Vendredi de la huitième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 28 mai 2021

Ma maison sera appelée maison de prière pour toutes les nations. Ayez foi en Dieu

Ma maison sera une maison de prière

De l’évangile selon Marc

11 Jésus entra à Jérusalem, dans le Temple. Il parcourut du regard toutes choses et, comme c’était déjà le soir, il sortit pour aller à Béthanie avec les Douze. 12 Le lendemain, quand ils quittèrent Béthanie, il eut faim. 13 Voyant de loin un figuier qui avait des feuilles, il alla voir s’il y trouverait quelque chose ; mais, en s’approchant, il ne trouva que des feuilles, car ce n’était pas la saison des figues.

14 Alors il dit au figuier : « Que jamais plus personne ne mange de tes fruits ! » Et ses disciples avaient bien entendu. 15 Ils arrivèrent à Jérusalem. Entré dans le Temple, Jésus se mit à expulser ceux qui vendaient et ceux qui achetaient dans le Temple. Il renversa les comptoirs des changeurs et les sièges des marchands de colombes, 16 et il ne laissait personne transporter quoi que ce soit à travers le Temple.

17 Il enseignait, et il déclarait aux gens : « L’Écriture ne dit-elle pas : Ma maison sera appelée maison de prière pour toutes les nations ? Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits. » 18 Apprenant cela, les grands prêtres et les scribes cherchaient comment le faire périr. En effet, ils avaient peur de lui, car toute la foule était frappée par son enseignement.

19 Et quand le soir tomba, Jésus et ses disciples s’en allèrent hors de la ville. 20 Le lendemain matin, en passant, ils virent le figuier qui était desséché jusqu’aux racines. 21 Pierre, se rappelant ce qui s’était passé, dit à Jésus : « Rabbi, regarde : le figuier que tu as maudit est desséché. » 22 Alors Jésus, prenant la parole, leur dit : « Ayez foi en Dieu.

23 Amen, je vous le dis : quiconque dira à cette montagne : “Enlève-toi de là, et va te jeter dans la mer”, s’il ne doute pas dans son cœur, mais s’il croit que ce qu’il dit arrivera, cela lui sera accordé ! 24 C’est pourquoi, je vous le dis : tout ce que vous demandez dans la prière, croyez que vous l’avez obtenu, et cela vous sera accordé. 25 Et quand vous vous tenez en prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est aux cieux vous pardonne aussi vos fautes. »  (Mc 11, 11-25)

Le figuier maudit

En sortant de Béthanie, Jésus vit un figuier couvert de feuilles. Ayant faim, il s’en approcha pour y chercher des fruits ; mais il n’y en trouve pas. Alors il dit :  « Que jamais personne ne mange plus de ton fruit ! (12-14)  Entré dans le temple, Jésus se mit à en chasser tous ceux qui y vendaient ou achetaient ; et, citant l’Écriture, il déclara que ce temple qui devait être une maison de prières, ils en firent une caverne de voleurs. À l’ouïe de ces paroles, les grands sacrificateurs et les scribes cherchèrent à le perdre, redoutant son influence sur le peuple. Le soir venu, il sortit de la ville (15-1.

Le lendemain, ils virent en passant que le figuier était desséché. Pierre le fit observer à Jésus, qui lui répondit  : « Ayez foi en Dieu. La foi pourrait transporter cette montagne ; elle obtient tout par la prière. Mais que celui qui prie se souvienne qu’il doit pardonner à son frère ses fautes « . Quant à cette observation de Marc que ce n’était pas la saison des figues, elle devint ce qu’on appela une  croix des interprètes .

 Si ce ne fut pas la saison des figues, comment Jésus put-il s’attendre à en trouver sur cet arbre ? Et surtout pourquoi le maudit-il pour n’en avoir pas ? Pour que cette action symbolique eut un sens, il fallut que ce figuier eut mérité sa condamnation par sa stérilité ! De là une longue série de tentatives d’explication. Les uns cherchèrent la solution dans diverses constructions de la phrase ; mais en vain, puisqu’elle ne put exprimer autre chose que la raison  pour laquelle Jésus ne trouva pas de fruits.

