Septième dimanche du Temps Pascal – Année B

Posté par diaconos le 10 mai 2021

Qu’ils soient un, comme nous-mêmes

qu-ils-soient-un-750

# La miséricorde est une forme de compassion pour le malheur d’autrui à laquelle s’ajoute la notion de générosité, de bonté gratuite. Elle fait partie des principaux devoirs du croyant, pour le judaïsme comme pour les autres religions monothéistes. Dans les religions abrahamiques, la miséricorde est une caractéristique de Dieu. Pour l’ensemble des confessions chrétiennes, la miséricorde n’est pas innée chez l’homme : il s’agit d’une qualité divine que possède l’homme grâce à l’amour de Dieu et qui lui est insufflée par l’Esprit saint sous une forme inépuisable.

La notion chrétienne de la miséricorde divine exige que l’homme se comporte de la même façon envers son prochain, en accomplissant des « œuvres de miséricorde ». On en dénombre sept : nourrir les affamés ; donner à boire à ceux qui ont soif ; vêtir ceux qui sont nus ; accueillir les étrangers ; assister les malades ; visiter les prisonniers ; ensevelir les morts. Les Sept Œuvres de miséricorde, par Le Caravage (1607), Pio Monte della Misericordia de Naples. Cette doctrine trouve son origine dans plusieurs passages de l’Ancien Testament, notamment dans le Deutéronome20, le Livre d’Ézéchiel21 ou le Livre d’Isaïe, en particulier au chapitre 58

lwf0003web.gif

De l’Évangile selon Jean

11 Désormais, je ne suis plus dans le monde ; eux, ils sont dans le monde, et moi, je viens vers toi. Père saint, garde-les unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes. 12 Quand j’étais avec eux, je les gardais unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné. J’ai veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu, sauf celui qui s’en va à sa perte de sorte que l’Écriture soit accomplie.

13 Et maintenant que je viens à toi, je parle ainsi, dans le monde, pour qu’ils aient en eux ma joie, et qu’ils en soient comblés. 14 Moi, je leur ai donné ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu’ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi je n’appartiens pas au monde. 15 Je ne prie pas pour que tu les retires du monde, mais pour que tu les gardes du Mauvais.

16 Ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi, je n’appartiens pas au monde. 17 Sanctifie-les dans la vérité : ta parole est vérité. 18 De même que tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans le monde. 19 Et pour eux je me sanctifie moi-même, afin qu’ils soient, eux aussi, sanctifiés dans la vérité. » (Jn 17, 11b-19)

Le péché a divisé les hommes en les séparant de Dieu

  »Garde-les et conduis-les à l’éternelle unité du Père et du Fils ! »  Tel fut le grand objet de la prière que Jésus prononça pour les disciples. Avant de demander cette grâce, Jésus exprima le profond besoin qu’ils en eurent, parce qu’il les quittera et les laissera sans lui dans ce monde ennemi de Dieu et de son règne, où ils rencontrèrent à chaque pas de nouveaux dangers.

Jésus n’est plus avec eux, dans le monde pour les garder, et il n’est pas encore auprès de Dieu, pour pouvoir les protéger du sein de sa gloire céleste. Il y a là un intervalle douloureux, durant lequel son Père doit se charger de ce soin. (Godet)

Père saint, dit Jésus avec le sentiment profond que la sainteté de Dieu, son éternelle vérité, son immuable amour est l’opposé absolu du mensonge et de là corruption qui règnent dans le monde, et dont Dieu préservera les siens en les rendant participants de cette sainteté par son Esprit. Garde-les en ton nom : ce nom est l’expression de toutes les perfections que Dieu déploiera en leur faveur pour les préserver du mal.

Sa fidélité fut engagée à les garder jusqu’à la fin. Le but suprême de cette ardente supplication fut que les disciples, tous les disciples de Jésus, fussent amenés à cette unité sainte de la vie divine et de l’amour, qui est celle du Père et du Fils.

