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Jeudi de la huitième semaine du Temps ordinaire – Année impaire

Posté par diaconos le 27 mai 2021

Rabbouni, que je retrouve la vue

Activités caté, jeux, mimes : l'aveugle de Jéricho - KT42 - portail caté

# Les miracles sont nombreux dans la littérature antique juive et gréco-latine : les inscriptions rapportent des guérisons miraculeuses à Épidaure, le sanctuaire grec du dieu de la médecine Asclépios ; les Romains ont leurs guérisseurs comme Apollonius de Tyane, les juifs leurs rabbis thaumaturges comme Honi HaMe’aguel ou Hanina ben Dossa.. Pour Daniel Marguerat, « il s’est avéré que dans la variété de leurs motifs et de leurs personnages, ces récits se présentaient comme les variations infinies d’un même genre, stéréotypé, que l’on retrouve en abondance dans la culture gréco-romaine».
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Flavius Josèphe, tout comme certaines sources rabbiniques plus proches et le Nouveau Testament, conserve le souvenir de ces individus. Un certain Eléazar chassait les démons des possédés ; Hanina ben Dosa de Galilée guérissait à distance ; l’historien Geza Vermes vit un parallèle frappant entre ce pouvoir thaumaturgique et celui attribué à Jésus dans l’épisode de la guérison du fils d’un officier, où Jésus fut censé agir à distance. D’autres charismatiques commandaient à la nature : Honi, le traceur de cercles (« Onias » dans Josèphe), et son petit-fils Hanan étaient réputés pour faire venir la pluie.
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Ces faiseurs de pluie étaient conscients de leur relation privilégiée avec Dieu : Hanan le faiseur de pluie allait même jusqu’à prier pour que son auditoire fît la distinction entre lui et celui qui accordait véritablement la pluie, le Abba [le Père] au ciel ». Bartimée dont le nom signifie « fils de Timée » en araméen, est le nom de l’aveugle guéri par Jésus à l’entrée de Jéricho. Cet épisode existe dans les trois évangiles synoptiques (Marc, Matthieu et Luc), mais le nom de Bartimée n’apparaît que chez Marc.. Bartimée supplia : « Jésus, fils de David, aie pitié de moi. » La valeur des miracles comme « signes », affirmée dans le Nouveau Testament, rejoint sur ce point l’analyse des historiens, pour qui ils ne sont pas une description objective des faits mais une façon d’exprimer une vérité religieuse.
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Daniel Marguerat indique en ce sens « que le récit de miracle est un langage religieux connu de l’Antiquité, et qu’il est porteur d’une ambition bien plus forte que de rappeler un fait merveilleux du passé ; ce langage vit de protester contre le mal6. » Cet épisode peut être lu comme une parabole de la découverte de la foi. Ainsi, au départ, Bartimée fut aveugle, assis au bord du chemin. À la fin, Bartimée fut  voyant et suivit Jésus sur le chemin.
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De l’évangile selon Marc

46 Jésus et ses disciples arrivent à Jéricho. Et tandis que Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse, le fils de Timée, Bartimée, un aveugle qui mendiait, était assis au bord du chemin. 47 Quand il entendit que c’était Jésus de Nazareth, il se mit à crier : « Fils de David, Jésus, prends pitié de moi ! » 48 Beaucoup de gens le rabrouaient pour le faire taire, mais il criait de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi ! »

49 Jésus s’arrête et dit : « Appelez-le. » On appelle donc l’aveugle, et on lui dit : « Confiance, lève-toi ; il t’appelle. » 50 L’aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus. 51 Prenant la parole, Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » L’aveugle lui dit : « Rabbouni, que je retrouve la vue ! » 52 Et Jésus lui dit : « Va, ta foi t’a sauvé.»  Aussitôt l’homme retrouva la vue, et il suivait Jésus sur le chemin. » (Mc 10, 46b-52)

L’aveugle Bartimée

Marc seul fit connaître par son nom, et même par le nom de son père, ce mendiant aveugle. Bartimée signifie fils de Timée, ces noms patronymiques, Bartholomée, Barsabas, tenaient lieu de noms propres. L’aveugle guéri par Jésus devint un chrétien connu dans l’Église apostolique ; son nom fut conservé par la tradition. « Grande foi de cet aveugle qui invoqua comme fils de David celui que le peuple lui annonça comme le Nazaréen. » (Bengel)

Le nom de fils de David qu’e Marc donna à Jésus montre combien était alors répandue dans le peuple la conviction que Jésus était le Messie. on entend ces diverses paroles d’encouragement prononcées par diverses voix dans la foule, cette même foule qui, il y a un instant, voulait empêcher l’aveugle de crier. Ce fut que la compassion dont Jésus fut ému, et qui le fit s’arrêter à la tête de son nombreux cortège en entendant les cris de ce pauvre mendiant, cette compassion pénétra dans les cœurs. Rien n’est plus contagieux que le vrai amour.

