Jeudi de la troisième Semaine du Temps Pascal

Posté par diaconos le 22 avril 2021

Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel

Catégorie : Préparer Dimanche - Sedifop

# Le Corps du Christ est un concept chrétien qui se veut porteur de rédemption, symbole de la transmission de la vie éternelle, de partage, de fraternité, ainsi que de la transmission de la parole divine. Lors de la messe, le prêtre dit lors de la prière eucharistique : « au moment d’être livré et d’entrer librement dans sa passion, il prit le pain, il rendit grâce, il le rompit et le donna à ses disciples en disant: « Prenez et mangez en tous: ceci est mon corps livré pour vous » » Ce rappel de la Cène, le repas avant la crucifixion de Jésus-Christ est le symbole de la chair donné par le Messie pour sauver l’humanité de ses péchés.

Juste un peu plus tard dans l’office, le prêtre dit « faisant ici mémoire de la mort et de la résurrection de ton Fils nous t’offrons Seigneur le pain de vie. » Le Corps du Christ c’est le don par le Messie du pardon des fautes, c’est la nouvelle parole donnée qui sous entend la résurrection et surtout le pain de vie par cette parole christique qui se veut porteuse de charité, de fraternité. Moïse a sorti le peuple de l’esclavage; Jésus par le don de son corps, par le sacrifice, cherche à faire régner les vertus cardinales et théologales.

lwf0003web.gif

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même. Quiconque a entendu le Père et reçu son enseignement vient à moi. Certes, personne n’a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui- là seul a vu le Père. Amen, amen, je vous le dis : il a la vie éternelle, celui qui croit.
Moi, je suis le pain de la vie. Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ; mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas. Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde.»  (Jn 6, 44-51)

Le Pain de Vie

Jésus ne répondit pas à l’objection de ses auditeurs, en leur révélant le mystère de sa naissance surnaturelle :car l’origine miraculeuse de Jésus, comme le disait Monsieur  Godet, ne put être acceptée que par le cœur déjà croyant. D’ailleurs :ces scrupules ne furent pas la cause de leur incrédulité  ; ce fut leur incrédulité qui donna naissance à ces scrupules ; ce fut la raison pour laquelle Jésus ne s’appliqua pas à les lever.

Jésus se contenta d’insister sur la nécessité d’une œuvre de la grâce divine qui dut s’accomplir en tout homme qui voulut venir à lui et croire en lui. Personne n’y arriva autrement. Ce terme caractéristique se trouve dans Jérémie 31.3 version des Septante. Dieu a, dans sa main puissante, mille moyens d’exercer cette action de sa miséricorde sur les âmes. Tantôt ce sont les douloureuses expériences de la vie, la souffrance, la pensée de la mort, qui leur font éprouver avec tristesse le besoin d’un consolateur, d’un Sauveur..

Que ferai-je pour être sauvé ? Dès que Jésus se présenta, elles le reconnurent comme Celui après qui elles soupiraient.  L’expérience seule, cette grande conciliatrice des contrastes, peut nous instruire à cet égard ; elle apprend aux humbles à dire avec un réformateur : « Nous voulons, parce qu’il nous est donné de vouloir », et avec saint Paul : « C’est Dieu qui opère en vous la volonté et l’exécution, selon son bon plaisir », ce qui ne l’empêcha pas d’ajouter, malgré l’apparente contradiction : « Opérez votre propre salut avec crainte et tremblement 

Dès qu’un pauvre pécheur fut attiré à Jésus, le Sauveur se chargea d’achever en lui l’œuvre divine jusqu’à la fin : « Et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »Mais le grand moyen de Dieu pour attirer les hommes au Sauveur, c’est sa Parole et son Esprit, qui agit incessamment dans notre humanité et qui saisit les moments favorables pour accomplir son œuvre.  Ces paroles expliquent comment le Père attire les âmes au Fils : Il le fait en les éclairant intérieurement par sa Parole et par son Esprit. La citation est tirée de Ésaïe 54.13..

