Mardi de la quatrième semaine du temps pascal

Posté par diaconos le 27 avril 2021

Le Père et moi, nous sommes UN

Père et Fils

# Selon Philippe Rolland, les premiers Pères de l’Église furent unanimes à affirmer que cet Evangile est le dernier des quatre dans le temps et qu’il fut rédigé par Jean. Ce furent en particulier, Irénée de Lyon mort en 210, Clément d’Alexandrie mort en 211, et Origène mort en 245. Sans compter Marcion mort en 160 qui n’est pas un Père de l’Église. Cette hypothèse est aujourd’hui rejetée par la plupart des historiens, qui virent dans ce texte l’œuvre d’une communauté johannique à la fin du Ier siècle, dont la proximité avec les événements fit débat.
Ce texte est rédigé en grec, tout comme les trois autres évangiles canoniques, dits synoptiques, mais il s’en démarque par sa composition, son style poétique, sa théologie, et probablement par ses sources, ainsi que par quelques épisodes singuliers, à l’instar des Noces de Cana ou encore de la femme adultère. Dans la doctrine trinitaire, l’Évangile selon Jean est le plus important en matière de christologie, car il énonce implicitement la divinité de Jésus, qu’il décrivit comme le Verbe de Dieu incarné. .La richesse du quatrième évangile a suscité parmi les exégètes une grande variété de découpages ou de plans. Une majorité de ceux-ci s’accordèrent sur un découpage en deux temps : un prologue et terminé par un épilogue.
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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

On célébrait la fête de la dédicace du Temple à Jérusalem. C’était l’hiver. Jésus allait et venait dans le Temple, sous la colonnade de Salomon. Les Juifs firent cercle autour de lui ; ils lui disaient : Combien de temps vas-tu nous tenir en haleine ?
Si c’est toi le Christ, dis-le nous ouvertement ! » Jésus leur répondit : « Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais, moi, au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage. Mais vous, vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis.  Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent.
Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut les arracher de la main du Père. Le Père et moi, nous sommes UN.»  (Jn 10, 22-30)

Jésus à la fête de la dédicace

Cette fête, appelée en hébreu et en grec Rénovation, Inauguration, Dédicace, avait été instituée par Judas Maccabée, en souvenir de la restauration du temple et de l’autel, après qu’Antiochus Épiphane les eut profanés. On la célébrait durant huit jours, à dater du 25 du mois de Kisleu, qui correspond au mois de décembre (Josèphe Antiquités Juives, XII, 7, 8). Cette fête étant d’institution humaine, il n’y avait pas, pour les Juifs, la même obligation d’y assister qu’aux autres solennités religieuses. Mais Jésus se conformait volontiers à tout ce qu’il y avait de bon et de louable dans les mœurs de son peuple, et il saisit cette occasion pour adresser à celui-ci un dernier appel, avant la Pâque.

C’était l’hiver, la mauvaise saison, Jésus pronoça son discours sous le portique de Salomon. Entre la fête des tabernacles, et celle de la dédicace, deux mois s’étaient écoulés, sur lesquels Jean garda un silence absolu. Les uns pensèrent que, dans cet intervalle, Jésus resta à Jérusalem et dans les environs (Ainsi Bengel, Tholuck, Olshausen, Stier Lücke, Hengstenberg, Meyer, Weiss , oltzmann).

Mais, objectèrent d’autres, fut il probable que Jésus resta tout ce temps à Jérusalem, exposé aux embûches de ses ennemis dont la haine et les desseins meurtriers s’étaient plus d’une fois déclarés contre lui ?  Après le départ de Galilée, Jésus ne revint plus dans cette province. Le départ de Galilée rapporté par Luc (Lc 9. 51) eut quelque chose de solennel et de public ; Jésus se mit en route entouré d’une société nombreuse (luc 10. 1). Jean expliqua que lorsque Jésus se rendit à la fête des tabernacles, il y alla secrètement.

