Fête du Saint Sacrement dans l’année B

Posté par diaconos le 31 mai 2021

Ceci est mon corps, ceci est mon sang

Fête du Saint Sacrement dans l'année B dans Catéchèse adoration-eucharistique

# Saint-Sacrement est un nom donné à l’Eucharistie par l’Église catholique, et par extension à l’hostie consacrée. L’adoration du Saint-Sacrement est l’adoration de l’hostie consacrée, présentée dans un ostensoir ou un tabernacle (au reposoir le Jeudi saint). La Fête du Saint-Sacrement est une fête religieuse (catholique et anglicane) célébrée le jeudi qui suit la Fête de la Sainte Trinité. L’office du Saint-Sacrement est un office liturgique composé par Thomas d’Aquin.

Groupes religieux La congrégation du Très-Saint-Sacrement a été fondée en France en 1856 par Pierre-Julien Eymard. Les Servantes du Très-Saint-Sacrement (S.S.S.) forment une congrégation religieuse catholique fondée en France le 25 mai 1858 par le père Pierre-Julien Eymard. Les Adoratrices du Saint-Sacrement forment une congrégation religieuse catholique fondée en Italie en 1882 par Francesco Spinelli. L’ordre des Adoratrices perpétuelles du Saint-Sacrement a été fondé en Italie par Caterina Sordini (1770-1824), en religion Marie-Madeleine de l’Incarnation.

La congrégation des Sœurs du Saint-Sacrement est une congrégation religieuse catholique fondée par Louis Agut (1695-1778) à Mâcon. La congrégation des sœurs du Saint-Sacrement de Valence est une congrégation religieuse catholique féminine fondée au Calvaire de Boucieu le Roi en 1715 sous l’impulsion de Pierre Vigne. La Compagnie du Saint-Sacrement est une société secrète catholique fondée en 1630 par Henri de Lévis. Mère María Luisa Josefa du Saint-Sacrement (1866-1937), religieuse mexicaine, vénérable catholique, fondatrice de congrégations carmélitaines. Dominique du Saint-Sacrement, bienheureux espagnol.

Le quartier Saint-Sacrement est un quartier de la ville de Québec. Le Saint-Sacrement est également le nom donné à un vaste domaine historique de Toulon (Var, France) et qui fut durant longtemps réservé à plusieurs congrégations religieuses (faubourg de Saint-Jean du Var). Dans les arts : la Dispute du Saint-Sacrement de Raphaël, quatrième fresque de la salle de la Signature, est peinte entre 1509 et 1510.

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De l’évangile selon Marc

12 Le premier jour de la fête des pains sans levain, où l’on immolait l’agneau pascal, les disciples de Jésus lui disent : « Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs pour que tu manges la Pâque ? » 13 Il envoie deux de ses disciples en leur disant : « Allez à la ville ; un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre. Suivez-le, 14 et là où il entrera, dites au propriétaire : “Le Maître te fait dire : Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?” 15 Il vous indiquera, à l’étage, une grande pièce aménagée et prête pour un repas. Faites-y pour nous les préparatifs. » 16 Les disciples partirent, allèrent à la ville ; ils trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque.

22 Pendant le repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit, le leur donna, et dit : « Prenez, ceci est mon corps. » 23 Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce, il la leur donna, et ils en burent tous. 24 Et il leur dit : « Ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude. 25 Amen, je vous le dis : je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, dans le royaume de Dieu. » 26 Après avoir chanté les psaumes, ils partirent pour le mont des Oliviers.»  (Mc 14, 12-16.22-26)

Le repas de la Pâque

Lorsque la Pâque eut lieu, les grands prêtres et les scribes cherchèrent un moyen de s’emparer de lui et de le faire mourir, mais ils ne voulurent pas que ce fût pendant la fête, crainte d’une sédition.  Jésus était à table chez Simon le lépreux à Béthanie, une femme vint avec un vase d’albâtre plein d’un parfum de grand prix : elle brisa le vase et répandit le parfum sur la tête de Jésus. Quelques-uns blâmèrent cette perte inutile : ce parfum, dirent-ils, aurait pu être vendu trois cents deniers au profit des pauvres. Jésus leur reprocha de faire de la peine à cette femme.

