Cinquième dimanche du Temps pascal de l’année B

Posté par diaconos le 2 mai 2021

Discours de la Cène : la vigne et les sarments

Homélie pour le 5e Dimanche de Pâques (B) | Spiritualité 2000

# Le Vrai cep est une parabole donnée par Jésus-Christ. Elle est citée dans l’Évangile selon saint Jean. Elle parle de l’importance pour le croyant de rester attacher au vrai cep qui symbolise le Christ, cela pour porter du fruit en abondance. Les fruits, étant à l’image de la relation entre le sarment et le plant principal par la sève qui circule entre les deux, peuvent faire référence à beaucoup d’autres passages bibliques comme celui des fruits de l’Esprit en Galate 5 verset 22.

Pour saint Augustin, les sarments sont dans la vigne afin de recevoir d’elle leur principe de vie. Les humains doivent rester attacher aux vertus données, à la parole transmise par le Christ afin de donner des fruits sains. Benoît XVI dans un commentaire, aborde le sujet de la liberté et des préceptes divins. Mélanger les deux n’est pas incompatible. Il faut écouter Dieu et il nous donnera la force pour créer et marcher dans notre chemin. La récolte spirituelle sera alors abondante.

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De l’Évangile selon saint Jean

À l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui donne du fruit, il le nettoie, pour qu’il en donne davantage.Mais vous, déjà vous  voici nets et purifiés grâce à la parole que je vous ai dite : Demeurez en moi, comme moi en vous.

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De même que le sarment ne peut pas porter du fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est comme un sarment qu’on a jeté dehors, et qui se dessèche.
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Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous donniez beaucoup de fruit : ainsi, vous serez pour moi des disciples.» «Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous donniez beaucoup de fruit» (Jn 15, 1-8)
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Auteur  +PÈRE MARIE LANDRY C+MPS
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«Et maintenant, fuis un moment tes occupations, cache-toi un peu de tes pensées tumultueuses. Rejette maintenant tes pesants soucis, et remets à plus tard tes tensions laborieuses. Tourne-toi vers Dieu, et repose-toi quelque peu en lui. Entre dans la cellule de ton âme, exclus tout, hormis Dieu et ce qui t’aide à le chercher ; porte fermée, cherche-le. Dis maintenant, tout mon cœur, dis maintenant à Dieu : Je cherche ton visage, ton visage, Seigneur, je le recherche.» (Saint Anselme).
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Allégorie de la vigne et les sarments

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Le Christ est la vraie vigne, nous sommes les sarments et le Père est le vigneron. Le Père veut que nous portions beaucoup de fruit. C’est normal. Un vigneron plante la vigne et la cultive dans l’espoir qu’elle puisse donner un fruit abondant. Quand on commence une entreprise on espère qu’elle soit rentable. Jésus insiste: «c’est moi qui vous ai choisis et établis afin que vous partiez, que vous donniez du fruit, et que votre fruit» (Jn 15,16).
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Tu as été choisi. Dieu t’a regardé avec bienveillance. Par le baptême tu as été greffé sur la vigne qui est le Christ. Tu as la vie du Christ, la vie chrétienne. Tu possèdes l’essentiel pour donner du fruit: l’union au Christ, parce que «le sarment ne peut pas porter du fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne» (Jn 15, 4). Jésus le dit clairement: «en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire» (Jn 15, 5).
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«Sa force n’est que douceur; il n’est pas de plus grande tendresse que celle-ci; et rien n’est plus solide» (Saint François de Sales). Combien de choses as- tu voulu faire sans le Christ ? Le fruit que le Père attend de nous, c’est celui des nos œuvres bonnes, de la pratique des vertus. Et quelle union au Christ nous rendra capables de donner un tel fruit? Celle de la foi et de la charité, c’est à dire, demeurer dans la grâce de Dieu.
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Si tu demeures dans sa grâce, tous tes actes vertueux sont des fruits agréables pour le Père. Ce seront des œuvres que Jésus-Christ accomplira par ton entremise. Ce seront des œuvres du Christ qui rendront gloire au Père et deviendront pour toi le ciel. Qu’il vaut la peine de vivre toujours dans la grâce de Dieu! «Si quelqu’un ne demeure pas en moi [par le péché], il est comme un sarment qu’on a jeté dehors, et qui se dessèche.
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Les sarments secs (…) on les jette au feu, et ils brûlent» (Jn 15, 6). C’est une claire allusion à l’enfer Es-tu comme un sarment plein de vie ?Que la Vierge Marie veuille bien nous aider à augmenter la grâce en nous afin que nous puissions produire des fruits en abondance pour la gloire du Père. Seigneur, mon Dieu, donne à mon cœur de te désirer, en te désirant, de te chercher, en te cherchant, de te trouver, en te trouvant, de t’aimer.
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Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Cinquième dimanche du temps pascal-année B

  Abbé Pierre Desroches : « Rester greffés pour porter du fruit – La vigne et les sarments »

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