Samedi de la troisième semaine du temps pascal

Posté par diaconos le 24 avril 2021

Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle

 Samedi de la troisième semaine du temps pascal dans Méditation seigneur-a-qui-irions-nous-tu-as-les-paroles-de-la-vie-eternelle-jean-668

# La vie éternelle est perçue par les peuples différemment à travers les époques et les religions. À l’époque néolithique, les peuples croient à l’existence de l’âme, principe différent du corps. Ils élèvent des monuments de taille monumentale où ils conservent les corps, matrices de l’âme. La chambre située en dessous des dolmens est fermée par une porte qui possède un trou par lequel pourront sortir les esprits des corps inhumés.

Isis, en tant qu’épouse d’Osiris, est la déesse associée aux rites funéraires. Après avoir retrouvé treize des quatorze parties du corps de son bien-aimé, assassiné et dépecé par Seth, son frère jaloux, elle lui donna le souffle de la vie éternelle, et lui donna un fils Horus. Pour pouvoir se réjouir de la vie éternelle, les Égyptiens avaient besoin de faire conserver intact leur corps et leur nom. Le judaïsme proclame la pérennité de l’âme ; la Vie éternelle est l’un des fondements des croyances du judaïsme. Le Monde à venir dit « Olam haBa » est étroitement liée à l’eschatologie et au messianisme juif. Le Nouveau Testament fait 43 fois référence à la vie éternelle ; l’auteur qui en fait le plus mention est l’apôtre Jean (17 mentions dans son évangile, 6 dans sa première épître).

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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, Jésus avait donné un enseignement dans la synagogue de Capharnaüm. Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu, déclarèrent :  «Cette parole est rude ! Qui peut l’entendre?»
Jésus savait en lui-même que ses disciples récriminaient à son sujet. Il leur dit : « Cela vous scandalise ? Et quand vous verrez le Fils de l’homme monter là où il était auparavant !… C’est l’esprit qui fait vivre, la chair n’est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie.

Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas. » Jésus savait en effet depuis le commencement quels étaient ceux qui ne croyaient pas, et qui était celui qui le livrerait. Il ajouta : « Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à moi si cela ne lui est pas donné par le Père. » À partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s’en retournèrent et cessèrent de l’accompagner. Alors Jésus dit aux Douze : « Voulez-vous partir, vous aussi ? » Simon-Pierre lui répondit : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint de Dieu. »  (Jn 6, 60-69)

La défection de plusieurs disciples

 Jusqu’ici, Jésus avait discuté avec les Juifs, plus ou moins opposés à son enseignement. Maintenant il  quitta la synagogue, suivi de ses disciples, et ce frent plusieurs de ceux-ci qui entrèrent en action. Une crise de la foi se produisit parmi eux. Ces disciples, en grand nombre, le suivaient de lieu en lieu pour écouter sa parole et être témoins de ses œuvres. Un jour Jésus put choisir soixante-dix d’entre eux pour les envoyer en mission (Lc 10, 1).

Pour  plusieurs, la fin du discours dépassa la mesure de leur intelligence et de leur force. Leur observation : « Cette parole est dure », ne signifie pas seulement qu’elle leur parut  difficile à comprendre, mais plutôt impossible à accepter : qui peut l’écouter et la mettre en pratique ? Ces disciples prirent les dernières paroles de Jésus dans un sens aussi littéral et matériel que les Juifs ; mais ils trouvèrent une pierre d’achoppement dans la pensée que Jésus dût souffrir et mourir pour la vie du monde et qu’eux-mêmes dussent s’approprier les fruits de sa mort par une communion mystérieuse avec lui. Cela les scandalisa.

Cette perspective fut toujours une cause de scandale pour les Juifs, et même pour les apôtres, avant qu’ils eussent reçu l’Esprit divin. Il n’en est pas autrement de nos jours pour bien des personnes. Jésus connut en lui-même les secrets murmures des disciples ; il vit aussitôt qu’ils eurent pour cause une défaillance de leur foi : « Ceci vous scandalise,  c’est là, pour vous, une occasion de chute et de défection ? »