Se fondant sur ces promesses, Jésus affirma, avec une joyeuse certitude, que quiconque a ainsi entendu le Père et a été instruit, vient à lui et trouve en lui son Sauveur.  L’enseignement que les hommes ont reçu de Dieu n’est que préparatoire, destiné à les amener au Fils qui, lui seul, a vu le Père de toute éternité ,  car il vient de Dieu. C’est donc en lui, qui est l’image de Dieu, la splendeur de sa gloire, que les croyants voient Dieu.

Après cette instruction profonde, provoquée par les murmures des Juifs, Jésus revint à son enseignement sur la vie éternelle qu’il communiqua aux croyants en se donnant lui-même à eux comme le pain de la vie.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites Web chrétiens

◊  Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article →  Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel

◊ Diaconie  : cliquez ici pour lire l’article →Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel

   Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel » – Lectio Divina

 Image de prévisualisation YouTube

 

Publié dans Catéchèse, Religion, Rencontrer Dieu, Temps pascal | Pas de Commentaire »

Vierter Sonntag in Ostern – Jahr B

Posté par diaconos le 22 avril 2021

Prière à Jésus le Bon Pasteur - rennes.catholique.fr

Der gute Hirte ist eines der Worte, mit denen sich Jesus identifiziert (Joh 10,11 [Archiv]). Es ist eines der sieben Worte Ich bin…, die nur im Johannesevangelium zu finden sind und sich auf einen Aspekt der Mission Jesu beziehen: derjenige, der sammelt, führt, (die Verlorenen) sucht und sein Leben für andere hingibt. Er weidet seine Schafe oder bringt die verlorenen zurück. Das ikonografische Thema des Guten Hirten war weit verbreitet, zunächst in der antiken griechischen Kunst, wo es auf den Kriophorus Hermes, aber auch auf die Opferträger angewandt wurde, und dann in der römischen Kunst, wo es hauptsächlich in einem funerären Kontext verwendet wurde, nach Formeln, die vollständig von der aufkeimenden christlichen Kunst inspiriert waren1 .

Dieses Thema soll sumerische Vorbilder gehabt haben2. Die christliche Ikonographie stellt Christus zunächst als das « Lamm Gottes » dar, das von Johannes dem Täufer getragen wird, und dann wird Jesus zum Guten Hirten, der die verlorenen Schafe einsammelt. Er wird traditionell mit einer Binde dargestellt, in Exomid gekleidet und hält einen Stab, eine Milchkanne (mulctra) oder eine Syrinx. Dieses Thema hat viele christliche Künstler inspiriert.

lwf0003web.gif

Aus dem Evangelium von Jesus Christus nach Johannes

Damals sagte Jesus : « Ich bin der gute Hirte, der wahre Hirte, der sein Leben für seine Schafe gibt. Der Söldnerhirte ist nicht der Hirte, die Schafe sind nicht seine: Wenn er den Wolf kommen sieht, lässt er die Schafe im Stich und flieht ; der Wolf ergreift sie und zerstreut sie. Dieser Hirte ist ein Söldner, und die Schafe zählen für ihn nicht wirklich.  Ich bin der gute Hirte; ich kenne meine Schafe und meine Schafe kennen mich, wie der Vater mich kennt und ich den Vater kenne; und ich gebe mein Leben hin für meine Schafe.
Ich habe andere Schafe, die nicht aus diesem Stall sind ; auch diese muss ich führen. Sie werden auf Meine Stimme hören; es wird eine Herde und ein Hirte sein. Deshalb liebt mich der Vater: weil ich mein Leben hingebe, um es wieder zu empfangen. Niemand kann es mir wegnehmen ; ich gebe es von mir selbst. Ich habe die Macht, es zu geben, und ich habe die Macht, es wieder zu empfangen : Das ist das Gebot, das ich von meinem Vater empfangen habe.  (Jh 10, 11-18)

