Lundi de la quatrième semaine du Carême

Posté par diaconos le 15 mars 2021

Va, ton fils est vivant

# De nombreuses guérisons sont relatées dans le Nouveau Testament. Elles se rapportent pour la plupart aux soins apportés par Jésus à nos âmes pour les purifier de nos pêchés. La Guérison du fils d’un officier amène quelques éclaircissements supplémentaires à ce concept. La traduction de la Bible de Jérusalem parle de fonctionnaire royal. Avant la crucifixion de Jésus qui intervint alors que Ponce Pilate futt préfet de Judée, il n’y eut de roi ni en Galilée, ni en Judée, ni dans les territoires environnants.

C’est seulement après le renvoi de Ponce Pilate (fin 36 – début 37) que Caligula sortit Agrippa Ier de prison et le nomma roi de Batanée. Les territoires confiés à Agrippa furent frontaliers de la Galilée et se trouvèrent de l’autre côté du Jourdain. Les fils d’Hérode le Grand (Hérode Archélaos, Hérode Antipas et Philippe le Tétrarque) n’obtinrent jamais le titre de roi. L’homélie 28 de Grégoire le Grand fut consacrée à ce miracle. Le Pape compara cette guérison à celle effectuée chez le centurion (Mt 8, 6-7). L’orateur ponctua son discours en précisant que là Jésus ne se déplaça pas. Grégoire le Grand cita le psaume 116, verset 6 : « le Seigneur garde les petits-enfants. » L’humilité doit être de mise à tout moment.

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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Va, ton fils est vivant » : Les étapes de la Foi ultime en Dieu - ad Iesum  per hominem.-

En ce temps-là, après avoir passé deux jours chez les Samaritains, Jésus partit de là pour la Galilée. – Lui-même avait témoigné qu’un  prophète n’est pas considéré dans son propre pays. Il arriva donc en Galilée ; les Galiléens lui firent bon accueil, car ils avaient vu tout ce qu’il avait fait à Jérusalem pendant la fête de la Pâque, puisqu’ils étaient allés eux aussi à cette fête.

Ainsi donc Jésus revint à Cana de Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm. Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver ; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant.

Jésus lui dit : « Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne croirez donc pas ! » Le fonctionnaire royal lui dit : « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! » Jésus lui répond : « Va, ton fils est vivant.»

L’homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit. Pendant qu’il descendait, ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre et lui dirent que son enfant était vivant. Il voulut savoir à quelle heure il s’était trouvé mieux. Ils lui dirent : « C’est hier, à la septième heure (au début de l’après- midi), que la fièvre l’a quitté.»

Le père se rendit compte que c’était justement l’heure où Jésus lui avait dit : « Ton fils est vivant.» Alors il crut, lui, ainsi que tous les gens de sa maison. Tel fut le second signe que Jésus accomplit lorsqu’il revint de Judée en Galilée.» (Jn 4, 43-54)

Jésus guérit le fils de l’officier royal

 Jean raconta le retour de Jésus en Galilée et il motiva ce retour en rappelant un proverbe que Jésus avait cité et qui apparut comme une raison contre ce retour en Galilée. Puis il rapporta, comme une conséquence de ce dicton, que Jésus fut bien reçu des Galiléens.

Qu’est ce que la patrie de Jésus mentionnée dans ce proverbe ? Plusieurs répondirent : La Galilée. Jésus s’y rendit, parce qu’il sut qu’il n’y obtint pas de succès, mais il chercha soit la lutte (Weiss), soit la retraite (Luthardt, Holtzmann, Schlatter).

Meyer pensa que Jésus, sachant qu’en sa qualité de prophète il ne serait pas dès l’abord honoré dans la Galilée, sa patrie, avait commencé par chercher cet honneur au dehors, à Jérusalem, en Judée. Son calcul ne le trompa pas il fut ensuite bien reçu des Galiléens, parce qu’ils avaient vu ses miracles a Jérusalem.

