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Mercredi de la deuxième Semaine de Carême

Posté par diaconos le 3 mars 2021

Ils le condamneront à mort

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# D’après les Évangiles synoptiques, Jésus aurait été crucifié le jour de la Pâque, un vendredi 14 nissan, la veille de la Fête du premier jour des pains sans levain. Dans l’Évangile de Jean, Jésus fut crucifié la veille de la Pâque, un vendredi 13 nissan. Jésus-Christ ayant affirmé qu’il serait « trois jours et trois nuits dans le sein de la terre » (Mt 12, 39-40) et sachant qu’il est donné comme déjà ressuscité le matin du premier jour de la semaine (Mt 28:1), soit le dimanche, on pourrait en déduire que la résurrection avait eu lieu la veille, soit le septième jour de la semaine, à la même heure que celle de sa mort (72 heures après), après la neuvième heure du jour (Mt 27:46).
Du vendredi soir au dimanche matin, il ne s’écoula que moins de deux jours. Les Évangiles synoptiques situent la mort de Jésus (Jn 19, 42) le jour de la préparation de la Pâque juive, le 14 nissan. À partir des éléments du Nouveau Testament, associés à la connaissance d’évènements historiques et astronomiques, les historiens datent généralement l’évènement supposé de la Passion du Christ entre 28 et 33, fin mars ou début avril.
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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là, Jésus, montant à Jérusalem, prit à part les Douze disciples et, en chemin, il leur dit : « Voici que nous montons à Jérusalem. Le Fils de l’homme sera livré aux grands prêtres et aux scribes, ils le condamneront à mort et le livreront aux nations païennes pour qu’elles se moquent de lui, le flagellent et le crucifient ; le troisième jour, il ressuscitera. »

Alors la mère des fils de Zébédée s’approcha de Jésus avec ses fils Jacques et Jean, et elle se prosterna pour lui faire une  demande. Jésus lui dit : « Que veux-tu ? » Elle répondit : « Ordonne que mes deux fils que voici siègent, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ton Royaume. »

Jésus répondit : «Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ? »  Ils lui dirent : «Nous le pouvons. » Il leur dit : «Ma coupe, vous la boirez ; quant à siéger à ma droite et à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela est préparé par mon Père.»

Les dix autres, qui entendirent, s’indignèrent contre les deux frères. Jésus les appela et dit : «Vous le savez : les chefs des nations les commandent en maîtres, et les grands font sentir leur pouvoir.
Parmi vous, il ne devra pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur ; et celui qui veut être parmi vous le premier sera votre esclave. Ainsi, le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. »  (Mt 20, 17-28)

Troisième prédiction des souffrances du Christ

Jésus montant à Jérusalem prit à part les douze et leur fit une prédiction détaillée des événements qui eurent lieu à Jérusalem : sa condamnation par les autorités juives, maltraité et crucifié par les païens, et il ressuscitera le troisième jour.  La mère de Jacques et de Jean se prosterna devant Jésus et lui demanda que ses fils occupèrent les deux premières places dans son royaume.

Jésus parla aux fils de Zébédée de ses souffrances; il leur prédit  qu’ils boiront réellement sa coupe, mais qu’il appartient à Dieu seul d’accorder les premières places dans son royaume. Les prétentions des deux frères provoquèrent l’indignation des dix autres disciples. Jésus les appela à lui et les mit en garde contre l’esprit de domination, qui est celui des princes et des grands de ce monde.

