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Le festin des noces

Posté par diaconos le 14 mars 2021

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# Michel Houyoux, auteur du livre « Les deux voies »,  enseigna la Biologie, la chimie et la physique dans différents instituts et collèges en Belgique et au Burundi (Afrique). Par arrêté royal du 26 novembre 1993, il reçut la décoration de Chevalier de l’Ordre de la couronne en récompense de plus de trente années de bons et loyaux services dans l’enseignement permanent. Il est aussi diacre permanent dans le diocèse de Namur (Belgique)

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Le royaume de Dieu est semblable à un roi qui fit des noces pour son fils. Dieu nous invite à un banquet où il y aura de la place pour tout le monde. Il nous invite à nous préparer, dans notre vie quotidienne, pour le banquet qu’il réserve à tous. Il ne s’agit pas d’une vieille histoire du passé. Les invitations sont toujours très actuelles. C’est à chaque personne que Dieu a envoyé une invitation.

Beaucoup de gens ne répondront pas à cet appel. Jésus lui-même nous avertit : la multitude des hommes est appelée, mais les élus sont peu nombreux. (Mt 22, 14) Lorsque des noces étaient imminentes, dans la tradition des invitations du MoyenOrient ancien, il y avait deux invitations : la première qui annonçait qu’il allait y avoir des noces, la deuxième pour chercher les invités.

La deuxième invitation se faisait en allant chercher les invités : on leur avait laissé le temps de se préparer et en plus, on les emmenait. Dans le récit de Matthieu (Mt 22, 1-14) les premiers serviteurs envoyés sont ceux qui annoncent la fête, et beaucoup parmi les prévenus, nous dit l’évangile, n’en ont cure. Ils ne voulaient pas venir ! (Mt 22, 3) La deuxième série des serviteurs se fait même tuer.

« Mais ils n’en tinrent aucun compte et s’en allèrent, l’un à son champ, l’autre à son commerce ; les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent. » (Mt 22, 5-6) Le roi entra en colère et décida de punir ceux qui l’avaient offensé et châtier les meurtriers et leur ville, nette allusion à la destruction de Jérusalem et de la dispersion de la nation juive.

La première révolte des Juifs de 66, racontée en détails par Flavius Josèphe dans la Guerre des Juifs, fut réprimée et écrasée en 70 après J.-C., entraînant la destruction quasi-complète de la ville par Titus. Comprenez-vous bien le message de ce récit et les réactions des invités ? Le roi qui célébra les noces de son fils, ce fut Jésus qui vint apporter l’invitation aux juifs à participer au festin du Royaume de Dieu.

Mais  le peuple n’écouta pas son appel. Bien avant Jésus, Dieu envoya ses prophètes prêcher la justice, la miséricorde, le pardon et à placer sa confiance en lui. Le peuple élu n’écouta pas ses prophètes. Puisque ceux qui furent appelés ne répondirent pas à l’invitation qui leur fut adressée.

Le roi envoya ses serviteurs aux croisées des chemins pour inviter à participer au repas de noces tous les gens qu’ils rencontrèrent :  « Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous rencontrerez, invitez-les au repas de noces. » Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils rencontrèrent, les mauvais comme les bons, et la salle des noces fut remplie de convives. ( Mt 22, 10)

C’est une invitation pour tout le monde, l’appel est universel. Les élus seront toutes les personnes qui entendent cet appel, et personne n’est exclu, quel que soit son lieu d’origine, quelles que soient ses idées, sa race, ses convictions. Il est urgent que nous prenions le temps de réfléchir quant aux appels que Dieu ne cesse de nous adresser.

La description de l’inconscience de ces invités est d’une brûlante actualité. Jésus nous montre ici deux catégories de personnes : les contestataires qui refusèrent l’invitation et dont certains prirent violemment à partie les serviteurs et les négligents qui ne se rendirent même pas compte qu’ils étaient invités et continuèrent à vaquer à leurs occupations.

Il suffit de mettre quelques exemples précis, choisis dans notre quotidien, sous les mots de jadis pour découvrir que Jésus décrivit très exactement l’état de notre monde actuel. Parmi les personnes qui entrèrent dans la salle du festin, un homme n’avait pas revêtu le vêtement des noces. Pourtant le roi avait tout prévu : dans un local proche de la salle du festin il y avait un vestiaire bien approvisionné en vêtements que devaient porter les invités au banquet.

À l’époque, on avait la coutume de procurer à tous les invités le vêtement qu’ils devaient porter au banquet et selon la coutume le roi honorait ses invités en passant de l’un à l’autre. Il suffisait de se servir, d’accueillir ce don royal. Encore fallait-il le faire, se donner la peine de passer par ce renouvellement de tout l’être, prendre le risque de s’engager et de changer sa vie (conversion).