Cette explication, très admissible fut adoptée, avec quelques modifications, par Astié, Reuss, M. Godet. D’autres, depuis Origène jusqu’à Baur, Ebrard et Keil, crurent que, dans la pensée de Jean, la patrie de Jésus fut la Judée, où il était né, et que, n’y ayant pas été honoré, il retournait en Galilée.

C’est même sur ce fait qu’un grand nombre d’interprètes se fondirent pour proposer une quatrième explication. Ils entendirent par la Galilée, où Jésus retourna, cette province dans son ensemble à l’exclusion de Nazareth, ou Jésus ne voulut pas aller. Bien que Jésus fût vulgairement appelé Galiléen, nulle part le Nouveau Testament ne lui donne cette province pour patrie, mais constamment Nazareth. Nathanaël répliqua : « De Nazareth peut-il sortir quelque chose de bon ? «  Philippe répondit : « Viens, et vois. » (Jn 19, 19)

Jean expliqua l’accueil que reçut Jésus des Galiléens en rappelant qu’ils furent témoins de toutes les choses qu’il fit à Jérusalem pendant la fête, à laquelle ils avaient eux-mêmes assisté. Ils furent frappés de l’autorité qu’il déploya en purifiant le temple, aussi bien que des miracles qu’il opéra  :  »Pendant qu’il était à Jérusalem pour la fête de la Pâque, beaucoup crurent en son nom, à la vue des signes qu’il accomplissait. » (Jn 2, 23)

Ce furent la des manifestations extérieures qui purent préparer les âmes à la foi, mais qui furent insuffisantes pour la créer en elles. Jésus, encouragé par ce bon accueil, voulut poursuivre son voyage en Galilée, jusqu’à Cana, où son séjour précédent pouvait avoir préparé les esprits à recevoir sa parole. C’est ce que l’évangéliste veut faire sentir en rappelant que c’est là qu’il avait changé l’eau en vin (Jean 2.1 et suivants).

Un officier royal peut désigner tout fonctionnaire, civil ou militaire. Il s’agit ici d’un serviteur d’Hérode Antipas, qui régnait sur la Galilée et auquel on donnait le titre de roi bien qu’il ne portât officiellement que celui de tétrarque. La confiance de cet homme, qui pourtant ne fut pas encore disciple de Jésus, s’explique, soit par ce miracle de Cana, dont il fut informé, soit par la connaissance qu’il avait eue, lui aussi, de tout ce que Jésus fit à Jérusalem.

Mais cette confiance s’explique mieux encore par l’angoisse de son cœur de père. Il pria Jésus de descendre parce que Cana était situé dans la montagne. Tous recherchèrent des miracles, et Jésus voulut qu’ils crussent en lui par sa parole, qui mit la vérité en contact immédiat avec leur âme. Il ne nia pas la valeur de ses miracles pour préparer la foi ; il y fit appel lui-même.

Le père ne se laissa pas rebuter par ce qu’il y eutt de sévère dans les paroles de Jésus ; mais, dans son angoisse, il insista, avec émotion : « et le supplie instamment : « Ma fille, encore si jeune, est à la dernière extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive » (Mc 5, 23)

Aussi Jésus répondit à sa confiance en lui accordant plus qu’il ne demanda. Sans aller avec lui à l’instant même, il lui annonça la guérison de son fils par cette parole souveraine : « Va, ton, fils vit. » Cette manière d’agir de Jésus constitua une nouvelle épreuve pour la foi naissante de l’officier, puisqu’il dut s’en retourner en n’emportant qu’une parole.

Comme il descendit vers le lac de Tibériade, les serviteurs accoururent pleins de joie au-devant de leur maître, afin de lui apprendre plus tôt la bonne nouvelle. Ils se servirent, pour la lui annoncer, des mêmes termes qu’employa Jésus, et qui signifièrent : Non seulement il n’est pas mort, mais il est guéri.

Le père eut la joyeuse certitude de la guérison de son fils, mais il voulut s’assurer si la parole de Jésus à laquelle il avait cru en fut la cause unique ; cette constatation acheva d’affermir sa foi.  La septième heure, selon la manière juive de diviser le jour, indique une heure après midi.