« Et si vous voyez le Fils de l’homme monter où il était auparavant ? » (Jn 6, 62) :  Jésus voulut-il dire qu’alors ils se scandalisèrent davantage, ou qu’alors ils cessèrent de se scandaliser ? Telle est la question qui divisa les interprètes. Les uns, considérant que Jésus ne put remonter au ciel qu’en passant par une humiliation profonde et par la mort dont il parla,  pensèrent qu’il voulut dire à ses auditeurs : « Là vous trouverez de bien plus fortes raisons de vous scandaliser. »

D’autres, s’attachant exclusivement à l’idée de l’ascension et de la glorification de Christ, estimèrent qu’il fit comprendre à ses auditeurs la perspective d’un temps où il leur fut plus facile de comprendre le sens spirituel de ses paroles, de croire en lui, en un mot, de ne plus se scandaliser x résultat pour un grand nombre des disciples de Jésus qui, jusqu’alors n’avaient pas cru en lui.

Mais en fut-t-il de même pour les hommes qui dans la situation présente, ne trouvaient dans les paroles de Jésus qu’une occasion de scandale et de chute ? Leur fut-t-il plus facile de comprendre et d’embrasser la personne de Christ dans sa spiritualité, quand il fut séparé d’eux et qu’ils durent marcher par la foi et non par la vue ? Jésus pouvait-il donner cet encouragement, cette promesse, à des auditeurs qui virent ses miracles, entendu ses paroles, et qui, malgré tout cela, l’abandonnèrent ?

« Puisque les paroles que je vous dis sont esprit et vie, ce n’est pas en elles qu’est la raison du scandale qu’elles vous causent, mais cette raison est dans votre incrédulité.é : Jésus adoucit cette accusation, en réduisant à quelques-uns le nombre de ceux qui refusaient de croire en lui, de le recevoir tel qu’il venait de se présenter à eux dans ce discours. Et pourtant, par cette observation, Jean donna une explication : Jésus ne fut pas surpris par cette crise que subit la foi de ses disciples, qu’il s’y attendait, que, d’avance, il l’avait aperçue dans leurs cœurs.

Il savait dès le commencement qui furent ces personnes qui ne crurent pas et qui fut celui qui le livra. Que signifie le mot : dès le commencement ? La plupart des interprètes entendirent par là le temps où Jésus entra dans son ministère et commença à rassembler des disciples. Jésus ne les connaissait pas encore à cette époque.  L’abandon d’un grand nombre de ses disciples causa à Jésus une profonde tristesse ; mais il savait aussi qu’une épuration devait se faire parmi ceux qui s’étaient attachés à lui, et il tenait moins au nombre qu’à la foi sincère et au dévouement absolu de ceux qui le suivirent dans ses humiliations.

C’est pourquoi il posea même aux douze apôtres qu’il avait choisis, cette sérieuse et solennelle question : « Voulez-vous, vous aussi, vous en aller ? »  Jésus voulut les éprouver et provoquer en eux une pleine décision, car il réclama un peuple de franche volonté. Il les connaissait assez pour savoir que tous, sauf Judas lui resteraient fidèles, et leur réponse ne fit pour lui l’objet d’aucun doute, mais il voulait l’entendre de leur part, car la belle profession de Pierre dut contribuer à l’affermissement de leur foi.

 » Simon Pierre lui répondit : Seigneur, à qui irons-nous ? Tu as des paroles de vie éternelle  » (Jn 6, 68)  : ces paroles furent un cri de l’âme, Pierre les prononça avec une pleine persuasion, un saint enthousiasme, un ardent amour pour Jésus. Pierre eut déjà fait l’expérience que les paroles de Jésus furent des paroles de vie éternelle, qui renferment et qui communiquent à l’âme la vie impérissable du ciel.

Il confirma la déclaration de Jésus qu’il entendit : « Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie »  Cette affirmation de la vérité objective des paroles de Jésus fut faite avec une certitude intime fondée sur une expérience personnelle. Cette confession de Pierre fut la même que celle qui eut lieu, d’après les synoptiques, à Césarée de Philippe.  Telle fut la réponse de Jésus à la  confession de Pierre ! Avec quelle douleur profonde Jésus dut prononcer ces paroles !

