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Vendredi de la troisième Semaine du Temps Pascal

Posté par diaconos le 23 avril 2021

Ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson

« Ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson »

# La transsubstantiation est un phénomène surnaturel, qui signifie littéralement la conversion d’une substance en une autre. Le terme désigne, pour une partie des chrétiens (en particulier les catholiques et les orthodoxes), la conversion du pain et du vin en corps et sang du Christ lors de l’Eucharistie par l’intermédiaire du Saint Esprit. Le terme, qui fut attesté pour la première fois chez Étienne de Baugé au début du XIIe siècle, est défini comme concept du dogme par le quatrième concile du Latran (1215) et confirmé par celui de Trente (1545-1563).

Sur le plan religieux, l’Église catholique (dont les maronites et les arméniens catholiques) emploie le terme de « transsubstantiation » pour expliquer que, dans l’Eucharistie, le pain et le vin, par la consécration de la messe, sont « réellement, vraiment et substantiellement » transformés ou convertis en corps et sang du Christ, tout en conservant leurs caractéristiques physiques ou « espèces » (texture, goût, odeur : les apparences) initiales. La conséquence en est la présence réelle du Christ dans les espèces consacrées. Dans les écrits d’Hippolyte de Rome (IIIe siècle), la croyance en la transsubstantiation était partagée par plusieurs apôtres des premiers siècles de la chrétienté.

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De l’ Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, les Juifs se querellaient entre eux : « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? » Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui.
De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi. Tel est le pain qui est descendu du ciel : il n’est pas comme celui que les pères ont mangé.
Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. » Voilà ce que Jésus a dit alors qu’il enseignait à la synagogue de Capharnaüm.»  (Jn 6, 52-59)

Corps et sang du christ

Les auditeurs de Jésus se disputaient entre eux : un vif débat succéda aux sourds murmures  ; ce débat prouva qu’ils ’étaient pas unanimes dans leur opposition. La question posée exprima le doute avec une nuance de mépris qui se trahit par ce mot : Celui ci. Jésus n’eut pas encore parlé de manger sa chair ; mais ils ne pouvaient le comprendre autrement, puisqu’il la leur présente comme le pain qu’il donnera (verset 51).

Ce fut avec raison qu’ils ajoutèrent ce mot : manger sa chair ; mais, ainsi comprise, la pensée de Jésus devait leur paraître inexplicable. Elle le fut encore pour tant de chrétiens, même pour plus d’un savant théologien !  Au lieu de répondre à la question de ses auditeurs et de leur expliquer comment il put donner sa chair à manger, Jésus se contenta d’affirmer solennellement  la nécessité de manger la chair du Fils de l’homme, sous peine de n’avoir pas la vie et de rester dans la mort.

Il ajouta pour compléter sa pensée :  Si vous ne buvez son sang. Par là, il répondit  indirectement à la question des Juifs, en rendant beaucoup plus précise l’allusion à sa mort, à une mort sanglante, dont ils s’approprièrent les fruits par la foi et par une communion vivante avec lui. Jésus se désigna comme le Fils de l’homme, parce que ce fut par son incarnation qu’il implanta  dans notre humanité le principe d’une vie nouvelle.

Il s’agissait d’enfoncer dans ces cœurs durs un aiguillon qui provoquât en eux la réflexion ; de là ces paroles énigmatiques qui, par leur étrangeté même, devaient rester fixées dans la mémoire. Etouffées en apparence, elles pourront revivre et mûrir quand retentira la prédication apostolique de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ. (Ebrard)

Jésus confirma, par une déclaration positive, la pensée qu’il  exprima négativement. Comme il fut lui-même la vie, celui qui mange sa chair et boit son sang, et s’approprie ainsi sa personne, tout son être, par une communion intime et vivante avec lui, a, dès ce moment, une vie impérissable, la vie éternelle. Sans doute, la même grâce est promise à la foi; Il est évident que cette communion vivante et progressive avec lui est plus que la simple foi en lui.

Une nourriture et un breuvage qui renferment la vie et la communiquent. C’est par là qu’ils sont vrais. Rien de plus naturel, dès lors, que la glorieuse conséquence affirmée ipar Jésus : « Je le ressusciterai au dernier jour ». Cette résurrection est virtuellement donnée avec la vie divine que le croyant a puisée en Christ, qui achèvera son œuvre en lui, en le ressuscitant et en le glorifiant :  »Et si Christ est en vous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché, mais l’esprit est vie à cause de la justice. Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous. » (Rm 8, 10-11)

Ces paroles expliquent comment manger la chair de Jésus et boire son sang procure la vie.  Le croyant qui se nourrit ainsi demeure en Christ et Christ en lui ; il vit avec Christ dans une communion habituelle et permanente. Christ est le centre de sa vie, dominant ses pensées, ses affections, sa volonté, tous les motifs de sa conduite. Cette manière d’exprimer une vraie communion avec Jésus est particulière aux écrits de Jean.

