Jeudi de la quatrième Semaine de Carême

Posté par diaconos le 18 mars 2021

Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance

Jean 5 31 47aw

# La foi chrétienne (catholique, orthodoxe, protestante, évangélique) est la confiance en la Trinité divine, ( Dieu le Père, Jésus-Christ, son fils et le Saint-Esprit) et la certitude de la rédemption des péchés apportée par la passion et la résurrection de Jésus. Elle est exprimée de manière synthétique dans les différentes versions du credo. Le credo a deux versions principales : le symbole de Nicée-Constantinople et le symbole des apôtres. Diverses confessions de foi chrétiennes présentent un résumé des croyances chrétiennes particulières selon les dénominations.

Les relations entre foi et grâce ont été beaucoup discutées dans les débats théologiques. En elle-même, la foi est comprise comme étant une grâce, c’est-à-dire une faveur divine. Parmi les théologiens qui ont débattu de la grâce et ses rapports avec la foi, il y a Pelage, 8Augustin d’Hippone, Jean Cassien, Martin luther et Jean Calvin. Dans le protestantisme, la foi chrétienne est basée uniquement sur la bible, et est l’unique justification du croyant. La foi est souvent représentée sous forme allégorique dans les arts chrétiens, seule ou accompagnée d’autres vertus, en particulier l’espérance et la charité qui forment avec elle les vertus théologales

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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, Jésus disait aux Juifs : « Si c’est moi qui me rends témoignage, mon témoignage n’est pas vrai ; c’est un autre qui me rend témoignage, et je sais que le témoignage qu’il me rend est vrai.  Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean le Baptiste, et il a rendu témoignage à la vérité.

 Moi, ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage, mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés. Jean était la lampe qui brûle et qui brille, et vous avez voulu vous réjouir un moment à sa lumière. Mais j’ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean : ce sont les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir ; les œuvres mêmes que je fais témoignent que le Père m’a envoyé. Et le Père qui m’a envoyé, lui, m’a rendu témoignage.

Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez jamais vu sa face,  et vous ne laissez pas sa parole demeurer en vous, puisque vous ne croyez pas en celui que le Père a envoyé. Vous scrutez les Écritures parce que vous pensez y trouver la vie éternelle ; or, ce sont les Écritures qui me rendent témoignage, et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie !

 La gloire, je ne la reçois pas des hommes ; d’ailleurs je vous connais : vous n’avez pas en vous l’amour de Dieu.  Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; qu’un autre vienne en son propre nom, celui-là, vous le recevrez ! Comment pourriez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique ?

Ne pensez pas que c’est moi qui vous accuserai devant le Père. Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance.     Si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, car c’est à mon sujet qu’il a écrit. Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles ? »  (Jn 5, 31-47)

Témoignages de Jésus

 Jésus prévint une objection que ses adversaires formulèrent expressément : «  Tu rends témoignage de toi-même ; ton témoignage n’est pas vrai  ». Jésus répondit : «  Même si je rends témoignage de moi-même, mon témoignage est vrai ; car je sais d’où je suis venu et où je vais  ».

Jésus admit le principe formel du droit selon lequel un homme ne put pas témoigner sur son propre compte, mais ce fut pour en appeler immédiatement à un autre qui rendit témoignage de lui. Qui fut cet autre, au témoignage duquel Jésus en appela ? Plusieurs anciens interprètes répondirent : Jean-Baptiste, dont Jésus parla.

Non, celui qui rendit ce témoignage, ce fut Dieu ; et Jésus le savait, car il portait en lui l’intime conviction, que ce témoignage fut la vérité. Quand Jésus dit qu’un autre rendit témoignage de lui, ses interlocuteurs pensèrent aussitôt à Jean-Baptiste. Jésus parla du témoignage rendu par son Précurseur, qui conserva sa valeur malgré la disparition du témoin.

Jésus affirma que le témoignage de Jean fut conforme à la vérité, et cependant, dans cette contestation avec les adversaires, ce ne fut pas à ce témoignage ni au témoignage d’aucun homme qu’il en appela parce qu’il en eut un plus grand ; s’il mentionna le témoignage de Jean-Baptiste, ce fut dans l’intérêt de ses auditeurs, afin qu’ils se souvinrent des paroles de repentance et de vérité que Jean leur fit entendre, et qu’ainsi ils fussent sauvés.

