Je suis le bon pasteur, le vrai berger

Posté par diaconos le 25 avril 2021

Prière à Jésus le Bon Pasteur - rennes.catholique.fr

#  Michel Houyoux enseigna la biologie, la chimie et la physique dans différents intituts et collèges en Belgique et à l’étranger. Par arrêté royal du 26 novembre 1993 , il reçut la décoration de Chevalier de l’ordre de la Couronne en récompense de plus de trente années de bons et loyaux services dans l’enseignement. Michel Houyoux s’exprime en six langues, il est aussi diacre dans le doyenné de Florennes et est l’administrateur de son blog au rayonnement international. Plus de 2594000 visiteurs depuis la création de son blog. Il ne demande jamais d’argent pour ses articles ; il peuvent copiés pour vos cours, pastorale paroissiale et homélie.

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Le thème des vocations est évoqué dans cet article  : la mission de l’Église consiste à proclamer le salut au nom de Jésus et à annoncer l’Évangile à toutes les nations.  La Bonne Nouvelle de l’Évangile, c’est que par sa résurrection , jésus nous ouvre la Vie.  Jésus ressuscité compte sur chaque personne pour s’associer avec lui : retroussons nos manches et osons nous investir un peu plus à son service.

À l’époque de Jésus, bergers et moutons, faisaient partie de la vie quotidienne. La fonction de berger était un métier de confiance et à risques. On pouvait craindre des brigands , mais aussi des carnivores, comme les loups par exemple, lesquels n’hésitaient pas à s’approcher du troupeau pour s’attaquer à un agneau égarée ou à une brebis affaiblie.  Pour devenir un bon berger, il fallit un long apprentissage sur le terrain. Le berger habitué à vivre avec ses bêtes, les connaissait, les secourait en cas de besoin. Il était pour elles comme un père.

Chaque matin, à son passage, il les appelait et, quittant spontanément leur bergerie, elles le suivaient avec confiance. Jésus parla de deux sortes de berger : à, l’encontre des bergers à gages qui se conduisent par intérêt et abandonnent les brebis devant le danger, Jésus fut en relation personnalisée avec chacune et donna sa vie pour elles. D’autre part, Jésus reconnut pour siennes le brebis qui ne furent pas dans sa bergerie.

Dans l’enseignement de Jésus, la place du berger est importante. Notamment dans les paraboles où  le berger n’hésite pas à abandonner le troupeau pour aller à la recherche de la brebis perdue (Mt 18, 12), ou encore lorsqu’il se se présenta comme celui qui sépare les brebis des boucs. (Mt 25, 32). Jésus perçut sa mission comme celle d’un berger envoyé vers le brebis égarées pour es ramener à la maison du Père. (Mt 15,  24), lui-même comme un agneau sans tâche, tondu et mis à mort.

L’identification du berger avec l’agneau pascal , ce fut la mission que Jésus délégua à ses disciples : « Je vous envoie comme des bergers au,milieu des loups » (Mt 10, 16) et qui restaura lors du triple reniement de Pierre : « Fais paître mes brebis »(Jn 21, 16) Dans ce texte, la relation de pasteur et ses brebis est mise en parallèle avec la relation que Jésus entretint personnellement avec son Père. Jn 10, 14-15)

Jésus, le bon berger, le bon pasteur est à comprendre dans le sens qu’il nous concerne tous, sans exception, comme un bien précieux à, préserver. C’est là la vie et au vrai bonheur qu’il veut nous amener.  Pour Jésus, il n’existe aucune personne perdue, méprisée, malade ou blessée, qu’on ne doive seccourir. Jésus voulut un pasteur universel. Notre vocation ne saurait être moindre. Nous sommes responsables des personnes qui nous sont confiées., vers qui nous sommes envoyés, des  personnes qui attendent une main secourable.