Jean ne voulut pas que les lecteurs eurent le moindre doute sur le disciple désigné par Jésus ; et, partageant la douleur de Jésus il le nomme Judas, fils de Simon, Iscariot. Il ne put s’empêcher de faire ressortir, à son tour, ce terrible contraste :  » Il devait le livrer, lui, l’un des douze ! »  Jean ne fut frappé de ce contraste que plus tard, car, au moment de la déclaration de Jésus, aucun des disciples ne savait duquel d’entre eux il avait parlé, et ils l’ignorèrent jusqu’au moment où Judas consomma sa trahison. L’incertitude où Jésus les laissa renferma un redoutable avertissement pour tous.

Diacre Michel Houyoux

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Ne rien rejeter de Jésus

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Vendredi de la troisième Semaine du Temps Pascal

Posté par diaconos le 23 avril 2021

Ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson

« Ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson »

# La transsubstantiation est un phénomène surnaturel, qui signifie littéralement la conversion d’une substance en une autre. Le terme désigne, pour une partie des chrétiens (en particulier les catholiques et les orthodoxes), la conversion du pain et du vin en corps et sang du Christ lors de l’Eucharistie par l’intermédiaire du Saint Esprit. Le terme, qui fut attesté pour la première fois chez Étienne de Baugé au début du XIIe siècle, est défini comme concept du dogme par le quatrième concile du Latran (1215) et confirmé par celui de Trente (1545-1563).

Sur le plan religieux, l’Église catholique (dont les maronites et les arméniens catholiques) emploie le terme de « transsubstantiation » pour expliquer que, dans l’Eucharistie, le pain et le vin, par la consécration de la messe, sont « réellement, vraiment et substantiellement » transformés ou convertis en corps et sang du Christ, tout en conservant leurs caractéristiques physiques ou « espèces » (texture, goût, odeur : les apparences) initiales. La conséquence en est la présence réelle du Christ dans les espèces consacrées. Dans les écrits d’Hippolyte de Rome (IIIe siècle), la croyance en la transsubstantiation était partagée par plusieurs apôtres des premiers siècles de la chrétienté.

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De l’ Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, les Juifs se querellaient entre eux : « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? » Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui.
De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi. Tel est le pain qui est descendu du ciel : il n’est pas comme celui que les pères ont mangé.
Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. » Voilà ce que Jésus a dit alors qu’il enseignait à la synagogue de Capharnaüm.»  (Jn 6, 52-59)

Corps et sang du christ

Les auditeurs de Jésus se disputaient entre eux : un vif débat succéda aux sourds murmures  ; ce débat prouva qu’ils ’étaient pas unanimes dans leur opposition. La question posée exprima le doute avec une nuance de mépris qui se trahit par ce mot : Celui ci. Jésus n’eut pas encore parlé de manger sa chair ; mais ils ne pouvaient le comprendre autrement, puisqu’il la leur présente comme le pain qu’il donnera (verset 51).

Ce fut avec raison qu’ils ajoutèrent ce mot : manger sa chair ; mais, ainsi comprise, la pensée de Jésus devait leur paraître inexplicable. Elle le fut encore pour tant de chrétiens, même pour plus d’un savant théologien !  Au lieu de répondre à la question de ses auditeurs et de leur expliquer comment il put donner sa chair à manger, Jésus se contenta d’affirmer solennellement  la nécessité de manger la chair du Fils de l’homme, sous peine de n’avoir pas la vie et de rester dans la mort.

Il ajouta pour compléter sa pensée :  Si vous ne buvez son sang. Par là, il répondit  indirectement à la question des Juifs, en rendant beaucoup plus précise l’allusion à sa mort, à une mort sanglante, dont ils s’approprièrent les fruits par la foi et par une communion vivante avec lui. Jésus se désigna comme le Fils de l’homme, parce que ce fut par son incarnation qu’il implanta  dans notre humanité le principe d’une vie nouvelle.

Il s’agissait d’enfoncer dans ces cœurs durs un aiguillon qui provoquât en eux la réflexion ; de là ces paroles énigmatiques qui, par leur étrangeté même, devaient rester fixées dans la mémoire. Etouffées en apparence, elles pourront revivre et mûrir quand retentira la prédication apostolique de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ. (Ebrard)

Jésus confirma, par une déclaration positive, la pensée qu’il  exprima négativement. Comme il fut lui-même la vie, celui qui mange sa chair et boit son sang, et s’approprie ainsi sa personne, tout son être, par une communion intime et vivante avec lui, a, dès ce moment, une vie impérissable, la vie éternelle. Sans doute, la même grâce est promise à la foi; Il est évident que cette communion vivante et progressive avec lui est plus que la simple foi en lui.

