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Bienheureuse Vierge Marie, Mère de l’Église

Posté par diaconos le 24 mai 2021

Voici ton fils. Voici ta mère

Mon Seigneur † et Mon Dieu † - Page 75

# Mère de l’Église (en latin : Mater Ecclesiae) est un des titres sous lesquels les fidèles catholiques vénèrent la Vierge Marie, Mère de Dieu. Depuis 2018, c’est aussi le nom de la fête mariale célébrée le lundi après la Pentecôte. Son titre complet est fête de la bienheureuse Vierge Marie, Mère de l’Église. L’Église a traditionnellement dépeint la bienheureuse Vierge Marie avec les Apôtres et les disciples réunis à la première Pentecôte et unis dans la prière avec les premiers membres de l’Église.
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L’utilisation du titre Mater Ecclesiae à la Vierge Marie remonte à Ambroise de Milan au IVe siècle, mais cela n’était pas très connu avant sa redécouverte en 1944 par Hugo Rahner. Sa mariologie basée uniquement sur Ambroise et les premiers Pères de l’Église a grandement influencé le concile Vatican II et le pape Paul VI qui, citant Ambroise, ont déclaré “ Marie Mère de l’Église ”.
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Le pape Paul VI a utilisé cette expression dans la promulgation de l’encyclique Lumen Gentium : « C’est donc à la gloire de la bienheureuse Vierge et à notre réconfort que Nous proclamons Marie très sainte, Mère de l’Église, c’est-à-dire de tout le peuple de Dieu, aussi bien des fidèles que des pasteurs, qui l’appellent Mère très aimante, et Nous voulons que, dorénavant, avec un tel titre très doux la Vierge soit encore plus honorée et invoquée par tout le peuple chrétien. »
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Au discours du clôture du même concile, à 7 décembre 1965, le même pape a répété le titre de “ Mère de l’Église ” .En 2018, le pape François a institué la Mémoire obligatoire de la Vierge Marie, Mère de l’Église le lundi après la Pentecôte, par le décret Laetitia plena. Le décret fut signé au 11 février, au 160e anniversaire des apparitions de la Sainte Vierge à Lourdes
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De l’évangile de Jésus Christ selon Jean

 25 Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine.  26 Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » 27 Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. 28 Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. »

29 Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche. 30 Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit. 31 Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes.

32 Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus. 33 Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, 34 mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau.  (Jn 19, 25-34)

Jean, le disciple qui Jésus aima

Jean nomma d’abord la mère de Jésus, pour laquelle se réalisa la prophétie de Siméon : « une épée te transpercera l’âme » (Luc 2, 35), et à laquelle Jésus donna un dernier et émouvant témoignage de sa tendresse filiale. La mère de Jésus avait auprès d’elle sa sœur, femme de Clopas, appelé aussi Alphée, en hébreu Chalpaï et qui était mère de l’un des apôtres, Jacques dit le Mineur. Quant à Marie Madelaine, Jean qui, par modestie, ne nomma jamais ni lui-même, ni son frère Jacques, ne mentionna pas Salomé, sa mère qui pourtant se tint aussi près de la croix.

Jean fut le disciple que Jésus aimait. Il ne présuma pas de lui-même en se désignant ainsi, pas plus que Paul ne fit preuve d’orgueilleuse satisfaction dans 1 Corinthiens 15.10. Les deux apôtres parlèrent avec un sentiment de  gratitude envers Jésus à qui ils durent tout ce qu’ils furent.  Jésus, en donnant à Marie le disciple qu’il aimait, avec cette parole suprême : « voilà ton fils », voulut combler  le vide immense et douloureux que son départ fit dans le cœur de sa mère.

Bien que les frères de Jésus, après avoir longtemps refusé de croire en lui, devinrent ses disciples.  Jésus eût d’excellentes raisons de ne confier sa mère qu’à son disciple bien-aimé. Jean comprit bien la parole de Jésus comme un testament par lequel il lui légua sa mère et témoigna à l’un sa pleine confiance et à l’autre sa tendre sollicitude.  Ewald fit sur ce récit de l’Évangile de Jean, qui avait pour son auteur une si grande importance personnelle, cette remarque : « C’était pour lui, dans un âge avancé, une douce récompense de pouvoir repasser cette scène dans son souvenir ; pour ses lecteurs le récit qu’il en a laissé est, sans qu’il l’ait voulu, le signe que lui seul peut avoir écrit ces choses.