Nous avons tous une tâche personnelle à effectuer. Envers les personnes nont nous sommes responsables (parents, enfants, élèves…), notre attitude devrait être, à l’exemple de Jésus,  celle du vrai pasteur.
Diacre Michel Houyoux

978-3-8416-9809-4-front      ISB: 13 978-3-8416-8809-4

Diacre Michel Houyoux 252 pages , publié en fran9ais le 09 juillet 2012

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Complément

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  Jésus est le bon pasteur

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Quatrième dimanche du Temps Pascal — Année B

Posté par diaconos le 25 avril 2021

Le bon Pasteur

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# Le Bon Pasteur est un des vocables, ou « titres », par lesquels Jésus s’identifie. Il fait partie des sept paroles Je suis… que l’on trouve uniquement dans l’Évangile selon Jean et fait allusion à un aspect de la mission de Jésus : celui qui rassemble, guide, recherche (celui qui est égaré) et donne sa vie pour les autres. Il fait paître ses brebis ou ramène la brebis égarée. Cette appellation est à l’origine du mot « pasteur » en usage dans le christianisme. Le thème du Bon Pasteur connut une large diffusion dans l’art grec antique, où il est appliqué à l’Hermès criophore (du grec κριος, « bélier » et φόρος, « qui porte »), mais aussi aux porteurs d’offrande, puis dans l’art romain au sein duquel il est particulièrement utilisé dans un contexte funéraire, selon des formules dont s’inspire pleinement l’art chrétien naissant.

Ce thème aurait lui-même des prototypes sumériens. L’iconographie chrétienne figure d’abord le Christ « agneau de Dieu », porté par Jean le Baptiste, puis Jésus devient à son tour le Bon Pasteur qui rassemble les brebis égarées3. Il est traditionnellement représenté muni de bandes molletières, vêtu de l’exomide, tenant dans ses mains une houlette, un vase à traire le lait (le mulctra) ou une syrinx. Ce thème a inspiré de nombreux artistes chrétiens.

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De l’Évangile selon saint Jean

En ce temps-là, Jésus déclara : « Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis. Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse. Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui. Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur. Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau. Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. » (Jn 10, 11-18)