Ich bin der gute Hirte

   » Ich bin der gute Hirte, der wahre Hirte, der wahre Hirte gibt sein Leben für seine Schafe.  » (Joh 10,11) Sein ganzes Leben lang gab Jesus sich selbst. Während seiner gesamten irdischen Existenz hörte er nie auf, zu geben und von sich selbst zu geben. Wir sehen das in seinem täglichen Leben in Nazareth, in seiner Predigt, in seinem Dienst an seinen Jüngern und in seinem Willkommensgruß an alle, die mit ihren Nöten und Leiden auf seinen Weg kamen.

Der gute Hirte ist auch derjenige, der seine Schafe kennt und liebt. Für Christus, den Hirten der ganzen Menschheit, sind wir sein wertvollster Besitz. Jesus fordert uns auf, einander zu lieben, wie er uns geliebt hat. Das bedeutet, dass wir uns auch Zeit nehmen müssen, um diejenigen, die uns im Weg stehen und die uns anvertraut sind, kennen zu lernen.

Wir können diejenigen nicht wirklich lieben, die wir nicht kennen lernen wollen oder die wir absichtlich ignorieren. Durch persönlichen Kontakt und geduldigen Dialog können wir die Bedürftigen besser verstehen, und die Zeit, die wir damit verbringen, sie und den Herrn kennenzulernen, ist eine kostbare Zeit, die mit Liebe geschenkt wird.

Lasst uns Mitarbeiter Christi, des Hirten der Menschheit, sein. Er ist es, der uns ruft und sendet. Eines Tages werden wir Rechenschaft über die uns anvertraute Verantwortung ablegen müssen. Der gute Hirte ist auch derjenige, der seine Herde versammelt: Wenn er in die Berge geht, ist es wichtig, die Herde zusammenzuhalten; ihre Sicherheit steht auf dem Spiel.

Indem er uns dies sagt, spricht Jesus zu uns über diese geteilte Welt, in der wir leben. Christus hat seine Kirche dort platziert. Er möchte, dass sie sich einig und solidarisch sind. « Ich habe noch andere Schafe, die nicht aus dieser Herde sind, und ich muss sie auch führen. Sie werden auf meine Stimme hören: Es wird eine Herde und ein Hirte sein.  « Jesus zählt auf uns, dass wir uns an diesem Werk der Sammlung beteiligen.

Schauen wir auf Jesus in seiner Liebe zu seinem Vater und zur ganzen Menschheit; schauen wir auf ihn in seinem Gehorsam, in seiner Armut, in seinem Mitgefühl für jeden Mann und jede Frau, besonders für die Ärmsten, die Ausgeschlossenen, die an den Rand Gedrängten, für die, die am meisten leiden. Richten wir unsere Augen auf ihn: Er kennt uns besser, als wir uns selbst kennen.  Bejahen wir im Gegenzug mit Jesus, dem Guten Hirten, unsere volle Verfügbarkeit, den Willen des Vaters Tag für Tag zu erfüllen.

Möge diese Eucharistie, die wir an diesem Sonntag feiern, in uns den Wunsch wecken, wie Jesus, der Gute Hirte, zu leben! Mögen wir mehr und mehr wie dieser Jesus werden, der nie aufhört, sein Leben für alle zu geben! Hören wir auf den Ruf, seinen Ruf durch die Nöte unserer Brüder und Schwestern, die zu uns schreien.

Wie groß und herrlich ist die Liebe, mit der uns der Vater in seinem Sohn, dem Guten Hirten, erfüllt. Er wollte, dass wir Kinder Gottes genannt werden, geliebte Kinder Gottes. (2. Lesung) An diesem Sonntag, an dem wir eingeladen sind, für Berufungen zu beten, lasst uns unsere Augen zu Jesus, dem Guten Hirten, erheben und mit Zuversicht und Beharrlichkeit beten, dass er seiner Kirche Hirten schenkt, die sich bemühen, die Menschen besser kennenzulernen, sie zu lieben und die sich um die kümmern, die noch nicht in der Kirche sind.

