Mardi de la troisième semaine du Carême

Posté par diaconos le 9 mars 2021

C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère

 Mardi de la troisième semaine du Carême dans Carême 117400441

# l Le pardon de Die annule ou écarte un châtiment pour le péché. Il l’exprime soit par médiation d’un élu ordonné, soit par manifestation divine. Des personnes se traitent avec un amour chrétien en se pardonnant leur fautes. Ils effacent alors les mauvais sentiments à l’égard de ceux qui les ont offensés (Mt 5, 43–45 ; 6, 12–15 ; Lc 17, 3–4). Le pardon est très important dans le christianisme, mais est toujours mis au service du bien spirituel de la personne. Dans l’évangile, on voit souvent le Christ pardonner les péchés.
Il ne condamne pas la femme surprise en flagrant délit d’adultère en affirmant que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre. Il s’exprima de manière imagée comme dans la parabole du fils prodigue qui est pardonné après son repentir. Jésus recommanda à Pierre de pardonner non pas sept fois, mais 77x 7 fois fà celui qui se repent., c’est-à-dire toujours. Le pardon fait partie de la prière du Notre Père : « Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Il fait également partie du Credo Toute la société chrétienne, avec notamment l’abolition de la peine de mort, est dans la lignée de cette morale.
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Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là, Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : «Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? » Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à 70 fois sept fois. Ainsi, le royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs.

Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent). Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette.
Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.” Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette.
Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?” Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait. C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. » (Mt 18, 21-35)

La parabole du serviteur impitoyable

Pierre interrogea Jésus sur l’étendue du devoir de pardonner. Jésus déclara qu’il fut sans limites.

Jésus illustra ce précepte par une parabole : Dieu, dans sa miséricorde infinie, fut comparé à un roi qui remit gratuitement à son serviteur insolvable une dette de dix mille talents. Ce serviteur, rencontrant aussitôt après un de ses camarades qui lui dut cent deniers, le fit jeter en prison.

Le roi, informé par ses autres serviteurs, le fit comparaître, lui reprocha son ingratitude et le livra aux bourreaux. Jésus déclara à ses disciples que Dieu les traitera de même s’ils ne pardonnent de tout leur cœur.  Du pardon des offenses. Pierre, préoccupé des paroles de Jésus, et de la pensée que le devoir du pardon des offenses dut pourtant avoir ses limites, adressa à Jésus sa question et crut être très généreux en allant jusqu’à sept fois.

Les rabbins, dans leur morale, se bornaient à trois fois. La réponse de Jésus prouva à, Pierre que sa morale, à lui était tout autre. C’est-à-dire un nombre indéfini de fois, toujours. S’il en fut autrement, il y aurait un moment où la charité cessa. Elle n’est pas l’exercice d’un devoir qui se calcule, mais un état d’âme.

Le talent d’argent valait, au temps de Jésus, 2 500 € ; le talent d’or valait environ 30 000 €. Dans la parabole , cela représenta une dette énorme, contractée par le maniement des affaires de l’État, et qu’un particulier ne pouvait payer. Notre dette envers Dieu ce sont d’une part ses bienfaits, d’autre part nos péchés : « Pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés » (Mt 6, 12)

La miséricorde de Dieu, telle qu’il l’a révélée dans sa plénitude par l’Évangile, est la source du pardon, d’un pardon parfaitement gratuit. Le maître accorda au serviteur infiniment plus qu’il ne demanda.  Mais ce serviteur étant sorti, rencontra un de ses compagnons de service qui lui devait cent deniers (500€) ; et l’ayant saisi, il l’étranglait, en disant : Paie ce que tu dois !

En entendant son compagnon proférer cette supplication qui, dans sa propre bouche, avait été si efficace, le méchant serviteur aurait dû sentir sa dureté, et se souvenir de la générosité de son maître.   Les bourreaux furent chargés d’exécuter le jugement. Le roi de la parabole ne remplit pas seulement le rôle de créancier, mais aussi celui de juge.

Pardonner, pardonner de tout son cœur, pardonner toujours, avec la compassion que le pécheur implore de Dieu, telle est la seule marque certaine qu’il a reçu son propre pardon, et tel est le sens de cette parabole. Jésus, pas plus ici qu’ailleurs, ne pouvait parler encore du grand et émouvant moyen par lequel il nous a acquis le pardon de Dieu. Et c’est pourtant la manifestation de cet immense amour qui rend possible aux chrétiens le pardon mutuel et même leur en fait un bonheur.