Ce fut une belle louange du Précurseur que Jésus prononça par ces paroles : « Il était la lampe qui brûle et qui luit », l’unique lampe qui éclaire la maison, le prophète que Dieu avait destiné à éclairer son peuple et à l’amener au Sauveur. Cette lampe s’était déjà consumée. Jésus adressa ensuite à ses auditeurs un sévère reproche : au lieu de profiter, pour leur salut, de cette lumière fugitive, ils n’avaient pensé qu’à se réjouir.

L’annonce du royaume messianique avait excité leur curiosité et leurs espérances charnelles ; mais la prédication de la repentance, que Jean=Baptiste leur fit entendre, les rebutèrent.  voilà le témoignage divin dont Jésus parla, et qui fut plus grand que celui du Précurseur : ce furent d’abord les œuvres du Sauveur. Ce témoignage fut bien de Dieu, car le Père, lui donna les œuvres qu’il fit, afin qu’il les accomplisse.

Que furent ces œuvres ? Avant tout, ses miracles, ces actes de puissance et d’amour qui répandirent la santé et la vie, la consolation et l’espérance sur tant de malheureux. Ce furent encore ses paroles divines qui éclairèrent et vivifièrent les âmes. Jésus leur dit : « Ma nourriture, c’est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre. » (Jn 4, 34)

Jésus donna un nouveau témoignage. Les uns pensent qu’il s’agit de ce témoignage intérieur et immédiat que Dieu rendit dans les âmes en les attirant au Fils. D’autres (Chrysostome, Bengel) virent ici une allusion au témoignage divin rendu à Jésus lors de son baptême :  » Et moi, je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau m’a dit : “Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, celui-là baptise dans l’Esprit Saint.” (Jn 1, 33)

Vous ne le connaissiez pas parce que sa parole ne pénétra jamais dans vos cœurs, de manière à demeurer en vous. Ce qui le prouva avec évidence, c’est que vous ne croyez pas celui qu’il eut envoyé, et auquel il rendit un si éclatant témoignage . Tel fut, d’une manière générale, le reproche que Jésus adressa à ses auditeurs.

Or cet unique révélateur de Dieu, les chefs du peuple le repoussèrent, ils ne crurent pas en lui ; donc ils restèrent dans l’ignorance et la mort. Les Juifs, depuis le retour de la captivité, étudièrent beaucoup les Écritures, mais bien plus pour en compter les mots et les syllabes, que pour en pénétrer le sens et l’esprit. Ils pensèrent avoir, par la seule connaissance littérale de ces Écritures, la vie éternelle.

Sans doute, s’ils ne s’arrêtèrent pas à la lettre, s’ils surent s’élever jusqu’à l’esprit,  ils trouvèrent cette vie véritable et éternelle dans les Écritures, car elles furent remplies du témoignage rendu à Jésus. Dans La troisième partie du discours, Jésus ne fit plus que développer le reproche qu’il adressa à ses auditeurs : « Vous ne voulez pas ! »

Il montra d’abord d’où provint leur mauvais vouloir, puis il leur en dévoila les conséquences. S’il leur reprocha avec tant de force de ne pas croire en lui, ce ne fut pas qu’il rechercha en aucune manière la gloire qui vint des hommes ; mais c’est parce qu’il les connurent, et qu’il sut que leur cœur fut étranger à l’amour de Dieu.

Telle fut la première cause de leur incrédulité. S’ils eussent eux-mêmes une étincelle de cet amour pour Dieu, ils l’auraient sentie dans chacune des paroles de Jésus : «  Et ce jugement c’est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dévoilées ; mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu.  » (Jn 3, 19-21)

Seconde raison d’incrédulité, que Jésus exprima vivement par une question directe et qui signifie : Il vous est impossible de croire, parce que, idolâtres de la gloire qui vous vient des hommes, vous n’avez aucun égard à la gloire qui vient de Dieu seul et qui devrait dominer toutes vos pensées.

Après avoir dévoilé à ses adversaires leur incrédulité et ses causes, Jésus leur ôta enfin le fondement de la fausse espérance qu’ils mirent en Moïse. Ce fut par un zèle aveugle pour Moïse et pour sa loi qu’ils accusèrent Jésus d’avoir violé le sabbat, accusation qui  donna lieu à tout ce discours.

Quelle situation tragique : trouver son accusateur en celui en qui on avait mis son espérance de salut ! Et Jésus donna la cause de cette immense déception qui les attendit. La preuve que Moïse les accusa,  ce fut que, tout en se glorifiant de lui, ils ne le crurent pas, d’une foi éclairée et vivante. Et leur incrédulité à l’égard de Moïse fut, à son tour, la cause pour laquelle ils ne crurent pas Jésus. En effet, les écrits de Moïse étaient remplis de lui.