D’autres prirent le mot temps des figues dans le sens de l’époque de la récolte, en sorte que les figues n’étant pas recueillies, il devait s’en trouver sur cet arbre. D’autres encore, entendirent par le temps la température :Marc voulut dire qu’elle n’avait pas été favorable aux fruits.  Jésus voyant ce feuillage, put s’attendre à y trouver des fruits précoces ; mais il n’y trouva rien, sinon des feuilles, dirent Marc et Matthieu. Car le figuier était stérile ; ce qui expliqua que Jésus le prit comme objet de son action symbolique.

Dans les nombreux péristyles et dépendances qui entouraient le Temple, un lieu de passage pour abréger son chemin, tout en portant des ustensiles, des outils de travail ou des fardeaux. Ce fut  là ce que Jésus interdisait, d’après cette observation que Marc conserva.   Marc seul cita au complet la parole du prophète Isaïe : « Je les amènerai sur ma montagne sainte et je les réjouirai dans ma maison de prière. Leurs holocaustes et leurs sacrifices seront acceptés sur mon autel, car mon temple sera appelé une maison de prière pour tous les peuples. (Is 56, 7)

Lles adversaires de Jésus  cherchèrent à le faire périr et pourquoi ils le craignirent . Ils pensèrent, d’après l’enthousiasme manifeste par le peuple lors de l’entrée de Jésus à Jérusalem, que la nation entière allait prendre parti pour lui, et que leur influence serait ruinée sans retour. Il y avait longtemps déjà qu’ils avaient conçu contre Jésus des desseins meurtriers  Pour ne pas leur laisser exécuter ces desseins, avant le jour fixé par son Père, Jésus sortit de la ville à l’approche du soir, car, pendant la nuit, la foule étant dispersée, il n’aurait pas été protégé contre ses ennemis.

Pierre se souvenant de ce qui se passa, à l’égard du figuier, fit observer à Jésus que cet arbre était desséché, afin de provoquer de sa part une explication. Dans Matthieu, les disciples demandèrent directement comment cela était arrivé. Toute leur attention se porta sur le miracle, comme manifestation de la puissance divine de Jésus, et nullement sur le sens symbolique que Jésus avait eu en vue, en maudissant le figuier. Ce qui expliqua pourquoi Jésus, dans sa réponse, leur parla de la puissance de la foi et de la prière, et non de ce qu’il avait voulu enseigner aux siens par ce miracle.

 Diacre Michel Houyoux

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  Lectio Divina : « Ma maison sera appelée maison de prière pour toutes les nations. »

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Троицкое воскресенье в год В

Posté par diaconos le 28 mai 2021

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# В христианстве Троица (или Святая Троица) – это единый Бог в трех лицах: Отец, Сын и Святой Дух, которые являются одним и тем же, разделяют одну и ту же божественную сущность и в то же время принципиально различны. Термин Trinitas (= tri + unitas) был введен в латинский язык Тертуллианом (155-220). Вера в Троицу является общим основополагающим принципом основных христианских деноминаций: Католицизм, православие и протестантизм. Основа этой доктрины выражена в Никейском символе. Понятие Троицы не упоминается в Новом Завете прямо, но три личности неоднократно упоминаются и раскрываются, как в их различии, так и в их единстве. В христианском богословии эти три личности или ипостаси составляют единого Бога в форме Троицы.

