Cinquième dimanche du temps pascal-année B

Posté par diaconos le 30 avril 2021

Celui qui demeure en moi, et moi en lui, porte beaucoup de fruits

#Vangelo: Chi rimane in me e io in lui porta molto frutto.

# Dans la théologie chrétienne, nous parlons d’union mystique lorsque nous décrivons le lien existentiel personnel étroit, la communion, qui unit le chrétien à Jésus-Christ et par lequel il participe aux bénéfices salvateurs de sa vie, de sa mort et de sa résurrection. Cette communion est dite « mystique » car elle se déroule de manière mystérieuse et surnaturelle. Au sein du christianisme, il existe différentes approches du sujet de l’union mystique. Pour le catholicisme romain et certaines parties de l’anglicanisme et du luthéranisme, cette union est établie par le baptême et nourrie par les sacrements, qui sont considérés comme les moyens privilégiés par lesquels la grâce est communiquée.

Le mysticisme met tellement l’accent sur l’identification du Christ avec le chrétien que, selon lui, une sorte de fusion totale s’opère, même s’ils restent des personnes distinctes. Le rationalisme religieux conçoit Dieu comme une réalité immanente au monde et à tout esprit humain. Le Christ serait immanent à la nature et à l’esprit humains. Le salut est donc conçu de manière universelle, indépendamment de la croyance consciente de l’individu en Christ. C’est pourquoi il cite souvent le texte biblique : « Car, comme en Adam tous meurent, ainsi en Christ tous seront rendus à la vie » (1 Corinthiens 15, 22).

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De l’Évangile de Jean

Je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron.  Tout rameau qui ne porte pas de fruit en moi, il l’enlève ; et tout rameau qui porte du fruit, il l’émonde pour qu’il porte davantage de fruit.  Vous êtes déjà des mondes à cause de la parole que je vous ai adressée.  Restez en moi, et je reste en vous. De même que le sarment ne peut porter du fruit par lui-même s’il ne reste pas dans le cep, de même vous ne pouvez porter du fruit si vous ne restez pas en moi. Je suis la vigne, vous êtes les branches. Celui qui demeure en moi et moi en lui porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. Celui qui ne demeure pas en moi est jeté comme la vigne et se dessèche ; on le ramasse, on le jette au feu et on le brûle.  Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voulez et cela vous sera donné. 8 Mon Père est glorifié en ceci : que vous portiez beaucoup de fruit et deveniez mes disciples.  » (Jean 15, 1-8)

Qu’est-ce que cela signifie d’être chrétien ?

Avec cette page de l’Évangile de Jean, nous sommes arrivés au cœur de la foi : Jésus explique enfin à ses disciples ce que cela signifie d’être son disciple. Jésus n’est pas seulement un guide ou un compagnon, un ami ou un frère. Il est notre vie. Il est vivant en chacun de nous et nous fait vivre de sa vie divine. Il nous enseigne qu’il est la vraie vigne, mais pas la seule ; il est le cep, le tronc auquel il veut joindre tous ceux qu’il appelle à la vie : « Je suis la vigne et vous êtes les sarments. »  

Dans la première lecture, nous avons l’exemple de quelqu’un qui s’est fait circoncire.  Sur le chemin de Damas, Paul a été dépouillé de tout et greffé à la vraie vigne qu’est le Christ, dont il devait être l’un des rameaux les plus féconds. Nous, chrétiens, sommes unis à lui par la foi et le baptême. Ce que Dieu attend de nous, c’est que nous soyons une vigne vivante qui porte du fruit.

Tout cela ne sera vraiment possible que si nous sommes unis au Christ ; il y a un mot qui revient sept fois en quelques lignes, c’est le verbe « demeurer ».  « Reste en moi ! «  nous dit Jésus. Les chrétiens sont des hommes et des femmes qui demeurent dans le Christ. La question inévitable se pose alors : demeurer en Jésus, oui, mais comment ? Comment pouvons-nous être sûrs que nous le rencontrerons ? Ce n’est pas la même chose qu’avec notre voisin du quartier ou du village. Nous ne rencontrons pas Jésus directement, mais par des intermédiaires.