Luc plaça, au milieu d’une narration qui présenta Jésus parcourant la Galilée méridionale, la parabole du bon Samaritain, dont le lieu fut le chemin de Jérusalem à Jéricho, et la visite de Jésus à Marthe et à Marie, qui  eut lieu à Béthanie. Aaprès la fête des tabernacles, Jésus retourna en Galilée. Il rapportait de Jérusalem la conviction que ses appels aux autorités théocratiques avaient été définitivement repoussés, que sa mort était inévitable et prochaine. Sous cette impression, il prit congé de cette province qui avait été le principal champ de son activité.

Il effectua alors le départ solennel dont le récit de Luc a marqué le caractère tragique. Il s’achemina lentement vers Jérusalem, évangélisant la Galilée méridionale et la Pérée. Il fit une courte apparition à Jérusalem, à la fête de la dédicace, puis il retourna en Pérée, où il resta Jusqu’aux approches de la Pâque . Jésus trouva au fond du cœur de ses adversaires la cause de leur incrédulité :  » Vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis, et la preuve que vous n’en êtes pas, c’est que mes brebis me connaissent et entendent ma voix, tandis que vous repoussez mes paroles. »

Si les mots : comme je vous l’ai dit, omis par Codex Sinaiticus, B, sont authentiques, il ne faut pas les prendre à la lettre, car Jésus n’avait pas encore déclaré ouvertement à ses adversaires, et en propres termes, qu’ils n’étaient pas de ses brebis : mais, en retraçant, dans l’allégorie versets 1-15, les caractères de ceux qui lui appartiennent il avait fait entendre assez clairement à ses ennemis qu’ils n’étaient point de ce nombre.

Jésus se référa à sa parabole du berger et des brebis, qu’il prononça deux mois auparavant, et la critique négative s’empressa d’en tirer des conclusions contre la vérité historique de ces discours. Mais, comme l’observa Meyer, ce rapprochement s’explique par le fait que Jésus n’avait, dans l’intervalle, plus eu de rapports avec ses adversaires et qu’il se retrouva pour la première fois en leur présence. Jésus rappelai aux Juifs la guérison qu’il avait accomplie dans son précédent séjour à Jérusalem, six mois auparavant.

Les caractères que Jésus releva de nouveau chez ses brebis dirent assez aux adversaires qu’ils n’en furent pas. Quel rapport intime et vivant Jésus établit entre lui et ses brebis ! Elles entendent sa voix, cette voix connue et aimée ; et moi, dit-il, je les connais, avec tout l’amour du bon berger ; et elles, parce qu’elles connaissent ma voix, me suivent . Puis Jésus  éleva cette relation à une hauteur plus sublime encore : « Et moi.

Chacune de ces trois déclarations révéla l’amour de Jésus et fonda la parfaite assurance de ses brebis. Il ne dit pas : je leur donnerai, mais je leur donne dès maintenant, la vie éternelle. La vie qu’elles puisent dans ma communion se développera jusque dans l’éternité ! Puisqu’elles ont la vie éternelle, elles ne périront jamais. Enfin, bien qu’elles fussent entourées d’ennemis acharnés à leur perte, nul ne les ravirait de ma main.

Pour accroître encore l’assurance qu’il voulut inspirer aux siens, Jésus éleva sa pensée jusqu’au Dieu tout-puissant, éternel, qui est amour car il est son Père. Ses brebis, c’est ce Père qui les lui a données ; or, comme il est plus grand, plus puissant que tous, qui pourrait jamais les ravir de sa main ? 

