Jeudi de la cinquième semaine du temps pascal
Posté par diaconos le 6 mai 2021
# L’Évangile selon Jean est le dernier des quatre Évangiles canoniques du Nouveau Testament. La tradition chrétienne l’a attribué à l’un des disciples de Jésus, l’apôtre Jean, fils de Zébédée. Selon Philippe Rolland, les premiers Pères de l’Église sont unanimes à affirmer que cet Evangile est le dernier des quatre dans le temps et qu’il a été rédigé par Jean. Ce sont en particulier, Irénée de Lyon mort en 210, Clément d’Alexandrie mort en 211, et Origène mort en 245. Sans compter Marcion mort en 160 qui n’est pas un Père de l’Église.
Cette hypothèse est aujourd’hui rejetée par la plupart des historiens, qui voient dans ce texte l’œuvre d’une « communauté johannique », à la fin du Ier siècle, dont la proximité avec les événements fait débat. Ce texte fut rédigé en grec, tout comme les trois autres évangiles canoniques, dits « synoptiques », mais il s’en démarqua par sa composition, son style poétique, sa théologie, et probablement par ses sources, ainsi que par quelques épisodes singuliers, à l’instar des Noces de Cana ou encore de la « femme adultère ».
Dans la doctrine trinitaire, l’Évangile selon Jean est le plus important en matière de christologie, car il énonce implicitement la divinité de Jésus, qu’il décrit comme le « Verbe de Dieu » incarnén.
De l’Évangile selon Jean
09 Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. 10 Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. 11 Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. (Jn 15, 9-11)
L’amour de Jésus pour ses disciples
Dans l’instruction que Jésus tira de la parabole du cep et des sarments, il ne parla pas de son amour pour ses disciples. Que prouva l’insistance avec laquelle il leur recommanda de demeurer en lui, et que signifia sa promesse répétée : « Je demeurerai en vous » Jésus, le leur dit avec effusion. L’amour ineffable de son Père pour lui fut la mesure de son amour pour eux. Quel motif touchant de demeurer en son amour !
L’amour dont il parla ne fut pas pas leur amour pour lui, mais son amour pour eux, qu’il leur ouvrit comme une atmosphère de lumière, de vie, de paix, dans laquelle ils purent respirer, penser, aimer, agir. Ce double amour fut, de sa nature, permanent, éternel. Luther, avec ce génie pratique qui fit de sa version un livre populaire, traduisit hardiment par le présent : «Comme mon Père m’aime, moi aussi je vous aime».
Diacre Michel Houyoux
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