Il déclara qu’elle fit une bonne action envers lui. Ils purent toujours faire du bien aux pauvres, tandis que lui, ils ne l’eurent pas toujours. Pressentant la mort de Jésus qu’elle aimait, elle  fit ce qui était en son pouvoir ; impuissante à le sauver, elle lui a rendit les derniers devoirs en lui sacrifiant ce qu’elle eut de plus précieux. Partout où l’Évangile sera prêché, ce qu’elle a fit est raconté.

Judas l’un des douze, alla trouver les grands sacrificateurs pour leur livrer Jésus. Ils le reçurent avec joie et lui promirent de l’argent. Judas chercha une occasion de livrer Jésus.

Diacre Michel Houyoux

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Dimanche des rameaux et de la passion

◊ ◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article →  Ma maison sera appelée maison de prière pour toutes les nations

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♥  Le Saint Sacrement et la fête-Dieu

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La Visitation de la Vierge Marie — Fête

Posté par diaconos le 31 mai 2021

D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?

2ème joie de Marie : “que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi”

La Visitation de la Vierge Marie est une fête chrétienne célébrée par les catholiques et les orthodoxes. Elle est fixée au 31 mai (2 juillet dans les calendriers de la période 1263–1969 et les calendriers modernes des régions allemandes) par les catholiques et au 30 mars par les orthodoxes. Le luthéranisme l’avait conservée avant de la retirer. La fête de la Visitation commémore un épisode de l’Évangile selon Luc : la visite que rend Marie, enceinte du Christ, à sa cousine Élisabeth, enceinte de Jean Baptiste.

Cette fête fut établie en 1263 par saint Bonaventure pour les franciscains. Elle fut étendue à toute l’Église en 1379 par le pape Urbain VI. Le concile de Bâle, lors de sa session du 10 juillet 1441, la confirma, car elle n’avait pas été initialement acceptée par certains États fidèles aux antipapes lors du Grand Schisme. Cette fête était autrefois célébrée le 2 juillet conformément à l’Évangile selon Luc qui rapporte que Marie serait restée chez Élisabeth jusqu’à la naissance de Jean le Baptiste (et en supposant qu’elle y soit restée les huit jours supplémentaires correspondant aux rites de l’imposition du nom). Toutefois, le calendrier liturgique a abandonné cette date traditionnelle, pour placer la fête au dernier jour du mois de mai, c’est-à-dire à la fin du mois marial. Symbolique de la fête de la Visitation.

Elle commémore la fête de deux enfants à naître, Jésus et son cousin Jean Baptiste. Par la fête de la Visitation, la mission de Jean Baptiste est confirmée, sa vocation prophétique est de préparer et d’annoncer la venue de Jésus parmi les hommes en tressaillant dans le sein de sa mère1. C’est aussi à cette occasion que Marie, remplie de l’Esprit-Saint prononce le Magnificat qui souligne le lien profond entre l’Espérance (vertu) et la Foi.

De l’évangile selon Luc

39 En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. 40 Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. 41 Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, 42 et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni.

43 D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? 44 Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. 45  heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. » 46 Marie dit alors : « Mon âme exalte le Seigneur, 47 exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! 48 Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse.

49 Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! 50 Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. 51 Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. 52 Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. 53 Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. 54 Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, 55 de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. » 56 Marie resta avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle. (Lc 1, 39-56)

La visite de Marie à Élisabeth

Marie s’en alla avec hâte dans une ville de Juda, chez Zacharie et Élisabeth. Au moment où elle salua Élisabeth, celle-ci sent son enfant tressaillir dans son sein et, remplie du Saint-Esprit, elle s’écria : Tu es bénie entre les femmes ! Elle exprima humblement son étonnement de ce que la mère de son Seigneur vienne à elle, elle la déclara bienheureuse d’avoir cru et lui annonça l’accomplissement de la promesse du Seigneur.Elle donne cours à ses sentiments de joie et de reconnaissance envers Dieu pour la grâce qu’il lui a faite (46-48).

Elle célébra la puissance, la sainteté, la miséricorde de Dieu, qui furent manifestées envers elle. Elle contempla la grande transformation qui s’accomplit dans le monde : les orgueilleux, les puissants, les riches abaissés, les humbles et les pauvres élevés. Elle rendit hommage à la fidélité de Dieu qui se souvint de sa miséricorde envers Abraham et sa postérité.Après être restée environ trois mois avec Élisabeth, Marie s’en retourna en sa maison.