Nous avons trois moyens d’y parvenir : par la Parole de Dieu, par la prière et les sacrements, et par la vie quotidienne. Le chemin de la Parole de Dieu : pour demeurer en Christ, nous devons demeurer dans sa Parole. Nous devons nous donner le temps de le recevoir. Cette Parole de Dieu nous est donnée par la Bible, l’Évangile, un magazine, un livre religieux, une émission chrétienne à la radio ou à la télévision, et aussi par la Parole proclamée à la messe du dimanche. Nous donnons-nous le temps de recevoir cette Parole ?

La deuxième façon de demeurer dans le Christ est la prière et les sacrements. Pour demeurer dans sa présence, nous devons lui parler et l’écouter. Il s’agit d’une prière fidèle, régulière et fréquente, et non d’une petite prière de temps en temps. Nous parlons à Jésus pour lui confier quelqu’un, pour lui dire merci ou pour lui demander d’éclairer notre vie. La prière nous aide à rester en communion avec le Christ.

Cette communion se réalise aussi à travers les sacrements, en particulier l’Eucharistie : elle est la source et le sommet de toute la vie chrétienne. Elle nous permet d’être unis au Christ, de devenir un avec lui. Nous recevons son amour afin de le vivre dans notre vie quotidienne. La troisième voie est celle de la vie quotidienne : ce qui fait qu’une vie vaut la peine d’être vécue, ce ne sont pas les belles paroles mais l’amour mutuel, les gestes de partage, d’acceptation et de solidarité.

Ne nous décourageons pas lorsque nous avons été infidèles, lorsque nous nous sentons comme des branches mortes. Dieu est plus grand que nos cœurs et sait tout. Son amour miséricordieux peut toujours nous lier à la vraie vigne et nous faire porter du fruit en abondance. En bref, ce que Jésus nous demande, c’est d’être connectés à Lui dans chaque situation de notre vie. Alors nos vies porteront du fruit et Dieu sera fier de nous. C’est là que nous trouverons le véritable sens de notre vie.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Croire : cliquez ici pour lire l’article →  Dimanche 2 mai 2021 5e dimanche de Pâques

◊ Père Hubert Vallet : cliquez ici pour lire l’article → Temps pascal, année B - 5ème dimanche

Demeure en Lui

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Jeudi de la quatrième semaine du temps pascal

Posté par diaconos le 29 avril 2021

Si quelqu’un reçoit celui que j’envoie, il me reçoit moi-même

Jean 13:20

# L’Imitation de Jésus-Christ est une œuvre anonyme de piété chrétienne, écrite en latin à la fin du XIVe siècle ou au début du XVe siècle. Son auteur est Thomas a Kempis. Il s’agit du livre le plus imprimé au monde après la Bible et, selon Yann Sordet, de  l’un des plus grands succès de librairie que l’Europe ait connus de la fin du Moyen Âge au début de l’ère contemporaine. Origine : le titre de cet ouvrage écrit en latin, provient directement de sa première phrase : :« Celui qui me suit ne marche pas dans les ténèbres, dit le Seigneur. Ce sont les paroles de Jésus-Christ, par lesquelles il nous exhorte à imiter sa conduite et sa vie, si nous voulons être vraiment éclairés et délivrés de tout aveuglement du cœur.

On peut considérer que cette thématique a été traitée dans le livre conformément à l’esprit de la Devotio moderna, courant spirituel apparu à la fin du XIVe siècle dans l’Europe du Nord, non seulement parce que le texte de L’Imitation n’est pas attesté avant cette époque, mais également parce qu’il reflète les valeurs fondatrices de ce mouvement. Bien des précautions doivent être prises dans la présentation de cet ouvrage anonyme, qui offre à l’historien de la spiritualité quelques difficultés touchant la composition et l’attribution.+

