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Mercredi de la septième semaine du temps pascal

Posté par diaconos le 19 mai 2021

Qu’ils soient un comme nous-mêmes

Afin qu'ils soient un comme nous sommes un | À l'écoute des Évangiles

# La Règle d’or est une éthique de réciprocité dont le principe fondamental est énoncé dans presque toutes les grandes religions et cultures :  »Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse ». Cette forme de morale universelle se retrouve dans les préceptes philosophiques de l’Égypte antique et de l’Antiquité grecque que dans les religions orientales (hindouisme, bouddhisme, taoïsme, confucianisme…), proche-orientales ou occidentales (judaïsme, christianisme, islam) ou encore dans l’humanisme athée.

La formulation la plus répandue de la Règle d’or en Occident est « Tu aimeras ton prochain comme toi-même », commandement de la Torah ou Ancien Testament exprimé dans le Lévitique (Lv 19,18), développé à l’époque de Jésus de Nazareth par le rabbin Hillel, et que Jésus cite (Mt 22 37-40 ) comme étant l’essence des six commandements du Décalogue qui se rapportent aux relations humaines (Ex 20 12-17 [archive]). Cette règle constitue une source d’inspiration essentielle pour l’approfondissement du concept moderne des droits de l’homme. La Règle d’or fut reprise par Jésus en répondant par la parabole du Bon Samaritain . Elle fut complétée par le principe de non-agression : « Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, tends-lui la joue gauche »

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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

11 Désormais, je ne suis plus dans le monde ; eux, ils sont dans le monde, et moi, je viens vers toi. Père saint, garde-les unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes. 12 Quand j’étais avec eux, je les gardais unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné. J’ai veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu, sauf celui qui s’en va à sa perte de sorte que l’Écriture soit accomplie.

13 Et maintenant que je viens à toi, je parle ainsi, dans le monde, pour qu’ils aient en eux ma joie, et qu’ils en soient comblés. 14 Moi, je leur ai donné ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu’ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi je n’appartiens pas au monde. 15 Je ne prie pas pour que tu les retires du monde, mais pour que tu les gardes du Mauvais. 16 Ils  n’appartiennent pas au monde, de même que moi, je n’appartiens pas au monde.

17 Sanctifie-les dans la vérité : ta parole est vérité. 18 De même que tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans le monde. 19 Et pour eux je me sanctifie moi-même, afin qu’ils soient, eux aussi, sanctifiés dans la vérité.  (Jn 17, 11-19)

Père, garde mes disciples et conduis-les à l’éternelle unité du Père et du Fils !

« Garde-les et conduis-les à l’éternelle unité du Père et du Fils ! » Tel fut  l’objet de la prière que Jésus prononça pour les disciples.  Avant de demander cette grâce, Jésus exprima le besoin qu’ils en eurent, parce qu’il  les quittera et les laissera sans lui dans ce monde ennemi de Dieu et de son règne, où ils rencontrèrent de nouveaux dangers. Jésus ne fut plus avec eux, dans le monde pour les garder, et il ne fut pas encore auprès de Dieu, pour pouvoir les protéger du sein de sa gloire céleste.

Il y eut là un intervalle douloureux, durant lequel son Père se chargea de ce soin. (Godet)  Père saint, dit Jésus avec le sentiment profond que la sainteté de Dieu, son éternelle vérité, son immuable amour est l’opposé absolu du mensonge et de là corruption qui règnent dans le monde, et dont Dieu préservera les siens en les rendant participants de cette sainteté par son Esprit. Garde-les en ton nom : ce nom est l’expression de toutes les perfections que Dieu déploiera en leur faveur pour les préserver du mal. Sa fidélité est engagée à les garder jusqu’à la fin.