L’incrédulité envers Moïse et ses écrits avait pour conséquence nécessaire l’incrédulité envers Jésus et ses paroles ;

L’antithèse essentielle, comme le remarque M. Godet, n’est pas celle des substantifs écrits et paroles, mais celle des pronoms ses et mes

Endurcir sa conscience et son cœur en présence de la loi qui doit produire la repentance, c’est les endurcir aussi envers Celui qui annonce la grâce et le salut. En un mot l’incrédulité est un état moral qui rend l’homme incapable de saisir aucune des manifestations de la vérité et de la miséricorde divines. Telle fut la conclusion accablante de ce discours.

Diacre Michel Houyoux

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux  : cliquez ici pour lire l’article  → Saint Cyrille (827-869) et saint Méthode (815 -885) – Mémoire

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◊ Étoile Notre Dame : cliquez ici pour lire l’article  → Jeudi de la quatrième semaine du Carême

Paroisse Charles de Foucauld (Saumur)

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Fünfter Fastensonntag – Jahr B

Posté par diaconos le 18 mars 2021

Wenn das Korn, das auf den Boden fällt, nicht stirbt…

Fünfter Fastensonntag - Jahr B dans Carême

 # Kenosis ist ein Begriff der christlichen Theologie, der durch das griechische Wort κένωσις ausgedrückt wird, « die Handlung der Entleerung, des Entkleidens von allem »; die Bedeutung dieses Begriffs im Christentum wird durch den Brief des Paulus an die Philipper (Phil 2,6) erhellt.Dieser Begriff hat zu vielen Entwicklungen einer Theologie geführt, die großen Wert auf die Erniedrigung Gottes legt. Durch die Liebe entledigt sich Gott seiner anderen göttlichen Attribute wie Allmacht, Herrlichkeit, Unantastbarkeit, Vollkommenheit, Selbstgenügsamkeit und der Vorsehung, die die Welt regiert.

Die Theologie der Kenosis nähert sich dem Geheimnis des Bösen, indem sie bekräftigt, dass es in erster Linie Gott ist, der leidet, und nicht der Mensch: « Aber nein, Gott lässt das Böse nicht zu, er leidet darunter, er stirbt daran, er ist in erster Linie sein Opfer ». Die Theologie der Kenosis wurde von den Kirchenvätern formalisiert und war Teil der christologischen Debatten der ersten Konzilien. Die Kenosis betrifft also nicht die göttliche Natur Christi, sondern nur sein Menschsein. Für Paulus von Tarsus bekräftigt die Theologie der Kenosis, dass die Inkarnation des Wortes einem Verzicht auf die üblichen göttlichen Privilegien entspricht: Gott ist nur Liebe und die Eigenschaften Gottes sind nur die Eigenschaften der Liebe. Für Moltmann ist ein Gott, der nur allmächtig ist, ein unvollkommenes Wesen.

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Aus dem Evangelium von Jesus Christus nach dem Heiligen Johannes

Zu dieser Zeit waren einige Griechen unter denen, die nach Jerusalem hinaufgegangen waren, um Gott beim Passahfest anzubeten. Sie kamen zu Philippus, der aus Bethsaida in Galiläa war, und baten ihn : « Wir wollen Jesus sehen.  » Philippus geht hin und sagt es Andreas, und sie gehen beide hin und sagen es Jesus.

Dann sagte Jesus zu ihnen : « Die Stunde ist gekommen, in der der Menschensohn verherrlicht werden soll. Amen, amen, ich sage euch : Wenn ein Weizenkorn in die Erde fällt und nicht stirbt, bleibt es allein; wenn es aber stirbt, bringt es viel Frucht. Wer sein Leben liebt, verliert es ; wer sich in dieser Welt von ihm trennt, wird es für das ewige Leben behalten.

Wenn jemand mir dienen will, so folge er mir nach; und wo ich bin, da wird auch mein Diener sein. Wenn jemand mir dient, wird mein Vater ihn ehren. Jetzt ist meine Seele überwältigt. Was soll ich sagen ? « Vater, rette mich aus dieser Stunde » ?  Aber nein ! Deshalb bin ich zu dieser Stunde gekommen! Vater, verherrliche deinen Namen ! « 

Da kam eine Stimme vom Himmel, die sagte : « Ich habe ihn verherrlicht und werde ihn wieder verherrlichen. « Als die Menge es hörte, sagten sie, es war wie ein Donnerschlag. Andere sagten : « Es war ein Engel, der zu ihm sprach. « Aber Jesus sagte zu ihnen : « Die Stimme war nicht für mich, sondern für euch.