Parmi les disciples, celui qui voudra être grand devra se faire le serviteur de tous, suivant l’exemple du fils de ’homme, qui est venu non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour plusieurs.  Pour la troisième fois Jésus prédit à ses disciples ses souffrances  : « Dès lors Jésus commença à faire connaître à ses disciples qu’il fallait qu’il allât à Jérusalem, qu’il souffrît beaucoup de la part des anciens, des principaux sacrificateurs et des scribes, qu’il fût mis à mort, et qu’il ressuscitât le troisième jour. » (Mt 16, 21)

 Plus le moment solennel approcha, plus il devint explicite dans les détails de cette prédiction : les auteurs de ses souffrances, sa condamnation à la mort, la double trahison dont il fut l’objet, les tortures, la croix, tout fut devant ses yeux, et dès lors sa passion  commença moralement  : « Ils le livreront aux nations païennes, qui se moqueront de lui, cracheront sur lui, le flagelleront et le tueront, et trois jours après, il ressuscitera.  » (Mc 10, 33b-34)

Mais il vit un soleil glorieux se lever sur ces ténèbres ; le troisième jour il ressuscitera. Mathieu, Marc et Luc consignèrent avec un parfait accord ces mémorables communications de Jésus. Immédiatement après la prédiction précédente ce qui prouva combien peu les disciples en comprirent la signification réelle : « Mais ils ne comprirent rien à cela; c’était pour eux un langage caché, des paroles dont ils ne saisissaient pas le sens. » (Lc 18, 34)

La mère de Jacques et de Jean fut Salomé, sœur de Marie, mère de Jésus, elle fit partie de ce petit cercle de femmes qui suivirent Jésus de la Galilée, et qui l’assistèrent financièrement  : « Jeanne, femme de Kouza, intendant d’Hérode, Suzanne, et beaucoup d’autres, qui les servaient en prenant sur leurs ressources. » (Lc 8, 3)

L’attitude que cette mère prit devant Jésus de lui poser une question importante : Salomé demanda pour ses deux fils les deux premières places d’honneur dans le royaume des cieux ; elle désira qu’ils devinrent ses deux premiers ministres. Ses fils partagèrent cette ambition de leur mère, car ce furent eux-mêmes qui adressèrent à Jésus cette demande.

Ils prouvèrent ainsi qu’ils eurent une idée très élevée de la majesté de Jésus, un ardent amour pour lui, un désir sincère d’être les premiers à le servir. Mais que d’ignorance encore, quelles vues charnelles sur la nature de son règne, que d’orgueil enfin ! Et l’un de ces disciples fut Jean.

Les disciples et leur mère, ne surent pas ce qu’ils demandèrent, car ils ne pensèrent qu’à un avenir glorieux, et Jésus  eut devant lui la coupe de ses souffrances !Furent-ils prêts à la partager avec lui ? La coupe est, dans les langues orientales, l’image des destinées assignées à un homme, en particulier des souffrances qu’il aura à endurer : « Je publierai ces choses à jamais; Je chanterai en l’honneur du Dieu de Jacob » !Ps 74, 9)

Les deux disciples, auxquels Jésus s’adressa directement et qui prirent la parole au lieu de la laisser à leur mère, comprirent que le chemin suivi par Jésus traversa de rudes souffrances ; mais ils ne reculèrent pas devant ces souffrances après avoir aspiré à la gloire. Mais, ils n’écoutèrent que leur sincérité et leur courage, sans songer à leur faiblesse.

Toutefois Jésus ne les contredit pas ; avec indulgence pour le présent et ne regardant qu’à l’avenir, il leur annonça qu’ils boiront sa coupe. Par la suite, Jean entra dans la cour du souverain sacrificateur et suivit Jésus jusqu’au pied de la croix, tandis que Jacques fut le premier martyr d’entre les apôtres.

« Quiconque voudra être le premier parmi vous, sera votre esclave » (Mt 20, 27) : Jésus n’approuva pas plus l’indignation des autres disciples que l’ambition de Jacques et de Jean. Il les appela tous auprès de lui pour leur donner une leçon d’humilité. Il marqua le contraste entre les serviteurs de son royaume et les princes et les grands des royaumes de ce monde.