Jean marqua le moment douloureux et suprême de l’agonie de Jésus par ces paroles : « Jésus sachant que tout allait être consommé », c’est-à-dire toute son œuvre achevée par sa mort qui s’approchait. À ce moment, le plus affreux tourment du supplicié fut la soif brûlante de la fièvre, occasionnée par les plaies. Jésus exprima cette souffrance qu’il éprouva et manifesta le  besoin de quelque soulagement. Il attribua à Jésus même l’intention d’aider à l’accomplissement de la prophétie en faisant connaître la soif qui le tourmentait.

Ce furent les soldats qui avaient crucifié Jésus qui accomplirent cet acte d’humanité : le vinaigre était un vin acide, breuvage des soldats et des pauvres. Il parut, puisque ce vin se trouvait là, ainsi qu’une éponge et une tige d’hysope, qu’on apporta pour le soulagement des crucifiés.  L’hysope est une fort petite plante, sa tige atteint cependant une longueur de un pied à un et demi pied, elle pouvait suffire pour porter l’éponge jusqu’à la bouche du supplicié, car celui-ci ne fut pas beaucoup élevé au-dessus du sol.

Le sabbat était le premier jour de la fête de Pâque. Les Juifs ne devaient pas laisser un criminel passer la nuit sur le gibet. Les Romains de leur côté, avaient l’usage, très anciennement déjà, d’abréger le supplice des crucifiés en leur brisant les jambes ou en les tuant à coups de bâton. Ce fut l’exécution de cette mesure que demandèrent à Pilate ces mêmes chefs du peuple qui, avec l’odieuse hypocrisie dont ils donnèrent tant de preuves dans cette histoire, observèrent les prescriptions de leur loi, tout en commettant le plus grand des crimes.

Les soldats qui procédèrent à l’exécution s’approchèrent des crucifiés. Jean constata avec bonheur que Jésus ne fut pas mutilé, que cette dernière barbarie, ce dernier outrage lui furent épargnés ; et qu’ainsi une prescription de l’Écriture fut accomplie.

Diacre Michel Houyoux

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◊  Enjeux de la fraternité : cliquez ici pour lire l’article →  Oser rêver de fraternité

◊ Charles Delhez, s.j. – Curé de Blocry   : cliquez ici pour lire l’article → Évangéliser, aujourd’hui encore ?

  Voici ton fils. Voici ta mère

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Dimanche de la Sainte Trinité dans l’année B

Posté par diaconos le 24 mai 2021

Baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit

Baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit

# Dans le christianisme, la Trinité (ou Sainte Trinité) est le Dieu unique en trois personnes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit, égaux, participant d’une même essence divine et pourtant fondamentalement distincts. Le terme Trinitas (= tri + unitas) est forgé en latin par Tertullien (155-220). La croyance en la Trinité est le principe fondateur commun aux principales confessions chrétiennes : catholicisme1, orthodoxie2 et protestantisme3. Le fondement de cette doctrine est exprimé dans le symbole de Nicée. Le concept de « Trinité » ne figure pas explicitement dans le Nouveau Testament, mais les trois personnes y sont nommées et s’y manifestent à plusieurs reprises, dans leur distinction comme dans leur unité. Pour la théologie chrétienne, ces trois personnes, ou hypostases, constituent le Dieu unique sous forme de Trinité.
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La doctrine de la Trinité L’énoncé du dogme de la Trinité se présente, selon la doctrine chrétienne, comme la conséquence de la façon dont Dieu a révélé son mystère : ayant d’abord révélé au peuple juif son existence et son unicité, ce dont l’Ancien Testament se fait l’écho, il se révèle ensuite comme Père, Fils et Saint-Esprit par l’envoi du Fils et du Saint-Esprit, ce dont le Nouveau Testament se fait l’écho Le concept trinitaire (triade en grec) apparaît pour la première fois chez Théophile d’Antioche, vers 180, pour désigner Dieu, son Logos et sa Sagesse (Esprit Saint)21. Les écrits des Pères de l’Église : Justin de Naplouse22, Irénée de Lyon23, Clément d’Alexandrie ,Tertullien, Origène, témoignent des débats qui traversent l’Église des trois premiers siècles. Il en va de même pour la dénonciation successive de différentes « hérésies ». Si le Père, le Fils et l’Esprit-Saint sont bien présents dans le Nouveau Testament, on est encore loin de la doctrine précise de la Trinité telle qu’elle sera définie au IVe siècle.
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De l’évangile selon Matthieu