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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Après avoir lavé les pieds de ses disciples, Jésus parla ainsi : « Amen, amen, je vous le dis : un serviteur n’est pas plus grand que son maître, ni un envoyé plus grand que celui qui l’envoie. Sachant cela, heureux êtes-vous, si vous le faites. Ce n’est pas de vous tous que je parle.
Moi, je sais quels sont ceux que j’ai choisis, mais il faut que s’accomplisse l’Écriture : Celui qui mange le pain avec moi m’a frappé du talon. Je vous dis ces choses dès maintenant, avant qu’elles  n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez que moi, JE SUIS. Amen, amen, je vous le dis : si quelqu’un reçoit celui que j’envoie, il me reçoit moi-même ; et celui qui me reçoit, reçoit Celui qui m’a envoyé.» (Jn 13, 16-20)

Jésus exhorta ses disciples à imiter son exemple

Vous, serviteurs et apôtres, vous ne devriez pas vous refuser à des actes d’humilité et d’amour que votre Seigneur et Maître ’accomplit.  Jésus aimait cette comparaison qu’il employa souvent ailleurs, dans des applications diverses (Jean 15.20 ; Matthieu 10.24-25 ; Luc 6.40).   Entre savoir et, faire, il y a un abîme ; le premier à lui seul, rend coupable, le dernier rend heureux, car il donne au disciple un trait précieux de ressemblance avec Jésus : l’humilité et l’amour.

Jésus en exhortant les disciples à imiter son exemple passa sous silence le sens particulier que la résistance de Pierre l’amena à donner à son action. La raison en fut bien simple : Jésus, lui seul, au moyen de son sang et de son Esprit, put purifier le pécheur de ses souillures. Nous ne pouvons avoir à cette œuvre qu’une part très indirecte pour d’autres en les amenant à Jésus. Dans ce sens, l’exemple nous concerne aussi.

« Je ne dis pas que vous êtes heureux, car il en est un au milieu de vous qui ne le sera jamais. Je sais très bien quels sont ceux que j’ai choisis, je les connais, je les pénètre jusqu’au fond. Ce n’est donc pas par erreur que j’ai choisi Judas, afin d’accomplir le dessein de Dieu, prédit dans les Écritures. 

Plusieurs interprètes entendirent ce choix dans le sens de l’élection pour le salut. Manger du pain avec quelqu’un, c’est-à-dire être reçu à sa table, signifie, selon les mœurs orientales, être admis dans sa familiarité et dans sa confiance, comme un hôte dans sa maison ; toute perfidie de la part de cet hôte en devient beaucoup plus coupable. L’expression : lever son talon contre quelqu’un, comme le cheval qui rue, est l’image de la brutalité, non de la ruse.

Le personnage historique auquel se rapporte cette parole est Achitophel, conseiller de David (2 Samuel 15, .12), qui prit parti pour Absalom dans la révolte de ce fils ingrat contre son père (2 Samuel 17. 14), et qui, voyant sa trahison découverte, s’en alla et s’étrangla (2 Samuel 17, 23).

 Étrange ressemblance de sa destinée avec celle de Judas, auquel Jésus appliqua ces paroles ! La plainte de David, sur ce traître, se lit ainsi dans l’hébreu : « Même l’homme avec qui j’étais en paix, en qui Je me confiais, qui mangeait mon pain, a levé le talon contre moi  ». Jésus évita de dire mon pain, parce que, pauvre, il n’en eut pas à donner. Mais il fit mieux pour Judas : il lui donna le pain de vie.

Jésus tint à avertir ses disciples de la trahison de Judas, craignant que leur foi en lui ne fût ébranlée s’il ne la leur avait pas prédite et s’il leur paraissait, à la fois, la dupe et la victime de ce crime horrible.