La source souveraine de la vie, le Père vivant, communique incessamment la vie au Fils, qui vit par le Père, qui trouve dans le Père le principe de sa vie et de tout son être, et, du Fils, cette vie se répand sur quiconque est en communion avec lui.

Le croyant, lui aussi, en se nourrissant de Jésus, trouve en lui la même source et garantie de vie que celle que Jésus trouve lui-même dans sa relation avec le Père. ( Godet)

Jusqu’ici Jésus avait dit : « manger ma chair et boire mon sang »; » voici maintenant un terme plus direct encore : « Celui qui me mange », exprimant, d’une part, l’union du croyant avec la personne entière du Sauveur et affirmant, d’autre part, une communion habituelle et permanente avec lui.   Jésus, en revenant à la première image qu’il employa, celle du pain, résuma et conclut tout ce discours.

Depuis l’époque des Pères de l’Église jusqu’à nos jours, on a souvent agité la question de savoir si, dans la dernière partie de ce discours, Jésus avait eu en vue la sainte cène. À l’époque de la réformation, cette question a été vivement débattue entre catholiques et protestants, d’une part, et entre réformés et luthériens d’autre part. D’abord, c’eût été une anticipation sans exemple dans ses instructions ; ensuite, jamais aucune Église chrétienne ne professa l’absolue nécessité de la cène pour avoir la vie dans le Christ, et c’est là ce qu’enseigna Jésus, en disant : «  Si vous ne mangez ma chair et ne buvez mon sang, vous n’avez point la vie  ».

Dans les paroles qu’il prononça à Capharnaüm, comme dans le sacrement qu’il institua à Jérusalem, Jésus ne révéla pas autre chose que la nécessité d’entrer et de rester dans une communion vivante avec lui.  Dans la synagogue de Capharnaüm, ces discours eurent une grande solennité ; et comme la ville était populeuse, Jésus eut un nombreux auditoire.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites Web chrétiens

◊ Paroisse Notre Dame de la Bidassoa : cliquez ici pour lire l’article →  MÉDITATION DU VENDREDI DE LA TROISIÈME SEMAINE De PÂQUES

◊ Opus Dei  : cliquez ici pour lire l’article →  Méditation : Vendredi de la 3ème Semaine de Pâques – Opus Dei

   Homélie du Père Santiago Martín FM

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Quarta domenica di Pasqua – Anno B

Posté par diaconos le 23 avril 2021

Prière à Jésus le Bon Pasteur - rennes.catholique.fr

# Il Buon Pastore è una delle parole con cui Gesù si identifica (Gv 10,11 [archivio]). È una delle sette parole Io sono… che si trova solo nel Vangelo secondo Giovanni e si riferisce a un aspetto della missione di Gesù: colui che raccoglie, guida, cerca (i perduti) e dà la sua vita per gli altri. Egli nutre le sue pecore o riporta la pecora perduta. Il tema iconografico del Buon Pastore si è ampiamente diffuso prima nell’arte greca antica, dove è stato applicato al criophorus Hermes, ma anche ai portatori di offerte, e poi nell’arte romana, dove è stato utilizzato soprattutto in ambito funerario, secondo formule che si ispirano pienamente alla nascente arte cristiana1.

Si dice che questo tema abbia avuto prototipi sumeri. L’iconografia cristiana rappresenta prima Cristo come « l’agnello di Dio », portato da Giovanni Battista, e poi Gesù diventa il Buon Pastore che raccoglie la pecora smarrita3. 3 È tradizionalmente raffigurato con una benda, vestito con l’esomide, e con in mano un bastone, un recipiente per la mungitura (mulctra) o una siringa. Questo tema ha ispirato molti artisti cristiani.

# Il primo riferimento alla figura del buon pastore è presente in Genesi 4.2 riguardo ad Abele « pastore di greggi », che rende un costante sacrificio a Dio tramite gli agnelli selezionati al suo interno. Con il titolo di « pastore » l’Antico Testamento indica l’amore di Dio per il popolo di Israele guidato lungo il deserto fino alla Terra Promessa (Salmo 23). Lo stesso Mosè « pascolava il gregge di Ietro, suo suocero» (Esodo 3:1), prima di estendere la sua custodia e sorveglianza ad Israele schiavo di Egitto, in qualità di suo pastore.

Dio nell’Antico Testamento e Gesù Cristo nei Vangeli sono contrapposti ai cattivi pastori -i re e i capi del popolo-, che non si curano del gregge e lasciando in uno stato di abbandono e di sofferenza il bene che Dio ha affidato loro (Ezechiele 34:13-16 e Ez 37, Geremia 23:1-6, Zaccaria 11:4-17).[8]. Analogamente, Giovanni apostolo ed evangelista contrappone a Gesù buon pastore, il mercenario, il lupo e chiunque non ha attenzione per le pecore che il Padre gli ha affidato (Gv 10:10-13). Questo brano, tipico del Vangelo di Giovanni, ha dei richiami negli altri vangeli, soprattutto nella Parabola della pecora smarrita (Mt 18,12-14 e Lc 15,1-7). Soprattutto a partire da questo brano molto sovente Gesù viene chiamato: Buon Pastore.