Le péché a divisé les hommes en les séparant de Dieu, leur centre et leur lien ; l’œuvre et la gloire de la rédemption opérée par Jésus-Christ c’est d’élever notre humanité jusqu’à l’unité que le Fils possède avec son Père. Jésus nous y introduit en nous communiquant l’Esprit d’amour qui l’unit au Père, et c’est dans ce sens profond que la connaissance du Père et du Fils est la vie éternelle.

Fils de la perdition appliquée à l’Antéchrist, dont Judas fut le symbole et le précurseur : ce que celui-ci fit à l’égard de la personne de Jésus, celui-là le tenta contre son royaume. Si la trahison de Judas fut l’objet d’une prévision divine, cela ne voulut pas dire que ce crime ne fût pas l’acte libre de sa volonté et qu’il n’en dut pas porter toute la responsabilité. Le mal une fois vivant dans son cœur, Dieu en dirigea les effets de manière que, selon son insondable sagesse, il en résulta le salut du monde.

Rien ne prouva mieux la liberté et la responsabilité de Judas que les nombreux avertissements que Jésus lui adressa jusqu’au dernier moment, afin de le ramener de son égarement et de le sauver. Si ce disciple les avait entendus, et se fût repenti, même après son crime, il en aurait obtenu le pardon.

Il n’y a personne qui, après avoir commis un acte mauvais, ne doive se dire : J’aurais pu l’éviter, si je l’avais voulu. Judas, malgré ce qu’il l’y eut de mystérieux dans son existence, ne fut pas une exception. La parole divine que Jésus donna à ses disciples  les sépara du monde et de la corruption qui y régna, c’est pourquoi le monde les eut pris en haine, de là le besoin pressant qu’ils eurent d’être gardés, préservés du mal.

Les retirer du monde, les admettre dans la gloire où Jésus entra, fut leur épargner les combats et les souffrances qui les attendirent, Jésus ne le demanda pas, parce qu’ils eurent leur œuvre à faire en ce monde ; mais ce qu’il demanda à Dieu avec instance ce fut qu’ils fussent préservés du mal, et ensuite, qu’ils furent sanctifiés.

Pour la seconde fois, Jésus présenta à Dieu cette considération qu’ils ne sont pas du monde, comme motif de la grâce qu’il demanda. Avec quel amour et quelle condescendance Jésus égala ses disciples à lui-même comme n’étant pas du monde ! Sa charité couvrit ce qui resta encore du monde en eux ; il le vit d’avance anéanti par la parole qu’il leur donna. Il ne regarda qu’aux dons de sa grâce et oublia ce qui, en eux, y fut encore opposé.

Jésus allégua encore deux puissants motifs à l’appui de cette demande : « Sanctifie-les ! »   Ce fut, d’une part, qu’il les envoya dans le monde, ce monde qui fut rempli pour eux de tentations et de souffrances, et d’autre part, que lui-même eut accompli  pour eux la grande œuvre nécessaire à leur sanctification.

Les sacrifices de l’Ancien Testament offraient l’idée de la sainteté, en types et en symboles, le sacrifice de Jésus le produisit en réalité en tous ceux qui s’unirent à lui dans une communion vivante. Jésus ajouta : afin qu’eux aussi soient sanctifiés en vérité, véritablement, réellement, complètement

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites Web chrétiens

◊ Paroisse saint Martin de Bezons : cliquez ici pour lire l’article → Septième dimanche du Temps Pascal / année B

◊ Le lapin bleu de Coolus : cliquez ici pour lire l’article → Année B – Temps Pascal 7ème Dimanche

  La Miséricorde de Dieu face à notre péché

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans La messe du dimanche, Religion, Temps pascal | Pas de Commentaire »

Sixième dimanche du Temps pascal

Posté par diaconos le 9 mai 2021

Dieu est amour

 Dieu est Amour et il nous a aimé le premier en ce sens qu'il a envoyé son  Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse point, … | Jesus  loves,

# Michel Houyoux enseigna la biologie, la chimie et la physique dans différents intituts et collèges en Belgique et à l’étranger. Par arrêté royal du 26 novembre 1993 , il reçut la décoration de Chevalier de l’ordre de la Couronne en récompense de plus de trente années de bons et loyaux services dans l’enseignement. Michel Houyoux s’exprime en six langues, il est aussi diacre dans le doyenné de Florennes et est l’administrateur de son blog au rayonnement international. Plus de 2594000 visiteurs depuis la création de son blog. Il ne demande jamais d’argent pour ses articles ; il peuvent copiés pour vos cours, pastorale paroissiale et homélies.