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites Web chrétiens

◊ Abbaye de Tournay : cliquez ici pour lire l’article →  Mardi de la 4ème semaine du Temps Pascal

◊ Sensus Fidelium  : cliquez ici pour lire l’article → Le mardi de la quatrième semaine après Pâques

  Jésus à la fête de la dédicace

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Fifth Sunday in Easter time – Year B

Posté par diaconos le 27 avril 2021

He who abides in me, and I in him, bears much fruit

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# In Christian theology, we speak of a mystical union when we describe the close personal existential bond, the communion, that unites the Christian with Jesus Christ and by which he shares in the saving benefits of His life, death and resurrection. This communion is called « mystical » because it is achieved in a mysterious and supernatural way. Within Christianity there are different approaches to the subject of mystical union. For Roman Catholicism and parts of Anglicanism and Lutheranism, this bond is established by baptism and nourished by the sacraments, which are considered the privileged means by which grace is communicated.

Mysticism accentuates so much the identification of Christ with the Christian that, it claims, a sort of total fusion takes place where, however, they remain distinct persons. Religious rationalism conceives of God as a reality immanent in the world and in every human spirit. Christ would be immanent in nature and in the human spirit. Salvation is therefore conceived in a universalist way, independently of the individual’s conscious adherence of faith to Christ. This is why he often quotes the biblical text : « For as all die in Adam, so also in Christ shall all be made alive » (1 Corinthians 15:22).

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From the Gospel according to John

« I am the true vine, and my Father is the vinedresser.  Every branch that bears no fruit in me he takes away, and every branch that does bear fruit he prunes, that it may bear more fruit.  You are already worlds because of the word that I have spoken to you.  Abide in me, and I in you. As the branch cannot bear fruit of itself unless it abides in the vine, so you also unless you abide in me. I am the vine, you are the branches. He who abides in me and I in him bears much fruit, for without me you can do nothing. Whoever does not abide in me is cast away like the branch and dries up, and then they gather it up and throw it into the fire and burn it.  If you abide in me, and my words abide in you, ask what you will, and it will be given you. 8 In this my Father is glorified, that you bear much fruit and become my disciples. »  (Jn 15, 1-8)

What does it mean to be a Christian ?

With this page of John’s Gospel, we are at the heart of faith: Jesus finishes by explaining to his disciples what it means to be his disciple. Jesus is not just a guide or a companion, a friend or a brother. He is our life. He is alive in each one of us and makes us live with his divine life. He teaches us that he is the true vine, but not the only one; he is the vine, the trunk to which he wants to connect all those he brings to life : « I am the vine and you are the branches.  »  

In the first reading we have the example of someone who allowed himself to be pruned.  On the road to Damascus, Paul was stripped of everything and grafted into the true vine that was Christ, of which he was to be one of the most fruitful branches. We Christians are associated with him through faith and baptism. What God expects of us is that we are a living branch that bears fruit. All this will only be truly possible if we are connected to Christ; there is a word that appears seven times in a few lines, and it is the verb « abide ». « Abide in me! « 

Jesus tells us. Christians are men and women who abide in Christ. The inevitable question then arises: abide in Jesus, yes, but how? How can we be sure that we will meet him? It is not the same as with our neighbour in the neighbourhood or in the village. We do not meet Jesus directly, but through intermediaries. We have three ways of doing this: through the Word of God, through prayer and the sacraments, and through daily life.

The way of the Word of God: to abide in Christ, we must abide in his Word. We must give ourselves time to receive him. This Word of God is given to us through the Bible, the Gospel, a magazine, a religious book, a Christian programme on the radio or television, and also through the Word proclaimed at Sunday Mass. Do we give ourselves time to receive this Word? The second way to remain in Christ is through prayer and the sacraments.

To remain in his presence, we must speak to him and listen to him. This is faithful, regular and frequent prayer, not just a little prayer from time to time. We talk to Jesus to entrust someone to him or to say thank you or to ask him to enlighten our lives. Prayer helps us to remain in communion with Christ. This communion is also achieved through the sacraments, especially the Eucharist: it is the source and summit of the whole Christian life. It allows us to be united with Christ, to become one with him. We receive his love in order to live it in our daily lives.