Quelques exégètes  pensèrent qu’elles ne furent qu’une reproduction déplacée du passage de Matthieu. Parmi ceux qui rejetèrent avec raison cette supposition, les uns MM. Weiss et Godet rattachèrent cette solennelle déclaration (en vérité, en vérité) au verset 16 et alors elle signifierait : « Si le serviteur, l’envoyé ne doit pas vouloir être plus que le Maître et le Seigneur, celui-ci, de son côté, veut l’élever jusqu’à sa hauteur l’égaler à lui, comme lui est égalé au Père qui l’a envoyé. »

D’autres rapprochèrent ce verset des paroles : « Vous êtes bienheureux », et Jésus ferait ainsi sentir à ses disciples, en quoi consista ce bonheur. D’autres enfin, trouvant peu naturelle cette liaison avec des paroles déjà éloignées, rattachèrent ce passage à ce qui précède immédiatement. Jésus vint de dire que le crime de Judas n’ébranlera pas la foi des disciples, et il leur donna un nouveau et puissant motif d’assurance, dans la pensée que, en remplissant leur sainte mission, ils seront reçus comme lui-même, qui est au milieu d’eux le représentant et l’envoyé de Dieu. En travaillant pour lui, ils travailleront pour Dieu même qui sera leur lumière et leur force.

Telle fut l’interprétation de Meyer qui était déjà défendue par Calvin « Il est plus probable que Christ a ici voulu remédier au scandale… Cette admonition du Seigneur Jésus montra que ce ne fut pas une chose raisonnable que l’impiété d’aucuns, qui conversèrent méchamment ou autrement qu’il ne fallut en leur office, diminuer quelque chose de l’autorité apostolique.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Sensus Fidelium : cliquez ici pour lire l’article → Le jeudi de la quatrième semaine après Pâques

◊ Schweizer dominikaner provinz : cliquez ici pour lire l’article →  Jeudi de la 4ème Semaine du Temps Pascal

  Si quelqu’un reçoit celui que j’envoie, il me reçoit moi-même » – Lectio Divina

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Fünfter Sonntag der Osterzeit – Jahr B

Posté par diaconos le 28 avril 2021

Wer in mir bleibt, und ich in ihm, der bringt viel Frucht

Johannes 15:5

# In der christlichen Theologie sprechen wir von einer mystischen Vereinigung, wenn wir die enge persönliche existenzielle Bindung, die Kommunion, beschreiben, die den Christen mit Jesus Christus vereint und durch die er an den rettenden Vorteilen seines Lebens, seines Todes und seiner Auferstehung teilhat. Diese Gemeinschaft wird « mystisch » genannt, weil sie auf eine geheimnisvolle und übernatürliche Weise erreicht wird. Innerhalb des Christentums gibt es unterschiedliche Herangehensweisen an das Thema der mystischen Vereinigung. Für den römischen Katholizismus und Teile des Anglikanismus und des Luthertums wird diese Verbindung durch die Taufe hergestellt und durch die Sakramente genährt, die als die bevorzugten Mittel angesehen werden, durch die die Gnade mitgeteilt wird.

Der Mystizismus betont die Identifikation von Christus mit dem Christen so sehr, dass, wie er behauptet, eine Art totale Verschmelzung stattfindet, wobei sie jedoch unterschiedliche Personen bleiben. Der religiöse Rationalismus begreift Gott als eine in der Welt und in jedem menschlichen Geist immanente Wirklichkeit. Christus wäre in der Natur und im menschlichen Geist immanent. Die Erlösung wird daher universalistisch gedacht, unabhängig von der bewussten Glaubenszugehörigkeit des Einzelnen zu Christus. Deshalb zitiert er oft den biblischen Text: « Denn wie in Adam alle sterben, so werden auch in Christus alle lebendig gemacht werden » (1. Korinther 15,22).