Jetzt ist das Gericht dieser Welt ; jetzt wird der Fürst dieser Welt hinausgeworfen werden; und ich, wenn ich von der Erde erhöht bin, werde alle Menschen zu mir ziehen. « Damit deutete er an, welche Art von Tod er sterben würde. » (Joh 12,20-33)

Wir wollen Jesus sehen

  Wir würden gerne Jesus sehen : das ist die Bitte, die die Griechen am Tag nach dem Palmsonntag äußern. Diese Menschen sind Sympathisanten der jüdischen Religion, die zum Passahfest nach Jerusalem hinaufgezogen sind. Sie haben von seinem triumphalen Einzug in Jerusalem gehört. Also gehen sie auf die Suche nach den Jüngern und finden schließlich Philippus.

Sie treten an ihn heran und teilen ihm ihren größten Wunsch mit : die Herrlichkeit desjenigen zu sehen, dessen Lobgesang alle singen. Sie wollen ihn sehen, ja, aber diese Herrlichkeit, die sie sehen sollen, ist die eines Gekreuzigten… . Sie werden den Tod desjenigen sehen, der der Urheber des Lebens ist, eines über alles erhabenen Menschen, der an ein Kreuz genagelt wurde.

Dieser von der Erde erhobene Jesus wird Herrlichkeit erfahren, wenn er alle Menschen zu sich zieht.   « Wir würden gerne Jesus sehen.  »  Das ist ein wunderbarer Satz, der aus jedem Herzen aufsteigt, das Gott begehrt. Jesus spricht heute zu jedem von uns. Auch wir wollen Jesus sehen. Jesus gibt uns etwas sehr Wichtiges zu verstehen : Wir werden ihm dort begegnen, wo wir ihn nicht erwartet haben.

Er ist immer sichtbar, aber auf eine Weise, die wir uns nicht vorstellen konnten. Er ist in dem Kranken, den wir im Krankenhausbett besuchen; er ist in dem Mann, der grundlos entlassen wurde, in dem Gefangenen, mit dem wir in Kontakt bleiben, in der Person, die das Opfer von Verleumdung und Gerüchten ist. Alles, was wir für den Geringsten unter ihnen tun, tun wir für ihn.

Bei Jesus werden die Werte umgedreht. Aus Demütigung wird Größe. Scheitern wird zum Triumph. Das entwürdigendste Folterinstrument des Zeitalters wird zum glorreichen Kreuz. Wir sehen in ihm ein leuchtendes Symbol der Liebe. Dieses Kreuz ist in unseren Kirchen, aber auch an Wegkreuzungen und auf Bergkuppen präsent.

Wenn wir es betrachten, sehen wir die Verherrlichung einer Liebe, die über alles hinausgeht, was wir uns vorstellen können.  Aber Jesus zu « sehen » ist nicht genug. Er erwartet von uns, dass wir ihm folgen und ihn nachahmen. Dies ist ein Aufruf, der in den Evangelien oft wiederkehrt : unser Kreuz auf sich zu nehmen und Jesus zu folgen.

Der Weg des Christus ist ein schneller Abstieg. Es ist genau das Gegenteil von dem, was Männer raten.  Wir leben in einer Welt, die großen Wert auf Geld, Macht und einen guten Status legt. Aber als Jesus den Menschen sucht, steigt er in die Inkarnation hinab und macht sich zum Sklaven.

Er kommt unter die Menschen und macht sich zum Letzten. Und so lädt er uns ein, ihm in seinen Tod zu folgen, um an seiner Auferstehung teilzuhaben.  Jesus nachzufolgen bedeutet auch, an der Seite unserer Mitmenschen zu leiden, an der Seite derer, die in Verzweiflung leben. Er lädt uns auch ein, uns denen anzuschließen, die sich im Kampf gegen die Armut engagieren.
Kurz gesagt, wir müssen die evangelische Bedeutung von « Nächstenliebe » wiederentdecken: lieben, anderen zuhören, zu Diensten sein, teilen, auf die Ärmsten aufpassen.

