.2013 )

 

978-3-8416-9872-8-front        Auteur le Diacre Michel Houyoux , publié le  5 juin 2013  Broché  Prix : 25, 80€

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Complément

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article →    Celui qui perdra sa vie à cause de moi la sauvera

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Erster Fastensonntag – Jahr B

Posté par diaconos le 18 février 2021

First Sunday in Lent - Year B dans Carême 59468-Ary Scheffer Christian Art Today Matthew 4-1-11

Jesus wurde von Satan versucht, und die Engel dienten ihm

# Der Name  » satan  » erscheint erstmals in der hebräischen Bibel. Für Daniel E. Gershenson besteht eine große Wahrscheinlichkeit, dass der Name  » satan  » aus dem Griechischen stammt und seine Etymologie wäre  » der, der im Himmel wohnt « . In der christlichen Tradition wird Satan im Buch Hiob und in den Evangelien von Jesus erwähnt, der ihn « den Fürsten dieser Welt » nennt. Er wird mit dem Herrscher der gefallenen Engel identifiziert. Diese Vorstellung stützt sich auf biblische Schriften: Der rebellische Engel ist nach Jesaja und Hesekiel im Alten Testament und Petrus und Judas im Neuen Testament gefallen.

Nach der Lehre des Katechismus der römisch-katholischen Kirche wurden alle Engel von Gott geschaffen, um gut zu sein, aber einige wurden böse und wandten sich gegen ihren Schöpfer. Da Engel keinen Glauben brauchen, da sie bereits Wissen über alle himmlischen Dinge haben, ist ihre Rebellion gegen Gott eine unverzeihliche Tat für diejenigen, die es sagen, also die Menschen (die es schreiben), dass den Herrn zu verraten auch bedeutet, die Zeit zu verraten, es ist ein tödlicher Fall, ein tödlicher Fehler. Matthäus nennt diese Rebellion eine unverzeihliche Sünde in diesem Zeitalter oder in einem zukünftigen Zeitalter. Satan wird auch mit der Schlange der Genesis identifiziert.

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Aus dem Evangelium von Jesus Christus nach dem Heiligen Markus

Jesus hatte sich gerade taufen lassen. Sogleich trieb ihn der Geist hinaus in die Wüste, und in der Wüste blieb er vierzig Tage und wurde vom Satan versucht. Er lebte unter den wilden Tieren, und die Engel dienten ihm. Nach der Verhaftung des Johannes ging Jesus nach Galiläa, um das Evangelium Gottes zu verkünden ; er sagte : « Die Zeit ist erfüllt: Das Reich Gottes ist nahe. Bekehrt euch und glaubt an das Evangelium. «   (Mk 1, 12-15)

Eine freudige Fastenzeit leben

Jesus war gerade getauft worden. Die Stimme des Vaters war zu hören  : « Du bist mein geliebter Sohn… Unmittelbar nach diesem Ereignis trieb ihn der Geist in die Wüste (Mk 1, 9-12). Im Markusevangelium kommt das Wort « sofort » sehr oft vor. Das ist schon eine wichtige Botschaft für uns, für die Art und Weise, wie wir unser christliches Leben leben. Es heißt nicht : « Ich fange morgen an… oder später… wenn ich in Rente gehe… ». Es ist jetzt, genau jetzt, dass der Herr meine Antwort erwartet.

Die Wüste war für Jesus der Ort eines Kampfes gegen den Teufel. Er musste gegen die Versuchung des Prestiges, der Macht und des Wunderbaren kämpfen, das alle Probleme lösen würde. In Wirklichkeit hat der Dämon nichts zu bieten. Alles, was er verspricht, ist eine Lüge. Und es ist auch heute noch so: Er macht den Menschen weis, dass man mit Alkohol und Drogen alle Ängste heilen kann; und am Ende ist es eine geistige Entfremdung.

Er suggeriert, dass Paare in Schwierigkeiten glücklicher werden, wenn sie sich trennen, und am Ende ist es eine Qual für sie und ihre Kinder. Hinter den triumphalen politischen Slogans verspricht er den Sieg über die Arbeitslosigkeit, und am Ende ist es Rassenhass. Satan pervertiert alles, was er berührt; es ist die Spur seines Weges.

Die große Versuchung, der auch wir widerstehen müssen, ist, nichts Besonderes zu tun, um die Fastenzeit zu begehen. Diese vierzig Tage könnten wie alle anderen sein, weil wir zu oft in der üblichen Routine gefangen sind. Und genau hier müssen wir uns an das « sofort » des Evangeliums erinnern. Es heißt jetzt oder nie.

Das wahre Gesicht der Fastenzeit ist ein lächelndes Gesicht, nicht ein düsteres, deprimiertes Gesicht! Diese Zeit der Gnade wurde am Aschermittwoch mit einem enthusiastischen und freudigen Ton eröffnet : « Bekehrt euch und glaubt an das Evangelium ».  Ein umfangreiches Programm, das wir in den Lesungen dieses Sonntags finden. Wir sind alle zur Umkehr aufgerufen, wir sind alle eingeladen: es ist eine Zeit der Liebe.

Der erste Schritt ist das aufmerksame Hören auf die Frohe Botschaft : Es ist die Begegnung mit Jesus, den wir zu kennen glauben und der uns bei jeder neuen Begegnung immer wieder aufs Neue in Erstaunen versetzt, erschüttert, ja schockiert. In diesem Geist können wir diese Zeit der Chance und der Erneuerung, die uns der Aufstieg auf Ostern hin bietet, angehen und leben.

Die Fastenzeit ist eine starke Zeit, die uns herausfordert, unser Leben neu auszurichten, aus der Routine herauszukommen, neu zu entdecken, wie sehr Gott uns alle liebt und durch unsere Praxis des Almosens und Teilens denen zu helfen, die weniger Glück haben. Eine freudige Fastenzeit leben zu wollen, bedeutet, davon überzeugt zu sein, dass der Herr uns die Freude des Gerettetseins zurückgeben wird (Psalm 50), dass diese Freude bereits in unserer Reichweite ist, wenn wir ihm unser Herz öffnen.

Diakon Michel Houyoux

Links zu anderen christlichen Websites

◊ Praedica.de : klick hier, um den Artikel zu lesen → Erster Fastensonntag

◊ Erzbistum (Köln)  : klick hier, um den Artikel zu lesen → Lesejahr B | 1. Fastensonntag 

   10 DINGE OHNE DIE ICH NICHT LEBEN KANN

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