Septième dimanche du Temps Pascal de l’année B

Posté par diaconos le 16 mai 2021

Méditation de Mgr Pizzaballa : 7ème dimanche de Pâques, année B

Jésus prie son Père : « Garde mes disciples unis dans ton nom »

# La théologie chrétienne a développé la conception d’un Dieu trinitaire : Père, Fils de Dieu et Saint-Esprit.Au sein de nombreuses croyances, il est donné au Dieu suprême le titre et l’attribut du Père. En amont du christianisme, le judaïsme développa certains attributs de YHWH comme Père du fait de sa création, de l’éducation que donne Dieu et de sa paternité envers le peuple d’Israël.
Jésus-Christ, dans son enseignement à travers les Évangiles, définit la paternité de Dieu comme l’élément essentiel de Dieu avec l’Amour. Cette paternité de Dieu est particulière pour Jésus qui présente sa filiation avec lui. La doctrine chrétienne va progressivement conceptualiser la paternité de Dieu à travers le dogme de la Trinité. La représentation de Dieu dans l’art, au début interdite dans le christianisme primitif1 s’appuyant sur le judaïsme, et encore pendant plusieurs siècles (aniconisme), va progressivement se développer à travers la peinture et la sculpture, représentant Dieu le Père sous différents aspects : celle de la lumière, ou sous la forme d’une personne d’âge avancé portant généralement une barbe blanche.
Ces différentes représentations trouvent leur inspiration dans des textes de l’Ancien ou Nouveau Testament et sont reprises à travers le cinéma ou la publicité.
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De l’Évangile selon saint Jean

En ce temps-là, les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi : « Père saint, garde mes disciples unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes. Quand j’étais avec eux, je les gardais unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné. J’ai veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu, sauf celui qui s’en va à sa perte de sorte que l’Écriture soit accomplie. Et maintenant que je viens à toi, je parle ainsi, dans le monde, pour qu’ils aient en eux ma joie, et qu’ils en soient comblés.
Moi, je leur ai donné ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu’ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi je n’appartiens pas au monde. Je ne prie pas pour que tu les retires du monde, mais pour que tu les garde

Mais du Mauvais. Ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi, je n’appartiens pas au monde. Sanctifie-les dans la vérité : ta parole est vérité. De même que tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans le monde. Et pour eux je me sanctifie moi-même, afin qu’ils soient, eux aussi, sanctifiés dans la vérité. » (Jn 17, 11-19)
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Auteur +PÈRE MARIE LANDRY C+MPS

Prière de Jésus à son Père

Aujourd’hui,  saint Jean nous introduit dans la prière même de Jésus. Donne-moi, Esprit Saint, de l’entendre avec mes oreilles, de l’écouter avec mon cœur, afin de m’émerveiller en découvrant ce qui fait l’objet de sa prière.Donne-moi, Seigneur, la grâce de la prière.«Je ne te demande pas de les enlever du monde, mais de les garder du Mauvais»

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Aujourd’hui, dans le monde, tout ce qui n’est pas mondain est fréquemment objet de moquerie : il est considéré inutile et pernicieux, est margé, réprimé et – s’il on peut, supprimé. C’est la raison de toute persécution – violente, et aussi lente et sournoise – pour isoler et pour effacer l’Église dans ce monde, ou pour l’assimiler et la vider de contenu et la faire mondaine.
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En repassant l’histoire de l’Église, le béat Newman disait que la persécution est la marque de l’Église et peut-être la plus durable de toute » .Par cela, Jésus – Seigneur de tous les temps – prie le Père : « Je ne te prie pas de les enlever du monde, mais de les garder du Mauvais » (Jn 17, 15). L’activité des chrétiens se déploie dans l’ambiguïté de ce monde, sur un champ de liberté où il joue la Grâce qui vient de Dieu et le péché qui procède du Malin et du monde, et qui trouve fréquemment une complicité dans notre cœur, encore non suffisamment chrétien.
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Le conflit entre l’Église et le monde est interne et externe. Je continue de citer Newman : « l’Église est toujours une église militante; parfois elle gagne, et parfois elle perd. Et ce qui est plus fréquent : elle gagne et perd à la fois dans de différents domaines. Nous n’avons pas terminé de chanter un « Te Deum » et déjà nous devons baisser la tête pour entonner le « Miserere ».
L’état normal de l’Église dans ce monde, tandis que le dernier des choisis ne soit pas arrivé au salut éternel, est celui-là de tension. Le cardinal Newman, en reflétant son expérience, ajoute : « l’Église dans ce monde est toujours souffrante et dolente; elle porte dans tout instant dans son corps la mort du Seigneur Jésus-Christ
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Mes frères, persévérons sans nous fatiguer, en prenant les forces de la même fatigue qui est inhérente à notre condition de citoyens du ciel qui cheminent ici dans la terre. Que résonnent dans notre cœur les mots que Jésus nous disait : « celui qui aura tenu bon jusqu’au bout, celui-là sera sauvé » (Mt 24,13).
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Jésus, je te rends grâce parce que, tout comme tu as prié pour tes disciples, tu pries et intercèdes pour moi. Je m’émerveille en constatant que ce qui fait l’objet de ton dialogue avec le Père, c’est… moi ! Ton souci le plus grand avant de quitter le monde a été de me confier à ton Père. Je me sais accompagné. Je sais que je ne suis jamais seul. Je sais et je crois que tu es toujours là.
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Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour l(ire l’article → Septième dimanche du Temps Pascal – Année B

Lectio Divina :  » Le Père et moi, nous sommes UN »

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