The third way is that of daily life: what makes a life worth living is not fine words but mutual love, gestures of sharing, acceptance and solidarity. Let us not be discouraged when we have been unfaithful, when we feel like dead branches. God is bigger than our hearts and knows everything.  His merciful love can always bind us to the true vine and make us bear fruit in abundance.

In short, what Jesus asks of us is to be connected to Him in every situation of our lives. Then our lives will bear fruit and God will be proud of us. It is here that we will find the true meaning of our lives.

Deacon Michel Houyoux

Links to other Christian sites

◊ St Beuno’s Outreach : click here to read the paper →  Fifth Sunday of Easter, Year B, 2 May, 2021

◊ Loyola Press : click here to read the paper →   Fifth Sunday of Easter, Cycle B

  I Am the Vine. Homily for the 5th Sunday of Easter, Year B.

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Lunedì della quarta settimana di Pasqua

Posté par diaconos le 26 avril 2021

Le Bon Berger comme exemple parfait de service

# Il Buon Pastore è una delle parole o « titoli » con cui Gesù si identifica (Gv 10,11). È una delle sette parole Io sono… che si trova solo nel Vangelo di Giovanni e si riferisce a un aspetto della missione di Gesù: colui che raccoglie, guida, cerca (i perduti) e dà la sua vita per gli altri. Egli nutre le sue pecore o riporta la pecora perduta. Questo nome è l’origine della parola « pastore » usata nel cristianesimo.

Questa immagine si riferisce sempre a Dio nell’Antico Testamento. Il tema del Buon Pastore è stato ampiamente utilizzato nell’arte greca antica, dove è stato applicato al criophorico Hermes, ma anche ai portatori di offerte, e poi nell’arte romana, dove è stato particolarmente utilizzato in un contesto funerario, secondo formule che si ispirano pienamente alla nascente arte cristiana. Questo tema avrebbe esso stesso dei prototipi sumeri. L’iconografia cristiana raffigura Cristo, l’Agnello di Dio, portato da Giovanni Battista, e poi Gesù a sua volta è diventato il Buon Pastore che raccoglie la pecora smarrita, un tema che ha ispirato molti artisti cristiani. Le Suore di Gesù Buon Pastore sono una congregazione religiosa fondata in Italia nel XX secolo da Padre Giacomo Alberione.

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Dal Vangelo di Gesù Cristo secondo San Giovanni

Allora Gesù disse ai suoi discepoli: « Io sono la vera vite e il Padre mio è il vignaiolo ». Ogni tralcio in me che non porta frutto, il Padre mio lo toglie; ogni tralcio che porta frutto lo purifica con la potatura, perché ne porti di più. Ma voi siete già stati purificati dalla parola che vi ho detto. Rimanete in me, come io in voi.

Come il tralcio non può portare frutto da solo se non rimane nella vite, così nemmeno voi potete farlo se non rimanete in me. Io sono la vite e voi i tralci. Chi rimane in me e io in lui, porta molto frutto, perché senza di me non potete fare nulla. Se qualcuno non rimane in me, viene scacciato come un ramo e appassisce. I rami secchi vengono raccolti e gettati nel fuoco, e bruciano. Se rimanete in me e le mie parole rimangono in voi, chiedete quello che volete e vi sarà fatto. È a gloria del Padre mio che voi portiate molto frutto e siate miei discepoli.  » (Gv 10,1-10)

i falsi pastori e il vero pastore

La condotta dei Giudei, che cercavano di annullare l’impressione fatta dalla guarigione del cieco, o negando il miracolo o perseguitando colui che ne era l’oggetto, obbligò Gesù a dire loro alcune dure verità sulla loro stessa cecità : allora Gesù disse : « Sono venuto in questo mondo per dare un giudizio : che quelli che non vedono vedano e che quelli che vedono diventino ciechi.  Quando i farisei che erano con lui sentirono questo, gli dissero : « Siamo forse ciechi anche noi ?  Gesù rispose loro : « Se foste ciechi, non avreste peccato; ma finché dite: « Noi vediamo », il vostro peccato rimane.  » (Gv 9, 39-41)