Répondant au mouvement qui conduisit l’aveugle vers Jésus et à la foi qui anima Bartimée la question de Jésus n’eut d’autre but que d’encourager le malheureux et de le mettre en contact personnel avec son libérateur. Ce but fut atteint ; le cri de Rabbouni (mon Maître), certifia  toute sa confiance. Selon Marc et Luc, Jésus rendit la vue à l’aveugle uniquement par sa parole puissante et créatrice et sans toucher ses yeux.

Cette foi qui ouvrit son cœur à la puissance divine de Jésus, devint pour lui la source d’une grâce infiniment plus grande que le recouvrement de la vue. Bartimée suivit Jésus dans le chemin, il se joignit au cortège qui allait l’acclamer avec des transports de joie comme le Messie et le Sauveur. Luc nota qu’il glorifiait Dieu au milieu de tout le peuple qui s’associait à ses actions de grâce.

Diacre Michel Houyoux

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Que veux-tu que je fasse pour toi ? – Seigneur, que je retrouve la vue

Liens avec d’autres sites Web chrétiens

◊ Père Gilbert Adam   : cliquez ici pour lire l’article →  Jeudi de la 8e semaine, année impaire

◊ Père Jean Compazieu   : cliquez ici pour lire l’article →     Humour

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   Rabbouni, que je retrouve la vue !  » – Lectio Divina

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Dreifaltigkeitssonntag im Jahr B

Posté par diaconos le 27 mai 2021

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/c/c7/Trinidad_-_Vicente_Requena_el_Joven.jpg

# Im Christentum ist die Trinität (oder Heilige Dreifaltigkeit) der eine Gott in drei Personen: der Vater, der Sohn und der Heilige Geist, die gleich sind, dasselbe göttliche Wesen teilen und doch grundlegend verschieden sind. Der Begriff Trinitas (= tri + unitas) wurde im Lateinischen von Tertullian (155-220) geprägt. Der Glaube an die Trinität ist das gemeinsame Grundprinzip der großen christlichen Konfessionen: Katholizismus, Orthodoxie und Protestantismus. Die Grundlage dieser Lehre ist im Symbol von Nizäa ausgedrückt. Der Begriff der Trinität wird im Neuen Testament nicht ausdrücklich erwähnt, aber die drei Personen werden immer wieder erwähnt und offenbart, sowohl in ihrer Unterscheidung als auch in ihrer Einheit. Für die christliche Theologie bilden diese drei Personen oder Hypostasen den einen Gott in Form der Trinität.

Die Lehre von der Dreifaltigkeit Das Dogma der Dreifaltigkeit ist nach christlicher Lehre das Ergebnis der Art und Weise, in der Gott sein Geheimnis offenbart hat: Nachdem er zunächst dem jüdischen Volk seine Existenz und Einzigartigkeit offenbart hat, was im Alten Testament seinen Widerhall findet, offenbart er sich dann als Vater, Sohn und Heiliger Geist, indem er den Sohn und den Heiligen Geist sendet, was im Neuen Testament seinen Widerhall findet Der trinitarische Begriff (griechisch triad) taucht erstmals bei Theophilus von Antiochien um 180 auf, um Gott, seinen Logos und seine Weisheit (Heiliger Geist) zu bezeichnen. Die Schriften der Kirchenväter: Justin von Nablus22 , Irenäus von Lyon, Klemens von Alexandrien, Tertullian, Origenes, legen Zeugnis ab von den Debatten, die die Kirche in den ersten drei Jahrhunderten durchzogen. Dasselbe gilt für die aufeinanderfolgenden Verurteilungen der verschiedenen « Häresien ». Wenn der Vater, der Sohn und der Heilige Geist tatsächlich im Neuen Testament vorhanden sind, sind wir noch weit von der genauen Lehre der Trinität entfernt, wie sie im vierten Jahrhundert definiert wird.

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Aus dem Evangelium nach Matthäus

16 Die elf Jünger gingen nach Galiläa, zu dem Berg, wohin Jesus ihnen gesagt hatte, sie sollten gehen. 17 Als sie ihn sahen, warfen sie sich nieder, einige aber zweifelten. 18 Jesus kam zu ihnen und sagte: « Mir ist alle Macht im Himmel und auf der Erde gegeben worden. Macht zu Jüngern alle Völker und tauft sie auf den Namen des Vaters und des Sohnes und des Heiligen Geistes. 20 Lehrt sie, alles zu beachten, was ich euch befohlen habe. Und ich bin bei euch alle Tage bis zur Vollendung der Welt. « Die Lehre von der Dreifaltigkeit Das Dogma von der Dreifaltigkeit ergibt sich nach christlicher Lehre aus der Art und Weise, wie Gott sein Geheimnis offenbart hat : Nachdem er zuerst dem jüdischen Volk seine Existenz und Einzigartigkeit offenbart hat, was im Alten Testament nachklingt, offenbart er sich dann als Vater, Sohn und Heiliger Geist, indem er den Sohn und den Heiligen Geist sendet, was im Neuen Testament nachklingt.