Diacre Michel Houyoux

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Catéchèse : « Nous devons pardonner comme Dieu nous pardonne. »

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Soyez miséricordieux

◊ Père Marie Landry Bivina : cliquez ici pour lire l’article →  Soyez miséricordieux comme le Père

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Sensus Fidelium   : cliquez ici pour lire l’article → Le mardi de la troisième semaine de Carême

◊ Les marchands du Temple   : cliquez ici pour lire l’article → 3ème semaine de Carême Méditons la Parole !

♥     Avoir le courage de pardonner

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Quatrième dimanche de Carême, de Lætare — Année B

Posté par diaconos le 9 mars 2021

Dieu a envoyé son Fils pour que, par lui, le monde soit sauvé

 20 versets bibliques sur le salut Comment obtenir le salut des derniers jours de Dieu

# Moïse, le premier prophète du judaïsme, est le personnage le plus important de la Bible hébraïque, recevant la Loi pour le judaïsme, préfigurant Jésus-Christ pour le christianisme et précédant le prophète Mahomet pour l’islam. Pour les traditions monothéistes juive et chrétienne, Moïse est l’auteur sous inspiration divine du Pentateuque, c’est-à-dire des cinq premiers livres de la Bible, livres qui constituent la Torah juive et sont appelés la « Loi de Moïse » dans ces deux religions. Moïse écrit également « sous la dictée de Dieu » le Décalogue et tout un ensemble de lois religieuses, sociales et alimentaires.

En plus de cette idée d’une rédaction mosaïque sous la dictée de Dieu connue comme la « Torah écrite », les rabbins attribuent également à Moïse la « Torah orale » que constituent les commentaires de la Loi codifiés dans la Mishna. En islam, Moïse — sous le nom de Moussa — est le prophète le plus présent dans le Coran, cité à cent trente-six reprises. Il fait partie des « grands prophètes », considéré comme l’un des messagers envoyés par Allah et il annonce le prophète Mahomet. Les récits mosaïques du Coran font référence au Pentateuque et à l’Aggada mais proposent aussi des épisodes originaux, insistant sur le parallélisme entre Mahomet et Moïse.

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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie  éternelle.

Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. Celui qui croit en lui échappe au Jugement, celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises.

Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ; mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. »  (Jn 3, 14-21)

il fallut que le Fils de l’homme soit élevé

Jésus s’efforça d’initier Nicodème aux choses célestes, que lui seul put révéler. Pour rendre accessible à Nicodème le mystère de son œuvre rédemptrice, Jésus emprunta à l’Ancien Testament un magnifique symbole bien connu de son interlocuteur ; et, se l’appliquant à lui-même, il en fit une prédiction très claire de sa mort.

Le peuple d’Israël ayant murmuré contre Dieu, fût châtié par le fléau terrible de serpents brûlants qui causèrent la mort d’un grand nombre des coupables. Alors le peuple repentant, confessant son péché vint vers Moïse, le suppliant d’intercéder pour lui. En réponse à sa prière, le serviteur de Dieu reçut l’ordre d’élever sur une perche un serpent d’airain, et tous ceux qui, croyant la promesse de Dieu, contemplaient cette image du mal dont ils souffraient, furent guéris.

De même, ajouta Jésus, il fallut que le Fils de l’homme soit élevé ; élevé sur la croix d’abord, qui deviendra pour lui le chemin de la gloire. Le sens de ce mot être élevé fut certifié par d’autres déclarations de Jésus, et aussi par le fait que, dans la langue araméenne qu’il parlait, le terme correspondant, qu’il employa, signifie : être élevé sur un poteau, y être pendu ou crucifié.

Il fallu, dit Jésus : glorieuse nécessité, fondée sur la miséricorde éternelle de Dieu, sur son conseil déjà annoncé par les prophéties, qui furent accomplies. Le but de cette œuvre de l’amour de Jésus fut semblable à celui qui fût atteint au désert pour les Israélites mourants : afin que quiconque ne périsse pas dans son péché, comme les coupables périssaient au désert, mais qu’il ait la vie éternelle.

Cette dernière parole se trouve ici pour la première fois dans l’évangile. Elle revint très souvent dans la suite. Le don de la vie éternelle implique le pardon, la réconciliation avec Dieu, mais la participation de l’âme sauvée à la vie de Dieu même, vie impérissable et bienheureuse.