lwf0003web.gif

Les textes de la liturgie dominicale nous invitent à mieux connaître l’Écriture. Mettons-nous à,l’écoute de la Parole de Dieu car c’est là que Dieu se révèle lui-même en révélant son amour pour tous. Oui, vraiment Jésus est présent dans notre vie  et comme les apôtres, nous sommes invités à le reconnaître et à l’accueillir.

Chaque dimanche, il s’attache à ouvrir notre esprit à l’intelligence des Écritures : « Alors il leur ouvrit l’esprit, afin qu’ils comprissent les Écritures » (Lc 24, 45). Être ouvert à l’intelligence des Écritures, cela signifie qu’il nous faut y découvrir ce qu’elles nous dit sur Dieu, sur nous et sur le sens de notre vie. Il nous faut principalement y découvrir le témoignage d’une communauté de croyants.

Lire la Bible, prier avec les psaumes, c’est entrer dans le plan de Dieu, c’est nous préparer  à accueillir et à recevoir le Christ, c’est comprendre Cela justifierait la présence dans les familles chrétiennes le Nouveau Testament : il est important que chacun puisse se nourrir de la Parole de Dieu. Si nous ne le faisons pas, c’est le doute qui finira par s »installer en nous. Demandons au Seigneur de nous aider à mieux comprendre les textes sacrés.

Mise en condition

Le message évangélique pour ce dimanche, est l’amour mutuel des disciples. Deux expressions nous le précisent  : « Ceci est mon commandement : aimez-vous les uns et les autres comme je vous ai aimés (Jn 15, 9) et : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jn 15, 13) Nous sommes là au centre de la vie chrétienne.

En aimant comme Jésus, nous portons l’empreinte de ses traits divins. Nous donnons une image de ce qu’il est. Cette image, que nous donnons, est imparfaite ; elle est déformée par, notre égoïsme t notre indifférence. À travers notre amour, nous sommes reconnus  comme enfant de Dieu. Son grand désir, c’est de nous accueillie et fraterniser : Jésus nous demande de nous aimer les uns et les autres, de prendre la tenue de service.

Diacre Michel Houyoux

978-3-8416-9809-4-front      ISB: 13 978-3-8416-8809-4

Diacre Michel Houyoux 252 pages , publié en fran9ais le 09 juillet 2012

Prix 49€

Cliquez sur le titre ci-dessous pour acheter le livre. Livraison par la poste chez vous

      morebooks : rencontre avec la parole de vie source d’amour

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire → Sixième dimanche de Pâques de l’année B

  Régis Burnet : « L’amour de Dieu »

Image de prévisualisation YouTube

 

 

Publié dans La messe du dimanche, Page jeunesse, Religion, Temps pascal | Pas de Commentaire »

Samedi de la cinquième semaine du temps pascal

Posté par diaconos le 8 mai 2021

Vous n’appartenez pas au monde, puisque je vous ai choisis en vous prenant dans le monde

 Samedi 25 mai 2019  « Vous n’appartenez pas au monde, puisque je vous ai choisis en vous prenant dans le monde »

# Traditionnellement, les différentes Églises chrétiennes considèrent les actes homosexuels comme des pratiques contre Dieu, des péchés contraires à la chasteté, à l’instar de la masturbation, de la fornication et de la pornographie. En empêchant la procréation, première des fins de l’union conjugale et donc sexuelle, les pratiques homosexuelles s’opposeraient ainsi directement à l’action créatrice de Dieu. D’autre part, le sujet de l’homosexualité est souvent débattu dans les Églises chrétiennes .
x
Plusieurs approches existent dans les Églises chrétiennes. La première est la position conservatrice. C’est celle de certaines Églises qui considèrent l’homosexualité comme un péché. La deuxième est la position libérale. C’est celle d’Églises anglicanes ou protestantes qui acceptent le ministère ecclésial de personnes homosexuelles et bénissent des couples de personnes de même sexe.
x
La troisième est la position modérée. C’est celle d’Églises catholiques, orthodoxes, protestantes ou évangéliques qui font une différence entre les pratiques homosexuelles et les personnes homosexuelles à respecter et à aimer.. Les condamnations de Paul dans le Nouveau Testament sont sur la pédérastie (rapports sexuels entre un adulte marié et un adolescent), couramment pratiquée à l’époque.
lwf0003web.gif