Diakon Michel Houyoux

Links zu anderen christlichen Websites

◊ Thomas von Naquoin : klicken Sie hier, u den Artikel zu lesen →  Zum 4. Sonntag nach Ostern

◊ Predigt vom  hl. Thomas von Aquin : klicken Sie hier, u den Artikel zu lesen →  Vierter Sonntag nach Ostern

   Ich bin der gute Hirte

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans La messe du dimanche, Religion, Temps pascal | Pas de Commentaire »

Среда Третьей недели Пасхи

Posté par diaconos le 21 avril 2021

Такова воля Отца Моего, дабы всякий, кто увидит Сына и уверует в Него, имел жизнь вечную

https://i.mycdn.me/i?r=AzEPZsRbOZEKgBhR0XGMT1RkhlCgl5OXgAFQCfkWwXxmlqaKTM5SRkZCeTgDn6uOyic

# Для врача Церкви Иоанна Златоуста, Иисус, в этом чуде, позировал как Творец неба и земли. Он также призывал людей молиться перед едой и хотел показать важность общения. Более современные богословы говорят, что умножение хлебов является символом Слова, данного Христом, слова, которое на протяжении веков питало людей. Для святого Ефрема, Иисус дал щедро, не считая стоимости в этом чуде. Он дал так много, что осталось двенадцать корзин. Святой также сравнил Иисуса с Моисеем, который кормил освобожденный от рабства народ манной с неба.

Для Бенедикта XVI этот жест был не только символом братского разделения, но и символом пути, которым следовали апостолы: передавать Благую Весть. Бенедикт XVI подчеркнул, что это умножение было началом Евхаристии, которая продолжается и по сей день. Согласно некоторым богословским толкованиям, она предопределяет Тайную Вечеринку, последнюю трапезу Иисуса с учениками, устанавливая обряд Евхаристии, в котором хлеб, как говорят, олицетворяет тело Иисуса, подаренное в жертву на кресте для спасения людей.

                                                                                                                                                         lwf0003web.gif

Из Евангелия Иисуса Христа, по словам святого Иоанна.

В то время Иисус сказал толпам : « Я хлеб жизни ». Кто приходит ко Мне, тот никогда не будет голоден; кто верит в Меня, тот никогда не будет жаждать. Но я уже говорил тебе, ты видел, но не веришь.
Все, кого даст Мне Отец, придут ко Мне; а приходящего ко Мне Я не изгнаю. Ибо Я сошёл с небес не для того, чтобы исполнить волю Мою, но чтобы исполнить волю Пославшего Меня.
Теперь это воля Пославшего Меня, чтобы Я не потерял ни одного из тех, кого Он дал Мне, но воскресил их в последний день. Такова воля Отца Моего, чтобы всякий, кто увидит Сына и уверует в Него, имел жизнь вечную, и Я воскрешу Его в последний день ».  (Jn 6, :35-40)

Хлеб жизни

Иисус сделал категорическое заявление против всех ложных представлений собеседников : « Я есмь ».  Хлеб жизни – это тот, кто общается с жизнью. Иисус есть этот хлеб жизни, потому что в Нем проявилась жизнь : « То, что мы слышали и видели глазами нашими, что мы смотрели и касались руками нашими Слова жизни, мы возвещаем вам. Да, жизнь стала явной, мы видели ее, и мы свидетельствуем о ней: мы провозглашаем вам жизнь вечную, которая была с Отцом и стала явной для нас. (1 июня 1.2).

Но чтобы найти его в Иисусе, нужно прийти к нему и поверить в Него – два синонима, характеризующие поведение Того, Кто находит в Иисусе своего Спасителя. Первое обозначает согласие воли, возможно, также покаяние, которое является предпосылкой веры. Эта вера, которая привязывает себя к Иисусу, позволяет нам полностью удовлетворить все потребности нашей души.

