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Jeudi de la quatrième semaine du temps pascal

Posté par diaconos le 29 avril 2021

Si quelqu’un reçoit celui que j’envoie, il me reçoit moi-même

Jean 13:20

# L’Imitation de Jésus-Christ est une œuvre anonyme de piété chrétienne, écrite en latin à la fin du XIVe siècle ou au début du XVe siècle. Son auteur est Thomas a Kempis. Il s’agit du livre le plus imprimé au monde après la Bible et, selon Yann Sordet, de  l’un des plus grands succès de librairie que l’Europe ait connus de la fin du Moyen Âge au début de l’ère contemporaine. Origine : le titre de cet ouvrage écrit en latin, provient directement de sa première phrase : :« Celui qui me suit ne marche pas dans les ténèbres, dit le Seigneur. Ce sont les paroles de Jésus-Christ, par lesquelles il nous exhorte à imiter sa conduite et sa vie, si nous voulons être vraiment éclairés et délivrés de tout aveuglement du cœur.

On peut considérer que cette thématique a été traitée dans le livre conformément à l’esprit de la Devotio moderna, courant spirituel apparu à la fin du XIVe siècle dans l’Europe du Nord, non seulement parce que le texte de L’Imitation n’est pas attesté avant cette époque, mais également parce qu’il reflète les valeurs fondatrices de ce mouvement. Bien des précautions doivent être prises dans la présentation de cet ouvrage anonyme, qui offre à l’historien de la spiritualité quelques difficultés touchant la composition et l’attribution.+

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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Après avoir lavé les pieds de ses disciples, Jésus parla ainsi : « Amen, amen, je vous le dis : un serviteur n’est pas plus grand que son maître, ni un envoyé plus grand que celui qui l’envoie. Sachant cela, heureux êtes-vous, si vous le faites. Ce n’est pas de vous tous que je parle.
Moi, je sais quels sont ceux que j’ai choisis, mais il faut que s’accomplisse l’Écriture : Celui qui mange le pain avec moi m’a frappé du talon. Je vous dis ces choses dès maintenant, avant qu’elles  n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez que moi, JE SUIS. Amen, amen, je vous le dis : si quelqu’un reçoit celui que j’envoie, il me reçoit moi-même ; et celui qui me reçoit, reçoit Celui qui m’a envoyé.» (Jn 13, 16-20)

Jésus exhorta ses disciples à imiter son exemple

Vous, serviteurs et apôtres, vous ne devriez pas vous refuser à des actes d’humilité et d’amour que votre Seigneur et Maître ’accomplit.  Jésus aimait cette comparaison qu’il employa souvent ailleurs, dans des applications diverses (Jean 15.20 ; Matthieu 10.24-25 ; Luc 6.40).   Entre savoir et, faire, il y a un abîme ; le premier à lui seul, rend coupable, le dernier rend heureux, car il donne au disciple un trait précieux de ressemblance avec Jésus : l’humilité et l’amour.

Jésus en exhortant les disciples à imiter son exemple passa sous silence le sens particulier que la résistance de Pierre l’amena à donner à son action. La raison en fut bien simple : Jésus, lui seul, au moyen de son sang et de son Esprit, put purifier le pécheur de ses souillures. Nous ne pouvons avoir à cette œuvre qu’une part très indirecte pour d’autres en les amenant à Jésus. Dans ce sens, l’exemple nous concerne aussi.

« Je ne dis pas que vous êtes heureux, car il en est un au milieu de vous qui ne le sera jamais. Je sais très bien quels sont ceux que j’ai choisis, je les connais, je les pénètre jusqu’au fond. Ce n’est donc pas par erreur que j’ai choisi Judas, afin d’accomplir le dessein de Dieu, prédit dans les Écritures. 

Plusieurs interprètes entendirent ce choix dans le sens de l’élection pour le salut. Manger du pain avec quelqu’un, c’est-à-dire être reçu à sa table, signifie, selon les mœurs orientales, être admis dans sa familiarité et dans sa confiance, comme un hôte dans sa maison ; toute perfidie de la part de cet hôte en devient beaucoup plus coupable. L’expression : lever son talon contre quelqu’un, comme le cheval qui rue, est l’image de la brutalité, non de la ruse.

Le personnage historique auquel se rapporte cette parole est Achitophel, conseiller de David (2 Samuel 15, .12), qui prit parti pour Absalom dans la révolte de ce fils ingrat contre son père (2 Samuel 17. 14), et qui, voyant sa trahison découverte, s’en alla et s’étrangla (2 Samuel 17, 23).