De l’Évangile selon Jean

18 Si le monde a de la haine contre vous, sachez qu’il en a eu d’abord contre moi. 19 Si vous apparteniez au monde, le monde aimerait ce qui est à lui. Mais vous n’appartenez pas au monde, puisque je vous ai choisis en vous prenant dans le monde ; voilà pourquoi le monde a de la haine contre vous. 20 Rappelez-vous la parole que je vous ai dite : un serviteur n’est pas plus grand que son maître. Si l’on m’a persécuté, on vous persécutera, vous aussi. Si l’on a gardé ma parole, on gardera aussi la vôtre. 21 Les gens vous traiteront ainsi à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent pas Celui qui m’a envoyé.  (Jn 15, 18-21)

La haine du monde

À tant d’amour de la part de Jésus, le monde répondit par la haine qu’il nourrit contre lui et contre ses disciples. Jésus le constata avec tristesse, à diverses reprises (Jean 7.7 ; Jean 15.24 ; Jean 17.14) Il voulut que ses )disciples len eurent connaissance, afin que, quand ils souffrirent de cette haine du monde, ils se rappelèrent qu’elle fut le partage de Celui dont la charité égalait la sainteté, et qu’ainsi ils fussent préservés du découragement et du doute : «  Ne vous étonnez pas, frères, si le monde vous hait. » (1 Jn 3, 13)

« Si vous étiez du monde, si vous en aviez les principes et l’esprit, il vous aimerait, parce que vous seriez à lui, mais, parce que je vous ai choisis hors du monde, tirés de son sein et soustraits à sa domination, pour vous attirer à moi et faire de vous ma propriété, il vous hait. » (Jn 15, 19)

C’était, pour les disciples, une consolation de savoir qu’ils n’appartenaient plus à ce monde qui crucifia Jésus. Ce mot de monde, répété cinq fois dans ce seul verset, a quelque chose de très solennel et le tableau que Jésus retraça de l’opposition et de l’inimitié du monde.

Jésus les exhorta à l’humilité ; il la leur rappela pour les encourager à souffrir avec patience. Puisque le serviteur n’est pas plus grand que son seigneur, les disciples ne durent pas s’attendre à éviter les persécutions que Jésus endura, il les en prévint, afin qu’ils ne fussent pas découragés quand elles se produisirent.

L’accueil que Jésus reçut de la part du monde présagea aux disciples l’accueil auquel ils s’attendirent eux-mêmes : les uns les persécutèrent, d’autres gardèrent leur parole ; des troisièmes, comme Saul de Tarse, passèrent des rangs des persécuteurs à ceux des fidèles. Le monde ennemi de Dieu n’est jamais toute notre humanité ; son opposition violente contre l’Évangile ne se manifeste pas partout de la même manière absolue.

« Il reste toujours un vaste champ où les disciples peuvent répandre la parole de vie avec la certitude de rencontrer des âmes qui la garderont. » ( Wette, Meyer, Luthardt, Weiss, Keil, Astié.)

Cette inimitié du monde que Jésus annonça aux disciples les étonna et les amena à se demander s’ils ne firent pas fausse route. Jésus ajouta : « Ne vous laissez pas arrêter » : il leur en donna deux raisons qui expliquèrent tout. Ils vous firent tout cela à cause de mon nom, ce nom qu’ils hairent quoiqu’il fut l’expression de la vérité et de la sainteté de Dieu : « Pour moi, j’avais cru devoir agir vigoureusement contre le nom de Jésus de Nazareth.  » (Ac 26,, 9) Cette haine, ils l’éprouvèrent parce qu’ils ne connurent pas Dieu qui envoya Jésus.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites Web chrétiens