Эти люди просили посмотреть, чтобы поверить. И вот теперь они увидели Его и дела Его, и услышали Его Божественные слова, и не поверили! Иисус говорил эти слова с глубокой скорбью, но Он знал, где Его утешение. О каком слове говорил Иисус, когда говорил : « Я же говорил тебе »?  »   Многие толкователи думали, что именно в этой речи содержится такое же упреждение за неверие; но так как эта речь была произнесена в Иудее и перед другими слушателями, то более вероятно, что Иисус имел в виду слово, открывающее слушателям их плотский смысл, и в то же время указывающее им на причину их неверия.

Чтобы человек по-настоящему поверил, Бог должен совершить в нем дело Своей благодати.  Иисус снова назвал это даром Своего Отца. Мы можем сопротивляться этому Божественному действию, но искренняя, смиренная, кающаяся душа, измененная праведностью и миром, в конце концов, всегда привлекается.  Иисус не может отвергнуть тех, кто приходит к Нему, ибо Он сошел с небес, чтобы во всем исполнить волю Пославшего Его, волю, полную милости и любви, чтобы никто не погиб.

Это торжественное заявление, четыре раза повторившееся в этой речи, увенчало учение Иисуса о Его жизненном служении и о Его действиях как хлеба жизни.  Иисус объявил, что эта жизнь будет развиваться до тех пор, пока весь человек не будет восстановлен до своей цели воскресением в последний день.  Иудеи, как Иоанн обычно называл вождей народа, были посланниками Синедриона в синагоге Капернаума, где говорил Иисус.

Иоанн также назвал некоторых галилеян, которые своим ропотом предали свое противление Иисусу. Их оскорбило то, что Иисус представил Себя им, как хлеб, спустившийся с небес. В своем невежестве они увидели противоречие между этим утверждением и их знанием о семье Иисуса во плоти.

Дикон Мichel Houyoux

Ссылки на другие христианские сайты

◊ Четверг третьей недели Пасхи :  Нажмите здесь, чтобы прочитать статью → Слово на сегодня

◊ Русская Православная старообрядческая Церковь :  Нажмите здесь, чтобы прочитать статью →   Пасха Христова: история и традиции главного 

   Часы Святой Пасхи и всей Светлой седмицы

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans Catéchèse, L'Église, Religion, Temps pascal | Pas de Commentaire »

Mercredi de la troisième semaine du temps pascal

Posté par diaconos le 21 avril 2021

Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle

Peut être une image de 1 personne

# Pour le docteur de l’Église Jean Chrysostome, Jésus lors de ce miracle se posa comme le créateur du ciel et de la Terre. Il incita également par ce geste à prier avant tout repas, et il voulut montrer l’importance du partage. Des théologiens plus modernes dirent que la multiplication des pains est le symbole de la Parole donnée par le Christ, parole qui a nourri les peuples pour des siècles . Pour saint Éphrem, Jésus donna généreusement sans compter lors de ce miracle. Il donna tellement qu’il en resta douze corbeilles. Le saint compara également Jésus à Moïse, Moïse qui avait nourri le peuple libéré de l’esclavage avec la manne tombée du ciel. Pour Benoît XVI, ce geste fut le symbole de partage fraternel, mais aussi symbole du chemin que suivirent les apôtres : transmettre la Bonne Nouvelle. Benoit XVI mit en exergue le fait que cette multiplication fut le début de l’Eucharistie qui se perpétue jusqu’à aujourd’hui . Selon certaines interprétations théologiques, il préfigurerait la cène, dernier repas de Jésus avec ses disciples, établissant le rite de l’eucharistie dans lequel le pain est réputé incarner le corps de Jésus, donné en sacrifice sur la croix pour sauver les hommes.
lwf0003web.gif