Ha cercato di far sentire a questi orgogliosi persecutori che non erano meno colpevoli come capi del popolo che come individui. Le sue prime parole furono solenni : « In verità, in verità. » Questa bella allegoria, che Gesù prese in prestito dai costumi pastorali dell’Oriente, era familiare ai suoi ascoltatori. Per preservare i loro greggi dalle bestie feroci o dai ladri, i pastori li riunivano in aperta campagna, in un ovile circondato da un muro.

C’era una porta alla quale un servo ben armato stava di guardia e lasciava entrare solo i pastori a lui noti. Questi pastori venivano al mattino e ognuno chiamava le sue pecore, che, conoscendo la sua voce, lo seguivano al pascolo. Gesù stesso ha spiegato nel suo discorso il significato spirituale che attribuiva a questa allegoria.  Nella prima esposizione della parabola sono già implicite le applicazioni che Gesù fa delle due caratteristiche principali: la porta e il pastore legittimo. La porta rappresenta Gesù stesso; e il pastore non può essere altro che il buon Pastore; di lui solo si può dire con verità che « le pecore gli appartengono » e che « le chiama per nome ».

L’ovile delle pecore è il popolo di Dio, Israele, il cui pastore Geova, attraverso i suoi profeti, si era proclamato, e al quale aveva promesso di mandare pastori secondo il suo cuore.  La porta, attraverso la quale ogni vero pastore di pecore deve entrare, non è solo l’autorizzazione divina ad entrare nell’ovile (Tholuck, Godet e altri), ma Cristo stesso. I veri pastori del popolo di Dio possono entrare nella loro chiamata solo attraverso di Lui; Egli li abilita e li chiama; Egli stabilisce un rapporto intimo tra loro e le pecore.

I farisei, tuttavia, non erano così, perché erano indipendenti da Lui, miscredenti e nemici della Sua verità, e pretendevano di essere i capi del popolo di Dio. Gesù non si riferiva ancora a se stesso con questa immagine della porta, anche se poi lo fa espressamente.  Colui che entra attraverso Cristo è un pastore di pecore, al contrario di un ladro e di una ladra. Era diverso quando Gesù stesso si definiva il buon pastore.

Se Gesù iniziò indicando le condizioni che ogni pastore di pecore doveva soddisfare, per dimostrare che i governanti del popolo erano ladri, il suo pensiero, lasciando la generalità, si rivolse all’unico vero pastore. Il portiere è, come abbiamo indicato, quel servo armato che sorvegliava l’ingresso dell’ovile. Poiché Gesù non ha interpretato questa caratteristica della similitudine, gli esegeti hanno voluto supplire al suo silenzio.

Alcuni, dunque, vedevano in questo portinaio Dio che apre l’ingresso al suo regno; altri, lo Spirito Santo che prepara i cuori ad esso; altri, Mosè che, attraverso la legge, apre la strada al Vangelo; altri, Cristo stesso; altri, infine, Giovanni Battista, il precursore di Gesù. Di queste varie interpretazioni, l’ultima è la più probabile.

Con la sua chiamata, il pastore selezionerebbe le pecore; quelle che sentono la sua voce rappresenterebbero i membri vivi del gregge, secondo l’espressione di Calvino, o, secondo la spiegazione di M. Godet, queste pecore, che il pastore conduce fuori, rappresenterebbero l’uscita del gregge messianico dal recinto teocratico votato alla rovina. Le pecore, lungi dal seguire un estraneo, fuggiranno da lui, per questa ragione che non conoscono la voce degli estranei. C’è in ogni vero discepolo di Gesù un tatto cristiano, un discernimento degli spiriti.