En ces jours-là, c’est-à-dire immédiatement après le fait qui vint d’être raconté. Marie, sous l’impression de la révélation qu’elle eut reçue, portant dans son âme ces précieuses espérances,  éprouva le plus vif désir de revoir Élisabeth, sa parente, qui vint de faire des expériences analogues ; de là cette expression : « Elle s’en alla avec hâte. » Le lieu où habitait Élisabeth ne fut désigné que par deux termes très vagues : pays des montagnes et une ville de Juda.

Cette ville était Hébron, située à vingt-deux milles romains au sud de Jérusalem. Hébron avait été autrefois assignée aux sacrificateurs pour demeure  où sa situation fut indiquée par ce même terme : dans la montagne de Juda). D’autres pensèrent qu’il y eut primitivement dans le texte Jutta (désigné comme ville lévitique ; les copistes auraient changé ce nom peu connu en Juda. La promesse faite à Marie par le message de l’ange était-elle déjà réalisée en elle lors de sa visite à Élisabeth ?

Mais avec le sentiment si fin et si délicat qui réga dans toute cette narration, Luc passa cet événement sous silence. Moment solennel pour ces deux femmes ! Les mêmes expériences de la miséricorde de Dieu, la même foi, les mêmes espérances, le même amour unirent leurs âmes dans une communion intime. Marie, saluant Élisabeth dans cette rencontre unique, mit tout son cœur dans le schalom des Hébreux : « Que la paix soit avec toi ! »

 La sainte joie dont tressaillit Élisabeth dans son être le plus intime se communiqua à l’enfant qu’elle portait en son sein. L’extraordinaire ici, ce fut l’action de l’Esprit-Saint dont Élisabeth fut remplie et qui lui révéla en ce moment ce qui concernait Marie.

Le caractère de toute action de l’Esprit-Saint est d’élever l’homme au-dessus de ses impressions personnelles pour faire prédominer en lui la préoccupation des intérêts divins. C’est là le trait saillant de l’allocution d’Élisabeth. Avant tout, Marie et le fils de Marie ; après cela seulement, elle-même et son enfant, pour revenir aussitôt à Marie et à son bonheur. Nous retrouverons une marche analogue dans le cantique de Zacharie. ( Godet)

Élisabeth salua Marie avec un saint enthousiasme comme bénie entre les femmes, plus merveilleusement bénie, en effet, qu’aucune autre femme, puisqu’elle porta dans son sein Celui qui fut le Sauveur du monde. Les paroles d’Élisabeth prirent le ton et l’élévation d’un hymne ; elle chanta le bonheur de Marie qui  crut à ce qui lui fut annoncé de la part du Seigneur. Elle sut que toutes ces grandes promesses eurent leur accomplissement.  Ce fut jusque-là que s’éleva la foi qui fut commune à ces deux femmes.

Marie chanta les grandes choses que le Seigneur lui  fit, et, comme Élisabeth elle parla sous l’influence de l’Esprit-Saint. Son cantique, qui se divise en quatre strophes, est tout pénétré de la poésie de l’Ancien Testament et en particulier de celle qui respire dans le cantique d’Anne, mère de Samuel  (1 Samuel 2, 1-10). L’âme pieuse, dans les moments les plus solennels de sa vie intérieure, trouve toujours dans les paroles de l’Écriture l’expression la plus vraie de ses sentiments. Il y a même là une preuve de la vérité historique des récits de Luc.

Dès les premières phrases du cantique, cette forme de la poésie hébraïque, qu’on nomme le parallélisme, et qui consiste à rendre la même pensée par deux expressions différentes, mais avec une nuance délicate et importante. L’âme et l’esprit sont tour à tour le sujet de la phrase  Magnifier, mot que d’autres traduisirent par célébrer, louer, est un hébraïsme dont le sens signifie grandir. Une âme, élevée comme celle de Marie par l’Esprit, sentit et contempla la grandeur de Dieu et éprouva le besoin de la proclamer pour tous.

C’est ainsi que toutes les perfections de Dieu peuvent grandir parmi les personnes lorsqu’ils apprennent à les connaître mieux. C’est ce que nous lui demandons à l’égard de sa sainteté par cette prière : « Que ton nom soit sanctifié ».  : il se rapporte donc à un moment précis dont Marie conserve le souvenir, et l’on a supposé non sans raison, que ce moment est celui où elle reconnut que la promesse de Dieu était accomplie en elle.