Le fils de l’homme qui fonda ce royaume, donna lui-même l’exemple de l’esprit qui dut y régner. Bien éloigné des dispositions qu’il combattit dans le cœur de ses disciples, et répudiant l’autorité des grands de ce monde, il ne voulut pas être servi. Sa vie entière fut consacrée au service de ses frères. Son dévouement alla jusqu’au sacrifice de sa vie.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Père Gilbert Adam : cliquez ici pour lire l’article → Mercredi de la 2e semaine de Carême

◊ Catholique.org. : cliquez ici pour lire l’article → mercredi, 2ème semaine de Carême. – Homélie

   Paroisse Charles-de-Foucauld Saumur (France)

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Derde zondag van de Veertigdagentijd in Jaar B

Posté par diaconos le 3 mars 2021

Vernietig dit heiligdom, en in drie dagen zal ik het oprichten

 Derde zondag van de Veertigdagentijd in Jaar B dans Carême

Jezus drijft de kooplieden uit de tempel

# De Tweede Tempel in Jeruzalem is de Tempel die herbouwd werd op de fundamenten van de Eerste Tempel, bekend als de Tempel van Salomo, die verwoest en geplunderd was tijdens de belegering van Jeruzalem in 586 v. Chr. De bouw van de Tweede Tempel begon na de gevangenschap van de Judeeërs in Babylon, tijdens de Perzische periode onder gouverneur Zerubbabel. Zerubbabel begon met de bouw van de Tempel van Jeruzalem in 538 v. Chr. De tempel van Zerubbabel werd in 417 v. Chr. voltooid onder Darius II. Daarna werd hij onder Herodes I de Grote vanaf 20 v. Chr. gerestaureerd en uitgebreid.

Vanwege de enorme uitbreiding van het bedehuis door Herodes, wordt het soms de Tempel van Herodes genoemd. De Tweede Tempel werd het culturele en spirituele centrum van het Jodendom en de plaats van de rituele offers, de korbanot, tot de verwoesting ervan in het jaar 70 door de Romeinen aan het einde van de Eerste Joods-Romeinse Oorlog. Volgens de Joodse traditie werden beide tempels op dezelfde datum verwoest, 9 Av volgens de Hebreeuwse kalender. De steunmuur van de voorgevel van de tempel staat er nog steeds: de « Klaagmuur » is er een fragment van. Essentiële elementen die in de eerste tempel werden beschreven, konden niet worden vervangen.

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Uit het Evangelie van Jezus Christus volgens de Heilige Johannes

Toen het Joodse Pascha naderde, ging Jezus naar Jeruzalem. In de tempel vond hij de handelaren in ossen, schapen en duiven, en de geldwisselaars. Hij maakte een zweep met koorden en dreef hen allen uit de tempel, tezamen met de schapen en de ossen, en wierp het geld van de wisselaars op de grond, gooide hun toonbanken omver en zei tot de handelaren in duiven : « Neem dit hier weg.

Maak van het huis van mijn Vader geen handelshuis. » Zijn discipelen herinnerden zich dat er geschreven staat: De liefde voor je huis zal mijn kwelling zijn. Sommige Joden vroegen hem : « Welk teken kun je ons geven om dit te doen ? » Jezus antwoordde hun : « Vernietig dit heiligdom, en in drie dagen zal ik het oprichten. »

De Joden antwoordden : « Het heeft zesenveertig jaar geduurd om dit heiligdom te bouwen, en in drie dagen zullen jullie het oprichten ! » Maar hij had het over het heiligdom van zijn lichaam. Toen hij uit de dood opstond, herinnerden zijn discipelen zich, dat hij dit gezegd had, en zij geloofden het geschrift en het woord, dat Jezus gesproken had.

Toen hij in Jeruzalem was voor het Pesach-feest, geloofden velen in zijn naam, omdat zij de tekenen zagen die hij deed. Maar Jezus vertrouwde hen niet, want Hij kende hen allen en had geen getuigenis over de mens nodig, want Hijzelf wist wat in de mens is. (Joh 2, 13-25)

God geeft Zichzelf vrijelijk !