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Auteur +PÈRE MARIE LANDRY C+MPS
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Le bon Pasteur
La lecture de ce passage de saint Jean nous parle du Pasteur, cet homme auquel le propriétaire a confié le troupeau pour veiller sur lui et s’en occuper jusqu’au plus petit détail. Les statues qui évoquent ce bon Pasteur représentent souvent un homme portant une brebis sur ses épaules et muni d’un bâton qui lui sert de canne pour avancer sur les terres plus ou moins montagneuses et accidentées. Mais un homme paisible…
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En ces moments de confinement qu’il est difficile de vivre sereinement, accorde-nous la grâce de te savoir toujours avec nous et en nous, comme le bon Pasteur nous accompagnant sur les chemins pierreux du quotidien.
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Aujourd’hui,  nous célébrons le dimanche du Bon Berger. En premier lieu, l’attitude des brebis doit être d’écouter la voix du berger et de le suivre. Écouter avec attention, obéir à sa parole, le suivre avec une résolution qui engage toute l’existence : la compréhension, le cœur, toutes les forces et toutes les actions, en suivant ses pas. De son côté, Jésus, le Bon Berger, connaît ses brebis et leur donne la vie éternelle, de telle sorte qu’elles ne se perdront jamais et, de plus, personne ne viendra les enlever de ses mains.
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Le Christ est le véritable Bon Berger qui a donné sa vie pour ses brebis (cf. Jn 10,11), pour nous, en s’immolant sur la croix. Il connaît ses brebis et ses brebis le connaissent, comme le Père le connaît et comme Il connaît le Père. Il ne s’agit pas d’une connaissance superficielle et extérieure, ni simplement d’une connaissance intellectuelle ; il s’agit d’une relation personnelle profonde, d’une connaissance complète, du cœur, qui finit par se transformer en amitié, car c’est la conséquence logique de la relation de celui qui aime et de celui qui est aimé ; de celui qui sait pouvoir avoir entièrement confiance.
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C’est Dieu le Père qui lui a confié le soin de ses brebis. Tout est le fruit de l’amour de Dieu le Père confié à son Fils Jésus-Christ. Jésus accomplit la mission que le Père lui a confiée, qui est le soin de ses brebis, avec une fidélité qui ne permettra à personne de les arracher de ses mains, avec un amour qui le conduit à donner sa vie pour elles, en communion avec le Père parce que « Moi et le Père nous sommes un » (Jn 10,30).
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C’est précisément ici que se trouve la source de notre espérance : dans le Christ Bon Berger que nous voulons suivre et dont nous écoutons la voix parce que nous savons que c’est seulement en Lui que l’on trouve la vie éternelle. C’est ici que nous trouvons la force face aux difficultés de la vie, nous, qui sommes un troupeau faible et qui sommes soumis à différentes épreuves. Un chrétien seconde ces pasteurs, prie pour eux, les aime et leur obéit.
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Nous aussi, nous sommes les pasteurs de nos frères en contribuant à leur enrichissement par la réception de la grâce et de la doctrine, en partageant leurs préoccupations et leurs joies, en les aidant de tout notre cœur. Nous nous dévouons à tous ceux qui nous entourent et que nous aimons dans notre milieu familial, social et professionnel au point de donner notre vie pour tous avec le même esprit que le Christ. «Ainsi, le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude» (Mt 20, 28).« Je suis le bon Pasteur (…) »
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Jésus reprend ici les paroles prononcées par Ezéchiel (Ez 34, 23) lors de la chute de Jérusalem consécutive non seulement au fait que les rois, les pasteurs et les chefs n’avaient pas pris soin des brebis faibles, malades ou égarées mais s’étaient préoccupés de leur bien-être personnel aux dépens du troupeau.Jésus est le bon Berger : il a été envoyé pour guider et prendre soin du troupeau. Il est venu pour s’occuper du troupeau en général mais, surtout et en particulier, de chacune des brebis qui fait partie de ce troupeau.
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Aujourd’hui comme hier et jusqu’au dernier soir,Jésus est celui qui prend soin de chaque personne, de sa foi, de sa vie : le pâturage sur lequel le troupeau se nourrit est celui qui permet à chacun d’avoir accès au salut éternel. Et nous savons que l’ampleur, la diversité et la qualité des services de Jésus dépassent largement ce qu’on peut attendre d’un simple berger.« Je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent»
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Le bon Berger est celui qui va empêcher le troupeau de s’engager sur de fausses pistes, d’aller vers de mauvais pâturages et le protège aussi du loup rapace qui guette la brebis plus ou moins solitaire et tranquille. Le Pasteur est là, il est toujours là et veille sur chacun mais souvent les brebis ne cherchent ni à analyser ni à comprendre l’enjeu de la situation dans laquelle elles se trouvent.Le Berger sait que chaque brebis a besoin de se sentir aimée et leur inquiétude se calme si elles restent près du Berger.
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Le Seigneur connaît chaque brebis, ses capacités, ses qualités mais aussi ses défauts et son manque de réflexion. Au milieu des difficultés, des angoisses et des découragements, le Christ nous délivre de toute peur. Il est mort sur la croix pour éliminer toute crainte et tout reniement résultant de notre faiblesse mais aussi, parfois, des tentations démoniaques. Lui, il donne sa vie pour que nous puissions nous réfugier dans la paix et la sérénité que Dieu voulait pour nous lorsqu’il nous a créés.
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Là, nous entrons dans le secret de la miséricorde de Dieu, notre Père. Nous pouvons rejoindre l’amour du Père qui nous tend les bras à chaque instant.« Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau. »Ici, le Seigneur évoque la Passion et la croix qu’il va devoir subir. Il sait qu’il est venu parmi nous pour nous ouvrir la voie qui conduit au Père. Le supplice qui vient est terrible mais, au moment de sa mort, Jésus, Dieu fait homme, remettra sa détresse au Père en redisant la longue plainte de l’innocent du psaume 22 : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
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Il dira ces paroles en tant qu’il est homme, mais en tant que Verbe de Dieu, il est conscient d’accomplir la mission de Fils incarné. Saint Pierre dira à son sujet : « Lui-même a porté nos péchés, dans son corps, sur le bois, afin que, morts à nos péchés, nous vivions pour la justice. Par ses blessures, nous sommes guéris. » (1 P 2, 24). Et Jésus nous confirme que derrière ces souffrances, le péché est effacé, la peine est remise.
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Il a vaincu la mort, cause de toutes nos peurs. Sur la croix il donnera sa vie pour que nous puissions, nous aussi, retrouver cette vie dont le péché nous avait privés. Jésus affirme que le Père l’aime car il donne sa vie pour la recevoir à nouveau : il ressuscitera et confirme que sa Parole sera notre nourriture. Mais cette nourriture ne sera pas que sa Parole : en effet, les évangélistes nous décrivent le moment où Jésus a institué l’Eucharistie et leur présentant le pain et le vin comme son corps et son sang leur demandant de manger de ce pain et de boire de ce vin : « nouvelle alliance en mon sang répandu pour vous » (Lc 22, 19-20).
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Seigneur, tu es le bon Pasteur et nous devons te suivre et te trouver partout et en chaque occasion de notre vie ici-bas. Au cours de notre mission de témoins, permets-nous de rencontrer « d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos ». Que nous sachions leur parler et qu’elles entendent ta voix pour qu’il n’y ait plus qu’un seul troupeau avec un seul pasteur.Seigneur, pour le croyant, la croix est difficile à porter et nous cherchons facilement à l’éviter en restant sans réflexes, sans penser au salut de ceux qui nous entourent : accorde-nous ta grâce pour que nous sachions être fidèles à ta loi d’amour et de charité universelle.
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Contact     Marie Landry Bivina