 Étrange ressemblance de sa destinée avec celle de Judas, auquel Jésus appliqua ces paroles ! La plainte de David, sur ce traître, se lit ainsi dans l’hébreu : « Même l’homme avec qui j’étais en paix, en qui Je me confiais, qui mangeait mon pain, a levé le talon contre moi  ». Jésus évita de dire mon pain, parce que, pauvre, il n’en eut pas à donner. Mais il fit mieux pour Judas : il lui donna le pain de vie.

Jésus tint à avertir ses disciples de la trahison de Judas, craignant que leur foi en lui ne fût ébranlée s’il ne la leur avait pas prédite et s’il leur paraissait, à la fois, la dupe et la victime de ce crime horrible.

Quelques exégètes  pensèrent qu’elles ne furent qu’une reproduction déplacée du passage de Matthieu. Parmi ceux qui rejetèrent avec raison cette supposition, les uns MM. Weiss et Godet rattachèrent cette solennelle déclaration (en vérité, en vérité) au verset 16 et alors elle signifierait : « Si le serviteur, l’envoyé ne doit pas vouloir être plus que le Maître et le Seigneur, celui-ci, de son côté, veut l’élever jusqu’à sa hauteur l’égaler à lui, comme lui est égalé au Père qui l’a envoyé. »

D’autres rapprochèrent ce verset des paroles : « Vous êtes bienheureux », et Jésus ferait ainsi sentir à ses disciples, en quoi consista ce bonheur. D’autres enfin, trouvant peu naturelle cette liaison avec des paroles déjà éloignées, rattachèrent ce passage à ce qui précède immédiatement. Jésus vint de dire que le crime de Judas n’ébranlera pas la foi des disciples, et il leur donna un nouveau et puissant motif d’assurance, dans la pensée que, en remplissant leur sainte mission, ils seront reçus comme lui-même, qui est au milieu d’eux le représentant et l’envoyé de Dieu. En travaillant pour lui, ils travailleront pour Dieu même qui sera leur lumière et leur force.

Telle fut l’interprétation de Meyer qui était déjà défendue par Calvin « Il est plus probable que Christ a ici voulu remédier au scandale… Cette admonition du Seigneur Jésus montra que ce ne fut pas une chose raisonnable que l’impiété d’aucuns, qui conversèrent méchamment ou autrement qu’il ne fallut en leur office, diminuer quelque chose de l’autorité apostolique.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites Web chrétiens

◊ Sensus Fidelium : cliquez ici pour lire l’article → Le jeudi de la quatrième semaine après Pâques

◊ Schweizer dominikaner provinz : cliquez ici pour lire l’article →  Jeudi de la 4ème Semaine du Temps Pascal

  Si quelqu’un reçoit celui que j’envoie, il me reçoit moi-même » – Lectio Divina

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Quinta domenica di Pasqua – Anno B

Posté par diaconos le 29 avril 2021

Chi rimane in me e io in lui, produce molto frutto

#Vangelo: Chi rimane in me e io in lui porta molto frutto.

# Nella teologia cristiana si parla di unione mistica quando si descrive lo stretto legame esistenziale personale, la comunione, che unisce il cristiano a Gesù Cristo e attraverso la quale partecipa ai benefici salvifici della sua vita, morte e resurrezione. Questa comunione è chiamata « mistica » perché si realizza in modo misterioso e soprannaturale. All’interno del cristianesimo ci sono diversi approcci al tema dell’unione mistica. Per il cattolicesimo romano e parti dell’anglicanesimo e del luteranesimo, questa unione è stabilita attraverso il battesimo e alimentata dai sacramenti, che sono visti come il mezzo privilegiato attraverso il quale la grazia viene comunicata.

Il misticismo enfatizza così tanto l’identificazione di Cristo con il cristiano che, sostiene, avviene una specie di fusione totale, pur rimanendo persone distinte. Il razionalismo religioso concepisce Dio come una realtà immanente nel mondo e in ogni mente umana. Cristo sarebbe immanente nella natura e nello spirito umano. La salvezza è quindi concepita universalisticamente, indipendentemente dalla credenza cosciente in Cristo dell’individuo. Ecco perché cita spesso il testo biblico: « Perché come in Adamo tutti muoiono, così in Cristo tutti saranno resi vivi » (1 Corinzi 15, 22)

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Dal Vangelo di Giovanni

Io sono la vera vite e il Padre mio è il vignaiolo ».  Ogni tralcio che non porta frutto in me lo toglie; e ogni tralcio che porta frutto lo pota, perché porti più frutto.  Voi siete già mondi per la parola che vi ho detto.  Rimanete in me e io in voi. Come il tralcio non può portare frutto da sé se non rimane nella vite, così voi non potete portare frutto se non rimanete in me. Io sono la vite, voi i tralci. Chi rimane in me e io in lui, produce molto frutto, perché senza di me non potete fare nulla. Chi non rimane in me viene gettato via come la vite e appassisce; poi li raccolgono, li gettano nel fuoco e li bruciano.  Se rimanete in me e le mie parole rimangono in voi, chiedete quello che volete e vi sarà dato. 8 In questo è glorificato il Padre mio, che voi portate molto frutto e diventate miei discepoli. «  (Giovanni 15, 1-8)

Cosa significa essere un cristiano ?