Der trinitarische Begriff (griechisch : Triade) taucht erstmals bei Theophilus von Antiochien um 180 auf, um Gott, seinen Logos und seine Weisheit (Heiliger Geist) zu bezeichnen21. Die Schriften der Kirchenväter: Justin von Nablus22 , Irenäus von Lyon23 , Clemens von Alexandrien, Tertullian, Origenes, legen Zeugnis ab von den Debatten, die die Kirche während der ersten drei Jahrhunderte durchzogen. Das Gleiche gilt für die aufeinanderfolgenden Verurteilungen verschiedener « Häresien ». Wenn der Vater, der Sohn und der Heilige Geist tatsächlich im Neuen Testament vorhanden sind, sind wir noch weit von der genauen Lehre der Trinität entfernt, wie sie im vierten Jahrhundert definiert wird. (Mt 28, :16, 20)

Jesus erscheint den Elf in Galiläa

Die Elf gingen nach Galiläa, zu dem Berg, auf den Jesus hingewiesen hatte. Sie verneigten sich vor ihm, aber einige hatten Zweifel. Jesus sagte, dass alle Macht ihm gehöre ; er befahl seinen Jüngern, zu allen Völkern zu gehen, sie zu lehren, zu taufen und zu lernen, seine Gebote zu halten ; er versprach, bei ihnen zu sein bis zum Ende der Welt. Es scheint, dass er, als er seinen Jüngern sagte, sie sollten nach seiner Auferstehung nach Galiläa gehen, auch einen Berg angab, wo sie ihn treffen würden.

Die Ereignisse im Leben Jesu, wie die Rede, mit der er sein Reich als Messias einläutete, die Offenbarung seiner Herrlichkeit durch seine Verklärung und seine Abschiedsrede, fanden auf Bergen statt. Matthäus erwähnt nur die Apostel, die durch den Tod des Judas auf diese Zahl reduziert wurden : « Er warf die Silbermünzen in den Tempel, zog sich zurück und ging und erhängte sich. (Mt 27, 5)

Da Jesus aber viele Jünger in Galiläa hatte, die sich beeilten, sich zu versammeln, als sie die Nachricht von seiner Auferstehung von den aus Jerusalem zurückgekehrten Aposteln hörten, glaubten mehrere Ausleger, dass die Elf bei diesem Treffen auf dem Berg nicht allein waren, und sie identifizierten diese Erscheinung mit der, bei der Jesus nach dem Zeugnis des Paulus von mehr als fünfhundert Brüdern auf einmal gesehen wurde : « Da erschien er mehr als fünfhundert Brüdern auf einmal, von denen die meisten noch lebten und einige tot waren.    » 1 C0 15,  6)

Es schien ihnen leichter zu fallen, die in dieser Vermutung genannten Zweifel zu erklären.  Diese Zweifel kamen auch im Kreis der Apostel auf.  Matthäus erwähnt nicht die Erscheinungen Jesu vor seinen Jüngern in Judäa und die Gespräche, die er dort mit ihnen führte. Aber konnte er sie ignorieren ? Hat er nicht selbst die Begegnung Jesu mit den Frauen am Grab und die Worte, die er zu ihnen sprach, erwähnt ? Und waren nicht alle Ereignisse in Jerusalem zwischen dem auferstandenen Jesus und seinen Jüngern sofort allen bekannt ?

Und als sie ihn sahen, beteten sie ihn an, aber einige zweifelten. Der Glaube an die Göttlichkeit des Gottessohnes, der in den Herzen vieler noch unsicher und schwach war, wurde beim Anblick Jesu, der über den Tod triumphierte, triumphal erweckt : « Thomas antwortete ihm : Mein Herr und mein Gott!  » (Joh 20, 28)  Lehrt alle Völker. Das war der Zweck der Barmherzigkeit Gottes, die im Hinblick auf unser gefallenes Menschsein grenzenlos ist. Dieses Gebot war auch eine Verheißung : « Und weil die Ungerechtigkeit zunimmt, wird die Liebe vieler erkalten » (Mt 24, 12).

Wie machen wir die Nationen zu Jüngern ? Durch diese drei Mittel: Lehre, Taufe und die moralische Verpflichtung, alle Lehren Jesu zu praktizieren. Die Lehre wurde allen Völkern gegeben; die Taufe wurde denjenigen gespendet, die zu Jüngern der Völker gemacht wurden. Diesen getauften Jüngern mussten die Apostel beibringen, alles, was Jesus geboten hatte, in die Praxis umzusetzen.

Diakon Michel Houyoux

Links zu anderen christlichen Websites

◊ Erzbistum (Köln) : klicken Sie hier, um den Atikel zu lesen → Lesejahr B | Dreifaltigkeitssonntag

◊ Predigt Dienst    : klicken Sie hier, um den Atikel zu lesen → Der dreifaltige Gott als Liebesgeheimnis (2021)

  Dreifaltigkeit – Ein Gott oder doch drei Götter?

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