 Dieu a tellement aimé : cet amour est le principe et la source suprême du salut. Il a aimé le monde, ce monde déchu, pécheur, en révolte contre lui ; il a aimé notre humanité tout entière à laquelle il destinait cette manifestation de son amour. Il a donné, non seulement envoyé, mais abandonné, ce qu’il avait de plus cher, son Fils unique  : « Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui ?  » (Rm 8, 32)

Il n’exige de tout homme, pour qu’il ne périsse pas dans son péché et sa misère, que de  mettre en lui toute la confiance de son Cœur. Enfin, il ouvrit aux yeux de ce croyant les immenses et bienheureuses perspectives de la vie éternelle. Le mot de Fils unique est propre à Jean, mais pourquoi Jésus ne s’en serait-il pas servi, lui qui s’appelle si souvent le Fils ?

Jésus confirma que le but de sa venue dans le monde était bien de manifester l’amour éternel de Dieu et non de juger le monde. Le dessein de cet amour est si universel, que le monde entier pourrait être sauvé par Jésus-Christ. Cette universalité du salut est exprimée de la manière la plus solennelle par la triple répétition du mot monde.

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour ,lire l’article → Il faut que le Fils de l’homme soit élevé

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◊ La Croix :  cliquez ici pour lire l’article → Dimanche 14 mars  : 2021 4e dimanche de Carême

◊ Service de la catéchèse  :  cliquez ici pour lire l’article → Quatrième dimanche de Carême, année B

    Monseigneur Catennoz : « Dieu a envoyé son Fils, pour que, par lui, le monde soit sauvé »

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Monday of the third week of Lent

Posté par diaconos le 8 mars 2021

Jesus, like Elijah and Elisha, was not sent only to the Jews

Luke 4 24

 # No one is a prophet in his own country. One is usually less successful in one’s own country than elsewhere; it is among one’s own people that one is least likely to be believed, that one imposes the least. Just as they did not believe in the genius of Cambrinus in the past, they will not believe in his glory today, and when the one who wrote these lines goes to drink a pint at the ducasse de Fresnes, they will not hesitate to call him an impostor, as it is true that no one is a prophet in his own country ! – (Charles Deulin, Cambrinus)

Without renouncing the promotion of the one who deserves it, it is preferable, whenever possible, to proceed with the promotion by changing environment, because no one is a prophet in his own country. No one is a prophet, not only in his own country, but also in his own; this is what history teaches us. In my country of Biscay, people find it amusing that I am printed; the further away from home I am discovered, the greater my reputation

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From the Gospel of Jesus Christ according to Saint Luke

In the synagogue of Nazareth, Jesus said : « Amen, I say to you, no prophet finds a favourable welcome in his own country.  Truly I say to you, in the days of the prophet Elijah, when the heavens withheld rain for three and a half years, and there was a great famine throughout the earth, there were many widows in Israel; yet Elijah was not sent to any of them, but to the city of Sarepta, in the land of Sidon, to a foreign widow.

In the time of the prophet Elisha there were many lepers in Israel; and none of them was cleansed, but Naaman the Syrian. « At these words all in the synagogue became furious. And they rose up, and thrust Jesus out of the city, and led him up to a steep hill where their city was built, and cast him down. But he, passing through the midst of them, went his way. (Lk 4, 24-30)

No prophet is well received in his own country

No one has more difficulty recognising God’s gifts in a man than those who live familiarly with him. What is before our eyes prevents us from seeing spiritual things : « And they said, ‘Is not this Jesus, the son of Joseph, whose father and mother we know? How then does he say, ‘I have come down from heaven?  « (Jn 6, 42)

« No prophet is well received in his own country, but I tell you the truth, as a serious warning, that if this blind country rejects him, others will receive the healing you despise »; and Jesus gave historical evidence of this. To this end, he generalised his thought, which he carried over from Nazareth to the whole of Israel.

Rain was granted to the prophet’s prayer in the third year of the drought. When he said : « Three years and six months, it seemed that Jesus adopted the Jewish tradition which took into account the duration of the famine rather than the drought itself. In fact, the earth could not produce until at least half a year after receiving rain from heaven. Sarepta was a small Phoenician town situated between Tyre and Sidon.

Its name has been preserved in that of Surafend, a village that still recalls the memory of the ancient city. Naaman and the widow of Sarepta were both pagans. Through these examples for Jewish listeners, Jesus wanted to point out this truth: no man, no city, no people has any rights in the favour of God, who is perfectly free in the dispensation of his graces.

