Je suis le bon pasteur, le vrai berger
Posté par diaconos le 25 avril 2021
# Michel Houyoux enseigna la biologie, la chimie et la physique dans différents intituts et collèges en Belgique et à l’étranger. Par arrêté royal du 26 novembre 1993 , il reçut la décoration de Chevalier de l’ordre de la Couronne en récompense de plus de trente années de bons et loyaux services dans l’enseignement. Michel Houyoux s’exprime en six langues, il est aussi diacre dans le doyenné de Florennes et est l’administrateur de son blog au rayonnement international. Plus de 2594000 visiteurs depuis la création de son blog. Il ne demande jamais d’argent pour ses articles ; il peuvent copiés pour vos cours, pastorale paroissiale et homélie.
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Le thème des vocations est évoqué dans cet article : la mission de l’Église consiste à proclamer le salut au nom de Jésus et à annoncer l’Évangile à toutes les nations. La Bonne Nouvelle de l’Évangile, c’est que par sa résurrection , jésus nous ouvre la Vie. Jésus ressuscité compte sur chaque personne pour s’associer avec lui : retroussons nos manches et osons nous investir un peu plus à son service.
À l’époque de Jésus, bergers et moutons, faisaient partie de la vie quotidienne. La fonction de berger était un métier de confiance et à risques. On pouvait craindre des brigands , mais aussi des carnivores, comme les loups par exemple, lesquels n’hésitaient pas à s’approcher du troupeau pour s’attaquer à un agneau égarée ou à une brebis affaiblie. Pour devenir un bon berger, il fallit un long apprentissage sur le terrain. Le berger habitué à vivre avec ses bêtes, les connaissait, les secourait en cas de besoin. Il était pour elles comme un père.
Chaque matin, à son passage, il les appelait et, quittant spontanément leur bergerie, elles le suivaient avec confiance. Jésus parla de deux sortes de berger : à, l’encontre des bergers à gages qui se conduisent par intérêt et abandonnent les brebis devant le danger, Jésus fut en relation personnalisée avec chacune et donna sa vie pour elles. D’autre part, Jésus reconnut pour siennes le brebis qui ne furent pas dans sa bergerie.
Dans l’enseignement de Jésus, la place du berger est importante. Notamment dans les paraboles où le berger n’hésite pas à abandonner le troupeau pour aller à la recherche de la brebis perdue (Mt 18, 12), ou encore lorsqu’il se se présenta comme celui qui sépare les brebis des boucs. (Mt 25, 32). Jésus perçut sa mission comme celle d’un berger envoyé vers le brebis égarées pour es ramener à la maison du Père. (Mt 15, 24), lui-même comme un agneau sans tâche, tondu et mis à mort.
L’identification du berger avec l’agneau pascal , ce fut la mission que Jésus délégua à ses disciples : « Je vous envoie comme des bergers au,milieu des loups » (Mt 10, 16) et qui restaura lors du triple reniement de Pierre : « Fais paître mes brebis »(Jn 21, 16) Dans ce texte, la relation de pasteur et ses brebis est mise en parallèle avec la relation que Jésus entretint personnellement avec son Père. Jn 10, 14-15)
Jésus, le bon berger, le bon pasteur est à comprendre dans le sens qu’il nous concerne tous, sans exception, comme un bien précieux à, préserver. C’est là la vie et au vrai bonheur qu’il veut nous amener. Pour Jésus, il n’existe aucune personne perdue, méprisée, malade ou blessée, qu’on ne doive seccourir. Jésus voulut un pasteur universel. Notre vocation ne saurait être moindre. Nous sommes responsables des personnes qui nous sont confiées., vers qui nous sommes envoyés, des personnes qui attendent une main secourable.
Nous avons tous une tâche personnelle à effectuer. Envers les personnes nont nous sommes responsables (parents, enfants, élèves…), notre attitude devrait être, à l’exemple de Jésus, celle du vrai pasteur.
Diacre Michel Houyoux
Diacre Michel Houyoux 252 pages , publié en fran9ais le 09 juillet 2012
Prix 49€
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Complément
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