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Dal Vangelo di Gesù Cristo secondo San Giovanni

Allora Gesù disse: « Io sono il buon pastore, il vero pastore, che dà la vita per le sue pecore. Il pastore mercenario non è il pastore, le pecore non sono sue: se vede arrivare il lupo, abbandona le pecore e scappa; il lupo le afferra e le disperde. Quel pastore è solo un mercenario, e le pecore non contano veramente per lui. Io sono il buon pastore; io conosco le mie pecore e le mie pecore conoscono me, come il Padre conosce me e io conosco il Padre; e io do la mia vita per le mie pecore.
Ho altre pecore che non sono di questo ovile: anche queste devo condurre. Ascolteranno la mia voce; ci sarà un solo gregge e un solo pastore. Per questo il Padre mi ama: perché io do la mia vita, per riceverla di nuovo. Nessuno può portarmelo via : Lo do di me stesso. Io ho il potere di darlo, ho anche il potere di riceverlo di nuovo: questo è il comandamento che ho ricevuto dal Padre mio ».  (Gv 10,11-18)

Io sono il buon pastore

« Io sono il buon pastore, il vero pastore, il vero pastore dà la vita per le sue pecore.  « (Gv 10,11) Durante tutta la sua vita, Gesù ha dato se stesso. Durante la sua esistenza terrena, non ha mai smesso di dare e donare se stesso. Lo vediamo nella sua vita quotidiana a Nazareth, nella sua predicazione, nel suo ministero con i suoi discepoli, e nella sua accoglienza a tutti coloro che venivano da lui con le loro necessità e sofferenze.

Il buon pastore è anche colui che conosce e ama le sue pecore. Per Cristo, il pastore di tutta l’umanità, siamo il suo bene più prezioso. Gesù ci chiama ad amarci l’un l’altro come lui ci ha amato. Questo significa che dobbiamo anche prendere tempo per conoscere coloro che ci ostacolano e coloro che sono affidati alle nostre cure.

Non possiamo amare veramente coloro che non vogliamo conoscere o coloro che ignoriamo intenzionalmente. Attraverso il contatto personale e il dialogo paziente, possiamo capire meglio chi ha bisogno, e il tempo che passiamo a conoscere loro e il Signore è tempo prezioso dato con amore.

Cerchiamo di essere collaboratori di Cristo, il Pastore dell’umanità. È Lui che ci chiama e ci manda. Un giorno dovremo rendere conto della responsabilità che ci è stata affidata. Il buon pastore è anche colui che raduna il suo gregge: Quando va in montagna, è importante tenere insieme il gregge; è in gioco la loro sicurezza.

Dicendoci questo, Gesù ci parla di questo mondo diviso in cui viviamo. Cristo vi ha posto la sua chiesa. Vuole che siano uniti e solidali. Ho altre pecore che non sono di questo ovile e devo guidare anche loro. Ascolteranno la mia voce: Ci sarà un solo gregge e un solo pastore.  Gesù conta su di noi per partecipare a quest’opera di raccolta.

Guardiamo a Gesù nel suo amore per suo Padre e per tutta l’umanità; guardiamo a lui nella sua obbedienza, nella sua povertà, nella sua compassione per ogni uomo e donna, specialmente per i più poveri, gli esclusi, gli emarginati, per coloro che soffrono di più. Fissiamo i nostri occhi su di lui: ci conosce meglio di noi stessi.  A nostra volta, affermiamo con Gesù, il Buon Pastore, la nostra piena disponibilità a fare la volontà del Padre giorno per giorno.

Che questa Eucaristia che celebriamo questa domenica risvegli in noi il desiderio di vivere come Gesù, il Buon Pastore! Che possiamo diventare sempre più simili a questo Gesù che non smette mai di dare la sua vita per tutti! Ascoltiamo la chiamata, la sua chiamata attraverso le necessità dei nostri fratelli e sorelle che ci gridano.

Quanto è grande e glorioso l’amore di cui il Padre ci riempie nel suo Figlio, il Buon Pastore. Voleva che fossimo chiamati figli di Dio, figli amati di Dio. (2a Lettura) In questa domenica, in cui siamo invitati a pregare per le vocazioni, alziamo gli occhi a Gesù, il Buon Pastore, e preghiamo con fiducia e perseveranza perché dia alla sua Chiesa pastori che si sforzino di conoscere meglio le persone, di amarle, e che si prendano cura di coloro che non sono ancora nella Chiesa.

Diacono Michel Houyoux

Link ad altri siti web cristiani

◊ Maranatha (Italia) : clicca qui per leggere l’articolo → IV Domenica di Pasqua Anno B 

◊ Qumran : clicca qui per leggere l’articolo →Testi – IV Domenica di Pasqua (Anno B)

   Padre Fernando Armellini : « 4a Domenica di Pasqua anno B »

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