◊ Dominicains (Province de Suisse) : cliquez ici pour lire l’article → Samedi de la 5ème Semaine du Temps Pascal

◊ La Croix : cliquez ici pour lire l’article →  Samedi de la 5e semaine du temps pascal (Jn 15, 18-21)

  KTO : « Congrès Mission – Aimer le monde actuel »

 Image de prévisualisation YouTube

Publié dans Catéchèse, Disciples de Jésus, Religion, Temps pascal | Pas de Commentaire »

VI. Sonntag der Osterzeit Jahr B

Posté par diaconos le 8 mai 2021

Es gibt keine größere Liebe, als sein Leben für die zu geben, die man liebt

Niemand hat größere Liebe als die, dass er sein Leben lässt für seine Freunde. Johannes 15:13

# Am 11. Juli 2017 führte Papst Franziskus die Lebenshingabe als eines der Dinge im Prozess der Selig- und Heiligsprechung ein. Das Motu proprio hat seinen Titel von den Worten Jesu, die im Evangelium nach Johannes aufgezeichnet sind: « Es gibt keine größere Liebe als die, sein Leben hinzugeben für den, den man liebt » (Joh 15,13). Gewiss, das heroische Lebensopfer, das von der Nächstenliebe veranlasst und getragen wird, drückt eine wahre, vollkommene und vorbildliche Nachfolge Christi aus und verdient daher die Bewunderung, die die Gemeinschaft der Gläubigen für diejenigen zu reservieren gewohnt ist, die freiwillig das Blutmartyrium auf sich genommen oder die christlichen Tugenden in heroischer Weise ausgeübt haben.

Maiorem hac dilectionem (lateinisch für « Es gibt keine größere Liebe ») ist ein apostolisches Schreiben in Form eines Motu proprio, das Papst Franziskus am 11. Juli 2017 veröffentlichte. Sie führt die « Lebenshingabe » als einen der Fälle im Verfahren der Selig- und Heiligsprechung ein. Es handelt sich um Christen, die  » freiwillig und frei ihr Leben für andere hingegeben haben und in dieser Absicht bis zum Tod verharrten  » .

lwf0003web.gif

Aus dem Evangelium von Jesus Christus nach dem Heiligen Johannes

09 Wie mich der Vater geliebt hat, so habe auch ich euch geliebt. 10 Wenn ihr meine Gebote haltet, werdet ihr in meiner Liebe bleiben, so wie ich die Gebote meines Vaters gehalten habe und in seiner Liebe bleibe. 11 Dies habe ich euch gesagt, damit meine Freude in euch sei und eure Freude voll werde. 12 Das ist mein Gebot: Liebt einander, wie ich euch geliebt habe. 13 Größere Liebe hat niemand als die, dass er sein Leben lässt für die, die ihn lieben.

14 Ihr seid meine Freunde, wenn ihr tut, was ich euch befehle. 15 Ich nenne euch nicht mehr Knechte, denn ein Knecht weiß nicht, was sein Herr tut; ich nenne euch Freunde, denn alles, was ich von meinem Vater gehört habe, habe ich euch kundgetan. 16 Ihr habt nicht mich erwählt, sondern ich habe euch erwählt und euch verantwortlich gemacht, damit ihr hingeht und Frucht bringt und eure Frucht bleibt. Was immer ihr also den Vater in meinem Namen bittet, er wird es euch geben. 17 Dies gebiete ich euch: Liebt einander. «  (Joh 15, 9-17)

Gott ist Liebe

  » Gott ist Liebe. » Diese drei Worte offenbaren uns die wahre Natur Gottes. Gott ist Liebe, vor allem in seiner eigenen göttlichen Natur, die aus drei Personen besteht, die nie aufhören, miteinander zu kommunizieren, die nichts anderes tun, als sich zu lieben. Gott hat uns nach seinem Bild und Gleichnis geschaffen. Wir sind Geschöpfe, die geschaffen wurden, um zu lieben und geliebt zu werden. Die Tragödie ist genau dann, wenn diese Liebe fehlt, wenn sie schlecht gegeben oder schlecht empfangen wird. Die Medien sind voll von diesen Liebesgeschichten, die schlecht beginnen oder schlecht enden….