Con questa pagina del Vangelo di Giovanni, siamo arrivati al cuore della fede : Gesù spiega alla fine ai suoi discepoli cosa significa essere suo discepolo. Gesù non è solo una guida o un compagno, un amico o un fratello. Lui è la nostra vita. Egli è vivo in ognuno di noi e ci fa vivere con la sua vita divina. Ci insegna che lui è la vera vite, ma non l’unica; lui è la vite, il tronco al quale vuole unire tutti quelli che chiama alla vita : « Io sono la vite e voi siete i tralci. »  

Nella prima lettura, abbiamo l’esempio di qualcuno che si è fatto circoncidere.  Sulla via di Damasco, Paolo fu spogliato di tutto e innestato nella vera vite che era Cristo, di cui doveva essere uno dei tralci più fecondi. Noi cristiani siamo uniti a Lui per fede e battesimo. Ciò che Dio si aspetta da noi è che siamo una vite viva che porta frutto.

Tutto questo sarà veramente possibile solo se siamo uniti a Cristo; c’è una parola che ricorre sette volte in poche righe, ed è il verbo « dimorare ».  « Rimanete in me!  « Gesù ci dice. I cristiani sono uomini e donne che dimorano in Cristo. Sorge allora l’inevitabile domanda: dimorare in Gesù, sì, ma come ? Come possiamo essere sicuri che lo incontreremo ? Non è lo stesso che con il nostro vicino di casa nel quartiere o nel villaggio. Non incontriamo Gesù direttamente, ma attraverso intermediari.

Abbiamo tre modi per farlo: attraverso la Parola di Dio, attraverso la preghiera e i sacramenti, e attraverso la vita quotidiana. La via della Parola di Dio: per rimanere in Cristo, dobbiamo rimanere nella Sua Parola. Dobbiamo darci il tempo di riceverlo. Questa Parola di Dio ci viene data attraverso la Bibbia, il Vangelo, una rivista, un libro religioso, un programma cristiano alla radio o alla televisione, e anche attraverso la Parola proclamata nella Messa domenicale. Ci diamo il tempo di ricevere questa parola ?

Il secondo modo per rimanere in Cristo è attraverso la preghiera e i sacramenti. Per rimanere alla Sua presenza, dobbiamo parlare con Lui e ascoltarLo. Questa è una preghiera fedele, regolare e frequente, non solo una piccola preghiera di tanto in tanto. Parliamo a Gesù per affidargli qualcuno, o per dirgli grazie, o per chiedergli di illuminare la nostra vita. La preghiera ci aiuta a rimanere in comunione con Cristo.

Questa comunione si realizza anche attraverso i sacramenti, specialmente l’Eucaristia: è la fonte e il culmine di tutta la vita cristiana. Ci permette di essere uniti a Cristo, di diventare uno con lui. Riceviamo il suo amore per viverlo nella nostra vita quotidiana. La terza via è quella della vita quotidiana: ciò che rende una vita degna di essere vissuta non sono le belle parole ma l’amore reciproco, i gesti di condivisione, accettazione e solidarietà.

Non scoraggiamoci quando siamo stati infedeli, quando ci sentiamo come rami morti. Dio è più grande dei nostri cuori e sa tutto. Il suo amore misericordioso può sempre legarci alla vera vite e farci portare frutto in abbondanza. In breve, ciò che Gesù ci chiede è di essere collegati a Lui in ogni situazione della nostra vita. Allora la nostra vita porterà frutto e Dio sarà orgoglioso di noi. È qui che troveremo il vero significato della nostra vita.

Diacono Michel Houyoux

 Link ad altri siti cristiani

◊ Maranatha (Italia) : clicca qui per leggere l’articolo →  V Domenica di Pasqua Anno B

◊ Qumran : clicca qui per leggere l’articolo →  Testi – V Domenica di Pasqua (Anno B)

  Padre Fernando Armellini  « Quinta domenica di Pasqua – Anno B »

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