Dans ce cas, le père eut le temps de retourner de Cana à Capharnaüm le jour même, la distance étant de six à sept heures de marche et l’angoisse de son cœur devant accélérer sa course. Aussi quand les serviteurs parlèrent de la guérison comme accomplie la veille, ils s’exprimèrent à la manière des Juifs, qui après six heures du soir désignèrent le jour écoulé comme le jour d’hier.

Il crut à la parole de Jésus, dont il reconnut la puissance divine, mais il crut en Jésus lui-même, comme Messie et Sauveur. Et  toute sa maison, sa famille entière et ses serviteurs, partagèrent sa foi.  Le plus grand et plus précieux pour ce père que la guérison de son fils.

 Diacre Michel Houyoux

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article →  Va, ton fils est vivant

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Catholique.org   : cliquez ici pour lire l’article →  Va, ton fils est vivant. » – Les méditations

◊ Regnum Christi   : cliquez ici pour lire l’article →  « Va, ton fils est vivant »

    « Va, ton fils est vivant » – Lectio Divina

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Quinta domenica di Quaresima – Anno B

Posté par diaconos le 15 mars 2021

Dal Vangelo di Gesù Cristo secondo San Giovanni

V DOMENICA DI QUARESIMA / B - La DomenicaIn quel periodo c’erano alcuni greci tra coloro che erano saliti a Gerusalemme per adorare Dio alla festa della Pasqua. Vennero da Filippo, che era di Betsaida in Galilea, e gli chiesero : « Vogliamo vedere Gesù ». « Filippo va a dirlo ad Andrea e tutti e due vanno a dirlo a Gesù.

Allora Gesù disse loro : « È giunta l’ora che il Figlio dell’uomo sia glorificato. Amen, amen, vi dico: se un chicco di grano cade in terra e non muore, rimane solo; ma se muore, porta molto frutto.

Chi ama la sua vita la perde; chi se ne separa in questo mondo la conserverà per la vita eterna. Se qualcuno vuole servirmi, mi segua; e dove sono io, là sarà anche il mio servo.

Se qualcuno mi serve, il Padre mio lo onorerà. Ora la mia anima è sopraffatta. Cosa devo dire ? « Padre, salvami da quest’ora » ?  Ma no! Ecco perché sono venuto in quest’ora! Padre, glorifica il tuo nome ! « 

Poi venne una voce dal cielo, dicendo : « L’ho glorificato e lo glorificherò ancora ». « Quando la folla l’ha sentito, ha detto che è stato come un tuono. Altri hanno detto : « Era un angelo che gli parlava ». « Ma Gesù disse loro: « La voce non era per me, ma per voi. Ora è il giudizio di questo mondo; ora il principe di questo mondo sarà cacciato; ed io, quando sarò innalzato da terra, attirerò tutti gli uomini a me. « Con questo significò che tipo di morte stava per morire ». (Gv 12,20-33)

Vogliamo vedere Gesù

 Vorremmo vedere Gesù. « Questa è la richiesta fatta dai greci il giorno dopo la Domenica delle Palme. Queste persone sono simpatizzanti della religione ebraica che sono saliti a Gerusalemme per la festa della Pasqua. Hanno sentito parlare del suo ingresso trionfale a Gerusalemme. Così vanno a cercare i discepoli e alla fine trovano Filippo. Si avvicinano a lui e gli dicono il loro più grande desiderio: vedere la gloria di colui di cui tutti cantano le lodi. Vogliono vederlo, sì, ma questa gloria che sono invitati a vedere è quella di un uomo crocifisso… . Vedranno la morte di colui che è l’autore della vita, un uomo esaltato sopra tutti, inchiodato su una croce. Questo Gesù innalzato da terra conoscerà la gloria quando attirerà tutti gli uomini a sé.