Compléments

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 Un cœur de Bon Pasteur

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Samstag der dritten Woche der Osterzeit

Posté par diaconos le 24 avril 2021

Herr, zu wem sollen wir gehen ? Du hast die Worte des ewigen Lebens

PPT - « Herr, zu wem sollen wir gehen? Du hast Worte des ewigen Lebens. » (  Joh 6,68). PowerPoint Presentation - ID:4892583

# Das ewige Leben wird von den Menschen im Laufe der Zeitalter und Religionen unterschiedlich wahrgenommen. In der Jungsteinzeit glaubten die Menschen an die Existenz der Seele, ein anderes Prinzip als der Körper. Sie bauten monumentale Monumente, in denen sie die Körper, die Matrizen der Seele, aufbewahrten. Die Kammer unter den Dolmen ist durch eine Tür mit einem Loch verschlossen, durch das die Geister der begrabenen Körper hervorkommen können.

Isis, als Frau des Osiris, ist die Göttin, die mit den Bestattungsriten verbunden ist. Nachdem sie dreizehn der vierzehn Körperteile ihres Geliebten gefunden hatte, der von seinem eifersüchtigen Bruder Set ermordet und abgeschlachtet worden war, gab sie ihm den Atem des ewigen Lebens und schenkte ihm einen Sohn Horus. Um sich des ewigen Lebens erfreuen zu können, mussten die Ägypter ihren Körper und ihren Namen unversehrt lassen. Das Judentum verkündet die Unvergänglichkeit der Seele; das ewige Leben ist eine der Grundlagen des Glaubens des Judentums. Die kommende Welt, oder « Olam haBa », ist eng mit der jüdischen Eschatologie und dem Messianismus verbunden. Im Neuen Testament wird das ewige Leben 43 Mal erwähnt; der Autor, der es am häufigsten erwähnt, ist der Apostel Johannes (17 Erwähnungen in seinem Evangelium, 6 in seinem ersten Brief).