Доктрина Троицы Догмат о Троице, согласно христианской доктрине, является результатом того, как Бог открыл Свою тайну: После того, как он открыл свое существование и уникальность еврейскому народу, что отражено в Ветхом Завете, он затем открывает себя как Отец, Сын и Святой Дух, посылая Сына и Святого Духа, что отражено в Новом Завете Термин Троица (греческая триада) впервые появляется у Феофила Антиохийского около 180 года для обозначения Бога, его Логоса и его Премудрости (Святого Духа). Труды Отцов Церкви: Иустина Наблусского22 , Иринея Лионского, Климента Александрийского, Тертуллиана, Оригена – свидетельствуют о спорах, пронизывавших Церковь в первые три века. То же самое можно сказать и о последовательных осуждениях различных « ересей ». Если Отец, Сын и Святой Дух действительно присутствуют в Новом Завете, мы все еще далеки от точного учения о Троице, как оно было определено в четвертом веке.

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Из Евангелия от Матфея

16 Одиннадцать учеников пошли в Галилею, на гору, куда Иисус сказал им идти. 17 Увидев Его, они простерлись ниц, но некоторые сомневались. 18 Иисус, подойдя к ним, сказал: дана Мне всякая власть на небе и на земле. Изберите себе учеников из всех народов, крестя их во имя Отца и Сына и Святого Духа. 20 Научите их соблюдать все, что Я повелел вам. И Я с вами во все дни до скончания мира.  » Учение о Троице Согласно христианскому учению, догмат о Троице проистекает из того, как Бог открыл свою тайну: после того, как он сначала открыл свое существование и уникальность еврейскому народу, что отражено в Ветхом Завете, он затем открывает себя как Отец, Сын и Святой Дух, посылая Сына и Святого Духа, что отражено в Новом Завете.

Термин тринитарный (греч. : триада) впервые появляется у Феофила Антиохийского около 180 года для обозначения Бога, Его Логоса и Его Премудрости (Святого Духа)21. Труды Отцов Церкви: Иустина Наблусского22 , Иринея Лионского23 , Климента Александрийского, Тертуллиана, Оригена – свидетельствуют о спорах, пронизывавших Церковь в течение первых трех веков. То же самое можно сказать и о последовательных осуждениях различных « ересей ». Если Отец, Сын и Святой Дух действительно присутствуют в Новом Завете, мы все еще далеки от точного учения о Троице, как оно было определено в четвертом веке. (Матф. 28, 16, 20)

Иисус является одиннадцати в Галилее

Одиннадцать пошли в Галилею, к горе, на которую указал Иисус. Они склонились перед Ним, но некоторые сомневались. Иисус сказал, что вся власть принадлежит Ему ; Он повелел Своим ученикам идти ко всем народам, учить их, крестить их и учить соблюдать Его заповеди; Он обещал быть с ними до конца мира. Похоже, что когда он сказал своим ученикам идти в Галилею после своего воскресения, он также указал гору, где они встретятся с ним.

События в жизни Иисуса, такие как речь, в которой он провозгласил свое царство как Мессия, откровение его славы через его преображение и его прощальная речь, произошли на горах. Матфей упоминает только апостолов, число которых сократилось после смерти Иуды : « Он бросил серебряные монеты в храм, и удалился, и пошел и повесился ». (Матф. 27, 5)

Но поскольку у Иисуса было много учеников в Галилее, которые поспешили собраться, услышав весть о Его воскресении от апостолов, вернувшихся из Иерусалима, некоторые комментаторы считали, что одиннадцать были не одни на этой встрече на горе, и отождествляли это явление с тем, когда, по свидетельству Павла, Иисуса видели сразу более пятисот братьев : « Тогда явился Он более чем пятистам братьям, из которых большая часть была жива, а некоторые мертвы.     » 1 C0 15, 6)

Им, казалось, было легче объяснить сомнения, упомянутые в этом предположении.  Эти сомнения возникли и в кругу апостолов.  Матфей не упоминает о явлениях Иисуса ученикам в Иудее и о беседах, которые Он вел с ними там. Но может ли он игнорировать их ? Разве он сам не упоминает о встрече Иисуса с женщинами у гроба и о словах, которые Он им сказал? И разве все события в Иерусалиме между воскресшим Иисусом и Его учениками не были сразу же известны всем ?