Vorremmo vedere Gesù. Questa è una frase meravigliosa che sale da ogni cuore che desidera Dio. Gesù sta parlando a ciascuno di noi oggi. Anche noi vogliamo vedere Gesù. Gesù ci fa capire una cosa molto importante: lo incontreremo dove non ci aspettavamo di trovarlo. Lui è sempre visibile, ma in modi che non avevamo immaginato. È nel malato che andiamo a visitare nel letto d’ospedale; è nell’uomo che è stato licenziato senza motivo, nel prigioniero con cui ci teniamo in contatto, nella persona che è vittima di calunnie e pettegolezzi. Tutto quello che facciamo per il più piccolo di questi, lo facciamo per lui.

Con Gesù, i valori sono invertiti. L’umiliazione diventa grandezza. Il fallimento diventa un trionfo. Il più degradante strumento di tortura dell’epoca diventa la croce gloriosa. Vediamo in essa un simbolo luminoso dell’amore. Questa croce è presente nelle nostre chiese, ma anche agli incroci e sulle cime delle colline. Quando la guardiamo, vediamo la glorificazione di un amore che va al di là di qualsiasi cosa che possiamo immaginare.

Ma « vedere » Gesù non è sufficiente. Si aspetta che lo seguiamo e che lo imitiamo. Questa è una chiamata che ricorre spesso nei Vangeli: prendere la nostra croce e seguire Gesù. La via di Cristo è una rapida discesa. È esattamente il contrario di quello che consigliano gli uomini.

Viviamo in un mondo che dà grande importanza al denaro, al potere e al buono stato. Ma quando Gesù cerca l’uomo, scende nell’incarnazione e si fa schiavo. Scende tra gli uomini e si fa l’ultimo. E così ci invita a seguirlo nella sua morte per partecipare alla sua risurrezione.

Seguire Gesù è anche soffrire accanto ai nostri simili, accanto a coloro che vivono nella disperazione. Ci invita anche a unirci a coloro che sono impegnati nella lotta contro la povertà.  In breve, dobbiamo riscoprire il significato evangelico di « carità »: amare, ascoltare gli altri, essere al servizio, condividere, essere attenti ai più poveri.

Ogni domenica celebriamo l’Eucaristia in comunione con tutta la Chiesa, che ha ricevuto la missione di condurci a Gesù. Mandandoci a testimoniare il suo amore e la speranza che ripone in noi, Gesù ci ricorda che è con noi ogni giorno fino alla fine del mondo. Preghiamolo, insieme, affinché ci dia forza e coraggio per la missione che ci affida.

Diacono Michel Houyoux

Link ad altri siti web cristiani

◊ Maranatha (Italia) : clicca qui per leggere l’articolo → Liturgia Domenica V Tempo di Quaresima – anno B

◊ Qumran (Italia) : clicca qui per leggere l’articolo → Testi – V Domenica di Quaresima (Anno B) 

♥   Omelia del Padre Enzo Carruso

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Le festin des noces

Posté par diaconos le 14 mars 2021

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# Michel Houyoux, auteur du livre « Les deux voies »,  enseigna la Biologie, la chimie et la physique dans différents instituts et collèges en Belgique et au Burundi (Afrique). Par arrêté royal du 26 novembre 1993, il reçut la décoration de Chevalier de l’Ordre de la couronne en récompense de plus de trente années de bons et loyaux services dans l’enseignement permanent. Il est aussi diacre permanent dans le diocèse de Namur (Belgique)

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Le royaume de Dieu est semblable à un roi qui fit des noces pour son fils. Dieu nous invite à un banquet où il y aura de la place pour tout le monde. Il nous invite à nous préparer, dans notre vie quotidienne, pour le banquet qu’il réserve à tous. Il ne s’agit pas d’une vieille histoire du passé. Les invitations sont toujours très actuelles. C’est à chaque personne que Dieu a envoyé une invitation.

Beaucoup de gens ne répondront pas à cet appel. Jésus lui-même nous avertit : la multitude des hommes est appelée, mais les élus sont peu nombreux. (Mt 22, 14) Lorsque des noces étaient imminentes, dans la tradition des invitations du MoyenOrient ancien, il y avait deux invitations : la première qui annonçait qu’il allait y avoir des noces, la deuxième pour chercher les invités.