Cet homme aurait pu en avoir un, mais il n’en avait pas ; c’est pourquoi il n’eut rien à répondre lorsque le roi lui demanda pourquoi il n’avait pas revêtu l’habit de noce. Le roi entra dans la salle du festin et vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce. Il lui dit :  » Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ?  » L’autre garda le silence.

Alors le roi dit aux serviteurs : « Jetez-le, pieds et poings liés, dehors dans les ténèbres ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents. » (Mt 22, 11-14) Il ne put s’en prendre à ce roi qui avait tout fait pour lui faciliter l’entrée dans la salle du festin. Par son choix, il s’exclut lui-même de l’assemblée.

Cet unique exclu, dans ce récit, est l’image de toute personne qui demeure toujours libre de répondre par oui ou par non à l’invitation du Seigneur. Cette inspection royale ressemble fort à une scène de jugement, prélude du jugement dernier. L’homme en question fut condamné pour n’avoir pas porté l’habit de noce sans avoir pu se justifier.

Ce récit culmine par un avertissement solennel : « Certes, la multitude des hommes est appelée, mais les élus sont peu nombreux. » (Mt 22, 14) Par cette parabole, Jésus veut nous faire prendre conscience de l’importance de la réponse que nous sommes appelés à donner, en toute liberté, à l’invitation que Dieu nous adresse. Nous sommes tous invités au festin du Royaume. Sommes-nous conscients d’être attendus et qu’il y a une place pour chacun de nous ?

ll suffit de mettre quelques exemples précis, choisis dans notre quotidien, sous les mots de jadis pour découvrir que Jésus décrivit très exactement l’état de notre monde… Comment voulez-vous que je participe à la messe paroissiale le dimanche, je n’ai que ce jour-là pour faire du sport ou encore, c’est le jour où nous sommes souvent partis ou je dois encore faire mes devoirs et étudier mes leçons pour demain lundi…

Ne donnons pas à Dieu la dernière place ! Tant d’autre voix couvrent ses appels. Le prophète Isaïe, il y a plus de 2700 ans, au huitième siècle avant Jésus Christ, nous invitait déjà grand festin messianique. Ce jour-là sera un jour de joie pour ceux et celles qui auront misé leur vie sur Dieu et qui auront vécu dans l’espérance.

Les élus seront toutes les personnes qui entendent cet appel, et personne n’est exclu, quel que soit son lieu d’origine, quelles que soient ses idées, sa race, ses convictions. Répondons aux multiples appels du Christ qui nous sont transmis par l’Évangile, par l’Église, par les rencontres de notre vie.

Dieu invite tout le monde, sans aucune discrimination et il privilégie même les pauvres, les marginaux, les laissés pour compte. Nous sommes tous invités à la noce ! Cependant, comme toute invitation, l’invitation que Dieu nous adresse se heurte à notre liberté. Choisir d’être de la noce ou de ne pas en être.

Choisir ! C’est bien à cela que nous pousse l’évangile. Répondras-tu aux appels multiples de Jésus qui te sont adressés par l’Évangile, l’Église et les rencontres de ta vie ?

Diacre Michel Houyoux

Les deux voies    Éditions Croix du Salut ( 05.06.2013 )

 Les deux voies
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EAN: 9783841698728
Langue du Livre: Français
By (author) : Michel Houyoux
Nombre de pages: 144
Publié le: 05.06.2013
Catégorie: Christianity

Détails du livre: ISBN-13

Les deux voiesLes deux voies

Choisis le chemin de la Vie. Pour être disciple de Jésus

Il nous faut marcher derrière lui, suivre le même chemin

Auteur le Diacre Michel Houyoux , publié le  5 juin 2013  Broché  Prix : 25, 80€

Pour acheter le livre, cliquez ici →Omni badge Les deux voies     Recevez-le par la poste.
€ 25,80

Publié dans Carême, Catéchèse, comportements, Histoire, Messages, Religion | Pas de Commentaire »

Fourth Sunday of Lent -Laetare

Posté par diaconos le 14 mars 2021

John 3:17 Inspirational Image

# It seems that, from ancient Christian times, the fourth Sunday of Lent, known as Laetare Sunday, had the special character of a pause in the middle of Lent (as did Gaudete Sunday during Advent). The name comes from the opening words of the Laetare introit, « Laetare Jerusalem » (Rejoice, Jerusalem). In the past, the Pope, unlike on other Sundays in Lent, came on horseback to the station on that day at the Holy Cross of Jerusalem where the Glorious Cross was venerated.

The term « Laetare Sunday » is used by most Latin liturgical rites (such as the Catholic tradition and Anglicanism), and by some Protestant denominations which have their origins in the rite of the European Church. The Lætare, in Belgium, is a traditional festival celebrated mainly in Stavelot, in the province of Liège, for three days (Saturday, Sunday and Monday). It is a centuries-old tradition dating back to 1502. Like Gaudete Sunday in Advent, the Church celebrates its joy and liturgical vestments may exceptionally be pink (a mixture of purple and white) instead of purple on this day.