Eux que tu m’as donnés : avec quel amour Jésus les désigna ainsi, pour la seconde fois ! Le but suprême de cette  supplication fut que tous les disciples de Jésus, soient amenés à cette unité sainte de la vie divine et de l’amour, qui est celle du Père et du Fils. Le péché a divisé les hommes en les séparant de Dieu, leur centre et leur lien ; l’œuvre et la gloire de la rédemption opérée par Jésus-Christ c’est d’élever notre humanité jusqu’à l’unité que le Fils possède avec son Père.

Jésus nous y introduit en nous communiquant l’Esprit d’amour qui l’unit au Père, et c’est dans ce sens profond que la connaissance du Père et du Fils est la vie éternelle. Bengel fit, entre l’unité du Père et du Fils et celle à laquelle nous sommes destinés, cette distinction très juste : « Celle-là est une unité d’essence : celle-ci une unité par la grâce ; ainsi la seconde est semblable, mais non égale à la première ».

Un regard en arrière réveilla en Jésus la conscience d’avoir fidèlement gardé les siens jusqu’à ce moment suprême où il les recommanda à Dieu. Cette parole qu’il prononça : « Aucun d’eux n’a péri, lui rappelle une douloureuse exception, celle de Judas, qu’il évita de nommer, mais qu’il désigna de manière à montrer que sa responsabilité à cet égard fut couverte par une autorité souveraine, celle de l’Écriture qui dut être accomplie.

Si la trahison de Judas fut l’objet d’une prévision divine, cela ne voulut pas dire que ce crime ne fût pas l’acte libre de sa volonté et qu’il n’en dut pas porter toute la responsabilité. Le mal une fois vivant dans son cœur, Dieu en dirigea les effets de manière que, selon son insondable sagesse, il en résulta le salut du monde. Rien ne prouva mieux la liberté et la responsabilité de Judas que les nombreux avertissements que Jésus lui adressa jusqu’au dernier moment, afin de le ramener de son égarement et de le sauver.

Si Judas les avait entendus, et se fût repenti, même après son crime, il en aurait obtenu le pardon. La parole divine que Jésus  donna à ses disciples les  sépara du monde et de la corruption qui y règne, le monde les eut pris en haine, de là le besoin pressant qu’ils eurent d’être gardés préservés du mal  ; de là aussi l’insistance de la prière de Jésus.  Pour la seconde fois ,  Jésus présenta à Dieu cette considération qu’ils ne fussent pas du monde, comme motif de la grâce qu’il demanda.

Avec quel amour et quelle condescendance Jésus égala ses disciples à lui-même comme n’étant pas du monde ! Sa charité couvrit ce qui resta encore du monde en eux ; il le vit d’avance anéanti par la parole qu’il leur donna.  Il ne regarda qu’aux dons de sa grâce et oublia ce qui, en eux, y fut encore opposé.Beaucoup d’exégètes, pour expliquer ce mot : sanctifier, remontèrent à la signification qu’il a dans l’Ancien Testament : mettre à part de tout usage profane, consacrer entièrement à Dieu et à son service  ; et ils appliquèrent ce mot à leur vocation.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites Web chrétiens

◊ La Croix : cliquez ici pour lire l’article →  Mercredi de la 7e semaine du temps pascal (Jn 17, 11b-19)

◊ Schweizer Dominicanerprovinz  : cliquez ici pour lire l’article →Mercredi de la 7ème semaine du Temps Pascal

  « Qu’ils soient un comme nous-mêmes » – Lectio Divina

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Pentecost – Year B

Posté par diaconos le 19 mai 2021

The Spirit of truth will guide you into all truth

 Pentecost - Year B dans fêtes religieuses

# Pentecost is a Christian feast that celebrates the outpouring of the Holy Spirit, a gift from Jesus, and the birth of the Church. It falls on the fiftieth day from Easter inclusive (hence the name), on a Sunday, that is, at the end of the seventh week after Easter, and is therefore a movable feast, depending on the date of Easter. It celebrates first the beginning of the harvest and then, in a second phase, the giving of the law. Pentecost is also the ancient Greek name for the Jewish festival of Shavuot, which is a festival of thanksgiving.