Une nourriture et un breuvage qui renferment la vie et la communiquent. C’est par là qu’ils sont vrais. Rien de plus naturel, dès lors, que la glorieuse conséquence affirmée ipar Jésus : « Je le ressusciterai au dernier jour ». Cette résurrection est virtuellement donnée avec la vie divine que le croyant a puisée en Christ, qui achèvera son œuvre en lui, en le ressuscitant et en le glorifiant :  »Et si Christ est en vous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché, mais l’esprit est vie à cause de la justice. Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous. » (Rm 8, 10-11)

Ces paroles expliquent comment manger la chair de Jésus et boire son sang procure la vie.  Le croyant qui se nourrit ainsi demeure en Christ et Christ en lui ; il vit avec Christ dans une communion habituelle et permanente. Christ est le centre de sa vie, dominant ses pensées, ses affections, sa volonté, tous les motifs de sa conduite. Cette manière d’exprimer une vraie communion avec Jésus est particulière aux écrits de Jean.

La source souveraine de la vie, le Père vivant, communique incessamment la vie au Fils, qui vit par le Père, qui trouve dans le Père le principe de sa vie et de tout son être, et, du Fils, cette vie se répand sur quiconque est en communion avec lui.

Le croyant, lui aussi, en se nourrissant de Jésus, trouve en lui la même source et garantie de vie que celle que Jésus trouve lui-même dans sa relation avec le Père. ( Godet)

Jusqu’ici Jésus avait dit : « manger ma chair et boire mon sang »; » voici maintenant un terme plus direct encore : « Celui qui me mange », exprimant, d’une part, l’union du croyant avec la personne entière du Sauveur et affirmant, d’autre part, une communion habituelle et permanente avec lui.   Jésus, en revenant à la première image qu’il employa, celle du pain, résuma et conclut tout ce discours.

Depuis l’époque des Pères de l’Église jusqu’à nos jours, on a souvent agité la question de savoir si, dans la dernière partie de ce discours, Jésus avait eu en vue la sainte cène. À l’époque de la réformation, cette question a été vivement débattue entre catholiques et protestants, d’une part, et entre réformés et luthériens d’autre part. D’abord, c’eût été une anticipation sans exemple dans ses instructions ; ensuite, jamais aucune Église chrétienne ne professa l’absolue nécessité de la cène pour avoir la vie dans le Christ, et c’est là ce qu’enseigna Jésus, en disant : «  Si vous ne mangez ma chair et ne buvez mon sang, vous n’avez point la vie  ».

Dans les paroles qu’il prononça à Capharnaüm, comme dans le sacrement qu’il institua à Jérusalem, Jésus ne révéla pas autre chose que la nécessité d’entrer et de rester dans une communion vivante avec lui.  Dans la synagogue de Capharnaüm, ces discours eurent une grande solennité ; et comme la ville était populeuse, Jésus eut un nombreux auditoire.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Paroisse Notre Dame de la Bidassoa : cliquez ici pour lire l’article →  MÉDITATION DU VENDREDI DE LA TROISIÈME SEMAINE De PÂQUES

◊ Opus Dei  : cliquez ici pour lire l’article →  Méditation : Vendredi de la 3ème Semaine de Pâques – Opus Dei

   Homélie du Père Santiago Martín FM

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Quarta domenica di Pasqua – Anno B

Posté par diaconos le 23 avril 2021

Prière à Jésus le Bon Pasteur - rennes.catholique.fr

# Il Buon Pastore è una delle parole con cui Gesù si identifica (Gv 10,11 [archivio]). È una delle sette parole Io sono… che si trova solo nel Vangelo secondo Giovanni e si riferisce a un aspetto della missione di Gesù: colui che raccoglie, guida, cerca (i perduti) e dà la sua vita per gli altri. Egli nutre le sue pecore o riporta la pecora perduta. Il tema iconografico del Buon Pastore si è ampiamente diffuso prima nell’arte greca antica, dove è stato applicato al criophorus Hermes, ma anche ai portatori di offerte, e poi nell’arte romana, dove è stato utilizzato soprattutto in ambito funerario, secondo formule che si ispirano pienamente alla nascente arte cristiana1.