La deuxième invitation se faisait en allant chercher les invités : on leur avait laissé le temps de se préparer et en plus, on les emmenait. Dans le récit de Matthieu (Mt 22, 1-14) les premiers serviteurs envoyés sont ceux qui annoncent la fête, et beaucoup parmi les prévenus, nous dit l’évangile, n’en ont cure. Ils ne voulaient pas venir ! (Mt 22, 3) La deuxième série des serviteurs se fait même tuer.

« Mais ils n’en tinrent aucun compte et s’en allèrent, l’un à son champ, l’autre à son commerce ; les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent. » (Mt 22, 5-6) Le roi entra en colère et décida de punir ceux qui l’avaient offensé et châtier les meurtriers et leur ville, nette allusion à la destruction de Jérusalem et de la dispersion de la nation juive.

La première révolte des Juifs de 66, racontée en détails par Flavius Josèphe dans la Guerre des Juifs, fut réprimée et écrasée en 70 après J.-C., entraînant la destruction quasi-complète de la ville par Titus. Comprenez-vous bien le message de ce récit et les réactions des invités ? Le roi qui célébra les noces de son fils, ce fut Jésus qui vint apporter l’invitation aux juifs à participer au festin du Royaume de Dieu.

Mais  le peuple n’écouta pas son appel. Bien avant Jésus, Dieu envoya ses prophètes prêcher la justice, la miséricorde, le pardon et à placer sa confiance en lui. Le peuple élu n’écouta pas ses prophètes. Puisque ceux qui furent appelés ne répondirent pas à l’invitation qui leur fut adressée.

Le roi envoya ses serviteurs aux croisées des chemins pour inviter à participer au repas de noces tous les gens qu’ils rencontrèrent :  « Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous rencontrerez, invitez-les au repas de noces. » Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils rencontrèrent, les mauvais comme les bons, et la salle des noces fut remplie de convives. ( Mt 22, 10)

C’est une invitation pour tout le monde, l’appel est universel. Les élus seront toutes les personnes qui entendent cet appel, et personne n’est exclu, quel que soit son lieu d’origine, quelles que soient ses idées, sa race, ses convictions. Il est urgent que nous prenions le temps de réfléchir quant aux appels que Dieu ne cesse de nous adresser.

La description de l’inconscience de ces invités est d’une brûlante actualité. Jésus nous montre ici deux catégories de personnes : les contestataires qui refusèrent l’invitation et dont certains prirent violemment à partie les serviteurs et les négligents qui ne se rendirent même pas compte qu’ils étaient invités et continuèrent à vaquer à leurs occupations.

Il suffit de mettre quelques exemples précis, choisis dans notre quotidien, sous les mots de jadis pour découvrir que Jésus décrivit très exactement l’état de notre monde actuel. Parmi les personnes qui entrèrent dans la salle du festin, un homme n’avait pas revêtu le vêtement des noces. Pourtant le roi avait tout prévu : dans un local proche de la salle du festin il y avait un vestiaire bien approvisionné en vêtements que devaient porter les invités au banquet.

À l’époque, on avait la coutume de procurer à tous les invités le vêtement qu’ils devaient porter au banquet et selon la coutume le roi honorait ses invités en passant de l’un à l’autre. Il suffisait de se servir, d’accueillir ce don royal. Encore fallait-il le faire, se donner la peine de passer par ce renouvellement de tout l’être, prendre le risque de s’engager et de changer sa vie (conversion).

Cet homme aurait pu en avoir un, mais il n’en avait pas ; c’est pourquoi il n’eut rien à répondre lorsque le roi lui demanda pourquoi il n’avait pas revêtu l’habit de noce. Le roi entra dans la salle du festin et vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce. Il lui dit :  » Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ?  » L’autre garda le silence.