Marie donna à Dieu deux noms : d’abord celui de Seigneur, qui est la traduction constante du nom de Jéhova dans les Septante. Ce nom se retrouve sans cesse dans les premiers récits de Luc.  Ensuite, elle nomma Dieu son Sauveur : le regard de sa foi pénétra plus loin que le moment présent et s’étendit jusqu’à ce salut du monde que Dieu allait accomplir.  L’humiliation sur laquelle Dieu a bien voulu porter son attention fut l’abaissement, la pauvreté où se trouvait Marie, bien que descendant des rois de Juda.

Élisabeth l’appela  bien-heureuse, et ces paroles, pleines d’un religieux enthousiasme, achevèrent d’affermir la foi de Marie en sa grande destinée. Marie célébra la puissance, la sainteté, la miséricorde de Dieu, trois perfections qui se manifestèrent dans les grandes choses qui lui furent faites. La toute-puissance se déploya dans l’incarnation, qui a la sainteté pour caractère principal, et qui fait éclater la miséricorde de Dieu.

Marie s’éleva, à la manière des prophètes, jusqu’à la contemplation de la grande révolution qui se réalisa par Jésus dont elle fut la mère. Si Dieu l’ appela, elle, la plus humble des filles de son peuple, à l’honneur de donner le jour au Messie, ce fut qu’il rejeta toutes les idées de grandeur humaine. Le principe du règne qu’il veut établir, et qui transformera le monde, sera « d’élever quiconque s’abaisse et d’abaisser quiconque s’élève. Quelques interprètes entendirent par les orgueilleux, les puissants, les riches, les païens, tandis que les humbles, et ceux qui eurent faim,furent les Israélites.+

Ils se fondirent pour cela sur les mots : «  Il a pris en sa protection Israël », qui leur parurent reproduire la même idée sous une autre forme. Mais Marie n’ignore pas que dans le peuple juif comme au sein des nations la miséricorde de Dieu est seulement pour « ceux qui le craignent. On ne doit prendre ces expressions : puissants, petits, riches, pauvres, ni exclusivement dans le sens social, ni exclusivement dans le sens spirituel. Dans tous ces termes sont réunies les deux notions spirituelle et temporelle.(Godet)

L’Éternel, voyant Israël, son serviteur, accablé sous l’oppression de sa misère, l’eut secouru, se chargea lui-même d’accomplir sa délivrance.  Dans cette délivrance, Marie vit la fidélité de Dieu qui se souvient de sa miséricorde éternelle envers Abraham et sa postérité, selon qu’elle  fut annoncée aux pères par les prophètes. Abraham et sa postérité sont représentés comme étant également les objets de la miséricorde de Dieu dans l’accomplissement des promesses qui avaient été déjà faites à ce patriarche.

Diacre Michel Houyoux

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  Homélie du Père Santiago Martin FM :  » La Visitation de la Vierge Marie »

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Dimanche de Trinité

Posté par diaconos le 30 mai 2021

Bien-aimés de Dieu , Trinité d’amour

Dimanche de Trinité dans La messe du dimanche trinite

## Michel Houyoux enseigna la biologie, la chimie et la physique dans différents instituts et collèges en Belgique et à l’étranger. Par arrêté royal du 26 novembre 1993 , il reçut la décoration de Chevalier de l’ordre de la Couronne en récompense de plus de trente années de bons et loyaux services dans l’enseignement. Michel Houyoux s’exprime en six langues, il est aussi diacre dans le doyenné de Florennes et est l’administrateur de son blog au rayonnement international. Plus de 2594000 visiteurs depuis la création de son blog. Il ne demande jamais d’argent pour ses articles ; il peuvent copiés pour vos cours, pastorale paroissiale et homélies

Mise en condition

 En priant Notre Père, nous redisons ensemble que notre joie vient de lui. Venu sur terre pour nous montrer le Père, Jésus nous a révélé un Dieu qui par son esprit fait de nous ses enfants. Cette condition filiale, qui nous permet d’appeler Dieu, Père, nous rend sœurs et frères en Jésus Christ. Cette fête de la Trinité est la fête de la famille de Dieu, unie par son Esprit.