Si dice che questo tema abbia avuto prototipi sumeri. L’iconografia cristiana rappresenta prima Cristo come « l’agnello di Dio », portato da Giovanni Battista, e poi Gesù diventa il Buon Pastore che raccoglie la pecora smarrita3. 3 È tradizionalmente raffigurato con una benda, vestito con l’esomide, e con in mano un bastone, un recipiente per la mungitura (mulctra) o una siringa. Questo tema ha ispirato molti artisti cristiani.

# Il primo riferimento alla figura del buon pastore è presente in Genesi 4.2 riguardo ad Abele « pastore di greggi », che rende un costante sacrificio a Dio tramite gli agnelli selezionati al suo interno. Con il titolo di « pastore » l’Antico Testamento indica l’amore di Dio per il popolo di Israele guidato lungo il deserto fino alla Terra Promessa (Salmo 23). Lo stesso Mosè « pascolava il gregge di Ietro, suo suocero» (Esodo 3:1), prima di estendere la sua custodia e sorveglianza ad Israele schiavo di Egitto, in qualità di suo pastore.

Dio nell’Antico Testamento e Gesù Cristo nei Vangeli sono contrapposti ai cattivi pastori -i re e i capi del popolo-, che non si curano del gregge e lasciando in uno stato di abbandono e di sofferenza il bene che Dio ha affidato loro (Ezechiele 34:13-16 e Ez 37, Geremia 23:1-6, Zaccaria 11:4-17).[8]. Analogamente, Giovanni apostolo ed evangelista contrappone a Gesù buon pastore, il mercenario, il lupo e chiunque non ha attenzione per le pecore che il Padre gli ha affidato (Gv 10:10-13). Questo brano, tipico del Vangelo di Giovanni, ha dei richiami negli altri vangeli, soprattutto nella Parabola della pecora smarrita (Mt 18,12-14 e Lc 15,1-7). Soprattutto a partire da questo brano molto sovente Gesù viene chiamato: Buon Pastore.

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Dal Vangelo di Gesù Cristo secondo San Giovanni

Allora Gesù disse: « Io sono il buon pastore, il vero pastore, che dà la vita per le sue pecore. Il pastore mercenario non è il pastore, le pecore non sono sue: se vede arrivare il lupo, abbandona le pecore e scappa; il lupo le afferra e le disperde. Quel pastore è solo un mercenario, e le pecore non contano veramente per lui. Io sono il buon pastore; io conosco le mie pecore e le mie pecore conoscono me, come il Padre conosce me e io conosco il Padre; e io do la mia vita per le mie pecore.
Ho altre pecore che non sono di questo ovile: anche queste devo condurre. Ascolteranno la mia voce; ci sarà un solo gregge e un solo pastore. Per questo il Padre mi ama: perché io do la mia vita, per riceverla di nuovo. Nessuno può portarmelo via : Lo do di me stesso. Io ho il potere di darlo, ho anche il potere di riceverlo di nuovo: questo è il comandamento che ho ricevuto dal Padre mio ».  (Gv 10,11-18)

Io sono il buon pastore

« Io sono il buon pastore, il vero pastore, il vero pastore dà la vita per le sue pecore.  « (Gv 10,11) Durante tutta la sua vita, Gesù ha dato se stesso. Durante la sua esistenza terrena, non ha mai smesso di dare e donare se stesso. Lo vediamo nella sua vita quotidiana a Nazareth, nella sua predicazione, nel suo ministero con i suoi discepoli, e nella sua accoglienza a tutti coloro che venivano da lui con le loro necessità e sofferenze.

Il buon pastore è anche colui che conosce e ama le sue pecore. Per Cristo, il pastore di tutta l’umanità, siamo il suo bene più prezioso. Gesù ci chiama ad amarci l’un l’altro come lui ci ha amato. Questo significa che dobbiamo anche prendere tempo per conoscere coloro che ci ostacolano e coloro che sono affidati alle nostre cure.

Non possiamo amare veramente coloro che non vogliamo conoscere o coloro che ignoriamo intenzionalmente. Attraverso il contatto personale e il dialogo paziente, possiamo capire meglio chi ha bisogno, e il tempo che passiamo a conoscere loro e il Signore è tempo prezioso dato con amore.

