Jeudi de la première Semaine de Carême
Posté par diaconos le 25 février 2021
# Prier pour quelqu’un qui est malade peut avoir des effets mesurables sur leur santé. Un certain nombre d’études sur la prière d’intercession ont été publiées. Une méta-analyse de 2006 sur 14 études a conclu qu’il n’y a pas d’effet discernable, tandis qu’un examen systémique de la prière d’intercession en 2007 apporta des résultats non concluants, en notant que 7 sur 17 études eurent de petites, mais significatives, valeurs d’effet, mais l’examen a noté que les études les plus méthodologiquement rigoureuses n’ont pas pu produire des résultats significatifs.
En 1988, une étude de Randolph C. Byrd utilisait 393 patients à l’unité de soins intensifs de cardiologie de l’hôpital général de San Francisco. L’étude porte sur 29 résultats pour la santé en utilisant trois niveaux d’évaluation (bon, intermédiaire ou mauvais), le groupe de prière a subi moins de maladies nouvellement diagnostiqués pour, seulement, six d’entre eux. Byrd a conclu que sur la base de ces données il semble y avoir un effet, et cet effet a été présumé être bénéfique, et que la prière d’intercession à Dieu judéo-chrétienne a un effet thérapeutique bénéfique chez les patients admis dans une Unité de soins intensifs de cardiologie.
De l’évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira. En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira. Ou encore : lequel d’entre vous donnera une pierre à son fils quand il lui demande du pain ? ou bien lui donnera un serpent, quand il lui demande un poisson ?
Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père qui est aux cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent !
Donc, tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi : voilà ce que disent la Loi et les Prophètes. » (Mt 7, 7-12)
Efficacité de la prière
Cet enseignement sur la prière peut très bien avoir fait partie du sermon sur la montagne, mais il est sûr que Luc, en lui assignant sa place à la suite d’une parabole sur l’efficacité de la prière en fit mieux ressortir la beauté et la force. Du reste, c’est là une de ces courtes et importantes sentences qui peuvent avoir reparu plus d’une fois dans les enseignements de Jésus.
Demander, chercher, heurter, trois degrés d’une progression dans la sainte action de la prière, quand Dieu ne l’exauce pas dès l’abord. Ces termes en marquent la persistance et l’intensité croissante : « Ne soyez inquiets de rien, mais, en toute circonstance, priez et suppliez, tout en rendant grâce, pour faire connaître à Dieu vos demandes. » (Ph 4, 6)
Ce qui doit soutenir l’enfant de Dieu dans ses supplications toujours plus ardentes, c’est d’abord la triple promesse que Jésus ajouta ici à son exhortation, et ensuite la pensée qu’il s’adressa à son Père : « Et moi, je vous dis : Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe. » (Lc 11, 9-10)
Jésus pour nous convaincre de l’efficacité de la prière, en fonda l’assurance sur l’amour d’un père pour son enfant. Un père ne donnera pas à son enfant une pierre inutile ou un serpent dangereux, ce qui serait une cruelle ironie, un acte contre nature. Combien moins votre Père est amour, et vous êtes mauvais, même dans vos affections naturelles, toujours entachées d’égoïsme, vous pouvez faire du mal sans le vouloir à ceux que vous aimez, lui ne donne que des biens, ou de bonnes choses.
Diacre Michel Houyoux
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