Nadat Jezus Zijn eerste wonder had verricht te Kana in Galilea, ging Hij naar Jeruzalem en ging naar de tempel om te bidden en de blijde boodschap te verkondigen die Hij op aarde was komen brengen. Maar hoe verbaasd was Hij toen Hij zag dat de tempel van God, Zijn tempel, gevuld was met kooplieden en handelaars van allerlei soort !

God, in de persoon van Jezus, komt in Zijn eigen huis, en wat vindt Hij daar ? Mensen die bidden ? Levieten die hun dienst uitvoeren ? Nee, dat zijn ze niet ! Maar veel kooplieden, smokkelaars, mensen die maar om één ding schijnen te geven : geld inzamelen voor hun leven op aarde, in plaats van te bidden dat de Vader hen welkom heet in Zijn woonplaats in de Hemel ! De wereld op zijn kop, zouden we zeggen !

Hij maakte een zweep met koorden en dreef hen allen uit de tempel, samen met hun schapen en ossen ; hij wierp het geld van de wisselaars op de grond, gooide hun toonbanken omver en zei tot de handelaars in duiven : « Haal dit hier weg. Maak het huis van mijn Vader niet tot een huis van verkeer. « (Joh 2, 15-16)

Een vergissing die vermeden moet worden, zou zijn te denken dat Jezus, door de verkopers uit de tempel te verdrijven, een gewelddadige minachting toont voor de handel en de handelaars. De voorbedachte rade van Christus (hij moest touwen vinden, een zweep maken, wat tijd kost) betekent iets heel anders : het is de hele cultus van de Tempel, de hele godsdienst die een handel geworden is, een onderhandelen, een verhaal van « geven, geven ». En dit is wat Jezus met geweld bestrijdt.

In de tempel kwamen mensen offers brengen. De rijken offerden bijvoorbeeld een os, een stier; de minder rijken offerden een lam en de armen een paar duiven. Maar deze offers waren gebaren uit eigenbelang: men gaf om te ontvangen. Men hoopte dat men dankzij dit offer Gods hulp zou ontvangen voor deze of gene zaak, of voor gezondheid, of voor een ander verzoek.

Zijn we verder gegaan dan dat ? Niet zo zeker ! In werkelijkheid denken wij maar al te vaak dat wij iets moeten verdienen, en dat God niets gratis geeft ! Jezus is gekomen om ons iets essentieels te openbaren : God geeft vrijelijk. Hij geeft zich zelfs vrijwillig, zonder enige verdienste van onze kant. Wij moeten overgaan van de godsdienst van « Geven, geven » naar de godsdienst van het verwelkomen van genade, het verwelkomen van de vrije gave van God.

De grote zekerheid van de hele Bijbel is dat God wil dat de mens gelukkig is, en Hij geeft hem de middelen daartoe, een heel eenvoudig middel : het is voldoende te luisteren naar het Woord van God dat in de Wet geschreven staat en ernaar te leven (Eerste lezing). De weg is uitgestippeld, de geboden zijn als wegwijzers aan de kant van de weg, om onze blik te waarschuwen voor mogelijk gevaar : « Het gebod van de Heer is duidelijk, het verheldert de blik ». (Psalm 18)

Het is in de relatie met God dat het geloof wordt beleefd, want de verrijzenis, tenslotte, het is overal waar twee of drie in de naam van Christus bijeen zijn dat wij opnieuw ontdekken dat wij niet kunnen controleren, noch onderhandelen, noch kopen wat zin geeft aan ons leven. Ons geloof moet geleefd worden in overgave en totaal vertrouwen in God.

Diaken Michel Houyoux

Links naar andere christelijke websites

◊ Kerk in Herent: klik hier om het artikel te lesen →  Derde zondag in de veertigdagentijd (B)

◊ Kom en zie !  : klik hier om het artikel te lesen → Derde zondag van de veertigdagentijd / Preken B

     Hoe je de hedendaagse farizeeërs kunt onderscheiden ?

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