Cerchiamo di essere collaboratori di Cristo, il Pastore dell’umanità. È Lui che ci chiama e ci manda. Un giorno dovremo rendere conto della responsabilità che ci è stata affidata. Il buon pastore è anche colui che raduna il suo gregge: Quando va in montagna, è importante tenere insieme il gregge; è in gioco la loro sicurezza.

Dicendoci questo, Gesù ci parla di questo mondo diviso in cui viviamo. Cristo vi ha posto la sua chiesa. Vuole che siano uniti e solidali. Ho altre pecore che non sono di questo ovile e devo guidare anche loro. Ascolteranno la mia voce: Ci sarà un solo gregge e un solo pastore.  Gesù conta su di noi per partecipare a quest’opera di raccolta.

Guardiamo a Gesù nel suo amore per suo Padre e per tutta l’umanità; guardiamo a lui nella sua obbedienza, nella sua povertà, nella sua compassione per ogni uomo e donna, specialmente per i più poveri, gli esclusi, gli emarginati, per coloro che soffrono di più. Fissiamo i nostri occhi su di lui: ci conosce meglio di noi stessi.  A nostra volta, affermiamo con Gesù, il Buon Pastore, la nostra piena disponibilità a fare la volontà del Padre giorno per giorno.

Che questa Eucaristia che celebriamo questa domenica risvegli in noi il desiderio di vivere come Gesù, il Buon Pastore! Che possiamo diventare sempre più simili a questo Gesù che non smette mai di dare la sua vita per tutti! Ascoltiamo la chiamata, la sua chiamata attraverso le necessità dei nostri fratelli e sorelle che ci gridano.

Quanto è grande e glorioso l’amore di cui il Padre ci riempie nel suo Figlio, il Buon Pastore. Voleva che fossimo chiamati figli di Dio, figli amati di Dio. (2a Lettura) In questa domenica, in cui siamo invitati a pregare per le vocazioni, alziamo gli occhi a Gesù, il Buon Pastore, e preghiamo con fiducia e perseveranza perché dia alla sua Chiesa pastori che si sforzino di conoscere meglio le persone, di amarle, e che si prendano cura di coloro che non sono ancora nella Chiesa.

Diacono Michel Houyoux

Link ad altri siti web cristiani

◊ Maranatha (Italia) : clicca qui per leggere l’articolo → IV Domenica di Pasqua Anno B 

◊ Qumran : clicca qui per leggere l’articolo →Testi – IV Domenica di Pasqua (Anno B)

   Padre Fernando Armellini : « 4a Domenica di Pasqua anno B »

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Donderdag van de derde week in Pascal-tijd

Posté par diaconos le 22 avril 2021

Ik ben het levende brood dat uit de hemel is neergedaald

Johannes 6:51

# Het Lichaam van Christus is een christelijk concept dat bedoeld is als drager van de verlossing, als symbool van de overdracht van het eeuwige leven, van delen, van broederschap, en ook van de overdracht van het goddelijke woord. Tijdens de mis zegt de priester tijdens het eucharistisch gebed: « Toen hij was overgeleverd en vrijelijk in zijn passie was binnengegaan, nam hij het brood, dankte, brak het en gaf het aan zijn leerlingen, zeggende: ‘Neemt en eet ervan, gij allen: dit is mijn lichaam, dat voor u is overgegeven’  » Deze herinnering aan het Laatste Avondmaal, de maaltijd vóór de kruisiging van Jezus Christus, is het symbool van het vlees dat de Messias heeft gegeven om de mensheid te redden van haar zonden.

Even later in de dienst zegt de priester « gedenk hier de dood en verrijzenis van uw Zoon, wij bieden u, Heer, het brood van het leven aan. « Het Lichaam van Christus is het geschenk van de Messias van de vergeving der zonden, het nieuwe woord dat de verrijzenis inhoudt en bovenal het brood des levens door dit Christus-achtige woord dat naastenliefde en broederschap moet brengen. Mozes bracht het volk uit de slavernij; Jezus wil, door de gave van zijn lichaam, door zijn offer, de kardinale en theologische deugden doen heersen.