16 Les onze disciples s’en allèrent en Galilée, à la montagne où Jésus leur avait ordonné de se rendre. 17 Quand ils le virent, ils se prosternèrent, mais certains eurent des doutes. 18 Jésus s’approcha d’eux et leur adressa ces paroles : « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre. 19 Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, 20 apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. »  (Mt 28, 16-20)

Apparition de Jésus aux onze en Galilée

Les onze se rendirent en Galilée sur la montagne désignée par Jésus. Ils se prosternèrent devant lui, quelques-uns cependant eurent des doutes. Jésus affirma que tout pouvoir lui appartint ; il ordonna à ses disciples d’aller vers toutes les nations, d’instruire, de baptiser et d’enseigner à garder ses commandements ; il leur promit d’être avec eux tous les jours jusqu’à la fin du monde  Il parut qu’en ordonnant à ses disciples de se rendre en Galilée après sa résurrection, il leur désigna en même temps une montagne où ils le rencontrèrent.

Les événements de la vie de Jésus, tels que le discours par lequel il inaugura son royaume comme Messie, la manifestation de sa gloire par sa transfiguration , et son  discours d’adieu, eurent lieu sur des montagnes. Matthieu ne mentionna que ses apôtres, réduits à ce nombre par la mort de Judas  :  » Jetant alors les pièces d’argent dans le Temple, il se retira et alla se pendre.’ (Mt 27, 5)

Mais comme Jésus avait en Galilée beaucoup de disciples qui s’empressèrent de s’assembler en apprenant, par les apôtres revenus de Jérusalem, la nouvelle de sa résurrection, plusieurs interprètes pensèrent que les onze n’étaient pas seuls lors de cette entrevue sur la montagne, et identifièrent cette apparition avec celle où Jésus, au témoignage de Paul, fut vu par plus de cinq cents frères en une seule fois : « Ensuite, il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts. » 1 C0 15, 6)

Il leur parut plus facile d’expliquer, dans cette supposition, les doutes mentionnés.  Ces doutes se produisirent aussi dans le cercle des apôtres.  Matthieu passa sous silence les apparitions de Jésus à ses disciples en Judée et les entretiens qu’il  eut là avec eux. Mais put-il les ignorer ? Lui-même ne rapporta-t-il pas la rencontre de Jésus avec les femmes près du tombeau, et les paroles qu’il leur adressa ? Et tout ce qui se passa à Jérusalem entre Jésus ressuscité et ses disciples ne fut-il pas immédiatement connu de tous ?

« Et le voyant, ils l’adorèrent ; mais quelques-uns doutèrent. »  La foi en la divinité du Fils de Dieu, encore incertaine et faible dans le cœur de plusieurs, se réveilla victorieuse à la vue de Jésus  : triomphant de la mort : « Thomas lui répondit: Mon Seigneur et mon Dieu ! » (Jn 20, 28) « Instruisez toutes les nations. » Tel fut le dessein de la miséricorde de Dieu, qui est sans limites à l’égard de notre humanité déchue. Cet ordre fut en même temps une promesse  : « Et, parce que l’iniquité se sera accrue, la charité du plus grand nombre se refroidira’ (Mt 24, 12) 

Comment faire disciples les nations ? Par ces trois moyens : l’instruction, le baptême et l’obligation morale de mettre en pratique tout l’enseignement de Jésus. L’instruction fut adressée à toutes les nations : le baptême est administré à ceux qui, d’entre ces nations, furent faits disciples. Ce fut à ces disciples baptisés que les apôtres durent enseigner à garder tout ce que Jésus commanda.

Diacre Michel Houyoux

Compléments

◊  Fête de la Sainte Trinité : cliquez ici pour lire l’article →  Dieu n’est pas le solitaire de l’Univers.

◊  Trinité d’Amour : cliquez ici pour lire l’article → Bien-aimés de Dieu

◊  Psaume 8   : cliquez ici pour lire l’article  O ! Seigneur, notre Dieu, qu’il est grand ton nom par toute la terre !

Liens avec d’autres sites Web chrétiens

◊   Catéchèse  : cliquez ici pour lire l’article →   Fête de la Sainte Trinité

◊   Homélie : cliquez ici pour lire l’article → Dieu nous est proche

   Notre Dame du chêne

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