Ciò che gli ascoltatori di Gesù non capivano erano le cose spirituali e morali che insegnava. Non potevano e non volevano capirli, perché la loro cecità li rendeva incapaci di cogliere tali verità.  Questo è ciò che gli oppositori non volevano capire o credere, che Gesù Cristo era la porta delle pecore, attraverso la quale solo i veri pastori e le pecore stesse entrano.  termini ladri e rapinatori non possono essere applicati ai falsi messia, che non apparvero fino ad una data successiva.

Gesù parlava solo degli attuali capi della teocrazia, ai quali era rivolto questo discorso.  Non meritavano forse gli epiteti di ladri e briganti, quegli uomini che si erano impadroniti del popolo di Dio per opprimerlo con la loro tirannia; che, « avendo tolto la chiave della conoscenza, non erano entrati loro stessi, ma avevano impedito a coloro che volevano entrare.

Non erano solo le anime pie che si rifiutavano di ascoltare i farisei e gli scribi, ma, in generale, le classi povere e sofferenti del popolo, per le quali questi uomini non avevano cuore, che si sentivano abbandonati come pecore senza pastore, e che tremavano di paura sotto l’oppressione dei loro capi :  « I suoi genitori dissero questo perché temevano i giudei; infatti i giudei avevano già concordato che se qualcuno avesse riconosciuto Gesù come il Cristo, sarebbe stato escluso dalla sinagoga.  » (Gv 9,22)

Gesù ha appena detto che le pecore non ascoltano la voce dei falsi capi; ha descritto la condizione felice di coloro che vengono a lui. Lui è la porta. Se qualcuno entra per mezzo di lui nell’ovile delle pecore, e per mezzo di lui si riconcilia con Dio ed entra nel suo regno, questo è il grande bene che godrà: sarà salvato con la salvezza eterna. Ancora una volta, Gesù traccia il contrasto tra il ladro che aveva solo pensieri di ingiustizia, omicidio e distruzione, e se stesso che era la fonte della vita, della vita eterna, per i suoi, che poteva e avrebbe comunicato loro in abbondanza. Con questa affermazione della sua infinita compassione e amore per le pecore, Gesù ha preparato la rivelazione che ha dato presentandosi come il buon pastore, in contrasto con l’immagine del mercenario.

Diacono Michel Houyoux

Link ad altri siti web cristiani

◊ Sacro Cuoreboli (Italia)  : clicca qui per leggere l’articolo →  Lunedì della Quarta Settimana di Pasqua (Anno B)

◊ Qumran : clicca qui per leggere l’articolo → Parole Nuove – Commenti al Vangelo – 21 aprile 2021

 Parrochia San Pio X Fano

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Lundi de la quatrième semaine du temps pascal

Posté par diaconos le 26 avril 2021

Moi, je suis la porte des brebis

Le Bon Berger comme exemple parfait de service

# Le Bon Pasteur est un des vocables, ou « titres », par lesquels Jésus s’identifie (Jn 10. 11). Il fait partie des sept paroles Je suis… que l’on trouve uniquement dans l’Évangile selon Jean et fait allusion à un aspect de la mission de Jésus : celui qui rassemble, guide, recherche (celui qui est égaré) et donne sa vie pour les autres. Il fait paître ses brebis ou ramène la brebis égarée. Cette appellation est à l’origine du mot « pasteur » en usage dans le christianisme.

Cette image se réfère toujours à Dieu dans l’Ancien Testament. Le thème du Bon Pasteur connaît une large diffusion dans l’art grec antique, où il est appliqué à l’Hermès criophore, mais aussi aux porteurs d’offrande, puis dans l’art romain au sein duquel il est particulièrement utilisé dans un contexte funéraire, selon des formules dont s’inspira pleinement l’art chrétien naissant. Ce thème aurait lui-même des prototypes sumériens. L’iconographie chrétienne figure le Christ , agneau de Dieu, porté par Jean le Baptiste, puis Jésus devint à son tour le Bon Pasteur qui rassemble les brebis égarées.Ce thème a inspiré de nombreux artistes chrétiens. Les Sœurs de Jésus Bon Pasteur forment une congrégation religieuse fondée en Italie au XXe siècle par le père Giacomo Alberione.