Jeden Sonntag feiern wir die Eucharistie in Gemeinschaft mit der ganzen Kirche, die den Auftrag erhalten hat, uns zu Jesus zu führen. Indem er uns sendet, Zeugnis von seiner Liebe und der Hoffnung zu geben, die er in uns legt, erinnert uns Jesus daran, dass er jeden Tag bis zum Ende der Welt bei uns ist. Lassen Sie uns gemeinsam zu ihm beten, dass er uns Kraft und Mut für die Mission gibt, die er uns anvertraut.

Diakon Michel Houyoux

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   Predigt zum 5. Fastensonntag

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Mercredi de la quatrième Semaine de Carême

Posté par diaconos le 17 mars 2021

Comme le Père relève les morts et les fait vivre, ainsi le Fils fait vivre qui il veut

Jésus Aujourd'hui

Le sabbat est le jour de repos hebdomadaire dans des religions qui reconnaissent la Torah : le judaïsme, quelques branches du christianisme, du vendredi soir au samedi soir. Il est consacré à Dieu, en souvenir de la création. Des chrétiens dans la suite de l’Église de Jérusalem continuent d’observer les prescriptions de l’Ancien Testament et en particulier le shabbat. On parle alors de judéo-christianisme. La chrétienté, subdivisée en trois principales confessions (catholicisme, orthodoxie et protestantisme), a décalé ce jour vers le dimanche.

Divers mouvements religieux chrétiens (Adventisme, Église de Dieu (Septième Jour), Baptistes du Septième Jour) sabbatistes continuent de garder le samedi. L’Église du Septième Jour est l’héritière de congrégations sabbatariennes venues d’Europe (Angleterre, Hollande, Moravie, Hongrie). L’Église retrace son histoire en remontant aux apôtres, en passant par divers congrégations médiévales gardant le sabbat, comme les Vaudois, apparus avec les disciples de Pierre Valdo, et le paulicianisme. Les adventistes affirment que le sabbat est le sceau de Dieu. L’Église éthiopienne orthodoxe connaît aussi dans certaines régions une pratique du Sabbath

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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, après avoir guéri le paralysé un jour de sabbat, Jésus déclara aux Juifs : « Mon Père est toujours à l’œuvre, et moi aussi, je suis à l’œuvre. » C’est pourquoi, de plus en plus, les Juifs cherchaient à le tuer, car non seulement il ne respectait pas le sabbat, mais encore il disait que Dieu était son propre Père, et il se faisait ainsi l’égal de Dieu.

Jésus reprit donc la parole. Il leur déclarait : « Amen, amen, je vous le dis : le Fils ne peut rien faire de lui-même, il fait seulement ce qu’il voit faire par le Père ; ce que fait celui-ci, le Fils le fait pareillement. Car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu’il fait. Il lui montrera des œuvres plus grandes encore, si bien que vous serez dans l’étonnement.

Comme le Père, en effet, relève les morts et les fait vivre, ainsi le Fils, lui aussi, fait vivre qui il veut. Car le Père ne juge personne : il a donné au Fils tout pouvoir pour juger, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui ne rend pas honneur au Fils ne rend pas non plus honneur au Père, qui l’a envoyé.

Amen, amen, je vous le dis : qui écoute ma parole et croit en Celui qui m’a envoyé, obtient la vie éternelle et il échappe au jugement, car déjà il passe de la mort à la vie. Amen, amen, je vous le dis : l’heure vient – et c’est maintenant où les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l’auront entendue vivront.

Comme le Père, en effet, a la vie en lui-même, ainsi a-t-il donné au Fils d’avoir, lui aussi, la vie en lui-même ; et il lui a donné pouvoir d’exercer le jugement, parce qu’il est le Fils de l’homme. Ne soyez pas étonnés ; l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix ; alors, ceux qui ont fait le bien sortiront pour ressusciter et vivre, ceux qui ont fait le mal, pour ressusciter et être jugés.

Moi, je ne peux rien faire de moi-même ; je rends mon jugement d’après ce que j’entends, et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas à faire ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.»  (Jn 5, 17-30)

Jésus faisait du bien le jour du Sabbat

Jésus, pour se justifier d’avoir fait du bien le jour du sabbat, éleva sa pensée vers Celui qu’il nomma son Père, dans un sens que lui seul put donner à ce nom. Il vit son Père exerçant une action immense et incessante sur tout l’univers et, en particulier, sur ses créatures intelligentes, qu’il veut amener au salut.

Ce fut là ce que Jésus, par une expression populaire, appela le travail de Dieu. Ce travail ne fut pas interrompu par aucun sabbat. Dieu agit non seulement depuis la création du monde d’une manière continue, incessante, mais il agit jusqu’à présent ou jusqu’ici.

