Vendredi après les cendres

Posté par diaconos le 19 février 2021

 Vendredi après les cendres  dans Carême

# Le Carême est un temps liturgique de dévotion à Dieu associée à une alternance de jours de jeûne complet et de jours d’abstinence (jours maigres) d’une durée de quarante jours que le catholicisme a instituée au IVe siècle en référence aux quarante jours de jeûne de Jésus-Christ dans le désert. Le Carême précède Pâques, la plus importante des fêtes chrétiennes. Le jeûne est allégé les dimanches et le jour de l’Annonciation mais il n’est pas interrompu. Le Carême se termine par une période de jeûne et de célébrations plus intenses, la Semaine sainte. Le Carême est un temps de préparation à la commémoration de la Passion et de la Résurrection du Christ.

La période de Carême doit être, pour les fidèles, une période d’approfondissement, de prière et de détachement des biens matériels en préparation de la fête de Pâques. Le Carême dure quarante jours du mercredi des cendres au repas de la Cène du jeudi Saint. Dans les Églises de rite byzantin, le Carême est précédé d’une période de préparation appelée Petit Carême, laquelle se termine au dimanche de Carnaval. Le Carême proprement dit, appelé Grand Carême, dure du Lundi Pur au vendredi précédant le Samedi de Lazare et le dimanche des Rameaux.

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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là, les disciples de Jean le Baptiste s’approchèrent de Jésus en disant : « Pourquoi, alors que nous et les pharisiens, nous jeûnons, tes disciples ne jeûnent-ils pas ? » Jésus leur répondit : « Les invités de la noce pourraient-ils donc être en deuil pendant le temps où l’Époux est avec eux ? Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors ils jeûneront. » (Mt 9, 14-15)

L’entretien avec les pharisiens

Dans le récit de Luc (Luc 5.33 et suivants), l’entretien avec les pharisiens  adressant à Jésus cette question :  »  Pourquoi, alors que nous et les pharisiens, nous jeûnons, tes disciples ne jeûnent-ils pas ? Selon Marc, ce seraient les pharisiens et les disciples de Jean réunis.

Quoi qu’il en soit, ces derniers y eurent part, et Matthieu les nomma seuls, parce que e fut à eux que la réponse de Jésus importa le plus. Les disciples de Jean n’eurent pas tous suivi les conseils de leur maître, qui les exhorta à s’attacher à Jésus. Ceux qui ne le firent pas  s’astreignirent aux prescriptions rigoureuses de la piété des pharisiens, qu’ils pratiquèrent avec plus de sincérité que ces derniers. Ils menèrent, à l’exemple de leur maître, une vie de repentance et d’austérité dans laquelle le jeûne tint une grande place. Leur question montra qu’ils furent scandalisés de la liberté que Jésus laissa à ses disciples à cet égard.

Les amis de noce (grec les fils de la chambre nuptiale, hébraïsme), furent les jeunes gens qui accompagnèrent l’époux quand il vint prendre sa fiancée pour l’emmener, entourée de ses amies, dans sa maison. Ils figurèrent les disciples de Jésus, qui se présenta lui-même comme l’époux de l’Église.

Les disciples de Jean durent comprendre cette belle image que Jésus utilisa : « Celui à qui appartient l’épouse, c’est l’époux; mais l’ami de l’époux, qui se tient là et qui l’entend, éprouve une grande joie à cause de la voix de l’époux: aussi cette joie, qui est la mienne, est parfaite » ( Jn 3, 29). Ces amis ne durent ni ne purent être dans le deuil, s’attrister par le jeûne, tandis que Jésus futt avec eux.

En se désignant comme l’époux Jésus affirma que, dans sa personne, c’est Dieu lui-même qui visite son peuple, car, dans le langage de l’Ancien Testament, cette comparaison est exclusivement réservée aux rapports de Jéhovah et d’Israël. Après avoir rappelé sa suprême dignité, Jésus, comme toujours, reporta sa pensée sur son abaissement suprême : « Dès lors Jésus commença à faire connaître à ses disciples qu’il fallait qu’il allât à Jérusalem, qu’il souffrît beaucoup de la part des anciens, des principaux sacrificateurs et des scribes, qu’il fût mis à mort, et qu’il ressuscitât le troisième jour. » (Mt 16, 21)

Quand l’époux leur sera  enlevé brusquement, alors ils jeûneront, au sein de leurs souffrances, de leurs tristesses, non parce que la loi l’ordonna, mais avec une sainte liberté, afin de se livrer tout entiers à la prière et à leurs rudes travaux  « Ils firent nommer des anciens dans chaque Église, et, après avoir prié et jeûné, ils les recommandèrent au Seigneur, en qui ils avaient cru.  » (Ac 14, 23)

C’est ici, la première fois que Jésus annonça sa mort, dont il eut, dès le commencement de son ministère, la plus claire prévision  : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé,  » (Jn 3, 14) . Quel jour ce fait jeta sur toute sa vie !

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Idées-Caté : cliquez ici pour lire l’article →  Jésus et le jeûne

◊ Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article →   Être avec l’époux

  La disposition intérieure du cœur pendant le jeûne – Vie de Foi – Jérémy Sourdril

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