Certaines années nous célébrons le même jour la fête de la Sainte Trinité et la fête des mères ou celle des pères. Dans les deux cas, il s’agit d’une fête de famille ! Nous pouvons ainsi saisir l’occasion de reconnaître les dons de la Famille divine. Ces dons peuvent se résumer dans trois bienfaits essentiels : 1° le don de la vie, don de Dieu créateur. En son Fils, il nous appelle à la vie éternelle : « Je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu’ils l’aient en abondance » (Jn 10, 10)

Prendre par la main : cette expression de la chanson d’Yves DUTHEIL exprime bien le précieux et affectueux accompagnement dont nous avons été l’objet. Nos parents nous ont pris par la main , portés dans leurs bras, serrés sur leur cœur. Ils nous ont protégés et consolés. Dieu, Père de tendresse, nous a pris par la main et nous a fait entrer dans sa famille. Par le baptême, « Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, il a fait de nous ses héritiers, héritiers avec le Christ » (Rm 8, 17a)

Transmettre un patrimoine : celui des valeurs humaines et spirituelles. La mission éducatrice des parents est, en effet, de transmettre les valeurs qu’ils ont eux-mêmes reçues en y ajoutant celles qu’ils ont acquises et faites leurs. Par son Fils, Jésus,  le Père nous a transmis les valeurs infinies de sa vie : « De sa plénitude, tous, nous avons reçu, et grâce sur grâce… La grâce et la vérité nous sont venues par Jésus-Christ » (Jn 1, 16-17). Le message évangélique central « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » (Jn 13, 34-35) n’est pas seulement un précepte à pratiquer, c’est la transmission de la valeur suprême qui fait vivre Dieu Père, Fils et Esprit, car Dieu est Amour

Le baptême de Jésus dans le Jourdain fut le moment de la première et claire manifestation dans le Nouveau Testament, et donc dans toute la Révélation du Dieu Père, Fils et Esprit.  Lorsque Jésus descendit dans les eaux du Jourdain, pour y être baptisé par Jean, comme le faisaient les foules qui descendaient de Jérusalem, l’Esprit descendit sur lui sous la forme d’une colombe, et il entendit la voix du Père disant : « Tu es mon fils bien-aimé, en qui j’ai mis mes complaisances. » (Mc 1, 11 ; Mt 3, 17 ; Lc 3, 22)

Fêtons donc Dieu notre Père et célébrons  le mystère de Dieu en lui-même, pour lui-même. Nous sommes renvoyés au cœur de notre foi chrétienne ! Le ministère public de Jésus commence avec son baptême dans les eaux du Jourdain. Plus tard, lors de sa dernière apparition à ses disciples, après sa Résurrection, au moment de les quitter, il leur commande d’aller enseigner toutes les nations, d’en faire des disciples et de les baptiser « au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit » (Mt 28, 19)

Lorsque Jésus descendit dans les eaux du Jourdain, pour y être baptisé par Jean, comme le faisaient les foules qui descendaient de Jérusalem, l’Esprit descendit sur lui sous la forme d’une colombe, et il entendit la voix du Père disant : « Tu es mon fils bien-aimé, en qui j’ai mis mes complaisances. » (Mc 1, 11 ; Mt 3, 17 ; Lc 3, 22)

Jésus nous enseigne que son Père et Lui sont un, unis par l’Esprit d’amour qui leur est commun. Et, il nous révèle que nous aussi nous sommes appelés à vivre la même relation. Cet appel devient une réalité à travers le baptême que nous avons reçu. Il y a donc une relation essentielle entre le mystère de la Trinité, que nous célébrons aujourd’hui et le baptême. Par le baptême nous devenons fils et filles du Père, dans le Fils, par l’Esprit d’amour qui nous est donné. L’Esprit descend alors sur nous et la voix du Père nous dit  aussi : « Tu es mon fils/ma fille bien-aimé(e) en qui j’ai mis toutes ma complaisance ».

Dieu est amour, Dieu est communauté de personnes s’aimant dans l’unité du saint Esprit. Les personnes  qui me voient vivre, moi, qui ai été baptisé dans la trinité d’amour,  peuvent-elles pressentir au nom de Qui,  j’ai été baptisé ?   Célébrer, c’est chanter la louange, rendre grâce, bénir, adorer, et c’est aussi « parler. » Chacun d’entre nous peut et doit rendre témoignage de sa foi au Dieu unique et Trinité, dans sa vie de tous les jours.

Diacre Michel Houyoux

    978-3-8416-9809-4-frontRéférence ISB : 13 978-3-8416-8809-4

   Auteur  Diacre Michel Houyoux   -  252 pages , publié en français  le 09 juillet 2012

     Prix 49€

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Compléments

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  Comprendre la Sainte Trinité

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Saturday of the Eighth Week in Ordinary Time – Odd Year

Posté par diaconos le 29 mai 2021

By what authority do you do this ?