Alors le roi dit aux serviteurs : « Jetez-le, pieds et poings liés, dehors dans les ténèbres ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents. » (Mt 22, 11-14) Il ne put s’en prendre à ce roi qui avait tout fait pour lui faciliter l’entrée dans la salle du festin. Par son choix, il s’exclut lui-même de l’assemblée.

Cet unique exclu, dans ce récit, est l’image de toute personne qui demeure toujours libre de répondre par oui ou par non à l’invitation du Seigneur. Cette inspection royale ressemble fort à une scène de jugement, prélude du jugement dernier. L’homme en question fut condamné pour n’avoir pas porté l’habit de noce sans avoir pu se justifier.

Ce récit culmine par un avertissement solennel : « Certes, la multitude des hommes est appelée, mais les élus sont peu nombreux. » (Mt 22, 14) Par cette parabole, Jésus veut nous faire prendre conscience de l’importance de la réponse que nous sommes appelés à donner, en toute liberté, à l’invitation que Dieu nous adresse. Nous sommes tous invités au festin du Royaume. Sommes-nous conscients d’être attendus et qu’il y a une place pour chacun de nous ?

ll suffit de mettre quelques exemples précis, choisis dans notre quotidien, sous les mots de jadis pour découvrir que Jésus décrivit très exactement l’état de notre monde… Comment voulez-vous que je participe à la messe paroissiale le dimanche, je n’ai que ce jour-là pour faire du sport ou encore, c’est le jour où nous sommes souvent partis ou je dois encore faire mes devoirs et étudier mes leçons pour demain lundi…

Ne donnons pas à Dieu la dernière place ! Tant d’autre voix couvrent ses appels. Le prophète Isaïe, il y a plus de 2700 ans, au huitième siècle avant Jésus Christ, nous invitait déjà grand festin messianique. Ce jour-là sera un jour de joie pour ceux et celles qui auront misé leur vie sur Dieu et qui auront vécu dans l’espérance.

Les élus seront toutes les personnes qui entendent cet appel, et personne n’est exclu, quel que soit son lieu d’origine, quelles que soient ses idées, sa race, ses convictions. Répondons aux multiples appels du Christ qui nous sont transmis par l’Évangile, par l’Église, par les rencontres de notre vie.

Dieu invite tout le monde, sans aucune discrimination et il privilégie même les pauvres, les marginaux, les laissés pour compte. Nous sommes tous invités à la noce ! Cependant, comme toute invitation, l’invitation que Dieu nous adresse se heurte à notre liberté. Choisir d’être de la noce ou de ne pas en être.

Choisir ! C’est bien à cela que nous pousse l’évangile. Répondras-tu aux appels multiples de Jésus qui te sont adressés par l’Évangile, l’Église et les rencontres de ta vie ?

Diacre Michel Houyoux

Les deux voies    Éditions Croix du Salut ( 05.06.2013 )

 Les deux voies
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EAN: 9783841698728
Langue du Livre: Français
By (author) : Michel Houyoux
Nombre de pages: 144
Publié le: 05.06.2013
Catégorie: Christianity

Détails du livre: ISBN-13

Les deux voiesLes deux voies

Choisis le chemin de la Vie. Pour être disciple de Jésus

Il nous faut marcher derrière lui, suivre le même chemin

Auteur le Diacre Michel Houyoux , publié le  5 juin 2013  Broché  Prix : 25, 80€

Pour acheter le livre, cliquez ici →Omni badge Les deux voies     Recevez-le par la poste.
€ 25,80

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Fourth Sunday of Lent -Laetare

Posté par diaconos le 14 mars 2021

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# It seems that, from ancient Christian times, the fourth Sunday of Lent, known as Laetare Sunday, had the special character of a pause in the middle of Lent (as did Gaudete Sunday during Advent). The name comes from the opening words of the Laetare introit, « Laetare Jerusalem » (Rejoice, Jerusalem). In the past, the Pope, unlike on other Sundays in Lent, came on horseback to the station on that day at the Holy Cross of Jerusalem where the Glorious Cross was venerated.