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From the Gospel of John

Jesus said to Nicodemus : « As Moses lifted up the bronze serpent in the wilderness, so must the Son of Man be lifted up, that through him every man who believes may have eternal life. For God so loved the world that he gave his only begotten Son, that whoever believes in him shall not perish but have everlasting life. For God sent his Son into the world, not to judge the world, but that through him the world might be saved. He who believes in Him escapes the Judgment ; he who does not want to believe is already judged, because he has not believed in the name of the only Son of God.

« And this is the Judgment: when the light came into the world, men preferred darkness to light, because their deeds were evil. For every man that doeth evil hateth the light: he cometh not into the light, lest his works should be held against him: but he that doeth the truth cometh into the light, that his works may be known as the works of God. « For God so loved the world that he gave his only Son » (Jn 3, 14-21)

Author +FATHER MARY LANDRY C+MPS

Almighty God, you who know all things, do not look at the sin of your people, but listen to their request for forgiveness. Without your grace, life will never be able to find the road you have traced for it. Lord, Nicodemus came to you by night to find out how to be reborn before his Creator, how to find the way back to his Father. You invite him to be born of water and the Spirit (Jn 3:5), you invite him to open himself to the Holy Spirit who traces the path of each one. Lord, I ask you, grant me to hear and follow your voice.

Rejoice, Jerusalem, and gather together, all you who love her

Today the liturgy offers us a foretaste of Easter joy. The liturgical vestments are pink. It is the Sunday of « lætare » which invites us to a peaceful joy. « Rejoice, Jerusalem, and gather together, all you who love her… », cries the opening hymn. God wants us to be happy. The most basic psychology tells us that a person who is not happy ends up being a sick person in body and mind.

That said, our joy must be a joy that has a good foundation, it must be an expression of the peace of a meaningful life. Otherwise, joy would degenerate and become superficial and stupid. St. Theresa rightly distinguished between « holy joy » and « foolish joy ». The latter is an external joy that lasts only a short time and leaves a bitter taste.

These are difficult days for the life of faith. But they are also exciting times. We experience, in a way, the Babylonian exile, the one sung in the psalm. We too can have an experience of exile « we wept, remembering Zion » (Ps 136, 1).

External difficulties, and especially sin, can bring us to the shores of Babylon. But in spite of everything, there are reasons to keep hope, and God continues to say to us : « Let my tongue stick to the roof of my mouth, if I stop thinking about you » (Ps 136:6). (Ps 136, 6).

We can live happily ever after, for God loves us so much « that he gave his only Son » (Jn 3, 16). Soon we will accompany this only Son on his journey of death and resurrection. We will contemplate the love of the One who loves us to the point of giving himself for us all, for you and for me. And we will be filled with love when we see « Him whom they pierced » (Jn 19, 37) and a joy will grow in us that no one can take away.

The true joy that fills our lives is not the result of our personal efforts. St Paul reminds us: it does not come from us, it is a gift from God, we are his work (Col 1, 11). Let us let God love us and love him in return, and our joy will be great both in our lives and at the next Easter. Let us not forget to let God caress and transform us by making a good confession before Easter.

It is clear, then, that, reduced to our own strength, we can do nothing. So, Lord, in order to live in the light, grant me the grace to listen to the Spirit that you communicate to us through your words, your examples and the sacraments, and to obey his request. We can do nothing on our own, so let us raise our eyes to the redemptive cross from which we will receive the Spirit and his light.

Additions

◊ Diacon Michel Houyoux : click here to read the paper  → The Fourth Sunday of Lent

   Frater Mauro Conte : « Fourth Sunday of Lent »

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Publié dans La messe du dimanche, Page jeunesse, Religion | Pas de Commentaire »

Quatrième dimanche de Carême -Laetare

Posté par diaconos le 14 mars 2021

L'Evangile au Qotidien :
# Il semble que, dès l’Antiquité chrétienne, le quatrième dimanche de Carême, dit dimanche de Lætare, ait revêtu le caractère particulier d’une pause au milieu du Carême (de même que le dimanche de Gaudete pendant l’Avent). Le nom provient de l’incipit de l’introïtLaetare, « Laetare Jerusalem » (Réjouis-toi, Jérusalem). Autrefois, le Pape, contrairement aux autres dimanches du Carême, venait à cheval à la station qui, ce jour-là, se faisait à Sainte-Croix-de-Jérusalem où l’on vénérait la Croix glorieuse.
Le terme « dimanche de Laetare » est utilisé par la plupart des rites liturgiques latins (comme la tradition du catholicisme et l’anglicanisme), et par certaines confessions protestantes qui prennent leurs origines dans le rite de l’Église européenne. La lætare, en Belgique, est une fête traditionnelle célébrée principalement à Stavelot, en province de Liège, pendant 3 jours (samedi, dimanche et lundi). C’est une tradition multiséculaire remontant à 1502. Tout comme le dimanche Gaudete de l’Avent, l’Église célèbre sa joie et les vêtements liturgiques peuvent exceptionnellement être roses (un mélange de violet et blanc) au lieu de violets ce jour-là.
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De l’Évangile selon saint Jean

Jésus dit à Nicodème : «De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin que tout homme qui croit obtienne par lui la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique: ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. Celui qui croit en Lui échappe au Jugement, celui qui ne veut pas croire est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.