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas.
Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors. Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.
Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »  (Jn 6, 35-40)

Le Pain de vie

Jésus opposa une déclaration catégorique à toutes les fausses idées de ses interlocuteurs : « C’est moi qui suis ».  Le pain de la vie est celui qui communique la vie. Jésus est ce pain de vie, parce que, en lui, la vie se manifesta :   » CE QUI ETAIT depuis le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché du Verbe de vie, nous vous l’annonçons. Oui, la vie s’est manifestée, nous l’avons vue, et nous rendons témoignage : nous vous annonçons la vie éternelle qui était auprès du Père et qui s’est manifestée à nous. (1 Jn 1.2).

Mais pour le trouver en Jésus il faut venir à lui et croire en lui, deux termes synonymes qui caractérisent la conduite de celui qui trouve en Jésus son Sauveur. Le premier désigne l’acquiescement de la volonté, peut-être aussi la repentance qui sont les conditions préalables de la foi. Cette foi qui s’attache à Jésus nous met à même de sentir tous les besoins de notre âme pleinement satisfaite.

 Ces hommes avaient demandé de voir pour croire. Et maintenant ils le virent,  lui et ses œuvres, ils entendirent  ses paroles divines, et ils ne crurent pas ! Jésus prononça ces mots avec une profonde tristesse, mais il savait où était sa consolation. À quelle parole Jésus fit-il allusion par ces mots : « Je vous l’ai dit ? »  Plusieurs interprètes pensèrent qu’il s’agit du discours, qui renferma le même reproche de ne pas croire ; mais, comme ce discours avait été prononcé en Judée et devant d’autres auditeurs, il fut plus probable que Jésus fit allusion à la parole qui  dévoila à ses auditeurs leur sens charnel, il leur avait indiqué, en même temps la cause de leur incrédulité.

Pour que l’homme croie véritablement, il faut que Dieu accomplisse en lui l’œuvre de sa grâce.  Jésus appela encore  un don de son Père. Nous pouvons résister à cette action divine, mais une âme sincère, humble, repentante, altérée de justice et de paix, finit toujours par être attirée.  Il est impossible que Jésus rejeta  ceux qui viennent à lui, puisqu’il est descendu du ciel pour faire en toutes choses la volonté de Celui qui l’a envoyé, volonté pleine de miséricorde et d’amour, de ne laisser se perdre  aucune personne.

Cette solennelle déclaration, quatre fois répétée dans ce discours, couronna l’enseignement de Jésus sur son office de vivificateur et l’action qu’il exerça en tant que pain de vie.  Jésus déclara  que cette vie se développera jusqu’à ce que l’homme tout entier soit rendu à sa destination par la résurrection au dernier jour.  Les Juifs, c’est ainsi que Jean désigna ordinairement les chefs du peuple ; il se trouvait alors des émissaires du sanhédrin dans la synagogue de Capharnaüm où Jésus parlait.

Jean nomma aussi des Galiléens qui trahirent par leurs murmures leur opposition contre Jésus. Ce qui les scandalisait, ce fut que Jésus se présenta à eux comme le pain descendu du ciel. Dans leur ignorance, ils voyaient une contradiction entre cette déclaration et la connaissance qu’ils avaient de la famille de Jésus selon la chair.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites Web chrétiens

◊  Abbaye Notre Dame de Tournay : cliquez ici pour lire l’article → Mercredi de la 3ème semaine du Temps Pascal

◊ Schweizee Dominianerprovinz  : cliquez ici pour lire l’article →  Mercredi de la 3ème Semaine du Temps Pascal

   Je suis le Pain de Vie

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans homélies particulières, Méditation, Page jeunesse, Religion, Temps pascal | Pas de Commentaire »

1...34567...13
 

Passion Templiers |
CITATIONS de Benoît XVI |
La pastorale Vauban |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | chrifsossi
| La Mosquée de Méru
| Une Paroisse virtuelle en F...