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Aus dem Evangelium von Jesus Christus nach dem Heiligen Johannes

Zu jener Zeit lehrte Jesus in der Synagoge in Kapernaum. Viele seiner Jünger, als sie es hörten, sagten : « Dieses Wort ist hart! Wer kann es hören ?  » Jesus wusste in sich selbst, dass seine Jünger über ihn murrten. Er sagte zu ihnen : « Beleidigt euch das ? Und wenn ihr seht, wie der Menschensohn aufsteigt, wo er vorher war … Es ist der Geist, der Leben gibt ; das Fleisch vermag nichts. Die Worte, die ich zu euch gesprochen habe, sind Geist und sie sind Leben. Aber es gibt einige unter euch, die nicht glauben. « 

Denn Jesus wusste von Anfang an, wer die Ungläubigen waren, und wer es war, der ihn verraten würde. Er fügte hinzu : « Darum habe ich euch gesagt, dass niemand zu mir kommen kann, es sei denn, dass es ihm vom Vater gegeben ist. »  Von diesem Zeitpunkt an gingen viele seiner Jünger weg und hörten auf, ihn zu begleiten. Dann sagte Jesus zu den Zwölfen :  » Wollt ihr auch weggehen ?  » Simon Petrus antwortete :  » Herr, zu wem sollen wir gehen ? Du hast die Worte des ewigen Lebens. Wir aber glauben und wissen, dass du der Heilige Gottes bist. »  (Joh. 6,  60-69)

Die Abtrünnigkeit einiger Jünger

Bis jetzt hatte sich Jesus mit den Juden auseinandergesetzt, die mehr oder weniger gegen seine Lehre waren. Nun verließ er die Synagoge, gefolgt von seinen Jüngern, und mehrere von ihnen traten in Aktion. Es kam zu einer Glaubenskrise unter ihnen. Diese Jünger, in großer Zahl, folgten ihm von Ort zu Ort, um sein Wort zu hören und seine Werke zu bezeugen. Eines Tages konnte Jesus siebzig von ihnen auswählen, um sie in die Mission zu schicken  (Lk 10, 1).

Für viele war das Ende der Rede jenseits ihres Verständnisses und ihrer Kräfte. Ihr Kommentar : « Dieses Wort ist schwer », bedeutete nicht nur, dass sie es schwer zu verstehen fanden, sondern vielmehr, dass es unmöglich war, es anzunehmen : Wer kann es anhören und in die Tat umsetzen ? Diese Jünger nahmen die letzten Worte Jesu genauso wörtlich und materiell wie die Juden ; aber sie fanden einen Stolperstein in dem Gedanken, dass Jesus für das Leben der Welt leiden und sterben musste und dass sie selbst sich die Früchte seines Todes durch eine geheimnisvolle Gemeinschaft mit ihm aneignen sollten. Das empörte sie.

Diese Aussicht war für die Juden und auch für die Apostel immer ein Grund zum Skandal, bevor sie den göttlichen Geist empfangen hatten. Nicht anders ist es für viele Menschen heute. Jesus kannte das geheime Murren der Jünger; er sah sofort, dass es durch ein Versagen des Glaubens verursacht wurde : « Ist das ein Skandal für euch, ist das ein Anlass für euch, zu fallen und abzufallen ? « 

 » Und wenn ihr den Menschensohn aufsteigen seht, wo er vorher war ?  » (Joh. 6, 62) : Meinte Jesus, dass sie dann noch mehr skandalisiert wurden, oder dass sie dann aufhörten, skandalisiert zu werden ? Das ist die Frage, die die Ausleger spaltete. Einige dachten, dass Jesus nicht in den Himmel aufsteigen konnte, ohne durch eine tiefe Erniedrigung und den Tod, von dem er sprach, hindurchzugehen, und dass er seinen Zuhörern sagen wollte :  » Dort werdet ihr noch viel mehr Grund finden, beleidigt zu sein. « 

Andere, die sich ausschließlich auf den Gedanken der Himmelfahrt und Verherrlichung Christi konzentrierten, meinten, er wolle seinen Zuhörern die Aussicht auf eine Zeit nahebringen, in der es ihnen leichter fallen würde, die geistliche Bedeutung seiner Worte zu verstehen, an ihn zu glauben, mit einem Wort, aufzuhören, sich zu empören x Ergebnis für viele Anhänger Jesu, die bis dahin nicht an ihn geglaubt hatten.