Saturday of the Eighth Week in Ordinary Time - Odd Year dans Catéchèse hfafpreach1

 # The Unfaithful Vinedressers is a parable of Jesus Christ recorded in the Gospels of Matthew (Mt 21:33-46), Mark (Mk 12:1-12) and Luke (Lk 20:9-19), and in the Apocryphal Gospel of Thomas (Thomas 65). It urges one to bear fruit, that is, to be faithful and obedient to Christ’s commandments. She threatens divine punishment for anyone who rejects Jesus. In his homily LXVIII on St. Matthew, John Chrysostom says that the servants sent are the prophets, and the Son of the vinedresser, Jesus Christ.

God asks humans to bear fruit like the vine in this parable; this is similar to the parable of the True Vine (Jn 15:1-12). The cornerstone is also Jesus Christ. During the Angelus on Sunday 2 October 2011, Pope Benedict XVI commented that the vine, the people of God, must work for good and that believers must remain faithful to Christ in order to bear the desired fruit, the fruit of compassion.
In their commentary on this parable, the exegete Daniel Marguerat and Emmanuelle Steffelk point out that the killing of the beloved son is an allegory of the Passion of Christ. They add, with regard to the rejection of the cornerstone (Luke 20:15-19), that the rejected stone [Jesus] becomes a dangerous stone, a stone of crushing. It is understood that « the attitude towards him [Jesus] decides the ultimate fate of the person ». « Clearly: those who despise Jesus expose themselves to divine judgment.

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From the Gospel according to Mark

27 Jesus and his disciples returned to Jerusalem. And as Jesus went to and fro in the Temple, the chief priests, the scribes and the elders came to him. 28 They asked him, « By what authority are you doing this? Or who gave you the authority to do this? « 29 Jesus said to them, « I am going to ask you just one question. Answer me, and I will tell you by what authority I am doing this. 30 Did John’s baptism come from heaven or from men? Answer me. « 

31 They reasoned among themselves, « If we say, ‘From heaven,’ he will say, ‘Why then did you not believe his word?’ 32 But shall we say, ‘From men ? « They were afraid of the crowd, because everyone thought that John was really a prophet. 33 So they answered Jesus, « We don’t know! « Then Jesus said to them, « Nor do I tell you by what authority I do this. «  ( Mk 11, 27-33)

The parable of the vineyard workers

As Jesus returned to Jerusalem and walked through the porticoes of the temple, a delegation from the Sanhedrin came to ask him by what authority he was acting and who gave him that authority. Jesus answered with a question about John’s baptism.  If Jesus’ opponents claimed that this baptism came from heaven, Jesus would reproach them for not believing it; if they denied its divine inspiration, they would have to fear the people. They added: « We do not know. « Jesus refused to answer their question.

After repelling the attack of his opponents, Jesus described the past, present and future conduct of the leaders of the people with a parable. A man planted a vineyard, provided it with everything necessary for its operation, rented it out to vinedressers, and went away. In the season of fruit, he sent them a servant, then a second, then a third, followed by several others, to gather fruit from his vineyard; but the vinedressers mistreated some and killed others. He still had a son, his beloved, whom he sent to them, thinking that they would respect him. But the vinedressers saw him as the heir and killed him.

So what will the master of the vineyard do? He will destroy these wicked men and give it to others. For this word of Scripture will be fulfilled: The stone thrown by the builders is the corner stone, wonderful in our eyes. When the Sanhedrin understood that Jesus was targeting them, they wanted to arrest him, but the fear of the people held them back. They went away. According to Matthew and Luke, he was teaching in the temple when this account begins, which does not exclude the term used by Mark: « he went back and forth from one group to another and spoke to all those around him. « 

In Matthew it was the priests and scribes themselves who said, « We fear the people »; according to Luke, they expressed the same idea in the words, « All the people will stone us. « The embarrassment of these cunning men was rendered in a more natural and refined way. They did not confess that they were afraid, they dared not conclude; but Mark related of them, « They feared the people. « 

There was a severe judgment of God in this refusal. These men had made themselves morally incapable of receiving the truth. If Jesus had openly declared to them that his authority came from God, they would only have taken the opportunity to accuse and condemn him, as happened a few days later.
Deacon Michel Houyoux

Links to other Christian websites

◊ Catholic culture : click here to read the paper → May 29, 2021

◊ The redemptoris : click here to read the paper → Saturday of the Eighth Week in Ordinary Time

Parable of the Workers in the Vineyard

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