Par ce dernier terme Jésus désigna le moment actuel, l’instant où se fut accomplie la guérison qu’on lui reprocha et dans laquelle précisément s’est manifestée l’action de Dieu. Et, se sentant en communauté parfaite de volonté et d’action avec le Père, Jésus ajouta : « Moi aussi je travaille. »

Il travailla, non par simple imitation de Dieu, mais en vertu d’une nécessité morale de sa nature divine. Et en agissant ainsi, il ne viola pas plus le sabbat que Dieu ne le viola, il l’accomplit selon l’esprit et dans l’amour qui  porta Dieu à l’instituer.

Il ne répond pas que la loi de garder le sabbat a été temporelle, et que maintenant elle serait abolie : mais plutôt il nie qu’il ait violé la loi, d’autant que ce qu’il avait fait était une œuvre divine… C’est le point sur lequel Christ s’arrête, que le saint repos qui a été commandé par la loi de Moïse n’est point troublé quand on s’emploie à œuvres de Dieu. Et par cette raison, non seulement il excuse son fait, mais aussi le fait de cet homme qui a chargé son lit. Car c’était une dépendance et comme une partie du miracle, d’autant que ce n’était qu’une approbation d’iceluy. Et puis, si on estime entre les œuvres de Dieu l’action de grâces, et la publication de sa gloire, ce n’était point une profanation du sabbat de rendre témoignage de pieds et de mains de la grâce de Dieu. (Calvin)

Cette dernière réflexion de Calvin réfuta d’avance une objection de M. Weiss qui, estimant la réponse de Jésus déplacée puisqu’on lui reprocha de pousser les autres à violer le sabbat, mit en doute son authenticité. Si Jésus, pour se justifier, invoqua ici sa relation unique avec Dieu, une affirmation semblable était impliquée dans cette parole conservée par les synoptiques : «Le Fils de l’homme est maître du sabbat»Les Juifs articulèrent trois griefs contre Jésus :
  1. Il violait le sabbat ; les adversaires firent entendre que Jésus s’en fit une habitude.
  2. Jésus prétendit que Dieu était son propre Père. Les accusateurs comprirent qu’en disant mon Père, et jamais notre Père, Jésus employa ce mot dans un sens unique, exclusif, et qu’en se disant Fils de Dieu, il s’attribua une dignité qui lui appartint à lui seul.
  3. Jésus se fit égal à Dieu, en ce qu’il déclara que son activité était semblable à l’action créatrice et constante de Dieu, et qu’elle n’était pas limitée par la loi du sabbat. Tout cela constitua, pour des adversaires, un blasphème que la loi punissait de mort ; et cette prétention d’être le Fils de Dieu fut réellement le sujet de la condamnation de Jésus.

Jésus confirma la déclaration qu’il fit en l’expliquant. Pour cela il énonça une pensée négative, puis une grande affirmation. Dans la première, il ne nie pas qu’il n’eut de pouvoir à soi, mais il exprima l’impossibilité morale où il fit rien faire qui ne fut pas  en  harmonie avec la volonté de son Père.

Il fut, comme un fils, qui suivit avec attention tout ce que fit son Père, afin de ne jamais s’écarter de la voie que le Père lui montra. De cette union de nature, de volonté et d’amour, dans laquelle le Fils vit avec le Père, il résulta que  les choses, quelles qu’elles fussent, que le Père fit, le Fils les fit pareillement. Cette déclaration fut une confirmation de la parole qui scandalisa les Juifs.

L’unité d’action du Père et du Fils ne résulta pas seulement de la relation de nature qui les unit en tant que Père et Fils. Jésus eut  soin, dans l’explication qu’il en donna, d’accentuer son caractère moral : ce fut un ineffable rapport d’amour, dans lequel le Père se communiqua au Fils et lui montra tout ce qu’il fit.

Le Fils fut l’objet de la part du Père d’une initiation de tous les instants. Lui, contempla les pensées éternelles de Dieu, qui sont déjà virtuellement des œuvres, et il les accomplit, il les fait passer l’une après l’autre à l’état réel. Mais cette initiation du Fils est progressive, et l’activité qu’il déploie en vertu de cette initiation est de même soumise à une gradation.