Aber war es dasselbe für die Menschen, die in der gegenwärtigen Situation in Jesu Worten nur einen Anlass zum Skandal und zum Fall fanden ? War es für sie leichter, die Person Christi in seiner Geistigkeit zu verstehen und anzunehmen, als er von ihnen getrennt war und sie im Glauben und nicht im Schauen wandeln mussten? Konnte Jesus diese Ermutigung, diese Verheißung, den Zuhörern geben, die seine Wunder sahen, seine Worte hörten und ihn dennoch verließen ?

Jesus milderte diesen Vorwurf ab, indem er die Zahl derer, die sich weigerten, an ihn zu glauben, ihn so anzunehmen, wie er sich ihnen gerade in dieser Rede vorgestellt hatte, auf einige wenige reduzierte. Und doch gab Johannes mit dieser Bemerkung eine Erklärung: Jesus war von dieser Glaubenskrise seiner Jünger nicht überrascht, er hatte sie erwartet, er hatte sie schon vorher in ihren Herzen gesehen.

Er wusste von Anfang an, wer diejenigen waren, die nicht glaubten, und wer derjenige war, der ihn befreite. Was bedeutet das Wort « von Anfang an »? Die meisten Ausleger verstehen darunter die Zeit, als Jesus seinen Dienst antrat und begann, Jünger zu sammeln. Jesus kannte sie zu diesem Zeitpunkt noch nicht.  Das Verlassen vieler seiner Jünger bereitete Jesus tiefen Kummer; aber er wusste auch, dass unter denen, die sich ihm angeschlossen hatten, eine Läuterung stattfinden musste, und es ging ihm weniger um die Zahl als um den aufrichtigen Glauben und die absolute Hingabe derer, die ihm in seinen Erniedrigungen folgten.

Deshalb stellte er den zwölf Aposteln, die er ausgewählt hatte, diese ernste und feierliche Frage : « Wollt ihr auch weggehen ?  » Jesus wollte sie prüfen und eine volle Entscheidung in ihnen hervorrufen, denn er wollte ein Volk mit offenem Geist. Er kannte sie gut genug, um zu wissen, dass alle außer Judas ihm treu bleiben würden, und er hatte keinen Zweifel an ihrer Antwort, aber er wollte sie von ihnen hören, denn das schöne Bekenntnis des Petrus muss geholfen haben, ihren Glauben zu stärken.

Simon Petrus sagte zu ihm : « Herr, zu wem sollen wir gehen ? Du hast Worte des ewigen Lebens » (Joh 6, 68) : Diese Worte waren ein Schrei der Seele, und Petrus sprach sie mit voller Überzeugung, heiliger Begeisterung und glühender Liebe zu Jesus aus. Petrus hatte bereits erfahren, dass die Worte Jesu Worte des ewigen Lebens sind, die das unvergängliche Leben des Himmels enthalten und der Seele vermitteln.

Dieses Bekenntnis zur objektiven Wahrheit der Worte Jesu wurde mit einer innigen, auf persönlicher Erfahrung beruhenden Gewissheit abgelegt. Dieses Bekenntnis des Petrus war dasselbe wie das, das nach den Synoptikern in Cäsarea Philippi stattfand.  Das war die Antwort Jesu auf das Bekenntnis des Petrus! Mit welch tiefem Schmerz musste Jesus diese Worte aussprechen!