Jesus hat uns zwei große Aussagen als Testament hinterlassen : « Wie mich der Vater geliebt hat, so habe ich euch geliebt, und wie ich euch geliebt habe, so sollt auch ihr einander lieben ». Was für eine immense Wahrheit ! Was für ein immenses Glück ! Deshalb kann Jesus zu seinen Jüngern sagen : « Liebt einander », liebt einander mit der Liebe, die ihr vom Vater erhaltet und die ich euch durch meine Worte, meine Taten und mein ganzes Leben, einschließlich meines Todes und meiner Auferstehung, gezeigt habe.

Wie kann man sich gegenseitig lieben ?

In diesem Bereich gibt es keine vorgefertigten Rezepte. Die Evangelien zeigen uns die Liebe des Herrn zur Menschheit: Seine Liebe ist universell, das heißt, sie wird allen angeboten, ohne jeden Ausschluss. Wenn wir wirklich lieben und wenn wir uns geliebt wissen, wachsen wir und der andere fühlt sich im Leben angekommen. Es liegt an uns, das Gleiche zu tun !

Sehen wir, wie die Liebe von Gott kommt: Der Vater liebt Jesus, Jesus liebt uns und wir versuchen auf seine Bitte hin (Evangelium), die in Johannes (Zweite Lesung) ihren Widerhall findet, einander zu lieben. Wir versuchen, das auf Gottes Art und Weise zu tun, wie Gott selbst und sein Sohn es mit uns getan haben. Das bedeutet, einander im Überfluss zu lieben, wie Jesus es getan hat, sogar bis zu dem Punkt, an dem Sie Ihr Leben geben, wenn nötig.

Lieben bis zu dem Punkt, an dem man sein Leben gibt. « Dies ist mein Leib, der gegeben, mein Blut, das vergossen wird ; tut dies zu meinem Gedächtnis, tut dies, wie ich es tue ! «  Das Maß der Liebe ist, ohne Maß zu geben. Liebt einander…. . Wer bin ich, dass ich lieben kann ? Für wen bin ich verantwortlich ? Wer erwartet etwas von mir ? Wie ist meine Einstellung zu den Menschen um mich herum, zu meiner Familie, zu meinen Arbeitskollegen ?

Der Apostel Petrus (erste Lesung) war der erste, der zusammen mit den Juden, die ihn begleiteten, erstaunt war, als er sah, wie der Hauptmann der königlichen Armee auf die Knie fiel und sogar die Heiden die Gabe des Geistes im Überfluss empfingen. Gott gibt ohne Geiz, großzügig, reichlich, und lädt uns ein, dasselbe zu tun.

Wir sind dazu berufen, mit dem, was wir sind und wo wir sind, zu geben, zu schenken und uns zu vergeben… und neu anzufangen, ohne jemals aufzuhören. Mögen unsere Herzen das Maß des Herzens Gottes sein! Und möge unsere Hand, wenn möglich, die gleiche sein! Wir werden es nie bereuen, gut gewesen zu sein, sogar zu gut. Aber wir werden es immer bereuen, unsere Hand und unser Herz verschlossen zu haben, während andere sie geöffnet haben, um von uns zu empfangen. « Wie mich der Vater geliebt hat, so habe ich euch geliebt… Liebt einander, wie ich euch geliebt habe ».

Diakon Michel Houyoux

Links zu anderen christlichen Websites

◊ Steyler Missionare : klicken Sie hier, um den Artikel zu lesen →  6. Sonntag der Osterzeit (B)

◊ Dr Bernd Ruhe : klicken Sie hier, um den Artikel zu lesen →  6. Sonntag der Osterzeit Lesejahr B

♥  Gottes Liebe hat Kraft dich zu verändern – Joyce Meyer

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans La messe du dimanche, Religion, Temps pascal | Pas de Commentaire »

1...910111213...15
 

Passion Templiers |
CITATIONS de Benoît XVI |
La pastorale Vauban |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | chrifsossi
| La Mosquée de Méru
| Une Paroisse virtuelle en F...