« Et le Jugement, le voici : quand la lumière est venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. En effet, tout homme qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne lui soient reprochées; mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient reconnues comme des œuvres de Dieu».
« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique » (Jn 3, 14-21)
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Auteur +PÈRE MARIE LANDRY C+MPS

Dieu tout-puissant, toi qui connais toutes choses, ne regarde pas le péché de ton peuple, mais écoute sa demande de pardon. Sans ta grâce, la vie ne pourra jamais retrouver la route que tu lui as tracée.Seigneur, de nuit Nicodème est venu te trouver pour savoir comment renaître face à son Créateur, comment retrouver le chemin jusqu’à son Père. Toi, tu l’invites à naître de l’eau et de l’Esprit (Jn 3, 5), tu l’invites à s’ouvrir à l’Esprit Saint qui trace le chemin de chacun. Seigneur, je te le demande, accorde-moi d’entendre et de suivre ta voix.

Réjouis-toi, Jérusalem, et rassemblez-vous, vous tous qui l’aimezx

Aujourd’hui la liturgie nous offre à l’avance un parfum de la joie pascale. Les vêtements liturgiques sont roses. C’est le dimanche de « lætare »  qui nous invite à une joie paisible. «Réjouis-toi, Jérusalem, et rassemblez-vous, vous tous qui l’aimez…», crie le chant d’ouverture.

Dieu veut que nous soyons heureux. La psychologie la plus basique nous dit qu’une personne qui n’est pas heureuse finit par être un malade du corps et de l’esprit. Cela dit, notre joie doit être une joie qui a des bonnes bases, elle doit être l’expression de la paix d’une vie qui a un sens. Sinon, la joie dégénèrerait et deviendrait superficielle et stupide.
Sainte Thérèse les distinguait avec justesse entre « sainte joie » et « folle joie ». La dernière étant une joie extérieure qui ne dure que très peu et qui nous laisse un goût amer.
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Ce sont des jours difficiles pour la vie de la foi. Mais ce sont des temps passionnants également. Nous expérimentons, d’une certaine manière, l’exil de Babylone, celui que chante le psaume. Nous pouvons nous aussi vivre une expérience d’exil «nous pleurions, en nous souvenant de Sion» (Ps 136, 1).
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Les difficultés extérieures, et surtout, le péché, peuvent nous amener sur les rivages de Babylone. Mais malgré tout, il y a des raisons pour garder l’espérance, et Dieu continue à nous dire : «Que ma langue s’attache à mon palais, si je cesse de penser à toi» (Ps 136, 6).
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Nous pouvons vivre toujours heureux car Dieu nous aime à la folie, tellement «qu’il a donné son Fils unique» (Jn 3, 16). Bientôt, nous accompagnerons ce Fils unique dans son chemin de mort et résurrection. Nous contemplerons l’amour de Celui qui nous aime jusqu’au point de se donner pour nous tous, pour toi et pour moi. Et nous serons remplis d’amour en voyant « Celui qu’ils ont transpercé » (Jn 19, 37) et grandira en nous une joie que personne ne pourra nous enlever.
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La vraie joie qui remplit notre vie n’est pas le résultat de nos efforts personnels. Saint Paul nous le rappelle : elle ne vient pas de nous, c’est un don de Dieu, nous sommes son œuvre (Col 1, 11). Laissons Dieu nous aimer et aimons-le en retour, et notre joie sera grande tant dans notre vie que lors de la prochaine Pâque. N’oublions pas de nous laisser caresser et transformer par Dieu en faisant une bonne confession avant Pâques.
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Il est donc clair que, réduits à nos seules forces, nous ne pouvons rien faire. Alors, Seigneur, pour vivre dans la lumière, accorde-moi la grâce d’écouter l’Esprit que tu nous communiques par tes paroles, tes exemples et les sacrements et d’obéir à sa demande.Nous ne pouvons rien seul alors levons nos veux lever les yeux vers la croix rédemptrice d’où nous recevrons l’Esprit et sa lumière.
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Compléments

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Quatrième dimanche de Carême, de Lætare — Année B

    Homélie Quatrième dimanche de Carême -Laetare

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