Johannes wollte nicht, dass die Leser auch nur den geringsten Zweifel an dem von Jesus bezeichneten Jünger haben, und indem er den Schmerz Jesu teilt, nennt er ihn Judas, den Sohn des Simon Iskariot. Er wiederum konnte nicht umhin, auf diesen schrecklichen Kontrast hinzuweisen :  » Er musste ihn ausliefern, einen der Zwölf !  «  Dieser Kontrast fiel Johannes erst später auf, denn zum Zeitpunkt der Aussage Jesu wusste keiner der Jünger, von welchem von ihnen er gesprochen hatte, und sie waren sich dessen nicht bewusst, bis Judas seinen Verrat vollzog. Die Ungewissheit, in der Jesus sie zurückließ, enthielt eine furchtbare Warnung für alle.

Diakon Michel Houyoux

Links zu anderen christlichen Websites

◊ Exerxitien mit P.  Pius : klicken Sie hier, um den Artikel zu lesen → Herr, zu wem sollen wir gehen? Du hast Worte ewigen Lebens

◊ Bistum Onabrück   : klicken Sie hier, um den Artikel zu lesen →„Herr, zu wem sollen wir gehen ?“ (Joh 6,68)

 Predigt Dino Bachmaier

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Saturday of the Third Week in Eastertide

Posté par diaconos le 24 avril 2021

Lord, to whom shall we go? You have the words of eternal life

Tom on Twitter: "Simon Peter answered him, "Lord, to whom shall we go? You  have the words of eternal life; and we have believed, and have come to  know, that you are

# Eternal life is perceived differently by people throughout the ages and religions. In the Neolithic period, people believed in the existence of the soul, a different principle from the body. They built monumental monuments where they kept the bodies, the matrices of the soul. The chamber below the dolmens is closed by a door with a hole through which the spirits of the buried bodies can emerge.

Isis, as the wife of Osiris, is the goddess associated with the funeral rites. After finding thirteen of the fourteen body parts of her beloved, who had been murdered and butchered by his jealous brother Set, she gave him the breath of eternal life, and gave him a son Horus. In order to rejoice in eternal life, the Egyptians needed to keep their bodies and their names intact. Judaism proclaims the perenniality of the soul; eternal life is one of the foundations of Judaism’s beliefs. The World to Come, or « Olam haBa », is closely linked to Jewish eschatology and messianism. The New Testament refers to eternal life 43 times; the author who mentions it most is the apostle John (17 mentions in his gospel, 6 in his first epistle).

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From the Gospel of Jesus Christ according to Saint John

At that time Jesus was teaching in the synagogue in Capernaum. Many of his disciples, when they heard, said  : « This word is harsh! Who can hear it ? » Jesus knew in himself that his disciples were grumbling about him. He said to them, « Does this offend you? And when you see the Son of Man ascending to where he was before!… It is the spirit that gives life; the flesh is capable of nothing. The words I have spoken to you are spirit and they are life.

But there are some among you who do not believe. « For Jesus knew from the beginning who the unbelievers were, and who it was that would betray him. He added : « This is why I told you that no one can come to me unless it is given to him by the Father. « From that time on, many of his disciples went away and stopped accompanying him. Then Jesus said to the Twelve, « Do you also want to leave ? « Simon Peter answered, « Lord, to whom shall we go? You have the words of eternal life. But we believe and know that you are the Holy One of God. «  (Jn 6, 60-69)

The defection of several disciples

Until now, Jesus had argued with the Jews, who were more or less opposed to his teaching. Now he left the synagogue, followed by his disciples, and several of them went into action. A crisis of faith occurred among them. These disciples, in great numbers, followed him from place to place to hear his word and to witness his works. One day Jesus was able to choose seventy of them to send on mission (Lk 10, 1).

For many, the end of the discourse was beyond their understanding and strength. Their comment : « This word is hard », did not only mean that they found it difficult to understand, but rather impossible to accept: who can listen to it and put it into practice? These disciples took Jesus’ last words as literally and materially as the Jews; but they found a stumbling block in the thought that Jesus had to suffer and die for the life of the world and that they themselves should appropriate the fruits of his death through a mysterious communion with him. This scandalised them.