И, увидев Его, поклонились Ему, но некоторые усомнились. Вера в Божественность Сына Божьего, все еще неопределенная и слабая в сердцах многих, была триумфально пробуждена при виде Иисуса, победившего смерть: « Фома сказал ему: Господь мой и Бог мой!   » (Ин 20:28) Учите все народы. Это было целью Божьего милосердия, которое безгранично по отношению к нашему падшему человечеству. Эта заповедь была также обещанием: « А так как беззаконие умножается, то охладеет любовь многих » (Матф. 24:12).

Как мы делаем учеников из народов? Эти три средства: учение, крещение и моральное обязательство практиковать все учения Иисуса. Учение было дано всем народам; крещение было дано тем, кто становился учениками народов. Этих крещеных учеников апостолы должны были научить применять на практике все, что повелел Иисус.

Дьякон Мichel Houyoux

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◊ Троица :нажмите здесь, чтобы прочитать статью  → История формирования догмата

  Слово игумена Максимилиана (Кононенко) в Прощеное воскресенье

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Jeudi de la huitième semaine du Temps ordinaire – Année impaire

Posté par diaconos le 27 mai 2021

Rabbouni, que je retrouve la vue

Activités caté, jeux, mimes : l'aveugle de Jéricho - KT42 - portail caté

# Les miracles sont nombreux dans la littérature antique juive et gréco-latine : les inscriptions rapportent des guérisons miraculeuses à Épidaure, le sanctuaire grec du dieu de la médecine Asclépios ; les Romains ont leurs guérisseurs comme Apollonius de Tyane, les juifs leurs rabbis thaumaturges comme Honi HaMe’aguel ou Hanina ben Dossa.. Pour Daniel Marguerat, « il s’est avéré que dans la variété de leurs motifs et de leurs personnages, ces récits se présentaient comme les variations infinies d’un même genre, stéréotypé, que l’on retrouve en abondance dans la culture gréco-romaine».
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Flavius Josèphe, tout comme certaines sources rabbiniques plus proches et le Nouveau Testament, conserve le souvenir de ces individus. Un certain Eléazar chassait les démons des possédés ; Hanina ben Dosa de Galilée guérissait à distance ; l’historien Geza Vermes vit un parallèle frappant entre ce pouvoir thaumaturgique et celui attribué à Jésus dans l’épisode de la guérison du fils d’un officier, où Jésus fut censé agir à distance. D’autres charismatiques commandaient à la nature : Honi, le traceur de cercles (« Onias » dans Josèphe), et son petit-fils Hanan étaient réputés pour faire venir la pluie.
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Ces faiseurs de pluie étaient conscients de leur relation privilégiée avec Dieu : Hanan le faiseur de pluie allait même jusqu’à prier pour que son auditoire fît la distinction entre lui et celui qui accordait véritablement la pluie, le Abba [le Père] au ciel ». Bartimée dont le nom signifie « fils de Timée » en araméen, est le nom de l’aveugle guéri par Jésus à l’entrée de Jéricho. Cet épisode existe dans les trois évangiles synoptiques (Marc, Matthieu et Luc), mais le nom de Bartimée n’apparaît que chez Marc.. Bartimée supplia : « Jésus, fils de David, aie pitié de moi. » La valeur des miracles comme « signes », affirmée dans le Nouveau Testament, rejoint sur ce point l’analyse des historiens, pour qui ils ne sont pas une description objective des faits mais une façon d’exprimer une vérité religieuse.
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Daniel Marguerat indique en ce sens « que le récit de miracle est un langage religieux connu de l’Antiquité, et qu’il est porteur d’une ambition bien plus forte que de rappeler un fait merveilleux du passé ; ce langage vit de protester contre le mal6. » Cet épisode peut être lu comme une parabole de la découverte de la foi. Ainsi, au départ, Bartimée fut aveugle, assis au bord du chemin. À la fin, Bartimée fut  voyant et suivit Jésus sur le chemin.
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De l’évangile selon Marc