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Aus dem Evangelium nach Johannes

 » Ich bin der wahre Weinstock, und mein Vater ist der Winzer.  Jede Rebe, die an mir keine Frucht bringt, nimmt er weg; und jede Rebe, die Frucht bringt, beschneidet er, damit sie mehr Frucht bringe.  Ihr seid schon Welten durch das Wort, das ich zu euch gesprochen habe.  Bleibt in mir, und ich in euch. Wie die Rebe nicht von sich aus Frucht bringen kann, wenn sie nicht am Weinstock bleibt, so auch ihr, wenn ihr nicht in mir bleibt. Ich bin der Weinstock, ihr seid die Reben. Wer in mir bleibt und ich in ihm, der bringt viel Frucht; denn ohne mich könnt ihr nichts tun. Wer nicht in mir bleibt, wird weggeworfen wie die Rebe und verdorrt, und dann sammelt man sie auf und wirft sie ins Feuer und verbrennt sie.  Wenn ihr in mir bleibt und meine Worte in euch bleiben, so bittet, was ihr wollt, und es wird euch gegeben werden. 8 Darin wird mein Vater verherrlicht, dass ihr viel Frucht bringt und meine Jünger werdet. «  (Joh 15, 1-8)

Was bedeutet es, ein Christ zu sein ?

Mit dieser Seite des Johannesevangeliums sind wir beim Kern des Glaubens angelangt: Jesus erklärt seinen Jüngern am Ende, was es bedeutet, sein Jünger zu sein. Jesus ist nicht nur ein Führer oder ein Begleiter, ein Freund oder ein Bruder. Er ist unser Leben. Er ist lebendig in jedem von uns und lässt uns mit seinem göttlichen Leben leben. Er lehrt uns, dass er der wahre Weinstock ist, aber nicht der einzige ; er ist der Weinstock, der Stamm, mit dem er alle, die er ins Leben ruft, verbinden will :  « Ich bin der Weinstock und ihr seid die Reben. »  

In der ersten Lesung haben wir das Beispiel von jemandem, der sich beschneiden ließ.  Auf der Straße nach Damaskus wurde Paulus von allem entblößt und in den wahren Weinstock, der Christus war, eingepfropft, von dem er eine der fruchtbarsten Reben sein sollte. Wir Christen sind durch den Glauben und die Taufe mit ihm verbunden. Was Gott von uns erwartet, ist, dass wir eine lebendige Rebe sind, die Frucht bringt.

All das wird nur dann wirklich möglich sein, wenn wir mit Christus verbunden sind ; es gibt ein Wort, das siebenmal in wenigen Zeilen vorkommt, und es ist das Verb « bleiben ».  » Bleib in mir !  » sagt uns Jesus. Christen sind Männer und Frauen, die in Christus bleiben. Es stellt sich dann die unvermeidliche Frage: Bleiben in Jesus, ja, aber wie? Wie können wir sicher sein, dass wir ihm begegnen werden? Es ist nicht dasselbe wie mit unserem Nachbarn in der Nachbarschaft oder im Dorf. Wir begegnen Jesus nicht direkt, sondern durch Vermittler.

Wir haben drei Wege, dies zu tun: durch das Wort Gottes, durch Gebet und die Sakramente und durch das tägliche Leben. Der Weg des Wortes Gottes: Um in Christus zu bleiben, müssen wir in seinem Wort bleiben. Wir müssen uns Zeit geben, um ihn zu empfangen. Dieses Wort Gottes wird uns durch die Bibel, das Evangelium, eine Zeitschrift, ein religiöses Buch, eine christliche Sendung im Radio oder Fernsehen und auch durch das in der Sonntagsmesse verkündete Wort gegeben. Geben wir uns Zeit, dieses Wort zu empfangen ?

Der zweite Weg, um in Christus zu bleiben, ist durch das Gebet und die Sakramente. Um in seiner Gegenwart zu bleiben, müssen wir zu ihm sprechen und auf ihn hören. Das ist ein treues, regelmäßiges und häufiges Gebet, nicht nur ein kleines Gebet von Zeit zu Zeit. Wir sprechen zu Jesus, um ihm jemanden anzuvertrauen oder um Danke zu sagen oder um ihn zu bitten, unser Leben zu erleuchten. Das Gebet hilft uns, in der Gemeinschaft mit Christus zu bleiben.