In Judaism, Shavuot, or the Feast of Weeks, called in ancient Greek Πεντηκοστή (Pentecost), is one of three feasts, called Shalosh regalim (three pilgrimages), denoting the feasts of i pilgrimage – to Jerusalem. The seven weeks correspond to the period of the Omer, a period of mourning in memory of the misfortunes of the people of Israel, which ends with the festival of Lag Ba Omer, and Shavuot is supposed to be a joyful celebration of the giving of the Torah.

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From the Gospel of Jesus Christ according to Saint John

At that time Jesus said to his disciples: When the Advocate comes, whom I shall send to you from the Father, he, the Spirit of truth, who comes from the Father, will testify on my behalf. And you also will be witnesses, for you have been with me from the beginning.

I still have many things to say to you, but you cannot bear them now. When he comes, the Spirit of truth, he will lead you into all truth. For what he says will not come from himself, but what he hears he will say; and whatever happens he will make known to you.

He will glorify me, for he will receive what is from me and make it known to you. All that the Father has is mine; therefore I said to you, ‘The Spirit receives what comes from me and makes it known to you. (Jn 15:26-27; 16:12-15)

 He will make you understand all that I have said to you!

He will make you understand everything I have said to you! « If anyone loves me, he will keep my word, and my Father will love him, and we will come to him and stay with him. « He who does not love me will not keep my words » (Jn 14:23-24a). This is the only manifestation that God has decided to make: he comes to live in the hearts of those who welcome him and believe in him. He will only be recognised as truly present by those who truly love him!

« If anyone loves me, we will come to him »: Christ affirms that he is now present through those who love him, through true believers, in whom he lives. Between people who love each other, there is listening, dialogue, speech, communication.  « The word you hear is not mine, but that of the Father who sent me » (Jn 14:24b).  (Jn 14:24b)

Here Jesus reveals to us one of the foundations of the true Christian life: the meditation of the Word as a sacrament of God’s presence. In this farewell discourse, on the evening of Holy Thursday, Jesus speaks of a word that one is faithful to, a word that one lives, that is, a word that one puts into practice. The Word of Jesus is not a thing, it is someone: since Jesus left, there is another who comes to replace him, sent by the Father in Jesus’ name: it is the Holy Spirit.

The Holy Spirit adds nothing to Jesus, just as Jesus adds nothing to the Father: they are three who are one! The Holy Spirit is the one who communicates all the life of God to humanity. It is the Holy Spirit who will help the Church to understand progressively the gift of God, revealed in Jesus Christ. And even today, the Holy Spirit is at work: « I am with you always, » said Jesus.

The Church still has much to understand, to discover and to live, and this is even more true for each of us.  It is important to understand that the feast of Pentecost (first reading) was not only for the apostles: the strong wind was also felt by a multitude of men and women in Jerusalem: each one heard the wonders of God proclaimed in his own language. (Acts 2:5-11)

For a person to recognise in the word of another the Word of God, there must be the action of the Holy Spirit. « It is the same Holy Spirit who affirms in our spirit that we are children of God » (2nd Reading) (Rom 8:16).

The feast of Pentecost is not only the feast of the birth of the Church through the powers given to the apostles, but it is also the feast of the renewal of the world through the action of the Holy Spirit who gradually brings all humanity to the understanding of Jesus’ message: « The Holy Spirit, whom the Father will send in my name, will teach you all things and remind you of all that I have said to you » (John 14:26). « (Jn 14:26) Let us pray to the Holy Spirit to teach us to understand and live the Gospel today.

Deacon Michel Houyoux

Links to other Christian websites

◊ Pathways toGod : click here to read the paper → Pentecost Year B

◊ Father Hanly : click here to read the paper →  Homily for Pentecost, Year B 

   Homily by Fr. Tat Hoang ( St. Gerard’s) : « The Spirit of Truth Will Guide You »

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