Ce dernier mot se rapporta, suivant Monsieur Godet, à la guérison de l’impotent et aux miracles du même genre que Jésus accomplissait, et dont les Juifs furent les témoins ; suivant M. Weiss, il désignerait les œuvres que Jésus accomplissait le jour du sabbat , en prétendant régler sa conduite sur l’activité de Dieu qui ne connaît pas l’interruption du sabbat.

Jésus justifia et expliqua son affirmation que le Père lui montra des œuvres plus grandes, en nommant ces œuvres : ce furent la résurrection et le jugement de l’humanité.

Honorer Dieu, avec tous les sentiments de vénération et d’amour qui lui sont dus, c’est l’adorer, et cette adoration revient au Fils comme au Père. Jésus confirma cette vérité par une déclaration négative qui la rendit plus absolue encore : « ne pas honorer le Fils, c’est ne pas honorer le Père qui l’a envoyé », qui se révéla en lui seul et qui ne fut connu qu’en lui.

Jésus aborda le second point de son discours.  Il décrivit l’œuvre de jugement et de vivification que son Père lui confia. Jésus ressuscita les morts par sa parole, dont la puissance divine créa en eux, tout ensemble, la foi et la vie, une vie impérissable de l’âme, la vie éternelle que posséda dès à présent le croyant et qui se développa jusqu’à la perfection.

La voix du Fils de Dieu, c’est sa parole, dont la puissance créatrice fait revivre les morts. Ceux qui, malgré ces preuves, les appliquent à la mort et à la résurrection corporelle sont forcés d’expliquer ce mot maintenant par les quelques résurrections miraculeuses que Jésus opéra au cours de son ministère.

Le Fils de Dieu ne ressuscita les morts, ne répandit la vie divine dans les âmes, que parce qu’il la posséda en lui-même comme le Père a la vie en lui-même. De même que le Père est la source souveraine de toute vie, de même le Fils a la vie en lui-même et est, lui aussi, dès le commencement, la source de la vie par lui eut lieu la création de l’univers, par lui aussi s’accomplit la création nouvelle dans le monde moral.

Jésus, après avoir repoussé l’accusation portée contre lui par ses adversaires, en s’élevant à une hauteur divine où l’accusé  devint le juge des accusateurs revint  à  cette unité parfaite avec Dieu hors de laquelle il lui fut moralement impossible de rien faire. Il l’affirma en s’attribuant plus directement cette prérogative : il ne dit plus seulement : «Le Fils ne peut rien faire», mais : «Moi je ne puis rien faire».

Tout ce qu’il fit eut pour sanction l’autorité de Dieu même ; quand il jugea . Son jugement fut juste, parce qu’il ne fit qu’accomplir la volonté de celui qui l’ envoya.

Diacre Michel Houyoux

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   Mohammed Sanog : « Oui, les promesses de Dieu vont se réaliser dans ta vie ! »

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Пятое воскресенье Великого поста – год Б

Posté par diaconos le 17 mars 2021

 Если зерно, упавшее на землю, не погибнет…

Зерно, упавшее в землю

# Kenosis – это понятие христианского богословия, выраженное греческим словом, κένωσις, « действие опустошения, лишения себя всего »; значение этого понятия в христианстве освещено Посланием Павла к Филиппийцам (Фил. 2:6). Это понятие породило множество развитий богословия, которое делает большой акцент на искуплении Бога. Через любовь Бог лишает Себя других Божественных качеств, таких как всемогущество, слава, бездействие, совершенство, самодостаточность и Провидение, управляющее миром.

Богословие кеноза подходит к тайне зла, утверждая, что страдает прежде всего Бог, а не человек: « Но нет, Бог никогда не допускает зла, он страдает от него, он умирает от него, он прежде всего его жертва ». Богословие кеносиса было формализовано Отцами Церкви и являлось частью христологических дебатов первых соборов. Таким образом, кеноз влияет не на Божественную природу Христа, а только на Его человечность. Для Павла Тарсусского богословие кеноза утверждает, что воплощение Слова соответствует отречению от обычных божественных привилегий: Бог есть только Любовь, а атрибуты Бога – только атрибуты Любви. Для Молтманна, Бога, который только всемогущ, это несовершенное существо.

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Евангелие Иисуса Христа по словам святого Иоанна

В то время среди тех, кто поднялся в Иерусалим, чтобы поклониться Богу на Пасху, были и греки. Они пришли к Филиппу, который был из Вифсаиды в Галилее, и спросили его: « Мы хотим видеть Иисуса. « Филипп идет и говорит Андрею, и они оба идут и говорят Иисусу ».