The term « Laetare Sunday » is used by most Latin liturgical rites (such as the Catholic tradition and Anglicanism), and by some Protestant denominations which have their origins in the rite of the European Church. The Lætare, in Belgium, is a traditional festival celebrated mainly in Stavelot, in the province of Liège, for three days (Saturday, Sunday and Monday). It is a centuries-old tradition dating back to 1502. Like Gaudete Sunday in Advent, the Church celebrates its joy and liturgical vestments may exceptionally be pink (a mixture of purple and white) instead of purple on this day.

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From the Gospel of John

Jesus said to Nicodemus : « As Moses lifted up the bronze serpent in the wilderness, so must the Son of Man be lifted up, that through him every man who believes may have eternal life. For God so loved the world that he gave his only begotten Son, that whoever believes in him shall not perish but have everlasting life. For God sent his Son into the world, not to judge the world, but that through him the world might be saved. He who believes in Him escapes the Judgment ; he who does not want to believe is already judged, because he has not believed in the name of the only Son of God.

« And this is the Judgment: when the light came into the world, men preferred darkness to light, because their deeds were evil. For every man that doeth evil hateth the light: he cometh not into the light, lest his works should be held against him: but he that doeth the truth cometh into the light, that his works may be known as the works of God. « For God so loved the world that he gave his only Son » (Jn 3, 14-21)

Author +FATHER MARY LANDRY C+MPS

Almighty God, you who know all things, do not look at the sin of your people, but listen to their request for forgiveness. Without your grace, life will never be able to find the road you have traced for it. Lord, Nicodemus came to you by night to find out how to be reborn before his Creator, how to find the way back to his Father. You invite him to be born of water and the Spirit (Jn 3:5), you invite him to open himself to the Holy Spirit who traces the path of each one. Lord, I ask you, grant me to hear and follow your voice.

Rejoice, Jerusalem, and gather together, all you who love her

Today the liturgy offers us a foretaste of Easter joy. The liturgical vestments are pink. It is the Sunday of « lætare » which invites us to a peaceful joy. « Rejoice, Jerusalem, and gather together, all you who love her… », cries the opening hymn. God wants us to be happy. The most basic psychology tells us that a person who is not happy ends up being a sick person in body and mind.

That said, our joy must be a joy that has a good foundation, it must be an expression of the peace of a meaningful life. Otherwise, joy would degenerate and become superficial and stupid. St. Theresa rightly distinguished between « holy joy » and « foolish joy ». The latter is an external joy that lasts only a short time and leaves a bitter taste.

These are difficult days for the life of faith. But they are also exciting times. We experience, in a way, the Babylonian exile, the one sung in the psalm. We too can have an experience of exile « we wept, remembering Zion » (Ps 136, 1).

External difficulties, and especially sin, can bring us to the shores of Babylon. But in spite of everything, there are reasons to keep hope, and God continues to say to us : « Let my tongue stick to the roof of my mouth, if I stop thinking about you » (Ps 136:6). (Ps 136, 6).

We can live happily ever after, for God loves us so much « that he gave his only Son » (Jn 3, 16). Soon we will accompany this only Son on his journey of death and resurrection. We will contemplate the love of the One who loves us to the point of giving himself for us all, for you and for me. And we will be filled with love when we see « Him whom they pierced » (Jn 19, 37) and a joy will grow in us that no one can take away.

The true joy that fills our lives is not the result of our personal efforts. St Paul reminds us: it does not come from us, it is a gift from God, we are his work (Col 1, 11). Let us let God love us and love him in return, and our joy will be great both in our lives and at the next Easter. Let us not forget to let God caress and transform us by making a good confession before Easter.

It is clear, then, that, reduced to our own strength, we can do nothing. So, Lord, in order to live in the light, grant me the grace to listen to the Spirit that you communicate to us through your words, your examples and the sacraments, and to obey his request. We can do nothing on our own, so let us raise our eyes to the redemptive cross from which we will receive the Spirit and his light.

Additions

◊ Diacon Michel Houyoux : click here to read the paper  → The Fourth Sunday of Lent

   Frater Mauro Conte : « Fourth Sunday of Lent »

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