Diese Gemeinschaft wird auch durch die Sakramente erreicht, besonders durch die Eucharistie: Sie ist die Quelle und der Höhepunkt des ganzen christlichen Lebens. Sie erlaubt uns, mit Christus vereint zu sein, eins mit ihm zu werden. Wir empfangen seine Liebe, um sie in unserem täglichen Leben zu leben. The third way is that of daily life: what makes a life worth living is not fine words but mutual love, gestures of sharing, acceptance and solidarity.

Lassen wir uns nicht entmutigen, wenn wir untreu gewesen sind, wenn wir uns wie tote Äste fühlen. Gott ist größer als unsere Herzen und weiß alles. Seine barmherzige Liebe kann uns immer an den wahren Weinstock binden und uns Frucht in Fülle tragen lassen. Kurz gesagt, was Jesus von uns verlangt, ist, in jeder Situation unseres Lebens mit ihm verbunden zu sein. Dann wird unser Leben Früchte tragen und Gott wird stolz auf uns sein. Es ist hier, dass wir den wahren Sinn unseres Lebens finden werden.

Deacon Michel Houyoux

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◊ Spiritualität : klicken Sie hier, um den Artikel zu lesen  →  5. Sonntag im Jahreskreis | B 

◊  Johannes Beutler S.J.  : klicken Sie hier, um den Artikel zu lesen   →   5. Sonntag der Osterzeit (B): Joh 15,1-8

Predigt : « Ich bin der Weinstock »

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Tuesday of the Fourth Week in Eastertide

Posté par diaconos le 27 avril 2021

The Father and I are ONE

Père et Fils

# According to Philippe Rolland, the early Church Fathers were unanimous in affirming that this Gospel is the last of the four in time and that it was written by John. These were, in particular, Irenaeus of Lyon who died in 210, Clement of Alexandria who died in 211, and Origen who died in 245. Not to mention Marcion who died in 160, who is not a Church Father. This hypothesis is today rejected by most historians, who saw in this text the work of a Johannine community at the end of the first century, whose proximity to the events was debated.

This text is written in Greek, just like the other three canonical gospels, known as synoptics, but it differs from them in its composition, its poetic style, its theology, and probably in its sources, as well as in some singular episodes, such as the Wedding at Cana or the adulterous woman. In the Trinitarian doctrine, the Gospel according to John is the most important in terms of Christology, because it implicitly states the divinity of Jesus, whom it describes as the Word of God incarnate. The richness of the fourth Gospel has given rise to a great variety of cuttings or plans among exegetes. The majority of them agreed on a division into two parts: a prologue and an epilogue.

# Dedication is the act of consecrating an altar, temple, church, or other sacred building. It also refers to the inscription of books or other artifacts when these are specifically addressed or presented to a particular person This practice, which once was used to gain the patronage and support of the person so addressed, is now only a mark of affection or regard. In law, the word is used of the setting apart by a private owner of a road to public use. There is no authorized form for the dedication of a church in the reformed Church of England. A form was drawn up and approved by both houses of the convocation of Canterbury under Archbishop Tenison in 1712, and an almost identical form was submitted to convocation in 1715, but its consideration was not completed by the Lower House, and neither form ever received royal sanction..

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From the Gospel of Jesus Christ according to Saint John

The feast of the dedication of the Temple in Jerusalem was being celebrated. It was winter. Jesus was coming and going in the Temple under Solomon’s colonnade. The Jews surrounded him and said to him, « How long will you keep us waiting?
If you are the Christ, tell us openly! « Jesus answered them, « I told you, and you do not believe. The works that I do in my Father’s name are my testimony. But you do not believe, because you are not of my sheep.  My sheep hear my voice; I know them, and they follow me.
I give them eternal life; they shall never perish, nor shall anyone snatch them out of my hand. My Father, who has given them to me, is greater than all, and no one can snatch them out of the Father’s hand. The Father and I are ONE.  (Jn 10, 22-30)

Jesus at the Feast of Dedication

This feast, called in Hebrew and Greek Renovation, Inauguration, Dedication, was instituted by Judas Maccabaeus, in memory of the restoration of the temple and the altar, after Antiochus Epiphanes had profaned them. It was celebrated for eight days, beginning on the 25th of the month of Kisleu, which corresponds to the month of December (Josephus Jewish Antiquities, XII, 7, 8). This feast being of human institution, there was not, for the Jews, the same obligation to attend it as for the other religious solemnities. But Jesus was willing to conform to all that was good and praiseworthy in the customs of his people, and he took the opportunity to make a final appeal to them before the Passover.