Тогда Иисус сказал им : « Пришел час прославления Сына Человеческого ». Аминь, аминь, говорю тебе: если пшеничное зерно падает в землю и не умирает, то оно остается одно; а если умирает, то приносит много плода. Кто любит свою жизнь, тот потеряет ее; кто отделяется от нее в этом мире, тот сохранит ее для вечной жизни. Если кто хочет служить мне, пусть идет за мной; и где я, там будет и слуга мой.

Если кто-нибудь будет служить мне, Отец будет чтить его. Теперь моя душа ошеломлена. Что мне сказать? « Отец, спаси меня от этого часа »?  Но нет! Вот почему я пришел в этот час! Отец, прославь свое имя !  » Тогда с неба пришел голос, говорящий: « Я прославил ее и прославлю еще раз ». « Когда толпа услышала это, они сказали, что это было похоже на грозу.

Другие говорили: « С ним говорил ангел. « Но Иисус сказал им: « Голос не для Меня, но для вас. Теперь суд мира сего: теперь князь мира сего будет изгнан; и я, когда меня поднимут с земли, привлеку всех людей ко мне. « Этим он обозначил, какой смертью он собирается умереть. » (Ин 12, 20-33)

Мы хотим видеть Иисуса

Мы бы хотели увидеть Иисуса. Это просьба, сделанная греками на следующий день после Вербного воскресенья. Эти люди – сторонники иудейской религии, которые отправились в Иерусалим на праздник Пасхи. Они слышали о его триумфальном вступлении в Иерусалим. Так что они ищут учеников и в конце концов находят Филиппа. Они подходят к Нему и говорят Ему о своем самом большом желании: увидеть славу Того, Кто поет хвалу всем. Они хотят его увидеть, да, но эта слава, которую они приглашены увидеть, это слава распятого человека… . Они увидят смерть Того, Кто является автором жизни, человека, возвышенного, прежде всего, прибитого к кресту. Этот Иисус, поднятый с земли, познает славу, как Он привлекает к Себе всех людей.

« Мы хотели бы увидеть Иисуса.  » Это чудесная фраза, которая восстает из каждого сердца, желающего Бога ». Сегодня Иисус говорит с каждым из нас. Мы тоже хотим увидеть Иисуса. Иисус дает нам понять кое-что очень важное : мы встретимся с Ним там, где не ожидали найти Его. Он всегда виден, но так, как мы не представляли себе. Он находится в больном человеке, которого мы посещаем на больничной койке; он находится в человеке, который был уволен без причины, в заключенном, с которым мы поддерживаем связь, в человеке, который является жертвой клеветы и слухов. Все, что мы делаем для меньшего из них, мы делаем для него.

С Иисусом ценности меняются на противоположные. Унижение становится величием. Провал становится триумфом. Самым унизительным орудием пыток эпохи становится славный крест. Мы видим в нем сияющий символ любви. Этот крест присутствует не только в наших церквях, но и на перекрестках и на вершинах холмов. Когда мы смотрим на это, мы видим прославление любви, которая выходит за рамки всего, что мы могли себе представить.

Но « видеть » Иисуса недостаточно. Он ожидает, что мы последуем за ним и подражаем ему. Этот призыв часто повторяется в Евангелиях : взять наш крест и следовать за Иисусом. Путь Христа – это быстрый спуск. Это полная противоположность тому, что советуют мужчины.

Мы живем в мире, который придает большое значение деньгам, власти и хорошему статусу. Но когда Иисус ищет человека, Он спускается в воплощение и делает Себя рабом. Он спускается среди людей и делает себя последним. И поэтому Он призывает нас следовать за Ним до самой смерти, чтобы разделить с Ним Его воскресение.

Следовать за Иисусом – это также страдать вместе с другими людьми, вместе с теми, кто живет в отчаянии. Он также приглашает нас присоединиться к тем, кто привержен борьбе с нищетой. Короче говоря, мы должны заново открыть для себя евангельский смысл « милосердия » : любить, слушать других, быть в служении, делиться, быть внимательными к самым бедным.

Каждое воскресенье мы празднуем Евхаристию в общении со всей Церковью, которая получила миссию вести нас к Иисусу. Посылая нас свидетельствовать о Его любви и надежде, которую Он возлагает на нас, Иисус напоминает нам, что Он с нами каждый день до самого конца света. Давайте вместе молиться ему, чтобы он дал нам силу и мужество для миссии, которую он нам доверяет.

Дикон Мichel Houyoux

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