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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage. Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite. Demeurez en moi, comme moi en vous.

De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne  demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous. Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples. »  (Jn 10, 1-10)

Les faux bergers et le vrai berger

La conduite des Juifs qui cherchaient à annuler l’impression produite par la guérison de l’aveugle, soit en niant le miracle, soit en persécutant celui qui en fut l’objet, obligea Jésus de leur dire de sévères vérités sur leur propre aveuglement : « Jésus dit alors : « Je suis venu en ce monde pour rendre un jugement : que ceux qui ne voient pas puissent voir, et que ceux qui voient deviennent aveugles.  Parmi les pharisiens, ceux qui étaient avec lui entendirent ces paroles et lui dirent : « Serions-nous aveugles, nous aussi ?  Jésus leur répondit : « Si vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de péché ; mais du moment que vous dites : “Nous voyons !”, votre péché demeure. » (Jn 9, 39-41)

Il s’efforça de faire sentir à ces orgueilleux persécuteurs qu’ils ne furent pas moins coupables comme conducteurs du peuple que comme individus. Ses premiers mots furent  solennels : « En vérité, en vérité. » Cette belle allégorie, que Jésus emprunta aux mœurs pastorales de l’Orient, était familière à ses auditeurs. Afin de préserver leurs troupeaux des bêtes féroces ou des voleurs, les bergers les réunissaient en pleine campagne, dans un bercail à ciel ouvert, entouré d’un mur.

On y ménageait une porte, à laquelle se tenait un serviteur bien armé, qui faisait la garde et ne laissait entrer que les bergers à lui connus. Sur le matin, venaient ces bergers ; chacun appelait ses propres brebis qui, connaissant sa voix, le suivaient pour s’en aller au pâturage. Jésus lui-même exposa, dans son discours, le sens spirituel qu’il attacha à cette allégorie.  Dans l’exposé premier de la parabole sont déjà sous-entendues les applications que Jésus fit des deux traits principaux : la porte et le berger légitime. La porte représente Jésus lui-même ; et le berger, ne peut être un autre que le bon Berger ; de lui seul on peut dire avec vérité que « les brebis lui appartiennent » et « qu’il les appelle par leur nom ».

Le bercail des brebis, c’est le peuple de Dieu, Israël, dont Jéhovah, par l’organe de ses prophètes, s’était proclamé le berger et auquel il avait promis l’envoi de bergers selon son cœurLa porte, par laquelle doit entrer tout vrai berger des brebis, ne représente pas seulement l’autorisation divine donnant l’accès légitime au bercail (Tholuck, Godet et d’autres), mais Christ lui-même. es vrais conducteurs du peuple de Dieu ne peuvent entrer que par lui dans leur vocation ; c’est lui qui les en rend capables et les y appelle ; lui qui établit une relation intime entre eux et les brebis.

Il en fut autrement des pharisiens qui, indépendants de lui, incrédules et ennemis de sa vérité, s’arrogeaient la qualité de conducteurs du peuple de Dieu. Jésus ne se désignait pas encore ici sous cette image de la porte, bien qu’il le fasse ensuite si expressément.  Celui donc qui entre par Christ est berger des brebis, par opposition  au brigand et au voleur. Il en fut autrement quand Jésus lui-même s’appela le bon berger.

Si Jésus commença par relever les conditions que dut remplir tout berger des brebis, afin de montrer que les chefs du peuple étaient des voleurs, sa pensée, sortant de la généralité, s’attacha au seul berger véritable. Le portier est, comme nous l’avons indiqué, ce serviteur armé qui veillait à l’entrée du bercail. Jésus n’ayant point interprété ce trait de la similitude, les exégètes ont voulu suppléer à son silence.

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