It was winter, the bad season, and Jesus gave his speech in Solomon’s portico. Between the feast of tabernacles and the feast of the dedication, two months had passed, about which John kept an absolute silence. Some thought that during this interval Jesus remained in Jerusalem and its surroundings (thus Bengel, Tholuck, Olshausen, Stier Lücke, Hengstenberg, Meyer, Weiss, Oltzmann).

But, others objected, was it probable that Jesus remained all this time in Jerusalem, exposed to the ambushes of his enemies whose hatred and murderous designs had more than once been declared against him ?  After leaving Galilee, Jesus did not return to that province. The departure from Galilee reported by Luke (Lk 9, 51) was a solemn and public one; Jesus set out surrounded by a large company (Lk 10, 1). John explained that when Jesus went to the feast of tabernacles, he went secretly.

Luke placed the parable of the Good Samaritan in the middle of a narrative that presented Jesus travelling through southern Galilee, the place of which was the road from Jerusalem to Jericho, and the visit of Jesus to Martha and Mary, which took place in Bethany. After the Feast of Tabernacles, Jesus returned to Galilee. He brought back from Jerusalem the conviction that his appeals to the theocratic authorities had been definitively rejected, that his death was inevitable and imminent. Under this impression, he took leave of this province which had been the main field of his activity.

He then made the solemn departure whose tragic character Luke’s account has marked. He made his way slowly towards Jerusalem, evangelising southern Galilee and Perea. He made a short appearance in Jerusalem at the feast of the dedication, then returned to Perea, where he stayed until the approach of Passover. Jesus found in the hearts of his adversaries the cause of their unbelief : « You do not believe, because you are not of my sheep, and the proof that you are not is that my sheep know me and hear my voice, but you reject my words. »

If the words, « as I said unto you, » omitted by Codex Sinaiticus, B, are genuine, they must not be taken literally, for Jesus had not yet openly declared to His opponents, in His own words, that they were not of His sheep: but by tracing, in the allegory of verses 1-15, the characters of those who belong to Him, He had made it quite clear to His enemies that they were not of that number.

Jesus referred to his parable of the shepherd and the sheep, which he had spoken two months before, and negative critics were quick to draw conclusions against the historical truth of these discourses. But, as Meyer observes, this connection is explained by the fact that Jesus had in the meantime had no further dealings with his opponents and that he was for the first time in their presence. Jesus reminded the Jews of the healing he had accomplished during his previous stay in Jerusalem, six months earlier.

The characters which Jesus again noted in His sheep told the adversaries enough that they were not. What an intimate and living relationship Jesus established between Himself and His sheep! They hear his voice, that voice which is known and loved ; and I, he says, know them with all the love of the good shepherd; and they, because they know my voice, follow me. Then Jesus raised this relationship to a still more sublime height. .

Each of these three statements revealed the love of Jesus and founded the perfect assurance of his sheep. He does not say: I will give them, but I give them eternal life now. The life they draw from my communion will grow into eternity! Since they have eternal life, they will never perish. And though they are surrounded by enemies bent on their destruction, no one will take them from my hand.

To further increase the confidence he wished to inspire in his people, Jesus raised his thoughts to the almighty, eternal God, who is love because he is his Father. His sheep were given to him by his Father, and since he is greater and more powerful than all, who could ever take them from his hand?

Deacon Michel Houyoux

Links to other Christian websites

◊ Christian Truth : click here to read the paper →   The Feast of Dedication – What is it ?

◊  Messianic Good  news : click here to read the paper →  Jesus at the Feast of Dedication

  Christ in the Feast of Tabernacles

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