And it is through claims to a right, based on external privileges, that man makes himself unworthy of divine blessings. Nazareth is situated on the slope of a mountain where, near the church of the Maronites, a rock face 40 to 50 feet high can still be seen.

Deacon Michel Houyoux

Links to other Christian websites

◊  Reflections on the sacred litury  : click here to read the paper → Monday of the Third Week of Lent

◊ Biblical insights, homilies   : click here to read the paper →   Monday of the Third Week of Lent

   Monday of the Third Week of Lent

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Lundi de la troisième semaine du Carême

Posté par diaconos le 8 mars 2021

Jésus, comme Élie et Élisée, n’est pas envoyé qu’aux seuls Juifs

# Nul n’est prophète en son pays. On a ordinairement moins de succès en son pays qu’ailleurs ; c’est parmi les siens qu’on a le moins de chances d’être cru, qu’on en impose le moins. De même qu’ils n’ont pas cru jadis au génie de Cambrinus, ils ne croiront point aujourd’hui à sa gloire, et quand celui qui a écrit ces lignes ira boire une pinte à la ducasse de Fresnes, on ne se gênera mie pour le traiter d’imposteur, tant il est vrai que nul n’est prophète en son pays ! — (Charles Deulin, Cambrinus)

Sans pour autant renoncer à la promotion de celui qui le mérite, il est préférable, chaque fois que cela est possible, de procéder à la promotion en changeant de milieu car nul n’est prophète en son pays. Nul n’est prophète, non seulement chez lui, mais en son pays; voilà ce que nous apprend l’histoire.Dans mon pays de Gascogne, on trouve amusant que je sois imprimé ; plus on est loin de chez moi quand on me découvre, plus ma réputation est grande.

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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

WGPSG_Loi-Chua_Phuc-Am_Tin-Mung_Thu-Hai_Chua-Nhat-III-Mua-Chay_Nam-C_Lc 4,24-30Dans la synagogue de Nazareth, Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays.  En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère.

Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. » À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas. Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin. (Lc 4, 24-30)

Nul prophète n’est bien reçu dans sa patrie

Personne n’a plus de difficulté à reconnaître les dons de Dieu dans un homme que ceux qui vivent familièrement avec lui. Ce qui est devant les yeux empêche de voir les choses spirituelles : « Et ils disaientv : « N’est-ce pas là Jésus, le fils de Joseph, celui dont nous connaissons le père et la mère ? Comment donc dit-il: Je suis descendu du ciel ?  » (Jn 6, 42)

«Nul prophète n’est bien reçu dans sa patrie, mais c’est avec vérité, comme un sérieux avertissement, que je vous le dis, si cette patrie aveuglée le rejette, d’autres recevront la guérison que vous dédaignez» ; et Jésus en donna des preuves historiques. Pour cela, il généralisa sa pensée, qu’il reporta de Nazareth sur Israël tout entier.

La pluie fut accordée à la prière du prophète dans la troisième année de la sécheresse. En disant : trois ans et six mois, il parut que Jésus adopta la tradition juive qui tenait compte plutôt de la durée de la famine, que de celle de la sécheresse elle-même. En effet, la terre ne put produire qu’une demi-année au moins après avoir reçu la pluie du ciel. Sarepta fut une petite ville phénicienne située entre Tyr et Sidon.

Le nom s’en est conservé dans celui de Surafend, village qui rappelle encore le souvenir de la ville ancienne. Naaman et la veuve de Sarepta étaient païens l’un et l’autre. Par ces exemples pour des auditeurs juifs, Jésus voulut relever cette vérité : aucun homme, aucune ville, aucun peuple n’a des droits à la faveur de Dieu, qui est parfaitement libre dans la dispensation de ses grâces.

Et, c’est par des prétentions à un droit, fondé sur des privilèges extérieurs, que l’homme se rend indigne des bénédictions divines. Nazareth est situé sur le penchant d’une montagne où se voit encore, près de l’église des maronites, une paroi de rochers de 40 à 50 pieds de hauteur.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Père Adam Gilbert : cliquez ici pour lire l’article →  Lundi de la 3e semaine de Carême

◊ Ortthodoxie.com  : cliquez ici pour lire l’article →  Lundi de la Troisième semaine du Grand Carême

   « Jésus, comme Élie et Élisée, n’est pas envoyé qu’aux seuls Juifs » – Lectio Divina

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