46 Jésus et ses disciples arrivent à Jéricho. Et tandis que Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse, le fils de Timée, Bartimée, un aveugle qui mendiait, était assis au bord du chemin. 47 Quand il entendit que c’était Jésus de Nazareth, il se mit à crier : « Fils de David, Jésus, prends pitié de moi ! » 48 Beaucoup de gens le rabrouaient pour le faire taire, mais il criait de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi ! »

49 Jésus s’arrête et dit : « Appelez-le. » On appelle donc l’aveugle, et on lui dit : « Confiance, lève-toi ; il t’appelle. » 50 L’aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus. 51 Prenant la parole, Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » L’aveugle lui dit : « Rabbouni, que je retrouve la vue ! » 52 Et Jésus lui dit : « Va, ta foi t’a sauvé.»  Aussitôt l’homme retrouva la vue, et il suivait Jésus sur le chemin. » (Mc 10, 46b-52)

L’aveugle Bartimée

Marc seul fit connaître par son nom, et même par le nom de son père, ce mendiant aveugle. Bartimée signifie fils de Timée, ces noms patronymiques, Bartholomée, Barsabas, tenaient lieu de noms propres. L’aveugle guéri par Jésus devint un chrétien connu dans l’Église apostolique ; son nom fut conservé par la tradition. « Grande foi de cet aveugle qui invoqua comme fils de David celui que le peuple lui annonça comme le Nazaréen. » (Bengel)

Le nom de fils de David qu’e Marc donna à Jésus montre combien était alors répandue dans le peuple la conviction que Jésus était le Messie. on entend ces diverses paroles d’encouragement prononcées par diverses voix dans la foule, cette même foule qui, il y a un instant, voulait empêcher l’aveugle de crier. Ce fut que la compassion dont Jésus fut ému, et qui le fit s’arrêter à la tête de son nombreux cortège en entendant les cris de ce pauvre mendiant, cette compassion pénétra dans les cœurs. Rien n’est plus contagieux que le vrai amour.

Répondant au mouvement qui conduisit l’aveugle vers Jésus et à la foi qui anima Bartimée la question de Jésus n’eut d’autre but que d’encourager le malheureux et de le mettre en contact personnel avec son libérateur. Ce but fut atteint ; le cri de Rabbouni (mon Maître), certifia  toute sa confiance. Selon Marc et Luc, Jésus rendit la vue à l’aveugle uniquement par sa parole puissante et créatrice et sans toucher ses yeux.

Cette foi qui ouvrit son cœur à la puissance divine de Jésus, devint pour lui la source d’une grâce infiniment plus grande que le recouvrement de la vue. Bartimée suivit Jésus dans le chemin, il se joignit au cortège qui allait l’acclamer avec des transports de joie comme le Messie et le Sauveur. Luc nota qu’il glorifiait Dieu au milieu de tout le peuple qui s’associait à ses actions de grâce.

Diacre Michel Houyoux

Complément

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   Rabbouni, que je retrouve la vue !  » – Lectio Divina

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Dreifaltigkeitssonntag im Jahr B

Posté par diaconos le 27 mai 2021

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# Im Christentum ist die Trinität (oder Heilige Dreifaltigkeit) der eine Gott in drei Personen: der Vater, der Sohn und der Heilige Geist, die gleich sind, dasselbe göttliche Wesen teilen und doch grundlegend verschieden sind. Der Begriff Trinitas (= tri + unitas) wurde im Lateinischen von Tertullian (155-220) geprägt. Der Glaube an die Trinität ist das gemeinsame Grundprinzip der großen christlichen Konfessionen: Katholizismus, Orthodoxie und Protestantismus. Die Grundlage dieser Lehre ist im Symbol von Nizäa ausgedrückt. Der Begriff der Trinität wird im Neuen Testament nicht ausdrücklich erwähnt, aber die drei Personen werden immer wieder erwähnt und offenbart, sowohl in ihrer Unterscheidung als auch in ihrer Einheit. Für die christliche Theologie bilden diese drei Personen oder Hypostasen den einen Gott in Form der Trinität.