This prospect was always a cause of scandal to the Jews, and even to the apostles, before they had received the divine Spirit. It is no different for many people today. Jesus knew in himself the secret murmurings of the disciples; he saw at once that they were caused by a failure of faith : « Does this scandalise you, is this an occasion for you to fall and to defect ? « 

« And if you see the Son of Man ascending where he was before ? « (Jn 6, 62): Did Jesus mean that they then became more scandalized, or that they then ceased to be scandalized? This is the question that divided the interpreters. Some, considering that Jesus could not ascend to heaven except by passing through a profound humiliation and the death of which he spoke, thought that he wanted to say to his listeners: « There you will find much greater reason to be offended.  »
Others, focusing exclusively on the idea of Christ’s ascension and glorification, felt that he was bringing home to his hearers the prospect of a time when it would be easier for them to understand the spiritual meaning of his words, to believe in him, in a word, to cease to be scandalized x result for many of Jesus’ followers who had not believed in him until then.

But was it the same for the men who, in the present situation, found in Jesus’ words only an occasion for scandal and fall? Was it easier for them to understand and embrace the person of Christ in his spirituality when he was separated from them and they had to walk by faith and not by sight? Could Jesus give this encouragement, this promise, to hearers who saw his miracles, heard his words, and yet abandoned him?

« Jesus softened this accusation by reducing to a few the number of those who refused to believe in him, to receive him as he had just presented himself to them in this speech. And yet, with this observation, John gave an explanation: Jesus was not surprised by this crisis of faith of his disciples, that he had expected it, that he had seen it in their hearts beforehand.

He knew from the beginning who those who did not believe were and who was the one who delivered him. What does the word « from the beginning » mean ? Most interpreters take it to mean the time when Jesus entered into his ministry and began to gather disciples. Jesus did not yet know them at that time.  The abandonment of many of his disciples caused Jesus deep sorrow ; but he also knew that a purification had to be made among those who had attached themselves to him, and he was less concerned about the number than about the sincere faith and absolute devotion of those who followed him in his humiliations.

This is why he asked the twelve apostles he had chosen this serious and solemn question : « Do you also want to go away? « Jesus wanted to test them and to provoke a full decision in them, for he wanted a people of open mind. He knew them well enough to know that all but Judas would remain faithful to him, and he had no doubt about their answer, but he wanted to hear it from them, for Peter’s beautiful profession must have helped to strengthen their faith.

Simon Peter said to him :  »Lord, to whom shall we go? You have words of eternal life » (Jn 6, 68): these words were a cry of the soul, and Peter pronounced them with full persuasion, holy enthusiasm and ardent love for Jesus. Peter had already experienced that the words of Jesus were words of eternal life, which contain and communicate to the soul the imperishable life of heaven.

This affirmation of the objective truth of Jesus’ words was made with an intimate certainty based on personal experience. This confession of Peter was the same as the one that took place, according to the synoptics, in Caesarea Philippi.  Such was Jesus’ response to Peter’s confession! With what deep pain Jesus had to pronounce these words !

John did not want the readers to have the slightest doubt about the disciple designated by Jesus, and, sharing Jesus’ grief, he names him Judas, son of Simon Iscariot. He, in turn, could not help pointing out this terrible contrast : « He had to hand him over, one of the twelve !  »  John was not struck by this contrast until later, for at the time of Jesus’ statement none of the disciples knew which of them he had been talking about, and they were unaware of it until Judas consummated his betrayal. The uncertainty in which Jesus left them contained a dreadful warning for all.

Deacon Michel Houyoux

Links to other Christian websites

◊  stmarysparish.co.uk/news : click here to read the paper → Third Week of Eastertide Easter Week – Year B

◊  USCCB : click here to read the paper → Saturday of the Third Week of Easter

Homily of Rev. Fr. Joenick Territorio

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