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Uit het Evangelie van Jezus Christus volgens de Heilige Johannes

Toen zei Jezus tot de menigte : « Niemand kan tot Mij komen, tenzij de Vader, die Mij gezonden heeft, hem trekke ; en Ik zal hem opwekken op de jongste dag. Het staat geschreven in de profeten: Zij zullen allen door God zelf onderwezen worden. Wie de Vader heeft gehoord en zijn onderricht heeft ontvangen, komt tot mij. Want niemand heeft ooit de Vader gezien dan degene die van God komt, want hij alleen heeft de Vader gezien. Amen, amen, Ik zeg u, hij die gelooft heeft eeuwig leven.
Ik ben het brood van het leven. Uw vaderen aten manna in de woestijn en stierven, maar het brood dat uit de hemel neerdaalt, is van dien aard, dat wie het eet, niet zal sterven. Ik ben het levende brood dat uit de hemel is neergedaald; wie van dit brood eet, zal eeuwig leven. Het brood dat ik zal geven is mijn vlees, gegeven voor het leven van de wereld. »  (Joh, 6, 44-51)

Het Brood van het Leven

Jezus beantwoordde de tegenwerping van zijn toehoorders niet door hun het mysterie van zijn bovennatuurlijke geboorte te onthullen; want de wonderbaarlijke afkomst van Jezus, zoals de heer Godet zei, kon alleen worden aanvaard door het reeds gelovige hart. Bovendien waren deze scrupules niet de oorzaak van hun ongeloof; het was hun ongeloof dat tot deze scrupules aanleiding gaf; dit was de reden waarom Jezus niet trachtte ze weg te nemen.

Jezus drong slechts aan op de noodzaak van een werk van goddelijke genade dat moest worden volbracht in ieder mens die tot Hem zou komen en in Hem zou geloven. Niemand kon het anders doen. Deze karakteristieke term wordt gevonden in Jeremia 31:3, Septuagint versie. God heeft duizend wegen in Zijn machtige hand om deze actie van Zijn barmhartigheid op de zielen uit te oefenen. Soms zijn het de pijnlijke ervaringen van het leven, het lijden, de gedachte aan de dood, die hen treurig de behoefte doen gevoelen aan een Trooster, aan een Verlosser.

Wat moet ik doen om gered te worden? Zodra Jezus verscheen, herkenden zij Hem als Degene naar Wie zij verlangden.  Alleen de ervaring, de grote verzoener van tegenstellingen, kan ons in dit opzicht onderrichten; zij leert de nederige zeggen met een reformator: « Wij willen, omdat het ons gegeven is te willen », en met Paulus: « Het is God die in u werkt het willen en het uitvoeren naar zijn welbehagen », wat hem niet belette er, ondanks de schijnbare tegenspraak, aan toe te voegen: « Werkt uw eigen heil uit met vreze en beven

Zodra een arme zondaar tot Jezus werd getrokken, nam de Heiland het op Zich het goddelijke werk in hem tot het einde toe te volbrengen: « En Ik zal hem opwekken ten jongsten dage. « Maar Gods grote middel om de mensen tot de Heiland te trekken is Zijn Woord en Zijn Geest, die onophoudelijk in onze mensheid werkt en de gunstige ogenblikken aangrijpt om Zijn werk te volbrengen.  Deze woorden verklaren hoe de Vader de zielen tot de Zoon trekt: Hij doet dit door hen innerlijk te verlichten door Zijn Woord en Geest. Het citaat is uit Jesaja 54:13.

Op grond van deze beloften bevestigde Jezus met blijde zekerheid dat een ieder die de Vader op deze wijze heeft gehoord en is onderwezen, tot Hem komt en in Hem zijn Verlosser vindt.  Het onderwijs dat de mensen van God hebben ontvangen is slechts voorbereidend, bestemd om hen te brengen tot de Zoon, die alleen de Vader heeft gezien van alle eeuwigheid, want Hij komt van God. Het is dus in Hem, die het beeld van God is, de luister van zijn heerlijkheid, dat de gelovigen God zien.

Na dit diepgaande onderricht, dat werd uitgelokt door het gemor van de Joden, keerde Jezus terug tot zijn onderricht over het eeuwige leven, dat hij aan de gelovigen meedeelde door zich aan hen te geven als het brood des levens.

Diaken Michel Houyoux

Links naar andere christelijke websites

◊ D. Todd Christofferson : clik hier om het artikel te lesen → Het levende brood, dat uit de hemel neergedaald is

◊  Preken on line : clik hier om het artikel te lesen → Het brood dat uit de hemel is neergedaald 

   Video « Het brood van hett Leven »

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