Die Lehre von der Dreifaltigkeit Das Dogma der Dreifaltigkeit ist nach christlicher Lehre das Ergebnis der Art und Weise, in der Gott sein Geheimnis offenbart hat: Nachdem er zunächst dem jüdischen Volk seine Existenz und Einzigartigkeit offenbart hat, was im Alten Testament seinen Widerhall findet, offenbart er sich dann als Vater, Sohn und Heiliger Geist, indem er den Sohn und den Heiligen Geist sendet, was im Neuen Testament seinen Widerhall findet Der trinitarische Begriff (griechisch triad) taucht erstmals bei Theophilus von Antiochien um 180 auf, um Gott, seinen Logos und seine Weisheit (Heiliger Geist) zu bezeichnen. Die Schriften der Kirchenväter: Justin von Nablus22 , Irenäus von Lyon, Klemens von Alexandrien, Tertullian, Origenes, legen Zeugnis ab von den Debatten, die die Kirche in den ersten drei Jahrhunderten durchzogen. Dasselbe gilt für die aufeinanderfolgenden Verurteilungen der verschiedenen « Häresien ». Wenn der Vater, der Sohn und der Heilige Geist tatsächlich im Neuen Testament vorhanden sind, sind wir noch weit von der genauen Lehre der Trinität entfernt, wie sie im vierten Jahrhundert definiert wird.

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Aus dem Evangelium nach Matthäus

16 Die elf Jünger gingen nach Galiläa, zu dem Berg, wohin Jesus ihnen gesagt hatte, sie sollten gehen. 17 Als sie ihn sahen, warfen sie sich nieder, einige aber zweifelten. 18 Jesus kam zu ihnen und sagte: « Mir ist alle Macht im Himmel und auf der Erde gegeben worden. Macht zu Jüngern alle Völker und tauft sie auf den Namen des Vaters und des Sohnes und des Heiligen Geistes. 20 Lehrt sie, alles zu beachten, was ich euch befohlen habe. Und ich bin bei euch alle Tage bis zur Vollendung der Welt. « Die Lehre von der Dreifaltigkeit Das Dogma von der Dreifaltigkeit ergibt sich nach christlicher Lehre aus der Art und Weise, wie Gott sein Geheimnis offenbart hat : Nachdem er zuerst dem jüdischen Volk seine Existenz und Einzigartigkeit offenbart hat, was im Alten Testament nachklingt, offenbart er sich dann als Vater, Sohn und Heiliger Geist, indem er den Sohn und den Heiligen Geist sendet, was im Neuen Testament nachklingt.

Der trinitarische Begriff (griechisch : Triade) taucht erstmals bei Theophilus von Antiochien um 180 auf, um Gott, seinen Logos und seine Weisheit (Heiliger Geist) zu bezeichnen21. Die Schriften der Kirchenväter: Justin von Nablus22 , Irenäus von Lyon23 , Clemens von Alexandrien, Tertullian, Origenes, legen Zeugnis ab von den Debatten, die die Kirche während der ersten drei Jahrhunderte durchzogen. Das Gleiche gilt für die aufeinanderfolgenden Verurteilungen verschiedener « Häresien ». Wenn der Vater, der Sohn und der Heilige Geist tatsächlich im Neuen Testament vorhanden sind, sind wir noch weit von der genauen Lehre der Trinität entfernt, wie sie im vierten Jahrhundert definiert wird. (Mt 28, :16, 20)

Jesus erscheint den Elf in Galiläa

Die Elf gingen nach Galiläa, zu dem Berg, auf den Jesus hingewiesen hatte. Sie verneigten sich vor ihm, aber einige hatten Zweifel. Jesus sagte, dass alle Macht ihm gehöre ; er befahl seinen Jüngern, zu allen Völkern zu gehen, sie zu lehren, zu taufen und zu lernen, seine Gebote zu halten ; er versprach, bei ihnen zu sein bis zum Ende der Welt. Es scheint, dass er, als er seinen Jüngern sagte, sie sollten nach seiner Auferstehung nach Galiläa gehen, auch einen Berg angab, wo sie ihn treffen würden.

Die Ereignisse im Leben Jesu, wie die Rede, mit der er sein Reich als Messias einläutete, die Offenbarung seiner Herrlichkeit durch seine Verklärung und seine Abschiedsrede, fanden auf Bergen statt. Matthäus erwähnt nur die Apostel, die durch den Tod des Judas auf diese Zahl reduziert wurden : « Er warf die Silbermünzen in den Tempel, zog sich zurück und ging und erhängte sich. (Mt 27, 5)

Da Jesus aber viele Jünger in Galiläa hatte, die sich beeilten, sich zu versammeln, als sie die Nachricht von seiner Auferstehung von den aus Jerusalem zurückgekehrten Aposteln hörten, glaubten mehrere Ausleger, dass die Elf bei diesem Treffen auf dem Berg nicht allein waren, und sie identifizierten diese Erscheinung mit der, bei der Jesus nach dem Zeugnis des Paulus von mehr als fünfhundert Brüdern auf einmal gesehen wurde : « Da erschien er mehr als fünfhundert Brüdern auf einmal, von denen die meisten noch lebten und einige tot waren.    » 1 C0 15,  6)

Es schien ihnen leichter zu fallen, die in dieser Vermutung genannten Zweifel zu erklären.  Diese Zweifel kamen auch im Kreis der Apostel auf.  Matthäus erwähnt nicht die Erscheinungen Jesu vor seinen Jüngern in Judäa und die Gespräche, die er dort mit ihnen führte. Aber konnte er sie ignorieren ? Hat er nicht selbst die Begegnung Jesu mit den Frauen am Grab und die Worte, die er zu ihnen sprach, erwähnt ? Und waren nicht alle Ereignisse in Jerusalem zwischen dem auferstandenen Jesus und seinen Jüngern sofort allen bekannt ?

Und als sie ihn sahen, beteten sie ihn an, aber einige zweifelten. Der Glaube an die Göttlichkeit des Gottessohnes, der in den Herzen vieler noch unsicher und schwach war, wurde beim Anblick Jesu, der über den Tod triumphierte, triumphal erweckt : « Thomas antwortete ihm : Mein Herr und mein Gott!  » (Joh 20, 28)  Lehrt alle Völker. Das war der Zweck der Barmherzigkeit Gottes, die im Hinblick auf unser gefallenes Menschsein grenzenlos ist. Dieses Gebot war auch eine Verheißung : « Und weil die Ungerechtigkeit zunimmt, wird die Liebe vieler erkalten » (Mt 24, 12).

Wie machen wir die Nationen zu Jüngern ? Durch diese drei Mittel: Lehre, Taufe und die moralische Verpflichtung, alle Lehren Jesu zu praktizieren. Die Lehre wurde allen Völkern gegeben; die Taufe wurde denjenigen gespendet, die zu Jüngern der Völker gemacht wurden. Diesen getauften Jüngern mussten die Apostel beibringen, alles, was Jesus geboten hatte, in die Praxis umzusetzen.

Diakon Michel Houyoux

Links zu anderen christlichen Websites

◊ Erzbistum (Köln) : klicken Sie hier, um den Atikel zu lesen → Lesejahr B | Dreifaltigkeitssonntag

◊ Predigt Dienst    : klicken Sie hier, um den Atikel zu lesen → Der dreifaltige Gott als Liebesgeheimnis (2021)

  Dreifaltigkeit – Ein Gott oder doch drei Götter?

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